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A G élective de la FBF : Les choses se précisent, les menaces aussi

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( Le ministre Homecky doit veiller au grain )
Suite au délai en grâce accordé par la Fifa au Bénin, la très controversée assemblée générale(Ag) élective de la Fédération béninoise de football (Fbf) doit se tenir comme prévu. Mais c'est sans compter avec de nouvelles menaces.

Des sources bien renseignées, l'assemblée générale élective de la Fédération béninoise de football (FBF) se tiendra jeudi prochain. Elle sera organisée par le Comité de normalisation (Conor) de concert avec les émissaires de la Fifa ou de la Caf renseignent les mêmes sources. Les doigts croisés, le public sportif attend et espère que un aboutissement heureux compte tenu de l'incertitude. Si cette assemblée générale élective ne se tenait pas, bienvenue à nouveau à la suspension du Bénin et adieu les éliminatoires de la Can Gabon 2017 et donc plus de match contre la Guinée Équatoriale. Pour le moment, on n'est pas encore là.
Le seul et grand souci qui plane sur cette assemblée générale élective est la difficulté des acteurs du football à accorder leur violon autour de la liste unique conduite par l'ancien président de la Fédération béninoise de football. Ce dernier ne fait l'unanimité au sein de acteurs du football. Mais compte tenu de la réalité du moment, une sanction qui risque de faire mal, un football qui au plan national est enfoncé dans un coma profond, seule la sélection nationale reste aujourd'hui la vitrine qui laisse croire de l'extérieur que le football se pratique encore au Bénin.
Tous les acteurs en sont conscients, et rêve de la poursuite de la participation de la sélection béninoise aux éliminatoires à la CAN Gabon 2017.
Une poursuite de la participation conditionnée à l'élection d'Anjorin Moucharafou. certains n'en veulent plus.

Anjorin encore au contrôle du football béninois ?
Eh bien c'est ce qui pourrait arriver. Faut-il tout sacrifier pour empêcher M. Anjorin de revenir ? certains diront oui. Mais d'autres répondent par le négatif. Du coup des menaces de perturber l'assemblée générale élective, au motif que l'élection de la bande à Anjorin Moucharafou est vraiment une mascarade est possible. Il revient au Ministre Oswald Homecky de prendre ses responsabilités. Il doit veiller au grain et prendre toutes les mesures sécuritaires pour que l'Ag du jeudi se déroule juste pour l'intérêt national.
Toujours est-il que le mis en cause ne recule devant rien. Il y tient quoi qu'il advient. C'est lui ou rien. Alors n'y a-t-il pas d'autres solutions alternatives pour relancer le football au Bénin tout en gardant Anjorin Moucharafou à la tête de la FBF ? Si ce cas de figure est envisageable pourquoi ne pas l'essayer. Le plus important est de faire rouler le ballon afin de permettre à la jeunesse de s'exprimer. Anjorin n'est pas éternel...

Par Marcel H.


Le ministre de l'enseignement a officiellement lancé le CEP à Adjarra

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Les examens du Certificat d'études primaires (CEP) session de juin 2016, a officiellement démarré ce lundi matin sur toute l'étendue du territoire national. C'est le ministre de l'Enseignement maternel et primaire, Karimou Salimane, qui l'a lancé au centre d'examen de l'école primaire publique d'Agatha, en compagnie du préfet, du maire de la commune et des responsables des différentes directions dudit ministère.

Le coup d'envoi de la toute première épreuve de Français, a été donné aux environs de 8 heures 30 par le ministre de l'Enseignement maternel et primaire. Karimou Salimane a exhortéà l'occasion les candidats à beaucoup de concentration et de sérieux pour affronter au mieux les épreuves qui leur seront proposées. Au total, 342 candidats dont 154 filles planchent au titre dudit examen dans ce centre.
Il faut noter que le ministre et toute sa délégation ont tenu à parcourir la quasi-totalité des salles d'examen du centre pour s'enquérir de visu des conditions de composition des candidats.
Au même moment, à Kandi, le 2e adjoint au maire de la commune de Kandi, Orou Boom Dodji, a procédé au lancement officiel des premières épreuves du même examen. Il l'a fait dans le complexe scolaire Sacca Boukou-Kinnin devant le représentant de la coordination des parents d'élèves, de quelques surveillants de salles, du chef de la circonscription scolaire et de la mission de supervision de la direction départementale, le deuxième adjoint au maire de la commune de Kandi a prodigué de sages conseils aux candidats. 2.584 candidats planchent dans la commune de Kandi. Ils sont répartis dans 6 centres, notamment Kandi centre, Madina, Angaradébou, Kandi D, Sonsoro et Sacca Boukou-Kinnin.
A Cotonou, dans les deux centres de composition du complexe scolaire de Cadjèhoun, ils sont 529 candidats à prendre part aux épreuves du Certificat études primaires (CEP). Pour cette journée, les candidats composeront dans cinq (05) matières à savoir, la lecture, l'expression écrite, éducation sociale, l'éducation scientifique et technologique, et les épreuves de l'orale (poésie, chant) a précisé Le Chef centre, Ludovic Yèdémè.
Les candidats aux épreuves du Cep 2016 des centres de composition Jéricho 1 et Sikè Sud 1 ont abordé aussi les premières épreuves de composition ce lundi matin, avec sérénité et assurance, a constaté l'Agence Bénin Presse. Ils sont au total de 466 inscrits, 442 ont répondu présents, quatre absents au total, trois filles et un garçon. « Il n'y pas eu de candidats en retard, les élèves malades qui ont pu faire le déplacement ont été immédiatement prise en charge par les agents de santé sur place pour éviter des cas d'abandon », a déclaré le Chef centre de Jéricho 1, Madame Irène Ayivi.
Dans le centre Bénin, à Zogbodomey, les autorités en charge de l'éducation dans le département du Zou-Collines, accompagnées du préfet Sébastien Chabi, ont lancé les épreuves du Certificat d'études primaires (CEP) lundi matin au complexe scolaire public de Zogtbodomey-centre, sous la supervision d'une délégation du Conseil national de l'éducation (CNE). 34.994 candidats dont 15.860 filles composent dans les 15 communes du département à ce premier examen scolaire d'entrée au collège, a confié le directeur départemental des enseignements maternels et primaires, Bernard Houétchénou.
Au nord Bénin, à Djougou, c'est le 1er adjoint au maire de Djougou, Amadou Idrissou, accompagné du commandant de la brigade territoriale de gendarmerie, des présidents des coordinations des associations des parents d'élèves et des deux chefs de circonscriptions scolaires, qui a lancé lundi matin au complexe scolaire de Baparapéi les épreuves de l'examen du Certificat d'études primaires (CEP) session de juin 2016. Les épreuves ont été lancées à 8h 30 minutes, après exhibition devant les candidats de l'enveloppe doublement scellée contenant les épreuves de Lecture. Le premier adjoint au maire, Amadou Idrissou, a exhorté les candidats à la sérénité et à ne pas avoir peur, à ne pas être stressés et àéviter la tricherie sous toutes ses formes.
La délégation a ensuite mis le cap sur les centres de composition de Tépkaba, Taifa et Séro-Tago. Tout se déroule normalement, à en croire les différents chef-centres.
A noter que 4382 candidats dont 1803 filles composent dans 18 centres sur l'ensemble des deux circonscriptions scolaires que compte la commune de Djougou

