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Assemblée nationale : Le dossier Jacques Yampabou sera en plénière jeudi

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Les membres de la commission des lois se sont retrouvés hier à l'Assemblée nationale pour examiner le dossier Jacques Yampabou dont le rapport sera exposé jeudi lors de la séance plénière qui s'annonce. Les commissaires sont de source bien informée, partagés entre solidarité et respect de la décision de la cour constitutionnelle dont les décisions sont sans recours.
Les choses sont allées très vite du côté de la commission des lois et des droits de l'homme du Parlement après les échanges à la dernière séance sur le dossier Jacques Yampabou. Elle s'est réunie hier au siège de l'institution pour rendre disponible un rapport à soumettre en plénière cette semaine lors d'une séance qui s'annonce pour jeudi. Les débats de source bien informée sont très riches et à la fois tendus concernant l'option à prendre. La même source renseigne qu'un esprit de solidarité se dégage en faveur de l'honorable en difficulté. Mais cette option qui sera au cœur du rapport à présenter le jeudi à l'ensemble des parlementaires, ne pourra point l'emporter sur la raison surtout la force de la décision de la cour constitutionnelle dont les décisions sont sans recours. L'irrecevabilité prononcée par la cour suite à la requête de l'honorable par le biais de son conseil, est un signe à ne point négliger dans ce dossier fortement politisé.


32ème journée de l'arbre : Plus de 3000 plants mis en terre ce1er juin à Pobè

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Pour célébrer la 32ème journée de l'arbre ce mercredi 1er juin, à Pobè, les populations assistées des chefs des services déconcentrés et sous le parrainage du maire de la commune ont mis en terre environ trois mille (3000) a constaté l'Agence Bénin Presse (ABP)

Pour cette commémoration, deux mille plants d'Acacia, mille plants de Teck, vingt plants de Mélina et dix Kaya ont été mis en terre sur le site aménagé au complexe scolaire d'Igana dans la commune de Pobè

Le maire Paul Fakorédé Odjo a dit toute sa gratitude à l'endroit de ceux qui ont honoré de leur présence la manifestation avant de rappeler aux uns et aux autres l'importance et la nécessité de l'arbre dans la vie de l'homme. « L'arbre est quelque chose de particulier et indispensable. Il est la vie. Qui plante un arbre et l'entretien bien a déjà planté une vie. Nous n'avons pas la coutume de considérer l'arbre, or il est quelque chose précieux, très important et vital qui nécessite d'être entretenu comme nos enfants …», a expliqué la première autorité communale pour exhorter ses administrés à planter et entretenir beaucoup d'arbres pour un Pobè plus vert dans le futur et pour le bien-être des uns et des autres.

Abordant dans le même sens, le responsable de la session communale des eaux, forêts et chasse de Pobè, l'adjudant Chabi Bio Augustin a souhaité que le conseil communal essaie de mettre en place un comité communal de reboisement pour favoriser d'avantage l'entretien des plants afin qu'ils ne soient pas abandonnés comme par le passé.

Les nominations du conseil des ministres de ce 1er Juin

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Les premiers noms des promus du conseil des Ministres de ce mercredi 1er Juin sont déjà connus. Au cours de ce septième conseil des ministres, le gouvernement de la rupture a nommé plusieurs cadres tant dans l'entourage immédiat du chef de l'État, que dans les départements ministériels. Au nombre de ces nominations, on retient que le nouveau directeur du cabinet civil du président de la République est désormais monsieur Pascal Affo. Le premier secrétaire général du gouvernement a nom Benjamin Coovi Dako. Le deuxième secrétaire général du gouvernement répondra sous le nom de Cyrille Gougbédji (jusque là coordonnateur du projet Ravec). Des cadres béninois ont été aussi promus à l'international au terme de ce conseil des ministres de ce mercredi 1 et Juin. C'est le cas de Jonas Gbian, ancien ministre des finances sous Boni Yayi. Il est désormais promu au poste de Commissaire du Bénin à l'UEMOA. Nous vous informerons dans les heures à venir sur les autres nominations qui ont du lieu aux ministères des affaires étrangères et aux finances.

