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Ordre des Avocats : La Loi portant statut du barreau en étude au Parlement

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Les députés ont abordé hier l'examen de la loi portant statut du barreau en République du Bénin. Ceci dans le but de tourner dans un avenir proche, la page de la loi n° 65-06 du 29 avril 1965 très caduque par rapport aux réalités de nos jours.

La loi en étude actuellement s'inscrit dans la logique d'une sécurité juridique des justiciables et d'une crédibilité de la corporation pour parvenir à une justice accessible à tous.
Le projet de loi portant statut du barreau en République du Bénin a été transmis au Parlement depuis le 23 mars 2006. Les travaux concernant son adoption s'observent dix ans, après dans un contexte où deux règlements sont entrés en vigueur concernant l'exercice de la profession d'avocat dans l'espace UEMOA. Il s'agit du règlement du 25 juillet 2006 traitant de la libre circulation et de l'établissement des avocats ressortissants de l'Union et celui du 25 septembre 2014 relatif à l'harmonisation des règles régissant la profession d'avocats dans l'espace UEMOA. Ce qui a obligé la commission des lois d'en tenir compte pour l'examen de loi sur le barreau béninois actuellement en étude. Une loi de deux cent soixante articles qui innovent pour l'exercice de la profession sans oublier la protection du citoyen par rapport à l'accès à la justice.
D'Une dizaine en 1965, le nombre d'avocat a évolué considérablement. C'est pourquoi les parlementaires ont trouvé pertinente cette réforme qui protège beaucoup plus la profession. Le débat général a permis de noter l'attachement des députés au vote de cette loi qui permet à l'avocat béninois de migrer en fonction des normes bien précises.

N.A


Laurent Mètongnon salue la suppression des perdiems dans l'administration

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Au cours du dernier conseil des ministres du gouvernement Talon en date du mercredi 1er Juin 2016, l'équipe de la rupture a décidé en toute responsabilité de procéder à la suppression des perdiems aux cadres de l'administration qui participe à des travaux en commission pour le bon fonctionnement de l'administration. Dès lors, le même conseil qui a défini les conditions dans lesquelles ces perdiems seront désormais payés aux cadres de l'administration béninois. Aussi le conseil des ministres a-t-il instruit tous les ministres au fin de prendre les mesures qui s'imposent pour abroger les actes (documents) instituant le paiement de ces perdiems.
Il faut dire que cette décision du gouvernement est diversement apprécié par les cadres de l'administration. Pendant que d'aucuns pensent qu'elle <>, d'autres en saluent la promptitude. C'est le cas de Laurent Mètongnon, secrétaire général de la Fesyntra-Finance. Pour ce dernier interrogé par une chaine de télévision delà place sur le sujet, <<...La décision de suppression des indemnités et frais de commissions dans les ministères est à saluer.>>
Pour justifier son opinion, l'homme a donné l'exemple de la Direction des <> Laurent Mètongnon a aussi souligné le cas de la Direction des Ressources Humaines (DRH) du ministère de la fonction publique où le cas semblerait plus criard. De façon on ne peu plus claire, Laurent Mètongnon salue la promptitude de cette décision de suppression de paiement des perdiems au fonctionnaires de l'administration lors de leur participation à des travaux en commission car dit-il << Par cette pratique, les agents de l'État appauvrissent le pays au profit de leurs poches.>>

Par : Is-Deen O. TIDJANI

Crise FBF : Des hooligans agressent Athanase Bocco

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Membre à part entière de l'aile Attolou, le coordonnateur des Requins de l'Atlantique, Athanase Bocco, paie peut-être pour ses positions tranchées contre Anjorin Moucharafou (photo). Dans la journée d'aujourd'hui, il a été agressé par trois individus non loin de son domicile à Dandji (Akpakpa). « C'est toi qui parle toujours non, c'est toi qui connaît tout non ? », lui a lancé l'un des agresseurs, selon ses propos. Nonobstant cette agression qui au-delà d'une simple intimidation, en appelle à la prise de conscience de tous les acteurs du football béninois, il se dit tout de même serein, conscient qu'il mène une lutte noble. Néanmoins, il gardera les séquelles de l'agression, surtout qu'il a reçu trois points de suture après avoir été transportéà l'hôpital. « Le samedi soir, j'avais été menacé par un prétendu malade non loin de l'endroit où j'ai été agressé (…) », a-t-il rappelé.

Appolinaire Golou

Affaire PPEA 2 : Des sueurs froides pour Barthélémy Kassa

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L'affaire PPEA2 que certains croyaient enterrer a rebondit ces derniers jours avec un nouvel épisode très important. Pour l'ex-ministre Barthélémy Kassa devenu député , il y a de quoi ne pas être heureux.

Barack Godonou

Depuis que le régime de Boni Yayi a reçu l'année dernière, le refus de l'Assemblée nationale de traduire l'ancien ministre Barthélémy Kassa devant la Haute Cour de justice, beaucoup avaient cru mort l'affaire PPEA2 . Mais il a fallu l'avènement de Patrice Talon à la présidence du Bénin pour que cette scandaleuse affaire connaisse un nouveau départ. En effet, ces derniers jours , il y a eu l'arrestation de trois hauts cadres du ministère de l'énergie autrefois dirigé par le député Barthélémy Kassa pour que l'on comprenne que cette affaire qui empoisonné les relations entre la Hollande et le Bénin prenne une nouvelle tournure. Sous l'ère Yayi, les personnes impliquées dans le dossier PPEA2 étaient libres de leurs mouvements ; ils étaient sans soucis et n'étaient pas vraiment inquiétés. Maintenant, c'est chose faite. La justice s'est vraiment saisie du dossier pour voir clair , situer les responsabilités et savoir qui a fait quoi. Autrement dit, l'ex-ministre Kassa doit avoir des sueurs froides puisque avec le pouvoir du nouveau départ , c'est également un nouveau départ pour l'affaire PPEA2. En effet, il est fort probable qu'il y ait de nouveaux déballages et que l'ancien ministre Barthélémy Kassa que l'on voyait jusque-là toujours souriant , soit lui même inquiété. Cela peut passer par une autre demande de la levée de son immunité parlementaire à un moment oùà l'hémicycle la majorité qui a changé de camp en faveur du régime en place ne fait que s'agrandir en nombre de députés.

Fin des épreuves écrites du CEP 2016

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Commencé le lundi dernier, l'examen du Certificat d'études primaires (Cep) prend fin ce jour mercredi avec l'épreuve de sport. Déjà hier ont pris fin les épreuves écrites.