La Rédaction

Richard Sènou n'est pas nommé DG du Port de Cotonou

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Contrairement aux rumeurs qui ont circulé la semaine dernière et dans certains journaux, et qui font état de ce que l'ancien ministre des TP Richard Sènou a été nommé Diretceur général du Port autonome de Cotonou n'étaient que de fausses informations. Le démenti formel a été apporté il y a quelques instant par le Ministre des Infrastructures et des Transports Hervé Hèhomey. Présent à la séance plénière de l'Assemblée nationale ce lundi 06 juin, le ministre des transports a donné la précision "Je voudrais vous dire chers députés qu'il n'y aura pas de passation de service cet après-midi au Port. C'est des rumeurs qui ne sont basées sur rien du tout. Au Port Autonome de Cotonou, il y a une Directrice intérimaire que j'ai nommée par arrêté..."

Par Willy N. OLA

Sommet de la Cedeao à Dakar : Double victoire du Bénin

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Le sommet des chefs d'États et de gouvernement de la Cedeao tenu à Dakar a pris d'importantes décisions. Mais c'est oublier que pour le Bénin, il y a eu deux jolies notes.

Par René Adéniyi

Le sommet de Dakar s'est achevé avec la prise d'importantes décisions. Entre autres, il y a eu des appels pour la mobilisation contre les terroristes du groupe Boko Haram, la mobilisation pour le développement des économies des pays membres, la remise de la présidence de la Cedeao au Libéria de Helen Sirleaf, etc. Mais à côté de tout cela, il faut faire remarquer que le Bénin était bien représentéà ce sommet. En effet, il y avait le Président Patrice Talon qui est rentré brillamment dans le cercle des Présidents de la région ou de la sous-région et même du monde entier ; ensuite, il y a la présence du président de la commission de la Cedeao, Marcel de Souza. Deux bonnes représentations pour le Bénin tout de même. Le Bénin occupe un poste important dans cette communauté politique et économique . Le Président Patrice Talon qui a échangé plusieurs fois avec son frère Marcel avait de quoi être heureux tout comme tous les Béninois. Il est à souhaiter qu'à l'instar du Sénégal, le Bénin ait beaucoup de ses ressortissants dans les institutions internationales. Déja, l'ancien ministre Jonas Gbian a été envoyéà l'Uemoa par le régime de la rupture. Il faut s'en féliciter aussi pour cette clairvoyance.

Campagne agricole : Des herbicides périmés sur le marché

Le CoNor convoque le corps électoral pour le jeudi prochain

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Après la levée de l'ordonnance du juge du Tribunal de Première Instance de Porto-Novo et les correspondances de la CAF et de la FIFA, le Comité de normalisation (CoNor) vient de convoquer le corps électoral. A travers une correspondance, le Secrétaire général du CoNor, le Commissaire de Police Marius Dadjo a convoqué les délégués pour ce jeudi au Palais des Congrès de Cotonou à 9h. Le seul point à l'ordre du jour est l'élection du Comité exécutif de la FBF.

La commune de Banikoara enregistre 75 cas d'absence pour le CEP

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Au terme du lancement ce lundi des épreuves écrites de l'examen du Certificat d'études primaires (CEP),
session de juin 2016, au centre de composition de Gomparou, le maire de Banikoara, Bio Sarako Tamou, a déploré les cas d'absence enregistrés sur l'ensemble du territoire de la commune.

Ils sont au total 3083 candidats inscrits et répartis dans huit (08) centres de composition à prendre part ce lundi dans l'ensemble du
territoire de la commune aux épreuves écrites de l'examen du CEP, session de juin 2016.
Après les statistiques, il ressort avec les cas d'absence enregistrés dans les centres de composition de Founougo, Gomparou, Somperekou,
Toura, Goumori, Orou Gnonrou, Sombossou et Banikoara centre que 3008 candidats dont 1443 filles et 1565 garçons ont répondu présents sur les 3083 attendus.
Le plus fort taux d'absence a été enregistré au centre de composition de Gomparou où il y a 15 candidats absents. De tristes cas
particuliers ont été déplorés dans ce même centre de composition. Il s'agit en effet de deux petites écolières renvoyées pour défaut
d'inscription sur les listes des candidats.
Face à cette situation, le chef de la circonscription (C/CS) de la commune, Mamadou Cochoni, a exprimé toute son indignation et a promis
faire endosser les responsabilités de cette pénalisation des deux écolières aux directeurs d'écoles de provenance des malheureuses
candidates.
A toutes les étapes de la tournée de supervision, l'autorité communale a galvanisé et remonté le moral aux candidats. A noter que
la phase écrite de l'examen a démarré par l'épreuve de Lecture lancée à 08h30.

ABP/AOK/BK


Le Parlement déclare caduc le dossier de démission du député Yempabou

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La procédure de démission pour cumul de mandat entamée par la Cour constitutionnelle à l'encontre du député Jacques Yempabou et appelée à l'ordre du jour de la plénière de ce lundi à l'Assemblée nationale est désormais caduque, à en croire le président Adrien Houngbédji, étant donné que l'intéressé a donné sa démission de plein gré d'après la correspondance qu'il a envoyée à la représentation nationale et lue en plénière.