Amir NABIL

Football : La levée de la sanction conditionnée à l'élection de Moucharafou à la FBF

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Toujours dans le souci de sauver la poursuite de la participation du Bénin aux éliminatoires de la Can Gabon 2017, les autorités béninoises et les acteurs du football font le nécessaire. Ainsi, le juge vient de lever son ordonnance mais, pour que le match du dimanche prochain ait lieu, il faut que l'Assemblée Générale soit effective avant dimanche. Ce qui laisse présager le retour de force de l'ancien président de la FBF Anjorin Moucharafou puisque sa liste est la seule en compétition.
A moins qu'on l'oblige lors de cette assemblée à y renoncer. Et pour y arriver à cette étape à l'assemblée générale, il faut tout un processus dont la réunion du corps électoral. Or, à ce jour, le corps électoral n'est pas connu, ni convoqué.
A quand la convocation de ce corps électorale ?
Il faut préciser qu'à l'issue de la réunion tripartite, d'hier, entre le ministre des sports et les acteurs du football, l'objectif est bien défini et précis. Les acteurs veulent sauver la poursuite de la compétition de la sélection béninoise. Donc il faut tout faire pour que le match du dimanche se déroule. Mais comment parvenir à convaincre les instances faîtières en 72 heures pour que le match se joue sans les élections alors que la FIFA a donné sa position ?
La CAF reste ferme sur sa décision. Sans élection , la sanction ne peut être levée. Les élections sont obligatoires donc. Elles peuvent d'ailleurs avoir lieu, puisque plus rien ne bloque à ce niveau et le plus tôt possible. Le juge a joué sa partition, aux acteurs du football béninois de jouer la leur.
Mais ce qui est curieux c'est que la Caf n'a plus rien d'autre à faire et suit cette affaire de très près. Décidément le Bénin n'est pas une petite nation de football en Afrique alors.

Marcel H.

Francophonie 3535

Perturbations sur les installations de la SBEE ce jeudi

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Les abonnés de la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE) résidents dans les départements de l'Atlantique et du Littoral connaitront une perturbation dans la fourniture de l'énergie électrique le jeudi 2 juin 2016. Ce dysfonctionnement sera dû aux travaux de réhabilitation qu'entreprendra la communautéélectrique du Bénin (CEB) sur certaines de ses installations. Dores et déjà, la Sbee présente ses excuses à ses clients pour les désagréments qu'ils enregistreront lors de ces travaux. C'est à travers un communiqué parvenu à notre rédaction dans la soirée d'hier. Lisez plutôt.

Amir NABIL

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TRAVAUX CEB DANS LES DÉPARTEMENTS DE L'ATLANTIQUE ET DU LITTORAL_

*COMMUNIQUE*
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La Direction Générale de la Société Béninoise d'Énergie Électrique (SBEE) informe ses clients des Départements du Littoral et de l'Atlantique que pour des travaux de réhabilitation des équipements de la CommunautéÉlectrique du Bénin (CEB), des perturbations dans la fourniture de l'énergie seront observées le jeudi 02 juin 2016.

La Direction Générale leur présente ses excuses pour les désagréments qui leur seront causés et les remercie pour leur compréhension habituelle.

La SBEE, des hommes à votre service.

Cotonou, le 31 mai 2016

La Direction Générale

Le compte rendu du Conseil des ministres du 1er juin

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Le Conseil des ministres s'est réuni hier sous la présidence du chef de l'Etat, Patrice Talon. En substance, d'importantes décisions ont été prises et se résument comme suite : 7 projets de décret et 7 communications ont été examinés. Des nominations ont été aussi prononcées dans 2 Ministères et à la Présidence de la République.

