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Abdoulaye Bio Tchané : « Boni Yayi a laissé le Bénin dans un état catastrophique »

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Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'Etat chargé du plan et du développement, est un pilier du gouvernement de Patrice Talon, le nouveau président béninois. Un ralliement pragmatique alors que les deux hommes étaient en concurrence au premier tour de la présidentielle béninoise, le 28 février. Economiste, ancien directeur Afrique du Fonds monétaire international (FMI), ex-patron de la Banque ouest-africaine de développement, Abdoulaye Bio Tchané a l'habitude des situations compliquées, et cela lui sera utile. Il a reçu Le Monde Afrique dans son bureau de Cotonou en mai.

Propos recueillis par Serge Michel (Cotonou, envoyé spécial/Le Monde

Dans quel état avez-vous trouvé les finances du pays ?
Abdoulaye Bio Tchané Dans un état catastrophique. Pour 2015, le déficit est de l'ordre de 7 % du PIB, sans compter un certain nombre d'écritures qui ne sont pas dans les comptes, des arriérés. Il est plus réaliste de parler de 10 % du PIB. En chiffres absolus, il manque entre 360 et 450 milliards de francs CFA (entre 549 et 686 millions d'euros).
Comment expliquez-vous ce trou ?
Ces dernières années, il n'y a eu aucune orthodoxie budgétaire. En 2015, d'après les agents du ministère des finances, plus de la moitié des dépenses étaient hors budget. En 2014, il y avait déjà plus de 50 milliards d'arriérés (76,2 millions d'euros). En 2015, cela a empiré.
Thomas Boni Yayi a donc vidé les caisses ?
Absolument. Entre 2013 et 2015, la dette intérieure s'est accrue de plus de 10 % du PIB. La conséquence, c'est qu'au moment où nous prenons nos fonctions, début avril, le service de la dette représente 41 % des recettes de l'Etat. Les salaires des fonctionnaires pèsent à hauteur de 50 %, si bien qu'il ne reste que 9 % pour les autres charges et pour investir dans l'avenir. Voilà l'héritage du régime de Boni Yayi.

A quoi cet argent a-t-il servi ?
Des audits sont en cours pour savoir où est passé l'argent. Il y a quelques infrastructures. Mais aussi des situations incroyables pour lesquelles je n'ai pas encore tous les éléments. Boni Yayi a acheté un Boeing 727 juste avant la fin de son mandat. Et pourquoi a-t-il acheté ces derniers mois des véhicules neufs pour des milliards de francs alors que la trésorerie de l'Etat était exsangue ?

Comment remédier à ce trou pour les dépenses urgentes ?

D'abord, on a réduit la voilure, c'est un signal important à donner. Moins de ministres et moins de collaborateurs pour chaque ministre. Puis on supprime un certain nombre d'institutions, comme les hauts commissariats qui dépendaient directement de la présidence et doublonnaient avec des ministères. Tout cela économise entre 150 et 200 postes sur les 21 ministères.
Dans le même temps, nous sommes dans une conjoncture difficile. Notre voisin, le Nigeria, qui est aussi un client important, fait face à l'une de ses plus grandes crises. Nous allons prendre des mesures fiscales pour dépendre moins des recettes douanières. Il faut passer le cap difficile des prochaines semaines.
Le Bénin a l'un des ratios les plus élevés d'Afrique entre le salaire des fonctionnaires et les recettes de l'Etat. Comment allez-vous diminuer ces charges ? Que proposez-vous à ceux qui vont perdre leur emploi ?
Pour l'instant, nous n'allons renvoyer personne. Ce que nous sommes en train de faire, c'est augmenter les recettes. Par exemple, en croisant les données douanières et fiscales. Notre voisin le Togo a créé une agence qui réunit douanes et impôts. L'impact, c'est une augmentation dans les caisses de l'Etat de 2,2 % du PIB. Il nous faut ramener de façon intelligente et souple le secteur informel dans l'assiette fiscale.
Vous enchaînez les réunions avec la Banque mondiale. Quels sont vos projets ?
J'ai vu la Banque mondiale et le FMI au plus haut niveau il y a quelques semaines à Washington. Avec la banque, qui est ensuite venue à Cotonou, nous travaillons sur des projets qui vont renforcer notre base économique, dégager des ressources additionnelles pour le secteur privé et, surtout, créer des emplois. Les projets phares sont d'abord dans l'agriculture, qui occupe 70 % de la population. Nous devons structurer certaines filières comme l'anacarde [la noix de cajou], améliorer le taux de transformation au Bénin qui est aujourd'hui dérisoire, et nous positionner pour exporter massivement nos produits agricoles au Nigeria.
Mais nous voulons aussi mettre le Bénin sur la carte touristique mondiale. Nous avons des richesses incroyables en termes d'Histoire et de biodiversité. Nous avons proposéà la banque de nous aider à construire des services et des infrastructures autour de ce patrimoine et de le promouvoir.
Le tourisme n'est-il pas un miroir aux alouettes ?
Non ! C'est le secteur le plus facile à réformer, autour de Ouidah, qui n'est qu'à une quarantaine de kilomètres de Cotonou, et de son rôle dans l'histoire de l'esclavage. Il y a déjà la Porte du non-retour, le Fort portugais, le Temple des pythons. Ces lieux ont besoin d'être reliés pour former un itinéraire historique, mais ils figurent déjà dans les récits de la traite atlantique des Noirs. Les Haïtiens, les Brésiliens, les Afro-Américains, tout le monde veut savoir ce qui s'est passé. Ce tourisme mémoriel a un potentiel immense. Aucun pays ne raconte mieux que le Bénin l'histoire de la résistance africaine au colonialisme et à l'impérialisme occidental avec le roi Béhanzin, et l'histoire de l'esclavage avec la ville de Ouidah.
Une fois que l'Etat aura retrouvé ses capacités d'investissement, quelles seront les priorités ?
Nous avons surtout besoin d'améliorer l'environnement pour les entreprises. Il faut des infrastructures, de l'énergie, des routes, de la fibre optique. Nous allons câbler le pays du sud au nord. Et construire une zone franche du savoir et de l'innovation, qui sera la base de notre économie numérique, avec les start-up, les écoles, les universités. Compte tenu du potentiel de nos jeunes, qui sont excellents en mathématiques et en informatique, nous pouvons faire émerger une économie numérique solide, à l'image du Kenya.
Le Nigeria se serre désormais la ceinture en raison de la chute des prix du pétrole. Cela a-t-il des conséquences directes pour le Bénin ?
Le Nigeria a connu une période de croissance remarquable, qui a abouti à son classement en 2014 comme première économie du continent. Il a profité de cette période pour se transformer, et les secteurs non pétroliers ont contribuéà cette croissance. L'agriculture y a repris sa place, sous l'impulsion du ministre Akinwumi Adesina, aujourd'hui président de la Banque africaine de développement (BAD). Tout comme les services, les télécoms et la culture. Pensez au poids économique du cinéma de Nollywood ! Les Nigérians ont aussi transformé leurs réseaux de transport.
Lire aussi : Quand les hommes d'affaires africains s'emparent de la politique
Mais, de toute cette période, le Bénin n'a rien retiré. L'écart de croissance entre les deux pays n'a jamais été aussi important. Il nous faut profiter du Nigeria, qu'il soit prospère ou en crise ! Ce pays représente l'essentiel de nos relations commerciales. Aujourd'hui, cela passe avant tout par le secteur informel. Il faut structurer davantage ces relations et rechercher de façon explicite, ouverte, les points de convergence. L'agriculture en est un, avec près de 200 millions de Nigérians à nourrir. Le port de Cotonou en est un autre. Il a vocation à servir une grande partie du Nigeria, s'il parvient àêtre davantage compétitif.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/06/03/abdoulaye-bio-tchane-boni-yayi-a-laisse-le-benin-dans-un-etat/ catastrophique_4933796_3212.html