La procédure de démission pour cumul de mandat entamée par la Cour constitutionnelle à l'encontre du député Jacques Yempabou est désormais close selon la représentation nationale. « Nous allons écrire à la Cour constitutionnelle pour l'informer de ce que le député Yempabou a donné sa démission avant même que l'Assemblée nationale ait eu le temps de se prononcer sur la procédure dont il était l'objet. Par conséquent, l'Assemblée nationale l'a considérée comme caduque », a déclaré le président de l'Assemblée nationale, mettant du coup un terme au dossier.

En effet, par une correspondance en date du 02 juin adressée au président Adrien Houngbédji, le député Yempabou a présenté sa démission des fonctions de députés. Celle-ci faut-il le souligner, non pas en raison de la procédure contre lui engagée mais parce que faisant l'objet, par arrêté du ministre des Finances, d'une nomination au poste de directeur du renseignement et des enquêtes douanières.

Jacques Yempabou est donc parti de l'Assemblée nationale. La procédure s'arrête donc ainsi sans que le temps ne soit donné aux membres de la commission pour faire toute la lumière sur le dossier. Son suppléant, Katoucha Chabi Maurice, a donc été invitéà siéger à sa place.

ABP/MS/TB


NOCIBE :Idji Kolawolé interpelle le gouvernement sur la régularité des installations

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L'installation de la Nouvelle Cimenterie du Bénin ( NOCIBE) dans la commune d'Adja-Ouèrè, devrait apporter un ouf de soulagement aux populations Mais de nos jours elles sont exposées à une vie de calvaire. C'est ce qui justifie l'interpellation du gouvernement par le député Antoine Kolawolé Idji qui se fonde sur les dispositions de l'article 116 du règlement intérieur de l'institution parlementaire. Le député Idji kolawolé voudrait que l'exécutif éclaire la représentation nationale sur les dispositions prévues dans les documents d'études environnementales préalables à l'installation de l'usine et sur les clauses du contrat de cette entreprise avec le gouvernement en ce qui concerne sa contribution à la vie et au bien-être des populations riveraines, en particulier celles de l'arrondissement de Massè et de la Commune d'Adja-Ouère.

N.A

Question au gouvernement de l'honorable Idji Kolawolé sur la Nocibé
Installée dans l'arrondissement de Massè, Commune d'Adja-Ouère, la Nouvelle cimenterie du Bénin (Nocibé) est un complexe cimentier qui est censé apporter le bonheur aux populations de la région, si on s'en tient aux assurances données au pays par le président Boni Yayi. Mais depuis plusieurs mois, les riverains de cette unité industrielle vivent un calvaire des plus inhumains. En effet, les populations sont exposées quotidiennement aux détonations assourdissantes des explosifs utilisés dans les carrières d'exploitation de gisement qui provoquent jusqu'à l'écoulement à plusieurs kilomètres à la ronde et cause des dommages graves à la santé des populations sans défense.
Au regard de cette situation et en application de l'article 106 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, il est demandé au gouvernement de fournir à la représentation nationale, les réponses relatives aux préoccupations suivantes :
1) Quelles ont été les dispositions prévues dans les documents d'études environnementales préalables à l'installation de l'usine ?
2) Quelles sont les clauses du contrat de cette entreprise avec le gouvernement en ce qui concerne sa contribution à la vie et au bien-être des populations riveraines, en particulier celles de l'arrondissement de Massè et de la Commune d'Adja-Ouère.
3) Quelles exonérations ou autres régimes particuliers exceptionnels ont été accordés à la société et que peut-on dire de l'apport de la Nocibéà l'économie de la République du Bénin ?

Porto-Novo, le 26 Mai 2016
Antoine Kolawolé Idji
Députéà l'Assemblée nationale

Le Parlement autorise l'accord de prêt d'un montant de cinq milliards et demi

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L'Assemblée nationale sous la houlette du président Adrien Houngbédji a, au cours de sa session plénière de ce lundi et entre autre points appelés à l'ordre du jour, autorisé le gouvernement à ratifier un important accord de prêt de la Banque africaine de développement (BAD) d'un montant de cinq milliards et demi de FCFA en vue de l'amélioration de la fourniture d'eau potable dans les agglomérations de Cotonou, Porto-Novo et environs.

Les députés ont à l'unanimité moins une voix adopté la loi 2013-08 portant autorisation de ratification d'un accord de prêt d'un montant de 06 millions d'unités de compte, soit 5 milliards 46 millions 288 francs Cfa signé entre le Bénin et la Banque africaine de développement pour le financement du projet de réduction des pertes d'eau et d'amélioration de la viabilité des systèmes d'alimentation en eau potable de Cotonou Porto-Novo et leurs agglomérations.

De façon spécifique, ce projet vise à réduire l'eau non facturée de 26% en 2014 à 20% en 2020 et contribuer à l'amélioration de la permanence opérationnelle et financière de la Société nationale des eaux du Bénin (SONEB), renforcer la viabilité et la durabilité de services fournis.

Il comporte quatre composantes que sont l'amélioration du rendement technique des réseaux et de la maintenance des ouvrages ; l'amélioration de la gestion commerciale ; le renforcement du système de suivi et de l'information et l'appui institutionnel, et la gestion du projet.