Par René Adéniyi

La journée d'hier a été marquée dans l'examen du Cep par la fin des épreuves écrites. Pour les dizaines de milliers de candidats de cet examen, c'est un peu le début de la fin puisque aujourd'hui, place au sport. Un retour sur la journée d'hier et on retiendra que vers midi, les candidats sont sortis sous une pluie battante certes ; mais ils étaient heureux quelque part. Heureux d'avoir fini avec les moments de réflexion sur les épreuves et les copies à rendre notamment en mathématiques et en éducation sociale. Lundi avait commencé leur examen avec les épreuves de lecture, de communication écrite, de dessin, d'histoire et géographie. Interrogés certains candidats naïfs pour la plupart avaient eu à déclarer que les épreuves sont abordables voire faciles avec à la clé de fortes notes à recevoir par eux après correction. " C'est toujours les mêmes déclarations lors des examens ; mais après le travail des correcteurs, certains sont désillusionnés" nous affirme soucieux, un parent d'élève. Autrement dit, vaut mieux attendre la proclamation des résultats avant toute chose.

Le Maire de Porto-Novo lance le projet « Porto-Novo, Ville Verte »

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Le maire de la ville capitale du Bénin, Emmanuel Zossou a lancé hier le projet « Porto Novo, ville verte » Un projet qui a pour objectif, l'aménagement de la berge Est de la lagune de Porto-Novo et préservation du patrimoine architectural du vieux Porto-Novo.
"Il s'agit d'un projet de développement urbain durable, conçu entièrement par la ville de Porto-Novo avec l'appui des partenaires de la coopération décentralisée." a indiqué le maire. Il a aussi préciser : " ...Dans les prochaines semaines, nous allons nous atteler à la vulgarisation du projet auprès des élus locaux, les chefs quartiers et les populations riveraines de la berge Est de Porto-Novo. Cette appropriation du projet à la base est indispensable pour anticiper sur les contraintes socio-culturelles qui pourraient freiner le projet dans sa phase d'exécution." Le maire Zossou souhaite que les derniers goulots d'étranglement du projet soient levés et que qu'il entre dans sa phase opérationnelle.

Le Parlement autorise un financement partiel d'un montant 8.460.000.000 FCFA

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Les députés ont autorisé lors des travaux de la journée du lundi dernier, le financement partiel du projet de transport urbain dans la ville de Parakou pour un montant de 8.460.000.000 FCFA sur un financement total de 57,37 milliards comme coût du projet. Un projet objet d'un accord de prêt entre le fonds africain de développement et la République du Bénin. Il est de nature à contribuer à l'amélioration de la mobilité urbaine dans ladite ville et des conditions de vie des populations.
Le projet dont il est question, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie sectorielle des transports au titre du programme de réhabilitation et de modernisation des infrastructures routières. Il a été transmis par le gouvernement au Parlement par décret 2015-529 en date du 23 octobre 2015 et affectéà la commission des finances et des échanges en plénière comme l'exige les textes qui organisent le fonctionnement de l'institution. De façon spécifique, le projet vise à améliorer le niveau de service des routes tout en réduisant les accidents de circulation. Il en est de même pour l'efficacité des activités urbaines et les conditions de vie des populations dans la ville de Parakou. Il sera enfin d'un atout pour la modernisation et l'extension du réseau routier béninois et son renforcement notamment les corridors routiers concernés par le trafic international sans occulter l'amélioration de la capacité de drainage du trafic urbain et national. L'optimisation des échanges commerciaux, le renforcement de l'intégration régionale et la réduction du coût d'exploitation des véhicules sont entre autres perspectives du gouvernement par rapport à la mise en œuvre dudit projet qui porte sur un montant total de 57,37 milliards FCFA dont 8.460.000.000 pour ce cet accord de financement autorisé en séance plénière lundi dernier.
Nicaise AZOMAHOU

Sacca Lafia lance les travaux de la 3ème édition de la semaine des frontières béninoises

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Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia, a lancé ce mardi au champ de foire à Cotonou les travaux de la 3èédition de la semaine des frontières béninoises dont le thème est « Frontières bien gérées, source de fierté patriotique ». Une initiative de l'Agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers (ABéGIEF) qui va se dérouler jusqu'au au 12 juin.

Instituée le 7 juin 2010, la journée africaine des frontières est célébrée le 7 juin de chaque année. L'objectif poursuivi par l'organisation d'une telle journée, est de faire des espaces frontaliers, des pôles d'intégration sous régionale et de développement socioéconomique et culturel. Le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia a touché dans son intervention, le point sensible des conséquences résultant du tracé arbitraire de la période coloniale. « Les frontières héritées de la colonisation ont été tracées arbitrairement sans tenir compte des réalités socio-ethniques et surtout le degré de l'intégration du peuple UEMOA dans les espaces devenus frontaliers et transfrontaliers... » A expliqué le ministre. Et cette façon de faire est la source de séparation des familles et des communautés entières de part et d'autre de la ligne frontière, de même que de nombreuses incompréhensions entre les Etats africains. Par ailleurs, les zones frontalières sont devenues des centres de l'insécurité, de la criminalité transfrontalière, du terrorisme et de l'extrémisme violents, conséquence de l'extrême pauvreté et de marginalisation.

Au regard de tout ceci, la gestion des frontières est une préoccupation prioritaire pour le gouvernement et plusieurs actions ont été menées, dans ce sens : le renforcement de la défense de l'intégrité du territoire national et de la sécurisation des espaces frontaliers, la réduction de la pauvreté, l'amélioration de la qualité de vie des populations frontalières, la promotion de la coopération transfrontalière dans le but de consolider les relations de bon voisinage et l'intégration régionale et panafricaine.
Pour le directeur de l'ABéGIEF, son institution a réalisé beaucoup d'actions. Sur le plan sécuritaire l'ABéGIEF a construit 21 commissariats et 09 postes avancés de sécurité entièrement équipés, 15 brigades de gendarmerie et postes avancés de sécurité entièrement équipés, plusieurs moyens roulants ont été mis à la disposition des forces de défense et de sécurité des espaces frontaliers pour leur faciliter le déplacement. Sur le plan social, il y a la construction de plus de 48 infrastructures sociocommunautaires, dons de fournitures scolaires aux élèves et des matériels agricoles et de vivres aux populations frontalières.

FINAFA H.


Présidence de la BOAD : Abt de retour !!!

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Le président Abdoulaye Bio Tchané (Abt), actuel ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, serait-il en route pour retrouver son siège de président de la Banque ouest-africaine de développement (Boad) ? La question vaut tout son pesant d'or au regard du contexte actuel et de certaines informations reçues de sources bien introduites.