Un Directeur de radio emprisonné pour détournement

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Pour un détournement de plus de 25 millions de francs CFA des caisses de la radio communautaire Ilèma de Dassa-Zoumè, ville centre située au centre du Bénin, le Directeur de ladite radio Réné Mandjè, a été déposé lundi dernier à la prison civile d'Abomey, a-t-on appris auprès de l'Agence Bénin Presse.

Vieux d'une quarantaine d'année, Réné Mandjè travaillait sur à la radio Ilèma depuis sa création en 1998. Il en est devenu le premier responsable en 2004. Il lui est accusé de détournement de fonds de la radio sur la gestion 2009-2015.
Le montant détourné est évaluéà la somme de vingt-cinq millions huit vingt-neuf mille six cents (25.829.600) francs CFA issus des contrats de communication signés par l'organe de presse avec des organismes privés et publics.
L'action en justice qui a conduit à l'emprisonnement du sieur René Mandjè, a été enclenchée par le promoteur de la radio, François Sourou Okioh, a indiqué la source.

FINAFA H.

Braquages successifs à l'ère du nouveau départ

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(Une complicité ou un défi au gouvernement de la rupture)
Braquage par-ci, braquage par-là, il n'y a plus de jour ou de semaine où on ne déplore à Cotonou, Porto-Novo, Abomey, Bohicon, Parakou et dans d'autres grandes villes ou villages du Bénin des actes de criminalité occasionnant des dégâts matériels, des pertes en vies humaines et d'importantes sommes d'argent emportées par les malfrats. C'est la psychose puisque les populations s'attendaient ou espéraient que l'Etat prendrait de nouvelles dispositions pour sécuriser, mieux que par le passé, leurs personnes et leurs biens. Face à l'ampleur du phénomène ou la recrudescence du grand banditisme à l'ère du nouveau départ, certains soupçonnent une complicité au sein des forces de sécurité publique ou de défense, pour dire qu'il y aurait des hauts gradés limogés ou non promus qui seraient mécontents, des agents ou des militaires qui n'auraient pas été satisfaits ou contents de la suspension de certains actes pris par l'ancien régime ou des mesures prises par le gouvernement de Talon et qui n'auraient pas favorisé leur situation (les salaires ou les primes). Tout cela aurait dit-on créé la démotivation dans les rangs et on estime qu'il ne faut pas écarter la piste de la complicité de certains hommes en uniforme avec les malfrats ou leur implication directe dans les crimes commis ces derniers temps comme pour se venger du nouveau pouvoir contre qui ils auraient des griefs.
Mais loin de là, d'autres soupçonnent plutôt une main invisible des nostalgiques du régime défunt qui cherchent aussi à se venger ou à mettre en difficulté le gouvernement de Talon pour ainsi attirer la colère ou susciter les critiques ou les dénonciations des populations. C'est selon certains observateurs, une stratégie pour montrer que le nouveau régime est incapable d'assurer la sécurité des personnes et des biens pour rompre la confiance qu'il y a entre le peuple et les nouveaux élus, notamment Patrice Talon. D'autres Béninois moins alarmistes ou moins accusateurs pensent plutôt que c'est un défi lancé au gouvernement de la rupture par les malfrats qui sont entrain d'opérer leur grand retour. C'est une habitude, selon eux, de voir les malfrats multiplier les actes de criminalitéà la formation d'un nouveau gouvernement ou à l'avènement d'un nouveau régime pour voir sa capacité où les moyens dont il dispose pour les empêcher d'agir. La situation est préoccupante et malgré les quelques rares cas où les forces de l'ordre ont pu déjouer des complots, ont mis en déroute des malfrats ou les ont abattus, la psychose persiste et la situation interpelle le gouvernement qui doit prendre ses responsabilités en changeant de stratégie ou en envisageant un nouveau dispositif de sécurité face aux malfrats qui n'ont pas l'intention de reculer mais qui donnent actuellement l'impression de défier le pouvoir de la rupture.