Réactions des ministres qui ont pris part aux travaux hier au Parlement

Joseph Djogbénou, ministre de la justice

Avant de répondre aux questions pertinentes qui ont été adressées au gouvernement, le gouvernement voudrait vous présenter ses excuses à vous et à l'ensemble de la représentation nationale, en raison de ce qu'il n'a pas pu être présent aux travaux à la fois en plénière et en commission la semaine dernière. Le gouvernement considère quelle puisse être les justifications, les sollicitations des ministres, la présence à l'Assemblée nationale est prioritaire. Mais le gouvernement voudrait bien engager avec l'administration parlementaire, les discussions sur l'attelage et l'harmonisation des différents agendas. La plupart des réponses se trouvent annexée au rapport, nous allons apporter des réponses spécifiques à certaines questions, à commencer par Mme le ministre en charge de l'enseignement supérieur, assurant l'intérim

Propos transcrits par N.A

Marie Odile Attanasso, ministre de l'enseignement supérieur, assurant l'intérim du Mef

Le gouvernement a pris acte de toutes les questions qui ont été posée. La plupart des préoccupations sont déjà contenues dans les réponses apportées lors de la session avec la commission des finances. Mais de manière spécifique, comme l'a dit le ministre de la justice, je vais apporter quelques précisions sur quelques questions. Par rapport aux réformes qui sont mises en œuvre pour la convention de Kyoto, on peut dire qu'au niveau de la douane, il y a beaucoup de réformes qui sont mises en œuvre, notamment dans le plan triennal des réformes de modernisation de l'administration des douanes. Ces réformes se poursuivent et elles englobent divers domaines. Au plan réglementaire, législatif, éthique et de gouvernance. Il y a aussi des réformes au plan organisationnel, opérationnel et managérial. (…) L'état des recettes douanières au premier trimestre de 2016. On peut dire que les recettes sont en baisse, sur les trois mois, sur un total de 24 milliards 576 504 650 F. Cette baisse est due la baisse drastique du volume des importations des vingt premiers produits, pourvoyeurs de recettes au Port autonome de Cotonou (…)

Propos transcrits par N.A



Une affaire de 440.760.033 FCFA rattrape Yayi et ses ministres

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Le député Rachidi Gbadamassi et vingt trois autres de ses collègues ont adressé une question orale avec débats au gouvernement par rapport au financement des besoins du centre hospitalier universitaire départemental du Borgou et de l'Alibori dans le cadre de son partenariat avec le centre hospitalier régional d'Orléans.
Cette démarche du parlementaire, fait suite aux mesures prises en conseil des ministres le 02 décembre 2015 en adoptant la communication n) 745/15 portant financement des besoins du Centre hospitalier départemental du Borgou et de l'Alibori.
Le montant de quatre cent quarante millions sept cent soixante mille trente-trois (440.760.033) FCFA a été donc autorisé pour soulager les difficultés matérielles de cet hôpital à caractère universitaire. Mais depuis, on observe un silence plat alors que des instructions avaient été données au ministre d'Etat en charge de la politique de dénationalisation, des finances et de l'économie pour conduite à tenir. Les signataires de la question voudraient savoir les mesures prises par le gouvernement pour la mise à disposition au ministère de la santé des moyens nécessaires au règlement de ce dossier, ce qui bloque le décaissement de ce financement et les dispositions urgentes que prend le gouvernement afin d'éviter que ce don échappe au Centre hospitalier départementale du Borgou et de l'Alibori. Le ministre de la santé est donc dans le viseur des parlementaires préoccupés par cette question à mettre sur le compte du pouvoir Yayi et ses ministres zélés.

N.A

Question orale avec débat de Rachidi Gbadamassi appuyé par 23 autres députés

Objet : Financement des besoins du centre hospitalier universitaire départemental du Borgou et de l'Alibori dans le cadre de son partenariat avec le centre hospitalier régional d'Orléans
En sa séance du 02 décembre 2015 le conseil des ministres a adopté la communication n 745/15 portant financement des besoins du Centre hospitalier departemental du Borgou et de l'Alibori dans le cadre de son partenariat avec le Centre hospitalier regional d'Orleans, des decisions ont été prises dans le cadre de la realisation du projet.
A cet effet, l'incidence financiere à la charge du budget national s'élève à quatre cent quarante millions sept cent soixante mille trente-trois ( 440.760.033) FCFA. La communication introduite en conseil des ministres a été approuvée et des instructions sont données au ministre de la Santé, de prendre toutes les dispositions idoines, en collaboration avec le Ministre d'Etat chargé de l'Economie, des finances et des Programmes de denationalisation en vue de satisfaire les prealables indispensables au convoyage des equipements medico-techniques, dons du centre hospitalier regional d'Orleans.
Le ministre d'Etat chargé de l'economie, des finances et des programmes de denationalisation a été instruit aux fins de mettre à disposition du ministre de la Santé la somme susmentionnee representant le point des besoins à satisfaire en procedure d'urgence.
Il est à noter qu'il s'agit d'un scanner qui va servir non seulement les quatre departements du Nord mais aussi le Benin tout entier.
Malheureusement force est de constater qu'en depit des dispositions prises dans cette communication prises dans cette communication aucune action n' a été encore prise par le gouvernement pour un aboutissement heureux de ce partenariat. L'autre danger qui guette les populations du Borgou et de l'Alibori et la partie septentrionnale de notre pays est que les donateurs menacent d'annuler le don au profit de notre pays et ce dans les prochains jours si rien n'est fait.
Vu que la constitution dispose que chaque citoyen a droit à la santé, vu aussi que c'est l'Etat qui sort gagnant de ce partenariat puisqu'il s'agit d'un don.
En me fondant sur les dispositions de l'article 106 du règlement interieur, monsieur le président de l'Assemblee nationale, chers collègues, le gouvernement est tenu de repondre à certaines preoccupations des députés concernant ce dossier.
Il s'agit :
1-Quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour la mise à disposition au ministère de la santé des moyens necessaires au reglement de ce dossier ?
2-Qu'est ce qui bloque le decaissement de ce financement ?
3- Vu le delai court pour sauver ce don, quelles sont les dispositions urgentes que prend le gouvernement afin d'éviter que ce don echappe au Centre hospitalier departementale du Borgou et de l'Alibori. ?
Ont signé
1- Rachidi Gbadamassi
2- Youssouf Bida
3- Jean-Eude Okoundé
4- Okounlola- Biaou André
5- Bangana Gilbert
6- Houndeté Eric
7- Dafia Abiba
8- Aké Natondé
9- Kora Gounou Zimé
10- Sanni Gounou
11- Bako-Arifari Nassirou
12- Kassa Barthelemy
13- Abimbola Jean-Michel
14- Garba Yaya
15- Bagoudou Adam
16- Bah Guera Chabi
17- Bagoudou René
18- Adjovi C. Justin
19- Houdegbe Octave
20- Bako Idrissou
21- Djenontin- Agossou Valentin
22- Codjo D. Simplice
23- Sabai Katé
24- Arouna Schanou Sofiatou