Nul n'ignore que le chantier sur lequel le gouvernement de la Rupture excelle le plus depuis le 06 avril, est la remise en cause systématique des actes posés par le régime défunt de Thomas Boni Yayi. A cet titre, la nomination de Christian Adovèlandé pour succéder au président Abdoulaye Bio Tchanéà la tête de la Boad ne serait pas du goût du chantre de la Rupture qui, selon certaines indiscrétions, compte bien revenir sur cette désignation. Selon les mêmes sources, le président de la Boad Christian Adovèlandé aurait envoyé une demande d'audience à l'actuel Chef de l'Etat afin de lui faire le point des engagements pris par la Boad vis-à-vis du Bénin. Mais depuis deux mois que le gouvernement s'est installé, cette demande est restée lettre morte. On peut aisément constater que Patrice Talon n'a fait jusque-là aucune démarche pour rencontrer son compatriote qui est pourtant à la tête d'une institution qui intervient dans plusieurs domaines au Bénin. Actuellement au sommet de la Cedeao, où sont présents le président Patrice Talon, son ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané et le président de la Boad Christian Adovèlandé, l'ambiance est loin d'être conviviale entre des compatriotes qui se retrouvent à un sommet sous régional. A la relation de complicité et de convivialité qu'il y avait entre le président sortant Boni Yayi et Christian Adovèlandé, fait place une relation froide qui se développe de jour en jour entre l'actuel président Patrice Talon et son compatriote qui siège à la tête de cette importante institution financière sous régionale. Cette situation alimente la rumeur selon laquelle le gouvernement de la Rupture serait en train de négocier pour écourter le mandat de Christian Adovèlandé afin de permettre à Abdoulaye Bio Tchané de retrouver son siège.

Etant donné que sous la rupture, tout part de la rumeur pour se confirmer, si cela venait àêtre vrai, on pourrait se demander si la présence d'Abdoulaye Bio Tchané dans le gouvernement de la Rupture embarrasse le Chef de l'Etat, à tel point qu'il veuille s'en débarrasser ? N'oublions pas que ces derniers jours, Abt s'est illustré dans des déclarations qui ne sont pas en phase avec certaines décisions du gouvernement notamment à propos d'une prétendue suspension de la gratuité de la césarienne. De même, les partisans de Abt, ne voyant rien venir en terme de nomination, commencent par bouder. La Boad étant pour Abt, un parachute doré, c'aurait été pour Patrice Talon l'occasion de faire d'une pierre, deux coups. Se débarrasser d'un élément gênant, qui a plus d'ambition pour la Boad et s'implique peu dans la Rupture,tout en faisant sa promotion.

Abdoulaye Bio Tchané avait démissionné de la présidence de la Boad pour affronter, lors de la présidentielle de 2011, Boni Yayi qui, quelques mois plutôt l'avait désigné pour être à la tête de cette prestigieuse institution financière sous régional. Après qu'il ait remporté la présidentielle de 2011 au 1er tour, Boni Yayi a désigné Christian Adovèlandé pour remplacer Abt à la Boad.

B.H

lundi, 06 juin 2016

http://matinlibre.com/index.php/international/item/7146-abt-de-retour-a-la-boad

Des lieutenants de ABT se plaignent d'être laissé pour compte sous la rupture

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Ça grogne, ça ronchonne et ça sent une atmosphère lourde dans le rang des lieutenants du ministre d'État chargé du développement Abdoulaye Bio Tchané. A l'origine de ces grognes, le mécontentement de certains militants du parti ABT (alliance pour un Bénin triomphant). En effet, nombreux sont ces militants qui se plaignent depuis quelques jours d'être laissé pour compte dans les propositions de nominations qui se font actuellement sous la rupture. <<Nous avions sérieusement mouillés les maillots pendant les différentes campagnes électorales pour les présidentielles en espérant ne ce serait-ce que des lots de consolation. Mais maintenant que le "repas" est prêt, ce sont des partisans de moindres efforts qui sont les premiers servis. Pour la petite histoire quand il s'est agit de proposer un représentant de notre parti (Alliance pour un Bénin triomphant, ndlr) au sein de la commission des réformes politiques et institutionnelles, le Président s'est empressé de proposer une vendeuse d'image pilée...>>. Ces récriminations qui laissent des goûts de regrets, de frustrations et de démoralisation de la troupe ABT, ne sont qu'une petite portion des litanies qu'égrènent certains lieutenants de l'Alliance pour un Bénin triomphant (ABT) à longueur de journée. A la première lecture, on est tenté de dire que la fissure s'installe dans le mûr ABT et que le lézard ne tardera pas pour y laisser des fientes.

Par Amir NABIL

Football : Le public sportif s'oppose à l'élection de Anjorin à la FBF

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Les membres actifs affiliés à la FBF ont organisé un sit-in de protestation ce matin, au cabinet du ministre des sports. Une manifestation pour faire savoir à l'autorité, leur opposition à l'organisation, d'une assemblée générale qui consacre le retour de l'ancien Président Anjorin Moucharafou à la Fédération béninoise de football.
En l'absence du Ministre des sports, c'est le secrétaire général par intérim du Ministère des sports Antoine Attikpa qui a reçu et écouté les manifestants en présence de la Directrice du cabinet Rachidatou Ourou Bagou. "le ministre des sports aurait souhaité vous écouter lui même s'il était là... Il poursuit son rôle de médiation entre les différents protagonistes... Il recevra ce jour même, les acteurs du football..." a indiqué M. Attikpa. "...Nous vous promettons de rendre compte à l'autorité..." a -t-il promis avant de conseiller aux manifestants de garder leur calme en espérant une issue favorable à la crise.

Lire la motion des manifestants

MOTION DE PROTESTATION DES ACTEURS DE LA FAMILLE DE FOOTBALL CONTRE LA CLIQUE ANJORIN MOUCHARAFOU & LE COMITE DE NORMALISATION POUR DIRE NON A UN CONGRES ELECTIF TAILLE SUR MESURE PAR LA CAF ET LA FIFA

A

TOUT POUVOIR PUBLIC GARANT DE LA PAIX ET
DE L'ETAT DE DROIT ET A LA CAF ET A LA FIFA

* Considérant le retrait d'un agrément à la Fédération Béninoise de Football, le 27 mars 2015 par le Gouvernement YAYI,

* Considérant l'ingérence du gouvernement YAYI par l'arrêt unilatéral des activités de la Fédération Béninoise de Football alors que les championnats nationaux se déroulaient dans la bonne ambiance,

* Considérant l'injustice dont ont fait montre le gouvernement Yayi et son ministre Safiou Affo avec la complicité de la CAF en écourtant le mandat d'un Comité Exécutif démocratiquement élu pour un mandat de quatre ans le 30 septembre 2013,

* Considérant l'arbitraire par lequel le ministre Safiou Affo avec la complicité de certains membres dissidents du Comité Exécutif a créé une confusion de rôles en s'arrogeant contre les Statuts de la FBF et des textes qui régissent le football mondial, les attributions de la Fédération Béninoise de Football,