Euloge R. GANDAHO/Le Grand Matin

Le match Bénin-Guinée Équatoriale reporté au 12 juin

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(La levée de la suspension conditionnée à l'élection de Anjorin)
La levée de la suspension qui pèse sur le football béninois est conditionnée à la tenue des élections à la Fédération béninoise de football. C'est la dernière décision prise par la Confédération africaine de football (Caf) et adressée aux autorités du football béninois par courrier en date de ce vendredi 3 juin. Ainsi le match opposant le Bénin à la Guinée Équatoriale régulièrement prévu pour le dimanche avant d'être décalé de 72 heures (reporté au mardi) dans un premier temps, sera joué le dimanche 12 juin. Mais avant, la tenue des élections au plus tard la veille c'est-à-dire au plus tard le 11 juin est obligatoire. La position des instances faitières n'a donc pas bougé d'un iota, il y a juste une modification de date pour permettre au Bénin de se conformer aux exigences de la FBF. L'élection donc d'Anjorin Moucharafou doit intervenir avant que le match comptant pour la 5 ème journée des éliminatoires de la Can 2017, n'ait lieu. Pour l'heure, les conditions ne sont pas requises à l'interne avec les acteurs du football béninois qui ont une position contraire à cette décision. L'issue n'est toujours pas trouvée. Il faut que les acteurs du football revoient leur position pour que le match puisse tenir. Autrement, le maintien de la sanction est inévitable. Les heures à suivre nous édifieront.
Marcel H.

Lire la lettre de la CAF

Commune d'Allada : La brigade territoriale de Sékou inaugurée

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Les populations de l'arrondissement de Sékou dans la commune d'Allada sont en joie depuis jeudi suite à l'inauguration d'une brigade territoriale de gendarmerie. Désormais, elles se sentent en sécurité.

FINAFA H.

La brigade territoriale de l'arrondissement de Sékou a ouvert jeudi, ses portes aux populations de ladite localité et ses environs. La cérémonie officielle de mise en service a été présidée par le maire de la commune d'Allada, M. Mathias Djigla, en présence du député, Lucien Houngnibo.
D'un montant global de 15 millions de francs CFA, ce joyau entièrement meublé a été financé par la commune. Il est composé de deux bureaux, l'un pour le chef de la brigade, et l'autre pour son adjoint, une salle d'attente et deux salles pour la garde à vue et des toilettes.
Selon M. Pierre Ago, le chef d'arrondissement de Sékou, l'installation de cette brigade territoriale permettra à la population de se sentir en sécurité et aussi de coopérer avec les éléments de la gendarmerie afin de dénicher les divorcés sociaux.
Reconnaissant l'effort consenti par le conseil communal dans le processus de réalisation de ce projet et tous les autres acteurs, M. Pierre Ago a plaidé pour la dotation d'un véhicule de commandement et au déploiement du personnel suffisant pour assurer la quiétude de ses administrés.
Pour le chef d'escadron, François Hounpkè, l'inauguration d'une brigade territoriale est toujours un symbole de joie pour les gendarmes et la population bénéficiaire.
Car, poursuit-il, elle permet aux gendarmes de poursuivre leur mission régalienne dans un cadre adéquat, de veiller à la protection des personnes et des biens et de lutter contre la criminalité sous toutes ses formes.
Pour finir, il a exhorté la population à surtout coopérer avec les éléments de la gendarmerie dans le souci de faire barrière aux individus malintentionnés.
Le maire de la commune d'Allada, M. Mathias Djigla a mentionné que ce joyau est construit dans le but d'améliorer les conditions de travail des éléments de la gendarmerie et exiger de ceux-ci, l'efficacité dans leur mission régalienne.
« L'arrondissement de Sékou ne sera plus le lieu de refuge des divorcés sociaux avec l'érection de la brigade territoriale. J'appelle la population à collaborer avec les gendarmes afin de leur faciliter l'accomplissement des tâches », a-t-il affirmé.
A noter que l'honorable Lucien Houngnibo a promis offrir gracieusement des mobiliers aux agents de la brigade territoriale de Sékou