ramadan

SOGEMA : Le Conseil d'Administration entérine le "limogeage" du DG Evariste ADDA

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L'information avait longuement fait le tour des réseaux sociaux. Et bien, elle est en passe de se confirmer. Plus que quelques heures, et Evariste D. Adda sera considéré comme un ancien Directeur Général de la Société de Gestion des Marchés Autonomes (SOGEMA). Et pour cause, le Conseil d'Administration de la Sogema a tenu hier lundi 6 Juin 2016 une séance extraordinaire pour entériner le "limogeage" de l'actuel DG/Sogema Evariste D. ADDA.
Cette séance extraordinaire du Conseil d'Administration de la Sogema a eu lieu dans la salle de conférence de la Sogema pour ne discuter que d'un seul point inscrit à l'ordre du jour : la nomination d'un nouveau Directeur Général.
Selon des indiscrétions, le rapport de ce Conseil Extraordinaire du C.A/Sogema tenu hier est déjà transmis au ministre de tutelle Barnabé Dassigli qui fera passer le dossier en Conseil des Ministres de ce Mercredi 08 Juin 2016. Si rien ne joue les éléments perturbateurs demain mercredi donc, on pourra dire qu'il ne reste plus que quelques heures pour qu'Evariste D. ADDA entre dans les annales de la Sogema comme ancien DG. Il aura passé juste 15 mois à la tête de cette structure. D'autres sources nous informent dans le même temps que son remplaçant est déjà tout trouvé. Attendons de voir.

Par : Is-Deen O. TIDJANI

Ramadan 2016 : Message des autorités du Bénin aux fidèles musulmans

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Par : Is-Deen O. TIDJANI

Depuis les premières heures du lundi 6 juin 2016, la communauté musulmane du Bénin à l'instar de celle du monde entier a démarré le carême. Pendant 30 jours, les fidèles musulmans bien-portants tels que défini par les saintes écritures, devront s'abstenir entre autre, de manger dès le levé de l'aube jusqu'au crépuscule. Pendant cette période, les fidèles devront également multiplier les prières quotidiennes, et invoquer autant que possible Allah le Pardonneur Absolu, afin qu'il absout leurs péchés. Durant ce mois béni de Ramadan, il est connu de tous que les jeûneurs côtoient la pénitence afin d'atteindre la piété. Et à l'occasion, il est toujours bien que des messages de réconfort et de sollicitude leurs soient adressés. C'est s'inscrivant dans ce registre que depuis la soirée du dimanche 5 juin et durant toute la journée d'hier lundi 6 juin 2016, plusieurs personnalités politico-administratives, ainsi que religieuses de différentes confessions, adressent leurs messages de solidaritéà l'adresse des jeûneurs. Nous en avons répertoriés ici quelques-uns. Lisez plutôt.

<<À tous mes frères et sœurs musulmans. Béninois, béninoises et de tout le monde entier,en ce mois béni, je souhaite un Bon mois Ramadan Mubarak ! A tous. Qu'Allah le puissant, le miséricordieux,agrée nos jeûnes, nos prières et renforce notre foi. Amen. Excellente journée a tous. Qu'ALLAH nous couvre de sa bénédiction. >>
PRÉSIDENT Salifou ISSA de UPR Bénin.

<< ... Il est dit dans le Saint Coran que le jeûne nous est recommandé comme il a été recommandéà d'avant nous c'est à dire aux autres Prophètes qui ont précédé le Prophète de l'Islam (Paix et Bénédiction d'Allah sur eux tous). Ils vouaient eux tous leurs jeûnes au Seul et Unique Dieu mais dans des formes différentes : Le Prophète Noé jeûnait tous les jours, le Prophète David jeûnait tous les deux jours pour le Prophète Jésus a jeûné quarante jours pour le peu que je connais. Allah est le Meilleur des connaisseurs !la Vérité lui appartient à Lui Seul ! Amen ! >>
Houdou Ali, ancien ministre de Mathieu Kérékou

<< A tous les musulmans de ce forum, je souhaite un bon et heureux mois de jeûne. Plaise à Dieu donner le bénéfice de ces prières et de cette période de privation à tous les membres du forum. Bonne journée et bonne semaine à chacun et à tous.>>
Moukaram BADAROU, Préfet Ouémé-Plateau

<< Craignons Dieu et cultivons la tolérance, la courtoisie et la vérité. Puisse ce mois de Ramadan nous rapprocher plus de nous-même et nous conduire à mieux interpréter les choses y compris les vrais signes de la nature et de la vie. Avons-nous compris ce qui vient réellement d'être montré au Bénin ? L'humilié peut changer de statut. Quel autre meilleur signe voulons-nous voir s'accomplir pour continuer notre vie et bénéficier des grâces divines. C'est donc parti pour 30 jours du vrai rapprochement vers soit-même. A tous nos frères musulmans, bonnes méditations et dévotions. Craignons Dieu et cultivons la tolérance, la courtoisie et la vérité. Notre société en a tant besoin. Cotonou, le 6 juin 2016. >>
Professeur François Adebayo Abiola, ancien Vice-Premier Ministre de Boni Yayi.

<<À tous mes frères et sœurs en Islam, je souhaite Ramadan Mubarak !
Qu'Allah agrée nos jeûnes, nos prières et renforce notre foi. Amen. >>
He Nassirou BAKO ARIFARI

<< Mes chers compatriotes, Mesdames et messieurs, Depuis quelques heures, la Communauté musulmane du Bénin a entamé le mois de Carême, le mois de Ramadan pour l'année 2016. C'est un mois sacré d'intenses prières, de purification et de pardon. C'est aussi une période de vingt-neuf à trente jours au cours de laquelle, nos frères et sœurs en Islam se privent de certains plaisirs. A cette occasion, je voudrais souhaiter à toutes les musulmanes et à tous les musulmans du Centre des œuvres universitaires et sociales d'Abomey-Calavi en particulier et à toute la communauté musulmane du Bénin en général, un bon et joyeux mois de jeûne. Qu'Allah exauce toutes nos prières et nos supplications et pardonne nos manquements. Bon mois de carême à toutes et à tous >>
Christhelle D. S. HOUNDONOUGBO, D/COUS-UAC.