* Considérant l'arbitraire, l'exclusion, et le régime de pensée unique installé au sein de la Fédération Béninoise de Football par le Comité de Normalisation,

* Considérant les abus avérés, la politique d'exclusion et la volonté affichée du Comité de Normalisation de favoriser le camp ANJORIN au détriment de l'esprit de réconciliation indispensable pour mettre fin à la crise selon la feuille de route de la FIFA elle-même,

* Considérant qu'au surplus des actes d'exclusions et de violation grave des Statuts de la FBF posés par M. Rafiou PARAISO et ses copains, qu'il a arbitrairement modifié le corps électoral en dissolvant les Ligues Régionales de Football Amateur, en introduisant dans la parodie de championnat des clubs non actifs, des clubs sanctionnés et relégués en division régionale et des clubs fictifs et en gérant le processus électoral,

* Considérant la violation des articles 35, 33.9, et 65 des Statuts de la Fédération Béninoise de Football et des articles 2, 3 et 10 du code électoral de la FBF,

* Considérant la mascarade orchestrée par M. Rafiou PARAISO et sa bande pour installer le sieur Moucharaf ANJORIN à la tête de la FBF,

* Considérant les déclarations du président du Comité de Normalisation faisant état de ce que la réconciliation est la condition sine qua none avant l'organisation du congrès électif.

* Considérant la médiation entamée par le nouveau ministre des Sports Oswald HOMEKY dès sa prise de service.

* Considérant la rencontre entre le ministre des sports avec les différents protagonistes le mardi 31 mai dernier ; laquelle rencontre le désigne comme nouveau médiateur à la suite d'un protocole d'accord signé par tous les camps

* Considérant l'engagement du ministre HOMEKY de faire respecter le protocole d'accord,

* Considérant la levée de l'ordonnance n°43/2016 du 1er avril rétractation du juge du Tribunal de Première Instance de Porto-Novo au motif du rapprochement engagé par le ministre des Sports pour gérer la crise

* Considérant les correspondances de la CAF et de la FIFA des 3 et 4 juin 2016,

* Considérant la violation de l'esprit du protocole d'accord et la ruse de Moucharafou ANJORIN qui par le biais de ses sbires de la CAF et de la FIFA à imposer la tenue d'un congrès électif à la FBF au plus tard le 11 juin prochain

* Considérant la convocation d'un corps électoral inconnu par le Comité de Normalisation le lundi 7 juin 2016 en violation des statuts de la FBF,

* Constatant que ce congrès électif ne débouchera que sur l'élection d'un comité exécutif contesté et laisserait en rade la majeure partie des clubs actifs de la FBF.

* Constatant que Moucharafou ANJORIN et son camp ont enterré les derniers espoirs de la réconciliation entamée par le ministre des sports dont l'autorité ainsi que celle de l'Etat béninois ont été bafouées

* Constatant que les sieurs Constant OMARI et Prosper ABEGA dont les rapports précédents tronqués ont conduit à la suspension de la FBF par la FIFA, ont été désignés une nouvelle fois pour cautionner la parodie d'élections en cours

* Considérant que la préoccupation majeure au retrait de l'agrément à la FBF par le gouvernement YAYI demeure le chantier de la réconciliation pourtant non encore exécuté avec le silence coupable de la FIFA

Nous membres actifs affiliés à la Fédération Béninoise de Football :

§ Disons NON à la tenue d'un congrès électif à la Fédération Béninoise de Football taillé sur mesure par la CAF et la FIFA pour élire Moucharafou ANJORIN le 10 juin 2016

§ Exigeons la tenue des assises de réconciliation de toute la famille du football et le respect du Protocole d'accord signé par tous les camps en présence du ministre des Sports le 31 mai 2016,

§ Exigeons le respect des Statuts et du Code Electoral de la Fédération Béninoise de Football dans le cadre du processus électoral en cours

§ Dénonçons l'imposture, l'arbitraire et l'injustice mise en route par ANJORIN et son allié et avocat personnel PARAISO avec le soutien de leur parrain HAYATOU.

§ Rendons responsables le Comité de Normalisation, OMARI Constant, Prosper ABEGA et Moucharafou ANJORIN de toutes les difficultés du football béninois ces dernières années

§ Invitons le Chef de l'Etat Patrice TALON à s'autosaisir ce jour en Conseil des Ministres du dossier de la crise du football pour régler définitivement un problème qui perdure depuis une décennie.

§ Invitons la FIFA surtout le nouveau Secrétaire Général à s'autosaisir du dossier du Bénin afin de réexaminer et de corriger une injustice commise et soutenue par ses émissaire Constant OMARI et Prosper ABEGA véritables artisans de la crise dans notre football,

§ Rendons responsables Moucharafou ANJORIN et sa clique des déconvenues qui résulteraient de leur entêtement à organiser un congrès électif contre les intérêts du peuple béninois,

En tout état de cause, les Membres affiliés de la FBF :

1- Demandent au gouvernement de restaurer l'autorité de l'Etat bafouée par Moucharafou ANJORIN et ses copains affidés de la CAF et de la FIFA en disant NON ce jour en Conseil des Ministres à la tenue du congrès prévu pour le vendredi 10 juin 2016 afin d'éviter non seulement les agressions physiques sur des personnes et entre membres de la famille du football ,

2- Souhaitent que le Ministre des Sports, Oswald HOMEKY, aille jusqu'au bout de sa médiation en bonne intelligence avec la FIFA ; afin de sortir la FBF de la crise qui la secoue depuis plus d'une décennie,

3- Invitent le nouveau Secrétaire Général de la FIFA à réexaminer le dossier du Bénin et à rendre compte au Conseil de la FIFA,

4- Demandent au Comité de Normalisation et son président Rafiou PARAISO de se mettre à l'écart des affaires de la Fédération béninoise de Football en démissionnant d'eux-mêmes

Fait à Cotonou le 08 Juin 201

Le commissaire de l'Aéroport de Cotonou limogé

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Le commissaire Soumani, du commissariat de l'aéroport international Bernardin Cardinal Gantin de Cotonou n'est plus à son poste. Il a été limogé hier mardi 7 juin 2016, par le Contrôleur Général de police Martial Hounsinou, Directeur Général adjoint de la police, apprend-t-on. Selon des indiscrétions, aucun motif valable n'explique encore les raisons de son limogeage. Le commissaire Soumani nommé par l'ancien DGPN, le CGP Didier Atchou n'aura donc passé que quelques semaines à la tête de cette unité. Rappelons que l'actuel DGPN Moukaïla Idrissou a donné plein pouvoir à son Adjoint, le CGP Martial Hounsinou, pour agir en son nom. C'est certainement ce qui justice certaines décisions fortes du CGP Hounsinou depuis quelques heures. Selon d'autres indiscrétions, on apprend également le Commissaire Édouard Ogouchoro, en poste au commissariat d'Hila-Condji est aussi sur une chaise éjectable. Est-ce des règlements de compte ou des mutations stratégiques, difficile de le dire pour le moment. Les jours à venir nous édifieront.