Un cambrioleur appréhendéà Calavi

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Par Amir NABIL

Il fait partie d'un groupe de cambrioleur reconnu dans la commune d'Abomey-Calavi et environs. Comme les autres membres de son réseau, il est spécialisé dans le vol par effraction dans les domiciles de leurs victimes. Dans la nuit d'hier vendredi 3 au petit matin de ce samedi 4 juin 2016, ils se sont encore introduits dans plusieurs maisons situées dans la commune d'Abomey-Calavi (Bénin). Cette fois-ci, ils ont volé une moto par-ci et autres bien meubles par-là.
Mais la dernière maison qu'ils ont choisi pour opérer ne leur a visiblement pas porté chance. Et pour cause, c'est le domicile d'un journaliste (le présentateur de l'émission télé TIC-TIME, Brice Dieu-Donné FAGNINOU) qui àété la cible des membres de ce réseau de malfrats dans cette nuit du 03 au 04 juin. Ces individus de mauvaises intentions se sont introduits dans le domicile aux environs de 4h du matin, ramassant tout ce qui trainait dans la cour. En plus de cela, ils ont tenté de tordre les barres de sécurité de la fenêtre qui donnait accès à une salle informatique. C'est dans cette dernière tentative de s'introduire dans le bâtiment par l'arrière, qu'ils ont été surpris par le réveil du grand frère du journaliste. Ce dernier (le grand frère du journaliste) s'est aussitôt armé de machette et a donné la chasse aux cambrioleurs tout en donnant l'alerte. Très habiles, plusieurs membres de ce réseau de cambrioleurs ont réussi à semer leur poursuivant. Mais le dernier que voici qui voulait passer le mur, n'a pas eu cette chance. Il a été rattrapé par les voisins du quartier qui lui ont fait passer de rudes moments. Visiblement la même équipe quelques heures plus tôt était passée dans les maisons environnantes où ils ont volé une moto et quelques effets. L'individu arrêté est en ce moment au commissariat central d'Abomey-Calavi.

Hissène Habré et son ombre sur le Bénin

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(Par Roger Gbégnonvi)

Environ 40.000 Tchadiens assassinés, 200.000 torturés, dont beaucoup sont morts hors geôles, des dizaines de femmes violées, qui ont pris le voile de la honte et du silence, le pillage échevelé du pays. Mais le 30 mai 2016 à Dakar, seuls les assassinats, les tortures et un viol dévoilé ont rattrapé Hissène Habré. A l'énoncé du verdict de prison à perpétuité, une femme – celle qui a reconnu avoir été violée ? – s'est écriée : ‘‘Alléluia, j'ai vaincu un dieu sur terre !'' Tous les crimes de masse ont leur dieu sur terre : Hitler en Allemagne, le tandem Alice Lakwéna et Joseph Kony en Ouganda/Centrafrique, Habyarimana au Rwanda, pour s'en tenir à des massacres qui ne datent pas de cent ans et qui frôlent donc le siècle présent. Leur vigilance et leur sens suraigu du compromis aidant, les Béninois ont éloigné de leur rivage l'enfer d'un dieu sur terre à la Hissène Habré. Puissent-ils dissiper toute ombre d'Hissène Habré en empêchant les petits ruisseaux de crimes de faire les grandes rivières de crimes.
Or donc, entre le 6 avril 2006 et le 6 avril 2016, les petits ruisseaux de crimes ont été nombreux avec lesquels il faut faire rupture afin que le nouveau départ n'aille pas sombrer dans une grande rivière de crimes impunis, qui n'auront pas connu la case justice. La Garde présidentielle, deux heures après le passage du cortège présidentiel, a abattu à Ouidah deux conducteurs de taxi-moto : on a donné de l'argent à leurs parents, et les tueurs, connus, n'ont pas été inquiétés. A Djidagba, les Forces de l'ordre ont abattu, en leur tirant dans le dos, cinq paysans qui fuyaient, pris de peur : dans l'espoir têtu du procès des tueurs connus, les corps des paysans reposent à la morgue, preuve irréfutable, le procès venu, du quintuple assassinat. La prétendue disparition du fonctionnaire des Finances, Pierre-Urbain Dangnivo, est devenue un roman-feuilleton, écrit par les criminels eux-mêmes, car ils savent tout des circonstances de ladite disparition : on attend la suite et la fin du procès filandreux. Une nuit, à 23 h, à Pahou, l'ancienne Ministre Bernadette Agbossou Sohoudji, alors directrice d'une société d'Etat, est abattue par des hommes manifestement envoyés pour la tuer : on fait à la victime des obsèques quasi nationales chez elle, à Avéganmê, sans rien entreprendre pour arrêter ses assassins, sans doute connus. On arrête précipitamment et relâche aussitôt sept comparses présentés hypocritement comme ceux qui auraient arrosé Martin Assogba d'une pluie de balles, dont il est sorti miraculeusement vivant, alors qu'il se rendait chez lui, á Hwêdo, à 21 h : le tragi-comique des faux coupables plus des confidences disent assez qu'on protège les vrais coupables de la tentative d'assassinat de l'activiste des droits de l'homme.
Ce sont là, entre le 6 avril 2006 et le 6 avril 2016, les crimes de sang connus du grand public. Cette liste lugubre peut être prolongée à volonté par ceux qui ont suivi, pendant dix ans, le cours des ‘‘petits ruisseaux [qui] font les grandes rivières''. Les suppôts déclarés ou non de l'impunité estimeront sans doute que les Béninois s'en sont sortis à bon compte le 20 mars 2016, et qu'il faille à présent ‘‘laisser tomber tout ça''. Laisser tomber pour que ça retombe sur qui demain ? Il ne suffit pas de s'en sortir à bon compte, il faut s'en sortir par le haut, par la justice, comme on le fit à l'encontre d'Hissène Habré le 30 mai 2016 à Dakar. On ne ressuscitera pas les morts, et les médecins parisiens ont laissé Martin Assogba vivre avec, dans le cou, deux balles dont le retrait s'avère périlleux. Mais pour l'honneur des morts et pour la sécurité des vivants, le nouveau départ après rupture doit juger les crimes ci-dessus et d'autres. Ce sera justice, rupture et nouveau départ. Après huit ans de massacre du peuple, vingt-deux ans d'un exil doré et sept mois de procès sans qu'il daigne dire le moindre mot, Hissène Habré a fini par être condamné. L'espoir fut long. Puissent les Béninois ne pas devoir attendre deux décennies pour voir condamnés dix ans de déviances criminelles.