CONTRIBUTIONS DU PARTI CONSCIENCE CITOYENNE AU PROCESSUS DE REVISION DE LA CONSTITUTION DU 11 DECEMBRE 1990

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« Oser engager le Bénin »

CONTRIBUTIONS DU PARTI CONSCIENCE CITOYENNE AU PROCESSUS DE REVISION DE LA CONSTITUTION DU 11 DECEMBRE 1990

Enfin, le processus de révision de la Constitution du 11 décembre 1990 est engagé avec beaucoup de chance de connaitre un heureux aboutissement. La nouvelle démarche a ceci de particulière qu'elle intervient juste après les échéances électorales majeures qui ont consacrées l'alternance politique apaisée et démocratique au sommet de l'Etat. Ceci est l'une des plus grandes réalisations du renouveau démocratique, un quart de siècle après la Conférence des forces vives de la nation.

Durant ce parcours, toutes les tentatives réelles ou supposées de révision ont été vaines parce qu'elles étaient entachées de soupçon de confiscation de pouvoir ou de déficit de consensus entre les acteurs politiques, sociales et économiques de notre cher et beau pays le Bénin.

La crédibilité de l'élan actuel résulte d'un profond besoin de réformes, exprimé par toutes les composantes de la nation et d'un contexte politique favorable. En effet, il s'agit pour le Président de la République, Monsieur Patrice TALON, d'honorer une promesse électorale des plus tangibles, de bénéficier d'un état de grâce favorable, généralement en début de mandat, de mettre à profit cette période, de trois ans environs, débarrassée d'échéance électorale.

Le Parti Conscience Citoyenne, dans ses convictions, estime que la meilleure façon d'accompagner cette démarche est de contribuer à sa réalisation à travers des contributions sur : le régime politique, le système partisan, la lutte contre l'impunité, la question de la constitutionnalisation de certaines autorités administratives indépendantes, le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.

Le développement desdits points a été présenté sous forme de dispositions écrites ou sous forme d'idées qu'il faille transformer en dispositions. Son contenu traduit une idée essentielle indispensable à la métamorphose de la vie politique, administrative, sociale et économique du Bénin. Il s'agit de faire preuve d'audace pour changer l'ordre ancien. Il s'agit d' « Oser engager le Bénin ».

I- DU REGIME POLITIQUE

Si « toutes les dispositions qui organisent la forme républicaine de l'Etat, le régime présidentiel, la laïcité, les libertés individuelles et l'alternance politique » doivent demeurer intangibles, il urge de reconsidérer la forme du régime présidentiel béninois.

En effet, notre régime présidentiel ne répond pas aux exigences de la séparation stricte des pouvoirs qui exige que :

- Le pouvoir législatif détienne le monopole de l'initiative et la pleine maîtrise de la procédure législative ;
- Le pouvoir exécutif dispose d'une légitimité fondée sur le suffrage universel et ne peut donc être renversé ;
- Le pouvoir judiciaire dispose de larges prérogatives.

• Ainsi, toutes les interférences, susceptibles de réduire et d'affaiblir les autres pouvoirs au profit du seul pouvoir exécutif, ou du Président de la République, doivent être écartées. Les dérives présidentielles constatées à la pratique de la Constitution du 11 décembre 1990 trouvent leur fondement dans cette organisation déséquilibrée entre les pouvoirs.
• En conséquence, à travers la future constitution, il est indispensable de retrouver le régime présidentiel à l'état pur, dans son essence.

II- DU SYSTEME PARTISAN

L'animation de la vie politique est une prérogative des partis politiques. L'échec des partis politiques ne cesse de s'affirmer au fil des échéances électorales. Ils n'ont plus une emprise significative sur les électeurs. Si ce n'est pas le cas, cette emprise n'est que régionale confortant ainsi l'idée selon laquelle il n'existe pas de parti représentatif à l'échelle du territoire national. Les alliances de partis ayant été représentatives à quelques périodes sont celles nées au cœur du pouvoir d'Etat, bénéficiant de tous les privilèges.

Pour justifier l'échec des partis politiques, il est évoqué la question de son financement. En effet, les partis sont devenus l'instrument de commerce des présidents, des fondateurs ou des militants bailleurs. C'est donc le pouvoir de l'argent qui dicte sa loi au sein des organisations politiques.

Le militantisme, l'attachement aux idéaux du parti, la conviction sont donc relégués au second plan. Le rapport de force entre le pouvoir de l'argent et les valeurs militantes a gangréné les modes électifs d'accession aux fonctions politiques à toutes les échelles. Il est ancré dans la conscience nationale, qu'il faut être riche pour se faire élire Président de la République, député, conseiller municipal et communal et même parfois conseiller local.

Ainsi, pour pallier à toutes ces défaillances et assainir notre système partisan, il faut :

- initier par la loi, Trois (03) grands partis politiques représentatifs à l'échelle du territoire national sur la base des options idéologiques libérale, socialiste et centriste ; avec la possibilité d'existence des courants en terme de mouvements à l'interne de chacune de ces partis ;
- financer les activités politiques et électorales de ces partis politiques à hauteur de 70% par l'Etat qui organise par la loi sur le statut des partis politiques, le fonctionnement ; les 30% devront être financés par les activités du parti, les droits d'adhésion, les cotisations des élus du parti, les cotisations des membres et les dons divers ;
- appartenir à la mouvance ou à l'opposition ; le paysage politique béninois est très changeant et se métamorphose selon les rapports de force politique. Ainsi, la transhumance politique est devenue la règle, déstabilisant ainsi les partis politiques. Les titulaires des mandats électifs monnaient généralement leur position. De ce fait, le jeu politique est déséquilibré. Tous les mandats doivent être exercés au nom du parti politique d'appartenance. En cas de désaccord, de démission, d'exclusion du parti, le mandat est exercé par le suppléant ;
- actualiser le statut de l'opposition ; l'existence d'une opposition politique doit être exigée par la loi. Ainsi, le statut de l'opposition doit prendre en compte le respect des droits des partis inscrits dans l'opposition au terme d'une déclaration solennelle. L'opposition doit élire en son sein, un chef de file, qui dans l'ordre protocolaire bénéficie des mêmes avantages que les autres présidents des institutions de la République. Il doit être protégé dans l'exercice de ces fonctions. A cet effet, un accent particulier doit être mis sur l'accès aux médias publics d'information ;
- organiser toutes les élections le même jour ; il est essentiel et vital pour notre démocratie, notre économie de débarrasser notre pays des cycles électoraux qui retardent et plombent toutes les initiatives.