Par Amir NABIL

Crise dans le secteur forestier : Les vérités sur le business du bois

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Le secteur de la commercialisation du bois connait de sérieux remous depuis la décision d'interdiction de l'exportation du bois d'œuvre par le gouvernement. Les usagers évoquent des amalgames alors que les tenants de la décision dénoncent un pillage organisé de la forêt.

par gnaf@m.com (Gnona AFANGBEDJI)/ La Nation

Des tas de madriers jonchent le grand dépôt de Simon Dakpo à Zopah, commune d'Abomey-Calavi. Depuis la décision de suspension de l'exportation du bois d'œuvre par le gouvernement, ses clients Indiens et Chinois se font rares comme des rats d'église. Son impression ? Incompréhension ! Pourtant, il avait appelé de tous ses vœux la rupture pour mettre fin à la « pagaille » qui règne dans l'exploitation et la commercialisation du bois dans son pays. Mais cette décision du gouvernement, Simon Dakpo la reçoit comme un coup de poignard dans le dos, espérant que les autorités, après avoir pris connaissance des réalités, reviendront sur leur décision. « Le gouvernement se trompe en fait de cible. Ce qui pose problème dans ce secteur, ce n'est pas l'exportation du bois. Les enjeux sont ailleurs », se défend-t-il. Mieux, il pense qu'en agissant ainsi, l'Etat se prive de recettes importantes pour financer ses charges. « Si l'objectif, c'est de permettre d'avoir du bois bon marché dans le pays, le gouvernement a tiréà terre car le bois que nous exportons n'est plus tellement utilisé au Bénin », renchérit Blanche Chabi, coordonnatrice de l'Association nationale des usagers du bois (ANUB).

Le kosso fortement querellé

La filière d'exportation du bois que contrôlent, depuis des années, les Indo-pakistanais et les Chinois se focalise sur deux essences essentielles : le teck et le bois de veine communément appelé kosso. « Le kosso n'existe même plus au Bénin. Tout ce qui passe par le port de Cotonou vient du Nigeria. Nous allons chercher ce bois dans les villages frontaliers pour faire gagner ensuite de l'argent aux caisses de l'Etat », assure Blanche Chabi. Un camion de bois, informe-t-elle, est frappé de 600 000 francs CFA de taxe à verser au Trésor. « Si nous devons ajouter tous les frais induits par toutes les structures de l'Etat et les collectivités locales, nous payons grosso modo 1 675 000 francs CFA à l'Etat sur un camion de 300 pièces de bois », ajoute Simon Dakpo qui brandit un laissez-passer et des quittances du Trésor public. A lui seul, l'exploitant forestier qui dispose également d'une scierie et d'une menuiserie se tapait environ 12 camions par mois, soit près de 20 millions de recettes mensuelles à l'Etat béninois. « S'il n'y plus d'exportation, plus question que j'aille au Nigeria pour chercher du bois », alerte-t-il. Ou du moins, il détourne son business vers le Togo ou Ghana qui regorgent de clients potentiels.
Bien qu'il soit menuisier de formation, d'autres collègues de la corporation ne partagent pas son avis. « La décision du gouvernement est bonne, elle vient soulager nous les menuisiers qui souffrons trop avec le prix élevé du bois », s'offusque Comlan, chef menuisier croisé dans un atelier à Fifadji. Son compère Emmanuel Adissenou, baséà Godomey, vilipende aussi la flambée inexplicable du bois ces dernières années. Le madrier d'afzeria s'élève aujourd'hui à 28.000 francs CFA contre 16.000 il y a une dizaine d'années, l'acajou et le kosso à 24 000 contre 10 000 francs CFA. Si le secteur fait la grise mine, c'est la faute à l'ouverture de la filière aux Indo-pakistanais et aux Chinois, pointent de nombreux menuisiers. Dame Pascaline, tenancière d'un dépôt de bois botte cet argument en touche. « Nos amis menuisiers disent des contre-vérités. Ils doivent reconnaitre qu'ils n'utilisent plus le kosso pour leur travail. Si les Indiens et les Chinois ne viennent pas acheter le kosso, cela va nous rester sur les bras », insiste-t-elle. Simon Dakpo aussi s'en défend : « Le kosso est un bois qui a beaucoup de blessures. Il est donc difficile à travailler pour les menuisiers d'ici qui n'ont pas les outils adéquats pour soigner les blessures. Le kosso n'est plus dans les usages au Bénin, disons-nous la vérité».

L'offensive du gouvernement

Les plaintes des exploitants tranchent avec les raisons qui ont conduit le gouvernement à la suspension des exportations. « Il y a un désordre infernal dans la gestion des ressources forestières et l'exploitation du bois. La loi N°93-009 du 2 juillet 1993 portant régime des forêts en République du Bénin est constamment violée par tous les acteurs. L'Etat a l'obligation de mettre de l'ordre », affirme José Tonato, ministre du Cadre de vie et du Développement durable. Le Bénin, souligne le ministre, vit un désastre écologique sans précédent qui ne saurait laisser indifférent un gouvernement responsable. « Nous ne sommes pas un pays forestier, mais nous faisons de grosses exportations du bois, parce que notre forêt est décimée par des exploitants sans foi ni loi », se désole-t-il. La décision gouvernementale d'arrêter l'exportation du bois brut, ajoute le ministre, répond surtout au souci de préserver les forêts classées, prises d'assaut, ces dernières années, par la filière d'exportation du Kosso. Il juge les allégations des usagers d'importer du bois du Nigeria infondées et pointe la complicité de certains agents forestiers dans la violation de la loi sur le régime des forêts au Bénin. « Le kosso subit une décimation sauvage alors que ce bois vient majoritairement des forêts classées. Au nom de quoi le bois interdit d'exportation au Nigeria doit-il transiter par le Bénin ? », s'offusque-t-il. Son collègue Lazare Sèhouéto, ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat se veut plus direct : « Il était de notoriété publique que la forêt était massacrée. Des gens font des coupes dans la Penjari et le Parc W. Le bois était exporté alors que l'industrie locale en manque. Des forestiers tiennent en catimini des dépôts de bois et de scieries en toute violation de la loi. Il fallait mettre un coup de frein et remettre de l'ordre ».
Lorsqu'on oppose au gouvernement des laissez-passer spéciaux attestant que le bois vient du Nigeria, la réaction des ministres est sans équivoque. « Nous sommes dans un pays où on peut produire tout ce qu'on veut », avance José Tonato. « L'origine du bois ne peut pas être attestée sur simple présentation de papier », appuie Lazare Sèhouéto. Pour les ministres, le gouvernement ne reculera pas devant la pression des usagers qui se prévalent de faire des recettes à l'Etat pour « justifier des actes attentatoires à l'environnement ».
José Tonato soutient aussi que l'Office national du bois (ONAB) souffre d'une gestion opaque que dénoncent d'ailleurs de nombreux usagers. « Les agréments sont clairs, les conditions d'exploitation aussi. Nous avons une idée claire de la responsabilité des uns et des autres. Nous voulons que la loi soit respectée », martèle le ministre. Il assure que le non-respect de la loi entretenue parfois par les corps d'inspection et de contrôle de l'Etat a fait le lit au péril forestier. L'ambition du gouvernement, conclut-il, c'est de s'investir dans une politique cohérente de régénération de la flore pour relever le défi climatique, après l'accord de Paris sur le climat.?