Lire le compte rendu fait par le ministre d'Etat,

Compte rendu du Conseil des ministres du 1er juin
Le président de la République, Chef de l'Etat, Chef du gouvernement, a présidé la séance hebdomadaire du Conseil des ministres qui a eu lieu mercredi 1er juin 2016. Plusieurs dossiers ont été examinés. Il s'agit de sept dossiers au sujet de projets de décret et sept communications.
Projets de décrets
1er projet de décret adopté
Le Conseil a examiné deux projets de décrets portant transmission à l'Assemblée nationale des accords de financement pour autorisation de ratification. En effet, des accords de prêts ont été signés avec la Banque islamique de développement et le Fonds saoudien de développement. Ce prêt est destinéà financer le projet d'appui au développement de l'enseignement supérieur dans notre pays. Le projet concerne notamment la construction et l'équipement des infrastructures des rectorats et des infrastructures pédagogiques et administratives de dix- sept écoles de l'Université polytechnique d'Abomey et de l'Université d'agriculture de Kétou ainsi que la formation académique pour le renforcement des capacités des enseignants chercheurs. Le coût global de ce projet est estiméà 117 milliards de francs Cfa.
2ème projet de décret
Les accords de financement ont également été signés avec le Fonds de solidarité islamique de développement. Ces ressources sont destinées à financer la deuxième phase du programme d'appui à la microfinance. Il s'agit plus spécifiquement de promouvoir l'accessibilité des jeunes et des pauvres aux services financiers et la création des micros et très petites entreprises. Le coût global de ce programme est d'environ 37 milliards de francs Cfa. Ces deux projets de décret ont donc été adoptés et seront transmis à l'Assemblée nationale. La date limite d'entrée en vigueur de ces accords de prêts est fixée au 03 octobre 2016.
3ème projet de décret
Le Conseil a adopté un projet de décret portant composition, attribution et fonctionnement du Conseil de santé de la police nationale. Ce décret vise notamment à favoriser une meilleure prise en charge sanitaire des fonctionnaires de la police.
4ème projet de décret
Le Conseil a adopté le décret portant sur l'admission de 22 magistrats à la retraite.
5ème projet de décret
Le Conseil des ministres a adopté le décret modifiant un décret précédant portant promotion de magistrats en ce qui concerne les magistrats Ismaël Sanoussi et Alexis Métahou.
6ème projet de décret
Le Conseil des ministres a décidé de la création et de la mise en place d'un Creuset permanent d'expertise pour apporter un appui à la promotion de la transformation du secteur agricole. Ce creuset dénommé bureau d'études et d'appui au secteur agricole est un organe de conseils techniques auprès du président de la République. Sa mission principale est de conduire des réflexions stratégiques et initiée des actions permettant d'améliorer la productivité agricole et d'augmenter les revenus des acteurs du secteur agricole. Ce bureau disposera d'un secrétariat permanent. C'est ce qui justifie l'adoption du projet de décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement du Bureau d'études et d'appuis au secteur agricoles.
7ème projet de décret
Le Conseil a adopté un projet de décret portant création de la commission des réformes des forces de défenses et de sécurité. Cette commission est chargée de recenser et d'évaluer les dispositions nécessitées par les reformes et l'adaptation des textes des forces de défense et de sécurité faces aux défis et enjeux actuels. Deuxième tâche de cette commission : superviser l'élaboration de ces textes législatifs républicains devant consacrer lesdites reformes. Troisième tâche : finaliser et présenter au président de la République les différents projets de textes. Cette commission dispose de 45 jours pour déposer son rapport.
Au titre des différentes communications
1ère Communication
Le Conseil a entendu une communication du ministre chargé de la Fonction publique sur la situation des effectifs des agents de l'Etat par catégorie de 2005 à 2015. L'accroissement des effectifs de 40 523 à 73 090 durant cette période résulte principalement du reversement des agents contractuels de l'Etat de plus de 30 000 agents occasionnels, communautaires, contractuels, locaux … Au cours des cinq prochaines années, 7716 agents feront valoir leurs droits à la retraite. Le Conseil des ministres a instruit le ministre chargé de la Fonction publique à l'effet de réévaluer les besoins et d'élaborer le plan de recrutement et de formation dans le cadre de la préparation du budget de l'Etat exercice 2017.
2ème communication
Le ministre des Infrastructures et des transports a fait un compte rendu au Conseil de la situation des impayés des cotisations sociales des trois premiers projets de route de desserte rurale. Le Conseil a autorisé le règlement de ces impayés de cotisations sociales.
3ème communication