III- DE LA LUTTE CONTRE L'IMPUNITE

Toutes les tentatives de poursuites des hauts responsables politiques, Président de la République, Ministres et députés ont jusqu'ici été vaines. En raison d'un régime de poursuite lourd et vicié. Au regard de tout ce qui précède, il faut alléger les conditions de levée de l'immunité parlementaire, et celle de mise en examen des ministres et du Président de la République.
La question des instances habilitées à cet effet sera abordée dans la partie consacrée au pouvoir judiciaire.

IV- DE LA CONSTITUTIONNALISATION DES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES

La tendance à constitutionnaliser tous les organes qui participent à l'animation de la vie publique est en vogue. Cependant il faut éviter d'alourdir le corps de la constitution au point de trouver toutes les justifications possibles pour l'amender et pour la réviser.
Cette préoccupation nous amène à faire la revue des organes constitutionnalisés et à proposer ceux qui peuvent être reconduits, supprimés ou créés dans la perspective de la révision constitutionnelle.

Au titre des institutions à reconduire :
• Le pouvoir exécutif
• L'Assemblée National
• La Cour Constitutionnelle
• La Cour Suprême (à renforcer)
• Le Conseil Economique et Social (àélargir à la problématique de l'environnement)
• La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication
Au titre de l'institution à supprimer :
• La Haute Cour de Justice
Au titre de l'institution à créer
• La Cour des Comptes

V- DU POUVOIR EXECUTIF

Le processus d'élaboration d'une nouvelle constitution est fortement dominé par la question de la durée du mandat présidentiel, l'alternance politique, la représentativité politique des candidats à la fonction présidentielle, l'âge des candidats.

A cet effet, le Parti Conscience Citoyenne propose :

- Que le président de la République soit élu pour un mandat de quatre ou de cinq renouvelable une seule fois ;
- Que l'âge de candidature soit ramenéà 35 ans et que le verrou des 70 ans soit levé ;
- Que tous les candidats aux élections présidentielles soient investis par les trois grands partis.

VI- DU POUVOIR LEGISLATIF

Le pouvoir législatif représenté par l'Assemblée nationale reste l'une des plus grosses désillusions de notre système démocratique au point où son fonctionnement et son renouvellement réguliers ne constituent qu'un charme terni par des maux comme la transhumance politique, l'impunité et la faiblesse du contrôle de l'action du gouvernement.

Ainsi, le Parti Conscience Citoyenne propose que :

- Le mandat parlementaire soit impératif ; le députéélu au nom d'un parti ou d'une alliance de partis, ne peut démissionner ou quitter le groupe parlementaire du parti, sans perdre son mandat au détriment de son suppléant ou du candidat le mieux placé sur la liste électorale ;
- Les conditions de la levée de l'immunité parlementaire soient allégées et assouplies lorsque l'instruction est bouclée et que le procès est engagé ; il s'agit ici de donner au député inculpé le pouvoir d'abandonner sa charge et de se consacrer à sa défense, respectant ainsi, le principe du droit de la défense ;
- Les modalités de contrôle de l'action du gouvernement doivent être mieux élaborées afin de renforcer cette prérogative ; toutes les dispositions actuelles en la matière sont d'une vacuité absolue ; il peut être par exemple accordéà l'Assemblée nationale le pouvoir de saisir le pouvoir judiciaire aux fins d'obtenir les informations susceptibles de lui faciliter son pouvoir de contrôle.

VII- DU POUVOIR JUDICIAIRE

Le pouvoir judiciaire est un pilier essentiel de l'Etat de droit en raison du fait qu'il reste le seul pouvoir capable d'arrêter l'arbitraire du pouvoir d'Etat. A cet effet, son indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif et législatif doit être garantie. Les réformes au sein du pouvoir judiciaire doivent prendre en compte son organisation structurelle et sa proximité d'avec les populations à la base.

Ainsi, le Parti Conscience Citoyenne propose que :

- La création d'une Cour des Comptes pour se conformer aux exigences du droit communautaire ; elle doit être considérée comme la sœur jumelle de la Cour Suprême en ce sens qu'elle exerce avec elle le pouvoir judiciaire ;
- Le renforcement de la Cour Suprême par :
• La création d'une chambre spécialisée dans la répression de la corruption et l'enrichissement illicite ;
• La création d'une chambre spéciale chargée de juger le Président de la République, les membres du gouvernement et les députés pour des faits qualifiés, dans l'exercice de leur fonction ;
• La création des chambres administratives dans toutes les degrés de juridiction ;
• La création des tribunaux de commerce.
Les présentes propositions prennent en compte :
- La nécessité de rétablir l'équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire afin de garantir leur indépendance ;
- La nécessité de respecter les fondements du régime présidentiel ;
- La nécessité d'assainir le système partisan ;
- L'urgence de la lutte contre l'impunité.

En définitif, cet exercice a permis de se rendre compte de la valeur intrinsèque de la constitution en vigueur, d'en découvrir les failles et de soumettre aux instances compétentes chargées de conduire le processus de révision les propositions et la position du Parti Conscience Citoyenne.

A cet effet, le Parti Conscience Citoyenne jouera sa partition aux côtés des autres forces vives de la Nation pour faire aboutir le processus de la révision de la constitution du 11 décembre 1990 pour l'arrimer à l'ère du temps.

Porto-Novo, le 1er juin 2016

Pour La Direction Nationale,
Le Président,

Moukaram Badarou


Le vrai visage de Cotonou en pleine saison pluvieuse

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Le Programme « Cotonou en campagne contre les inondations » (3CI) ne répond plus aux besoins urgents et nécessaires pour faire face à l'inondation dans la 1ère ville du Bénin. C'est le malheureux constat que fait une population cotonoise, qui aujourd'hui, doit nourrir déjà des regrets d'avoir renouvelé sa confiance à ses dirigeants municipaux.