Le bois miné par la corruption

Le cancer de la filière bois au Bénin a pour nom la corruption. « Trop de tracasseries, trop de faux frais nous tuent », confie l'exploitant Simon Dakpo. Sa collègue Blanche Chabi y va sans détour. « Les Forestiers sont eux-mêmes à la base des problèmes. C'est eux qui nous tuent », assume-t-elle. D'autres usagers qui ont requis l'anonymat abondent dans ce sens. Pour les exploitants, il n'y a pas mille solutions si l'Etat veut baisser le prix du bois dans le pays. La seule qui vaille, c'est la suppression des faux frais.
Un camion chargé de bois croise environ sept postes de forestiers, de douaniers et de gendarmes entre Parakou et Cotonou. Sur le parcours, le transporteur paie en gros environ 281 000 francs CFA qui iraient directement dans les poches de ces agents. Mais avant la route, l'exploitant est confronté aux tracasseries relatives à l'obtention du permis de coupe dont le montant réel déboursé va bien au-delà des 200 000 francs CFA de diverses quittances que délivre le Trésor public. « Même les gens du Petit palais nous prennent 5000 francs CFA à chaque poste », confesse un usager. Il faut ensuite gérer les humeurs des agents de mairie qui délivrent l'autorisation de sortie du bois. A Ségbana, la mairie percevrait jusqu'à 650 000 francs CFA sur un camion de 300 pièces, environ 500 000 à Kérou, 100 000 francs à N'Dali. « Tout dépend de la quantité de bois que vous retrouvez dans ces communes », explique Simon Dakpè pour justifier la disparité des frais libérés aux municipalités. Les exploitants et commerçants estiment alors que pour assainir le secteur, l'Etat devra faire le ménage dans sa propre administration. A commencer par l'Office national du bois (ONAB) et la direction des Eaux et Forêts. Pour l'obtention de l'agrément renouvelable chaque année, il est perçu 250 000 francs CFA pour frais de reboisement. Beaucoup d'exploitants dénoncent cette taxe qui ne transparaitrait pas dans les programmes nationaux de reboisement. D'autres pointent un monopole instauré dans la livraison du bois de teck au niveau de l'ONAB.
En dehors des 30 000 mètres cubes sur 50 000 livrés à l'IBB (Industrie béninois du Bois, cédée par l'Etat à la société indienne Jupiter), l'ONAB ouvre son exploitation des grumes et de petites grumes à des commerçants locaux, disposant de 20 hectares d'exploitation de teck, quatre camions de grumes, quatre tracteurs et une scierie complète. « Nous ne sommes pas sûrs que ceux qui disposent aujourd'hui de l'agrément remplissent les conditions. Il faut ouvrir cela à tout le monde en créant juste une taxe de 10 000 F CFA par camion pour le reboisement, soit 450 millions de recettes rien que pour le reboisement », propose un exploitant.

NOCIBE ou le nocif scandale fiscal passé sous silence

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Le dossier NOCIBE est une exonération fiscale que l'Etat du Bénin a accordé par convention en date du 20 mars 2009 au promoteur de la Nouvelle Cimenterie du Bénin. Un rocambolesque scandale fiscal dont les conséquences sont dramatiques pour le Trésor Public.

Passé sous silence depuis peu pour des raisons qu'on ignore , votre journal se propose de faire chaque jour une nouvelle publication, de les éléments relatifs de ce dossier.

ACTE I

NOUVELLE PUBLICATION

La signature par le gouvernement de Yayi Boni d'une Convention minière au profit de la Nouvelle cimenterie du Bénin (Nocibé), le 20 mars 2009, fut le malheureux acte qui mit en danger le Trésor public. En effet, ce nauséeux et scandaleux dossier de la Nocibé a été conclu pour l'exploitation et la commercialisation de gisement cimentier sur un domaine de l'homme d'affaires béninois Séfou Ladékpo Fagbohoun qui en détient la propriété exclusive par acte authentifié.

La convention minière signée par le gouvernement de Yayi Boni avec la Nocibé loin d'être une aubaine pour que les caisses nationales s'en trouvent engraissées, constitue plutôt une rude épreuve soumise au Trésor public. La raison en est très simple. L'activité d'exploitation et de commercialisation du gisement cimentier porte sur un domaine qui non seulement n'appartient pas à l'Etat béninois mais, appartenant plutôt au député et homme d'affaires Séfou L. Fagbohoun entièrement et dare-dare spolié dans cette transaction du public à un privé. Ce qui porte, d'ores et déjà, un contentieux grave pouvant amener au saignement du Trésor public par le paiement des dommages et intérêts de grosses sommes d'argent à Séfou Fagbohoun.

En effet, au début de cette affaire d'exploitation de gisement cimentier dans la Commune d'Adja-Ouèrè, c'est l'homme d'affaires Séfou Fagbohoun qui a été le 1er à solliciter les autorités politico-administratives du Bénin aux fins d'obtention d'autorisation d'exploitation d'une carrière de ciment. C'est ainsi que le 27 février 2004, le Maire de la Commune d'Adja-Ouèrè délivra une autorisation d'occupation d'un site pour l'ouverture d'une carrière à Séfou L. Fagbohoun. Pour se conformer aux dispositions légales en vigueur au Bénin, l'homme d'affaires introduisit auprès du Ministère des mines, de l'énergie et de l'hydraulique, une demande d'autorisation d'ouverture et d'exploitation du gisement de calcaire de Massè dans la Commune d'Adja-Ouèrè. Après avoir reçu le quitus de la Commission technique ayant effectué un déplacement sur le terrain et sur la base de l'étude d'impact environnemental, cette autorisation lui fut accordée par le Ministre des Mines d'alors, Kamarou Fassassi, le 11 mars 2004. Ce sésame fut obtenu pour un délai de validité de trois (03) ans tel que précisé par l'article 5 de l'Arrêté 2004 n° 06/Mmeh/Dc/Sg/Ctrne/Ctj/Dgm portant autorisation d'ouverture et d'exploitation du gisement de calcaire de Massè dans la Commune d'Adja-Ouèrè de M. Séfou Fagbohoun.