Le ministre du Cadre de vie et du développement durable, en relation avec le ministre chargé de la Défense nationale, a fait une communication sur les mesures d'urgence contre l'insécurité dans les parcs nationaux de la Pendjari et du W et dans les zones synergétiques attenantes. Ces mesures visent àéradiquer les actes illégaux de braconnage dans les réserves de faunes de la Pendjari et du W et les actes de grand banditisme transfrontalier. Ces activités sécuritaires seront désormais pérennes.
4ème communication
Les services de la Direction de l'Emigration - Immigration ont suspendu depuis le 1er janvier 2016, la réception de tout dossier de renouvellement de passeports ordinaires au profit des Béninois de l'extérieur. C'était une mesure de suspension justifiée par l'obligation pour nous, de nous conformer aux normes de l'Organisation de l'aviation civile internationale en matière de documents de voyage sécurisé. Pour rétablir la situation, le Conseil a autorisé le ministre des Affaires étrangères et de la coopération et le ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique à envoyer dans les représentations diplomatiques et consulaires du Bénin près les pays de forte concentration de ressortissants béninois, des missions conjointes, aux fins de délivrer de façon ponctuelle, des passeports ordinaires biométriques à nos compatriotes vivant à l'étranger.
5ème communication
Le Conseil a, par ailleurs, pris une série de mesures importantes relatives à la sécurisation de documents de norme biométrique délivrés par l'Oaci au Bénin.
1ère décision : le Conseil des ministres autorise la création d'un Service national de gestion du certificat de signature d'authenticité des documents biométriques et de la clé publique pays de l'Organisation de l'aviation civile internationale.
2ème décision : Le service national ainsi créé, sera rattaché directement à la Présidence de la République.
3ème décision : Le Conseil des ministres réaffirme la compétence exclusive du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, dans la délivrance des passeports diplomatiques et de services en République du Bénin.
4ème décision : Le Conseil décide de faire installer les équipements nécessaires dans nos ambassades et consulats pour saisir les données biométriques nécessaires à l'établissement de passeports biométriques à Cotonou et de les retourner par valises diplomatiques aux demandeurs.
5ème décision : Le Conseil décide du principe de la fabrication des carnets de passeports au Bénin.
6ème communication
Le Conseil des ministres a examiné une communication du ministre du Tourisme et de la culture relative à la situation du sous-secteur "Alphabétisation" avec la Coopération suisse.
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités d'alphabétisation au Bénin, le ministre en charge de l'alphabétisation a signé avec la Direction du développement de la coopération de la Confédération Helvétique, une convention-cadre portant sur la promotion de l'alphabétisation dans notre pays. Au titre de cette convention, il est prévu l'organisation d'audit des comptes sur initiative de la partie suisse. Les conclusions de l'audit des comptes portant sur la période 2011 à 2012 font état d'un montant de 71.511.445 FCfa non certifié par l'auditeur.
En réponse aux conclusions de l'audit, diverses mesures ont été prises par le Ministère en charge de l'alphabétisation et de l'éducation des adultes. Il s'agit notamment du relèvement des deux agents comptables concernés à savoir Messieurs Guy Nanga et Précanel Gnacadja. Deuxièmement, la saisine de la Brigade économique et financière avec une mise en débet des mis en cause. Troisièmement, la transmission des pièces et informations nécessaires à l'agent judiciaire du trésor. Quatrièmement, le montant non-certifié doit être remboursé avant la conclusion d'un nouvel accord de financement à hauteur de 12 milliards par la Coopération suisse.
La tenue de diverses séances d'harmonisation des points de vue avec la Direction de développement de la coopération de la Confédération Helvétique a permis de clarifier la situation et le gouvernement marque sa volonté d'instaurer une gouvernance exemplaire dans la gestion des fonds publics. L'Agent judiciaire du trésor a été saisi pour la prise en charge immédiate de ce dossier.
7ème Communication
Mesures individuelles
Le Conseil a relevé de ses fonctions le Directeur des ressources financières et du matériel du Ministère des affaires étrangères et de la coopération.
Nominations
Le Conseil des ministres a prononcé des nominations au Ministère de l'économie et des finances, des Affaires étrangères et de la coopération et à la présidence de la République.
A la présidence de la République
Directeur du cabinet civil : Pascal A. Léon Affo
1er Secrétaire général adjoint du gouvernement : Benjamin Coovi Dako
2ème Secrétaire général adjoint du gouvernement : Cyrille Gougbédji
Commissaire représentant le Bénin auprès de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) : Jonas Gbian