La situation géographique de la ville de Cotonou n'est pas meilleure. Toute la population de la première ville du Bénin, y compris les autorités en sont conscients. Mais compte tenu des activités qui y sont menées et de sa poussée démographique soutenue, la capitale du Bénin nécessite un plan d'organisation particulière surtout en période pluvieuse. « Pour une ville bâtie en zone marécageuse, il faut de gros travaux d'aménagement pour lui donner le visage d'une ville moderne…» avait expliqué l'ancien maire de la ville Nicéphore Dieudonné Soglo. Mais en attendant de trouver les moyens pour réaliser les gros travaux, il faut trouver des mesures palliatives d'où le programme 3CI (Cotonou en campagne contre les inondations). Un programme lancé chaque année pluvieuse pour faire face à l'inondation.
L'ouverture de certains tranchés en des zones jugées sensibles, le dragage des caniveaux pour faciliter l'écoulement des eaux et le service de veille toujours prêt pour des interventions d'urgence. Une série d'actions qui facilitait la circulation à Cotonou en période de pluie. Que sont-elles devenues ces opérations d'anticipation ? Le Nouveau maire et son équipe ont décidé de regarder la capitale du Bénin se trempée et présentée l'aspect d'un lac à chaque fois que le ciel se déverse sur Cotonou.
En laissant le contrôle de la ville de Cotonou à son fils Léhady Vinagnon Soglo qui, durant ces deux mandats a été son adjoint, le nouveau maire de Cotonou n'est plus un nouveau à la tête de la ville de Cotonou. Si le programme 3 CI avait apporté par le passé, quelques signes de soulagement aux cotonois. Aujourd'hui il a perdu toute sa valeur et est devenu quasiment inadaptéà la réalité. Non pas parceque le programme souffrait des insuffisances dans sa réalisation au départ, mais parceque les nouvelles autorités ont démissionné dans sa parfaite exécution. Certes, la municipalité ne peut pas à elle seule, mettre fin aux inondations dans Cotonou, mais le maire de Cotonou affiche presqu'un désintéressement dans la recherche des solutions idoines aux sérieux problèmes de la cité qui lui est confiée.

Par Willy N. OLA

Bassila : Une nouvelle équipe à la tête de la Commune

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Une nouvelle équipe conduite par Monsieur GOMINA Abou Bacari, dirige depuis cet après midi la Commune de Bassila dans le département de la Donga. Dans l'une de ses décisions sur saisine du Maire entrant, La Co,ur suprême avait invalidé certains sièges pour irrégularité et a ordonné la reprise des élections au niveau du Conseil Communal de Bassila.
Au terme des élections, l'équipe communale se compose ainsi qu'il suit ;

Maire : GOMINA Abou Bacari,
1er Adxjoint : OROU GON GON Mouhamed
2em Adjoint : CHABI OTA Saïd,
CA Bassila : AMIDOU Seidou,
CA Manigri : CHABI Joël ,
CA Penessoulou : KASSOUM Fouséni
CA Alédjo : ZOURKANINI Salifou.

He CHABI Katotcha Maurice Officiellement installé

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Le suppléant de Jacques Yempabou est rentré officiellement dans ses fonctions de députéà l'Assemblée Nationale. À peine installé, He CHABI Katotcha Maurice a adhéré au groupe parlementaire " Bénin Uni et Solidaire" du président AKE NATONDÉ

Vague de suspension au MAEP

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De sources concordantes, on apprend que le vent de la suspension a commencé par souffler au MAEP (Ministère de l'Agriculture de l'Élevage et de la Pêche). Dans sa furie, il a réussi à emporter le DG FNDA (Fonds National de Développement Agricole) et le DG ADMA (Agence de Développement pour la Mécanisation Agricole) de même que le DG/APAH . Ils ont tous été relevés de leur fonction. En attendant, Monsieur AKONDANDE Mathias en service à la DPP est nommé D/APAH par intérim. Quant à Monsieur TOGLA Innocent, Secrétaire Permanent du CNOS, ancien DG CARDER Z-C, il est nommé DG/FNDA

Nous y reviendrons

Bio Tchané lance le rapport national sur le développement humain 2015

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Le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané, a lancé officiellement ce mardi, à Azalaï hôtel de Cotonou, l'édition 2015 du rapport national sur le développement humain (RNDH) au Bénin. Un rapport dont les points essentiels tournent autour du respect des droits du citoyen et évalue les interrelations entre l'agriculture, la sécurité alimentaire et le développement humain au Bénin.
Le Rapport national sur le développement humain est le résultat d'une étroite collaboration entre le gouvernement du Bénin à travers le Ministère d'Etat chargé du Plan et du développement et les Etats-Unis par le biais du système des Nations Unies pour le développement.
Selon la Représentante résidente au Bénin du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Madame Odile Sorgho-Moulinier, ce 10ème rapport national sur le développement humain au Bénin traite de plusieurs thématiques comme la pauvreté, le rôle des femmes, la création d'emplois durables, la gouvernance, la décentralisation, le financement du développement, le VIH-Sida, la Responsabilité sociale, la corruption et la Sécurité humaine. « Au regard des nombreuses menaces auxquelles le Bénin doit faire face en la matière, le choix de ce thème vient à point nommé et vise à approfondir les interrelations entre l'agriculture, la Sécurité alimentaire et le développement humain », a-t-elle précisé.
Pour le Ministre de l'agriculture, Delphin Koudandé, présent à la cérémonie, il faudra encore des d'efforts pour faire avancer l'agriculture béninoise. « C'est pourquoi, dans la perspective d'inverser la tendance, l'une des visions principales du Chef de l'Etat, Patrice Talon, est d'investir pour une agriculture de grande envergure » Et c'est d'ailleurs l'une des raisons qui explique la création prochaine d'une Agence de développement agricole. A-t-il expliqué.
Pour le Ministre plan Abdoulaye Bio Tchané, c'est le lieu de reconnaître les efforts techniques Pnud dans l'accompagnement au développement. Cet rapport sera d'une grande importance, compte tenu des secteurs abordés. Il est donc nécessaire de mettre en plan efficace de suivi a-t-il indiqué.

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