Adénon porte Amiens en ligue 2 avant de rejoindre les Ecureuils

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Le défenseur béninois pourra rejoindre en toute confiance et tranquillité la sélection béninoise. Annoncé indisponible pour le match Bénin-Guinée Équatoriale prévu pour le dimanche 5 juin, le défenseur béninois s'est rendu indisponible en donnant prioritéà son club Amiens SC. En réalité, Khaled Adénon et son club avait la possibilité de monter ligue 2 en cas de victoire. le match était donc important pour le défenseur béninois. Il a alors préféré rester en club. Son choix a été judicieux puisque non seulement la rencontre du Bénin est reporté au 12 juin, mais le défenseur béninois a été le libérateur de Amiens SC.
En effet hier, en France, se déroulait la dernière journée du national, le club d'Amiens SC qui occupait la 3e place avait besoin d'ue victoire pour monter en ligue 2. le match était donc d'une grande importance pour le défenseur béninois et son club.
A l'issue de la rencontre, hier vendredi, c'est le joueur l'international béninois qui a permis à son club d'obtenir le point de la victoire. Alors qu'on jouait la 35e minute, sur un coup-franc de Bourgaud, l'international du Bénin reprenait la balle de la tête et ouvrait le score. Une victoire qui assure la montée en ligue 2.
Dans la même soirée du vendredi, le match du Bénin a été annoncé reporter au 12 juin prochain. Adenon peut alors rejoindre les Écureuils en stage depuis une semaine. Son retour en sélection sera aussi d'une grande importance pour une sélection béninoise qui est à la recherche d'une qualification pour la CAN 2017.


Football : Le ministre Homecky n'a pas fini son travail !

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En réunissant autour d'une même table, les frères ou clans ennemis du football béninois, le ministre des sports, Oswald Homecky a trouvé la meilleure formule. Mais c'est maintenant que le plus dur commence pour lui. Il lui faut épargner au Bénin la sanction.

Par Barack Godonou

Grande a été la joie pour beaucoup de Béninois en apprenant que le ministre Homecky a trouvé la formule pour sauver le football de la sanction. Immobile au départ, il a réussi à réunir les frères ou clans ennemis du cuir rond national. La suite a été la levée par la justice de la tenue de la controversée assemblée générale élective de la Fédération béninoise de football(Fbf). Au même moment, il avait maintenu les négociations au beau fixe avec les instances faîtières du football. Il est donc sous la bonne voie. Le premier résultat, le match Bénin - Guinée Equatoriale a été reporté pour les raisons que l'on sait. Entre temps, le même ministre avait eu à demander aux Écureuils de poursuivre les entraînements. Mais comme le dit un adage " Rien n'est fait lorsqu'il reste à faire". Ce qui signifie que le ministre des sports du Bénin doit maintenir la dynamique de résolution de la crise footballistique au Bénin en veillant à ce que l'AG élective préconisée par la Fifa et la Caf se tienne à bonne date. Seul nœud qu'il faut réussir à dénouer pour permettre dans un premier temps à la sélection béninoise de jouer le dimanche 12 juin.
Mais pour y parvenir il doit trouver les arguments justes et valables pour convaincre les acteurs du football à accepter la liste contestée d'Anjorin Moucharafou.
Mais en retour il devra aussi obliger ce dernier en sa qualité de nouveau président de la FBF à se conformer au principe d'un cahier de charge qui remplisse les principes d'un renouveau du football national conjointement élaboré par les acteurs du football.
Par ailleurs, l'implication permanente du ministre dans le contrôle des actions des nouveaux dirigeants élus pour une relecture des textes du football au Bénin s'avère nécessaire.

Jacques Yempabou démissionne de son poste de député

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L'Honorable Jacques Yempabou nommé Directeur des renseignements de la douane vient de déposer sa démission au Président de l'Assemblée Nationale. C'est par courrier en date du 2 juin 2016 que l'annonce a été faite. Pour Jacques Yempabou ses nouvelles fonctions sont incompatibles avec son mandat de député. Par la même occasion, il a invité le président du Parlement à bien vouloir faire appel à son suppléant en la personne de Monsieur Koutoucha Chabi Maurice.

Lire l'intégralité de la lettre de démission

Sagbohan Danialou ( Djo Assou Tché donami)