Renouvellement bloqué

Travaillant ardemment à la recherche de partenaires techniques et financiers pour faire entrer en phase d'exécution le projet Séfou L. Fagbohoun fut surpris par le temps. Ainsi, les trois années de validité de l'Arrêté ministériel viennent àéchéance et, il fut obligé, tel que prévu à l'article 5, de demander son renouvellement. Malheureusement pour l'homme d'affaires, le régime politique a changé de mains au Bénin avec l'avènement au pouvoir du régime Yayi Boni. Ce dernier par le biais de son Ministre des Mines d'alors, Jocelyn Dégbey refuse, par correspondance n°- 0914/Mmee/Dc/Sgm/Ctj/Dgm/Sa du 28 février 2007, de renouveler à Séfou Fagbohoun son autorisation d'ouverture et d'exploitation du gisement de calcaire de Massèà Adja-Ouèrè.
Mais en homme d'affaires intelligent et bien futé, Séfou Fagbohoun a, entre temps, procédéà l'immatriculation du domaine cimentier qu'il a acquis, auprès du Conservateur de la Propriété Foncière et des Droits Fonciers qui lui délivra une attestation, le 06 août 2003.
C'est donc sur ce domaine dont l'homme d'affaires Séfou Fagbohoun détient un titre foncier à lui délivré par l'Administration publique, le 18 novembre 2004, (voir fac-similé) que Yayi Boni et son gouvernement ont contracté avec Latfallah Layousse, le Pdg de la Nocibé. En d'autres termes, c'est un domaine appartenant au député béninois que le gouvernement de Yayi Boni a préféré jeter son dévolu posant ainsi un acte d'une portée aussi gravissime pour le Trésor public. Cela est d'autant grave que joint au téléphone, le député et homme d'affaires Séfou Fagbohoun a déclaré qu'à ce jour, il n'a été aucunement dédommagé par l'Etat central encore moins par le libano-Sénégalais Latfallah Layousse, Pdg de Nocibé qui a hypothéqué ses investissements sur un terrain litigieux. Car, à cette date, seul Séfou Fagbohoun détient un titre foncier régulier sur le domaine qui porte les infrastructures de la Nocibé.

Des dettes pour l'Etat

A en croire l'article 22 de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990 : « Toute personne a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité publique et contre juste et préalable dédommagement ». C'est la dernière portion de cette disposition constitutionnelle qui est mise en exergue dans le cas d'espèce où un citoyen se trouve être dépossédé de son bien domanial par les agissements du pouvoir central en l'occurrence le gouvernement de Yayi Boni. Comme on peut le constater, la loi fondamentale a été on ne peut plus clair sur les conditions dans lesquelles l'Etat central pourrait déposséder un citoyen de sa propriété domaniale. Mais, dans le cas en présence, l'homme d'affaires Séfou Fagbohoun déclare n'avoir pas été dédommagé. Pour ce faire, l'homme dit garder sa patience pour que justice lui soit rendue dans les prochains jours sur la base des documents qui lui confèrent le titre de propriété sur le domaine cimentier de Massè qui abrite présentement les infrastructures de Nocibé.
Le domaine portant titre foncier au nom de Séfou Fagbohoun porte une superficie de 1177 ha 06 a 10 ca. C'est une partie de ce domaine qu'occupe Nocibé sur un espace de 800 ha alors que sa Convention a prévu 2.000 ha. C'est dire donc que dans les tout prochains jours le reste du domaine de Séfou Fagbohoun sera investi et même au-delà tel que prévu par la scandaleuse Convention aux allures suicidaires pour l'Economie nationale. Car, non seulement, il y est prévu des exonérations fiscales et douanières à couper le souffle et à vous arracher les amygdales et vous projeter au bord de l'apoplexie, il appert de dire que l'objet (domaine d'occupation) de cette Convention va porter des préjudices graves au Trésor public national. Lorsque Séfou Ladékpo Fagbohoun va réclamer la jouissance de son domaine privé, l'Etat serait contraint à lui payer de grosses sommes d'argent pour l'avoir illégalement exproprié sans juste et préalable dédommagement tel que stipulé par la Constitution béninoise. En clair, dans les prochaines années, l'Etat béninois court le risque de verser des milliards d'indemnités à Séfou Fagbohoun alors que le Pdg de la Nocibé ne s'est même pas acquitté des droits d'entrée avant de commencer ses activités au Bénin.

Emérico Adjovi

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La résistance de KABA 2


Le compte rendu du conseil des ministres du 8 juin 2016

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Les membres du gouvernement ce sont réunis ce mercredi 8 juin 2016, au palais de la Marina, pour la rencontre hebdomadaire du Conseil des ministres. Un Conseil des ministres qui s'est déroulé sous la présidence effective du chef de l'État Patrice Talon. A l'issue dudit conseil, d'importantes décisions ont été prises. Aux nombres de ces décisions, on note, deux projets de décret et 14 nominations au ministère du plan et du développement, au ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, au ministère des infrastructures et des transports et au ministère du cadre de vie et du développement durable.
(Lire l'intégralité du compte rendu présenté par le Ministre d'État Pascal Irénée Koupaki)

Compte rendu du conseil des ministres du 08 juin 2016.

Le conseil des ministres a tenu sa séance hebdomadaire ce mercredi 08 juin 2016. Le président de la république, chef de l'Etat, chef du gouvernement à présider la séance. Au cours de cette session, plusieurs décrets ont été examinés de même que des communications.

*Au titre des décrets, deux projets de décret ont été adoptés et deux projets de décret ont été renvoyés

*Le conseil a examiné et adopté le projet de décret portant approbation du budget exercice 2016 du centre d'action régionale pour le développement rural des départements du zou et des collines. Le conseil a également adopté le projet de décret portant approbation du budget exercice 2016 de l'agence béninoise pour l'environnement. Par contre le conseil a renvoyé deux projets de budget 2016 de deux établissements publics.

*Au titre des communications.

*Le conseil a entendu une communication du ministre de l'économie et des finances relative à l'avant-projet de loi de finances rectificatives pour la gestion 2016.

Le ministre chargé des finances a présenté les conclusions de la revue des dépenses dans l'ensemble des sous-secteurs de l'administration publique en liaison avec la réduction du nombre de portefeuilles ministériels, les mesures d'annulations de crédits, le redimensionnement des organigrammes des ministères, la nécessaire rationalisation des dépenses publiques, l'analyse du portefeuille des projets d'investissement, les orientations prioritaires du gouvernement en lien avec les besoins prioritaires exprimés par les populations, et la prise en compte des dépassements budgétaires notés durant le premier trimestre 2016.