L'ONU met fin au contrat des soldats béninois en Côte d'Ivoire

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L'Armée béninoise vient de payer cash le flou qui entoure la mort (l'assassinat) du caporal Dangou. La sanction est tombée il y a seulement quelques heures.
Selon nos renseignements, l'Organisation des Nations Unies (ONU) vient (il y a seulement quelques heures) de résilier le contrat des soldats béninois en mission de paix en Côte d'Ivoire. Au motif, les mêmes sources nous renseignent que c'est le flou qui entoure << l'assassinat du caporal Dangou Rachidi qui a amené l'ONU à rompre le contrat des soldats béninois.>> Toujours selon les mêmes sources, << Ces soldats béninois qui avaient un contrat d'un an renouvelable au moins une fois, seront rapatriés d'ici le mardi 7 Juin 2016 vers le Bénin par trois avions militaires spécialement affrétés>>. Certes il restera toujours des militaires béninois en Côte d'ivoire mais en nombre très réduit.
Depuis hier, les matériels des soldats béninois en mission en Côte d'Ivoire ont été embarqués dans un navire qui roule déjà en haute mer vers le Bénin. On apprend également que pour maquiller les choses, le Caporal Dangou a étéélevé au grade de "Caporal Chef"à titre Posthume il y a seulement quelques semaines.
Pour rappel, le corps du Caporal chef Dangou est toujours à la morgue et le souverain de Djougou, qui pense et croit que son enfant (Caporal Chef Dangou est toujours vivant) défi celui qui viendra lui annoncer la mort de ce soldat.
Il faut aussi dire qu'à côté de réduction de l'effectif de l'armée béninoise au strict minimum, l'effectif de l'armée Togolaise devient supérieur à celui du Bénin.

Par Amir NABIL

La 14 ème édition du festival du film européen...

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La 14 ème édition du festival du film européen démarre demain

Amir NABIL

Les programmes allant dans le cadre de la célébration de la Journée de l'Europe se poursuivent. Comme cela est devenu une coutume depuis un bon moment, l'Union européenne organise chaque année dans le cadre de la journée de l'Europe, un Festival du Film européen, complètement gratuit. Cette année 2016, ce Festival est à sa 14ème édition. Ainsi, pour compter du lundi 6 juin 2016 et ce, jusqu'au vendredi 10 Juin 2016, les projections de films prévues dans ce cadre se dérouleront gratuitement à Cotonou, ainsi qu'à Porto Novo. Les films programmés proviennent d'Allemagne, de Belgique, de France, des Pays-Bas, de Suisse,... ainsi que du Tchad et de la Côte d'Ivoire.

La cérémonie d'ouverture de ce Festival est prévue pour demain lundi 6 mai à 19h à l'Institut français de Cotonou. C'est le film « 9 mois ferme » que propose la France pour ouvrir les festivités. Sorti en 2013, ce film met en scène une jeune juge célibataire endurcie, qui se retrouve enceinte d'un criminel poursuivi pour une atroce agression. Nous vous invitons à lire le communiqué de presse de la Délégation de l'Union européenne à cet effet.

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Communiqué de presse

14ème Edition du Festival du Film européen
6 au 10 juin

Dans le cadre de la célébration de la Journée de l'Europe, l'Union européenne organise chaque année un Festival du Film européen, complètement gratuit. La 14ème édition de ce Festival se déroulera du 6 au 10 juin 2016 à Cotonou, ainsi qu'à Porto Novo. Les films programmés proviennent d'Allemagne, de Belgique, de France, des Pays-Bas, de Suisse ainsi que … du Tchad et de la Côte d'Ivoire.

La cérémonie d'ouverture de ce Festival est prévue pour le lundi 6 mai à 19h à l'Institut français de Cotonou. C'est le film « 9 mois ferme » que propose la France pour ouvrir les festivités. Sorti en 2013, ce film met en scène une jeune juge célibataire endurcie, qui se retrouve enceinte d'un criminel poursuivi pour une atroce agression.

Le mardi 7 mai, l'Allemagne nous fera découvrir à 19h "Oh boy" (Un caféà Berlin) sous la paillotte. Ce film sorti en 2012, traite du désir de participer à la vie et de la difficulté d'y trouver sa place. Le même soir, à l'Auditorium à 20h30, sera projeté le film néerlandais "N- The Madness of Reason", qui joue sur la confrontation entre l'esprit occidental et la spiritualité africaine.

Le mercredi 8 juin, c'est un film belge de 2015 qui ouvrira le bal à 19h avec "Tous les chats sont gris" : l'histoire de Dorothy, 16 ans qui s'adresse à un détective privé pour retrouver son père ; or il se trouve que ce détectives est… son père. Ensuite, à 20h30, le documentaire "Des abeilles et des hommes", présenté par la Suisse, pose les bonnes questions, celles de l'importance des abeilles pour notre vie et de leur risque d'extinction.

Après Natitingou, Parakou et Fidjrossè pour les éditions précédentes, cette année, le Festival se déplacera aussi à Porto-Novo, capitale du Bénin, sous les auspices du CEMAAC. Y seront présentés deux films de pays ACP, réalisés avec le soutien de l'Union européenne :
" le jeudi à 19h30 "Grigris", ou l'histoire d'un jeune dont la passion est la danse, malgré une jambe manquante.
" Le vendredi à la même heure le film ivoirien "Run", l'histoire d'une fuite en avant d'un homme après avoir tiré sur le Premier Ministre de son pays.

Suppression des perdiems dans les commissions dans l'administration publique

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Il n'y aura plus désormais de perdiem pour les fonctionnaires de l'État qui participent à des travaux en commissions. Voilà une vigoureuse décision prise par le dernier conseil des ministres du président Patrice Talon. Décidéà en finir définitivement avec cette pratique, le conseil des ministres de mercredi 1 er Juin dernier a instruit tous les ministres au fin d'abroger les actes constituants le paiement de tels perdiems. Mais dans le même conseil des ministre il est à notifier qu'il est prévu les conditions dans lesquelles les perdiems seront désormais payés aux fonctionnaires de l'administration qui participent à des travaux de commission. La question se pose alors de savoir si ce n'est pas une manière pour le même gouvernement, de donner les moyens aux fonctionnaires de contourner la suppression et se faire toujours payer les perdiems.
Par Amir NABIL

(cf page 15 et 16 du compte rendu du conseil des Ministres )

Port Autonome de Cotonou :Richard Sènou prend fonction ce lundi à 17 h

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Richard Sènou ancien candidat à la Présidentielle de 2016 a été nommé en Conseil des ministres le 1er juin dernier Directeur Général du Port Autonome de Cotonou. Il prendra fonction ce lundi 6 juin à 17 heures précises.


L'ONG Care-Project fait un don d'équipements médicaux

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L'hôpital d'instruction des armées de Parakou a reçu jeudi un don d'équipements médicaux de la part d'une ONG américaine. D'importantes personnalités ont été témoin de l'événement.

Willy N. OLA
Le directeur de cabinet du ministre des affaires étrangères, Jean-Baptiste Fréjus Boko, a procédé jeudi, à la remise officielle d'un lot d'équipements médicaux à l'Hôpital d'instruction des armées de Parakou en présence du conseiller technique du ministre chargé de la défense nationale, le colonel Sanni Yacoubou et des autorités politico administratives des départements Borgou/Alibori.
D'un coût global d'environ deux cent- quarante millions de francs CFA, avec la contrepartie béninoise qui s'élève à onze millions de francs CFA, ce don d'équipements médicaux qui est le fruit de la coopération entre le Bénin et les Etats-Unis d'Amérique, vise à améliorer la qualité des services de soins rendus aux populations du Bénin en général et celles du septentrion en particulier.
Il est composé entre autres, de deux chariots de transport de patients, d'un lit d'hospitalisation, de trois lits médicalisés électriques mobiles-amovibles, de quatre tables de chevet, d'un appareil de radiologie dentaire, de quatorze fauteuils roulants et déambulateurs, des équipements de physiothérapie, d'un concentrateur d'oxygène, d'une table d'examen et d'accouchement et de plusieurs autres équipements.
Pour le directeur départemental de la santé, Dr Fatioulaye Issa Djibril, ce don de l'ONG Care Project, participera à relever la qualité du plateau technique de l'hôpital d'instruction des armées de Parakou. Il a rassuré que ces dons seront utilisés pour la promotion de la santé des cibles les plus vulnérables.
A en croire l'émissaire du ministre des affaires étrangères, Jean-Baptiste Fréjus Boko, ce geste de l'ONG américaine s'inscrit dans le
cadre de la contribution de la diplomatie du Bénin à la réalisation des objectifs de développement dans le domaine sanitaire.
Selon lui, le but ultime est de contribuer à relever le niveau d'accès des populations aux services de santé de qualité.
Le conseiller technique du ministre de la défense, le colonel Sanni Yacoubou, a quant à lui, invité le personnel de l'hôpital à utiliser à bon escient les équipements reçus pour combler les attentes des populations en matière de soins de santé.
Le Préfet du département du Borgou-Alibori et le maire de la ville de Parakou ont pris part à l'évènement.

EROSION COTIERE : MENACES SUR LES ÉPIS À COTONOU

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Le phénomène d'érosion côtière n'est pas spécifique au Benin, mais il est plutôt sous- régional. Comme tel, son traitement devrait s'inscrire dans une approche de coopération intégrée entre les États qui partagent les côtes du Golfe de Guinée. Pour ma part, et en attendant que cette idée fasse son chemin, j'ai choisi de tirer la sonnette d'alarme et de vous montrer la face cachée du port.
Les sportifs et les simples promeneurs du dimanche sont mécontents parce qu'ils n'ont plus accès à la plage. La bande de sable de 200 m de large sur laquelle ils allaient courir ou marcher les pieds dans l'eau est prise d'assaut par les travaux d'extension des quais. En un mot, dans une ville dépourvue d'espaces publics comme Cotonou, les sportifs sont sacrifiés ; mais il est de notre devoir citoyen d'attirer l'attention sur les menaces que les travaux indexés font planer à court, moyen et long terme sur les populations des quartiers Énagnon, Donatin et zone des Ambassades.
En effet, lesdits travaux entraineront nécessairement la modification du tracé de la ligne de côte, et par voie de conséquence la trajectoire des courants en mer. A la fin du chantier, les vagues viendront s'échouer contre le nouveau mur de clôture dont les armatures sont étudiées pour résister à leurs assauts. Les masses d'eau retourneront en mer, contourneront les digues du port et continueront leur chemin vers l'Est. Plus au large, la résultante des forces en présence infléchira leur trajectoire pour les rediriger vers le rivage au niveau des quartiers Énagnon, Donatin et zone des Ambassades. A la faveur de conditions météorologiques difficiles, elles aborderont le rivage avec une plus grande force. Imaginez les dégâts ! Sans entrer dans les détails théoriques, je dis simplement que ce phénomène est prévisible en raison du principe de "conservation de l'énergie mécanique". Si les responsables ne réagissent pas face à ce danger, alors ils continueront de "voler" au secours des populations sinistrées avec des promesses qui ne les engagent guère. N'oublions pas que les faits sont têtus ! Voilà pourquoi j'avance trois propositions pour conclure.
Proposition n° 1 : Qu'une expertise technique procède à la vérification de l'état de la digue d'où partent les travaux d'extension des quais (voir photos).
Propositions n° 2 : Qu'une expertise indépendante évalue l'impact environnemental des travaux et leurs effets induits sur les quartiers cités Énagnon, Donatin et zone des Ambassades.
Proposition n° 3 : Que désormais les grands ouvrages (quais, bâtiments publics, ponts, grandes voies …etc.) fassent effectivement l'objet de surveillance et de contrôles systématiques.