Quant aux prévisions de recette budgétaire de la loi des finances rectificatives, elles confirment la tendance baissière observée depuis le début de l'année.

Le président de la république a instruit d'une part, les ministres à l'effet de participer très activement à la maîtrise des charges à travers la qualité de la dépense publique et d'autre part le chef de l'Etat a instruit en particulier le ministre des finances à l'effet de mettre en œuvre des mesures de recouvrement des recettes. L'impact de ses mesures de recouvrement des recettes sera évalué au cours des prochains jours.

Le conseil va délibérer à nouveau et conclura l'examen de l'avant-projet de la loi de finances rectificatives 2016 la semaine prochaine.

*Autre communication relative à l'approvisionnement de l'administration publique en produits pétroliers.

*Dans le cadre d'un meilleur fonctionnement de l'administration et pour alléger les difficultés d'approvisionnement en produits pétroliers auprès de la Sonacop, le conseil a autorisé les institutions de la République et les ministères à s'approvisionner en produits pétroliers auprès de structures privées de commercialisation selon la répartition suivante : 70 % des commandes doivent être adressées à la Sonacop et 30% des commandes à des sociétés privées.

Le ministre de l'économie et des finances et le ministre de l'industrie, du commerce et de l'artisanat évalueront à la fin du mois de juillet 2016 l'impact de la mise en œuvre de cette décision. Le conseil des ministres examinera très prochainement la communication sur la situation juridique de la Sonacop qui reste toujours à clarifier

Au titre des communications, le conseil a autorisé l'organisation au bénin d'un certain nombre de manifestation notamment la 22ème édition de miss bénin 2016 tout en demandant au ministre du tourisme et de la culture de faire le bilan des éditions précédentes et ceci dans la perspective de conférer à cette manifestation un rayonnement qui honore notre pays. Par ailleurs l'organisation de la 15èmeédition de Bénin Golden Award et de la 11ème édition du festival de l'intégration culture africaine ont été approuvées.

*Une autre communication, celle relative à la campagne cotonnière 2016 – 2017.

*Le ministre de l‘agriculture de l'élevage et de la pêche à fait le point au conseil de l'état de l'organisation de la campagne 2016 – 2017. Il a mis en évidence à cette occasion l'effort de gouvernance déployer par les acteurs de la filière pour approvisionner les producteurs en intrants, pour mobiliser et encadre les producteurs et pour améliorer le revenu des cotonculteurs. Sur la base des orientations données par le chef de l'Etat, on s'attend à de bonnes nouvelles la semaine prochaine.

Une autre communication concerne la situation dans le secteur de la boulangerie dans notre pays.

Le ministre de l'industrie du commerce et de l'artisanat a informé le conseil de la situation des boulangeries dans notre pays.

Le ministre a mis en exergue les difficultés auxquelles le secteur est confronté notamment la non maîtrise des acteurs, l'utilisation de la farine de blé de qualité douteuse et l'utilisation de produits toxiques dans la fabrication du pain. La sécurité sanitaire des aliments préoccupe le gouvernement et à cet égard le conseil prend la mesure de ce problème.

Des actions d'assainissement du marché du pain et autres aliments à base de farine de blé sont indispensables. Le conseil a ainsi instruit les ministres concernés de prendre des mesures urgentes nécessaires pour identifier les trafiquants, faire contrôler la qualité des aliments, sévir conformément aux dispositions légales réglementaires et engager une sensibilisation des populations.

*Au titre des mesures individuelles.

*A l'issue du conseil, Au ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, trois directeurs rattachés au ministère ont été relevés de leur fonction.

*Par ailleurs 14 nominations ont été prononcées au ministère du plan et du développement, au ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, au ministère des infrastructures te des transports et au ministère du cadre de vie et du développement durable.

Le Directeir du Cabinet de ABT enfin connu

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Le Directeur du Cabinet de Abdoulaye Bio Tchané, Ministre d'Etat chargé du plan et du développement est connu. Il s'agit de Me Rufino d´Almeida. Il a été nommé lors du Conseil des Ministres en date du 8 juin 2016.

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Trois femmes foudroyées ce matin à Ekpè

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Trois femmes foudroyées ce matin, dans l'arrondissement d'Ekpe, commune de Sèmè- Kpodji ont rendu l'âme sur le champ. La scène déplorable s'est déroulée non loin du collège d'enseignement général de la localité. Selon les témoins les trois femmes visiblement jeunes ont été foudroyées pendant que la pluie s'abattait ce jeudi matin sur la ville de Sèmè-Kpodji. Le ciel avait grondéà plusieurs reprises alors qu'il pleuvait a expliqué un témoin. "Et c'est après l'un des bruits assourdissants de la foudre que le constat a été fait" a-t-il ajouté.
Les trois corps sans vie qui gisaient au sol ne présentaient pas les mêmes aspects. Le premier est grièvement blessé alors que le second ne présentait visiblement aucune blessure, mais totalement nu. Le troisième a le visage défiguré avec des hématomes un peu partout sur le corps ce qui peut laisser croire qu'il aurait reçu des coups.
Au Bénin ces genres d'accidents sont toujours entourés de superstition. Et c'est le cas. La première victime aurait volé il y a quelques jours, un bélier, un acte qu'elle a nié. Mais les propriétaires, lui auraient proféré des menaces de foudre avant la fin de cette semaine nous a confié un autre témoin. Pour les deux autres victimes, elles seraient les complices de la première ou auraient joué un rôle d'une manière ou d'une autre dans le vol dont on accusait la première a expliqué un averti. Mais certains initiés, ont expliqué qu'il pourrait s'agir aussi d'une coïncidence ou d'une mauvaise présence en ce moment pour les deux autres. Seuls les adeptes de "Yêbiosso" (Dieu du tonnerre) pourront donner les explications exactes.

Par Finafa H.

L'AG élective de la FBF suspendue à nouveau

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Sur plainte de 20 clubs face à l'imposture et à l'injustice : une nouvelle ordonnance du TPI de Porto-Novo sursoit le congrès de la Fbf

La colère est vive, la tension palpable et les risques de troubles à l'ordre public ont été perceptibles avec le sit-in organisé par les acteurs de la famille de football et la motion qu'ils ont lue au Ministère des Sports ce mercredi 08 juin 2016. C'est pourquoi le Tribunal de Première Instance de Porto-Novo saisi à nouveau par une vingtaine de clubs (ils étaient seulement huit clubs à porter plainte la première fois) vient de prendre une nouvelle ordonnance pour arrêter la mascarade d'élection projetée par le Conor

Voici l'extrait de la décision du juge

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