​​​​​​​​​Christophe HADONOU YOVO

Commission réformes : Les clarifications de Me Jacques Migan et de Me Charles Badou

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L'émission "Éclairage" de Radio Bénin du dimanche a porté sur la commission chargée des réformes politiques et institutionnelles d'une part et d'autre part, sur ses perspectives. Sur cela, Me Jacques Migan et Me Charles Badou, invités de l'émission ont tenu ont donné des clarifications sur certains points.

Par René Adéniyi

Durant la campagne présidentielle, le candidat Patrice Talon a fait savoir au peuple béninois que s'il était élu, il allait procéder à des réformes politiques et institutionnelles. En le disant, certains ne l'avaient pas cru. Mais une fois élu, le Président Talon s'efforce de tenir sa promesse électorale en mettant sur pied une commission chargée de réfléchir sur lesdites réformes. Il y a un mois que celle-ci a été installée par le Chef de l'Etat et que celle-ci est au travail. Louant l'initiative du Président Patrice Talon qui a fait ce qu'il a promis, les deux invités ont cependant clarifié certains points qui portent à confusion dans les esprits. Pour Me Jacques Migan, il ne s'agit pas de réviser la Constitution ; ensuite, le travail fait par la Commission ad hoc sera transmis le moment opportun au gouvernement qui appréciera avant de l'envoyer au Parlement. Par la suite, il y aura une consultation du peuple. C'est donc tout un processus ces réformes à proposer aux Béninois. Pour sa part, Me Charles Badou a expliqué que c'est pas le nombre de personnes qui compose la commission qui doit être un problème mais la qualité des membres qui doit être saluée. Ce faisant, il a rappelé que ceux-ci vont faire un bon travail qui est différent de celui fait par certains en 1990 lors de l'élaboration de la Constitution. Ici, des gens ont été délégués en grand nombre et leur travail sera apprécié après par le gouvernement, les députés et le peuple. Nous devons rester patient et surtout faire confiance à cette équipe puisqu'on aura le temps d'apprécier et d'évaluer le travail fait à conclure l'homme de droit.

Le Premier Match de Baseball au Bénin attire plus de 200 spectateurs

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En partenariat avec l'Ambassade des Etats-Unis près le Bénin, l'organisation à but non lucratif "Baseball au Bénin" a organisé le tout premier match compétitif de baseball entre deux équipes, le samedi 28 mai 2016. La rencontre entre les deux équipes composées au total de 40 jeunes a opposé les Pirates du CEG Nokoué aux Whao Marlins du CEG Cocotomey. Plus de 200 spectateurs se sont rendus au CEG Cocotomey pour découvrir ce passe-temps favori des Américains.

« C'est une journée excitante », a déclaré le président de l'organisation Baseball au Bénin, Gary Tonsager. « Nous avons travaillé pendant six ans pour en arriver à cette journée et la voir se concrétiser est un rêve devenu réalité. »

En 2010, Gary Tonsager vint au Bénin pour offrir des lunettes et des services d'optométrie à la population de Ouidah. Durant son voyage, il a étéétonné de constater que les jeunes Béninois n'avaient jamais joué au baseball. Travaillant avec ses interprètes, il fonda Baseball au Bénin peu de temps après. Au cours des six années qui suivirent, l'organisation fournît du matériel et des vêtements aux joueurs ainsi qu'aux entraîneurs en voie de certification pour enseigner le baseball au Bénin.

Tonsager fut rejoint au Bénin la semaine dernière, par son compatriote entraîneur, Wally Langfellow, et Constant Somadjagbi, pour former les joueurs, travailler avec les entraîneurs locaux, notamment Fernando Lavenir et Arnaud Adodo, et recruter des joueurs devant voyager aux États-Unis cet été pour participer à un tournoi de baseball de quatre jours dans le Minnesota.

Lorsqu'on lui a demandé si les joueurs béninois pourraient rivaliser avec les jeunes américains qui grandissent en jouant au baseball, Langfellow a répondu : « Le talent est là. Ces enfants sont fondamentalement bons, et plus important encore, ils aiment le baseball ».

L'organisation espère être d'ici un an, en mesure d'acquérir des terres afin d'y construire le premier terrain de baseball au Bénin.

C/com Amb USA

CEP : 210.111 candidats composent ce jour

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Les candidats au Certificat d'Etudes primaires composent dès ce lundi 6 juin 2016. Chacun d'eux tenteront de décrocher le sésame d'accès au cours secondaire.

Par Amir NABIL

Ils sont au total 210.111 candidats au titre de l'année 2015-2016 inscrits pour les épreuves écrites de l'examen du Certificat d'études primaire (CEP). Ils seront répartis dans 742 centres de compositions dont 14 centres pour les personnes handicapés. Conformément au calendrier de l'année académique 2015-2016, établit en début d'année scolaire. Les examens de fin d'étude débuteront ainsi par le CEP, ce lundi pour terminer le 20 juin prochain par l'examen du baccalauréat. Contrairement à l'année dernière, le taux d'inscription a connu une régression de 0,52% pour cette année 2016. Cette année, les autorités ont choisi lancer officiellement les épreuves à Adjara. Signalons tout de même que sur les 210.111 candidats, 12382 sont de sexe masculin contre 12.392 en 2015 et 97.729 de sexe féminin contre 97.144 en 2015.

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