Le Ministre d'Etat, Secrétaire général de la présidence de la République,
Pascal Irénée KOUPAKI

Mathys Adidjath relance le programme de l'emploi salarial PAES

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Bonne nouvelle pour les stagiaires du Programme d'appui à l'emploi salarial (PAES). Ce programme entre-temps suspendu par le gouvernement de la rupture vient d'être relancé. La nouvelle a été porté ce matin aux bénéficiaires au cours d'une rencontre de travail entre le ministre Adidjath Mathys, le directeur général du Fnpeej et les concernés à la salle de conférence du CNCB.
Dans son message, le ministre du Travail de la Fonction Publique et des Affaires Sociales a toute fois souligné que cette mesure de relance du programme ne concerne pas tous les stagiaires du PAES.
Il faudra retenir que sur les 2585 jeunes au total, seulement 1.500 ont été retenus et seront envoyés en stage. Le Ministre Adidjatou MATHYS a instruit ses collaborateurs pour que les 885 restant, soient accueillis, écoutés et orientés par les antennes ANPE. C'est dire qu'indirectement, ces 885 sont renvoyés.

Amir NABIL


L'examen du dossier du député Jacques Yempabou reporté

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Le dossier d'invalidation ou non du siège du député Jacques Yempabou devant être examiné par la plénière des députés ce jeudi 02 juin 2016 a été reporté pour le lundi 06 juin prochain. Du côté de la commission en charge de produire un rapport sur le sujet, plusieurs raisons expliquent ce report.

Le président de l'Assemblée nationale, président de séance Me Adrien Houngbédji a fait constater que contrairement à la programmation faite à la dernière plénière, le dossier Yempabou n'a été inscrit à l'ordre du jour de la plénière de ce jeudi puisque le rapport y relatif n'est pas disponible et donc n'a pas été transmis aux députés. Invitéà s'expliquer sur cette situation, L'honorable Alexis Agbéléssèssi, président de la Commission a fait savoir que le rapport n'est pas prêt parce que des préalables n'ont pas encore été réalisés. Il s'agit notamment des correspondances et des contacts nécessaires à l'éclatement de la vérité dans ce dossier.
Le président Alexis Agbéléssèssi a fait savoir qu'il est nécessaire pour la commission d'avoir copies des toutes les correspondances relatives à ce dossier, d'écouter le préfet de l'Atacora-Donga, et surtout le principal plaignant auteur du recours. Fait intéressant sur ce dernier volet, la Cour Constitutionnelle dans son recours rendu sur le sujet avait mentionné Maurice Chabi Kato, suppléant du député Jacques Yamapabou comme auteur du recours donc plaignant. Seulement à plusieurs reprises par voie de presse l'intéressé a clamé n'avoir jamais formulé de recours.
Rendez-vous donc lundi prochain pour avoir la quintessence du rapport de la Commission des lois et voir les jours suivants les démarches de l'Assemblée nationale pour faciliter la réalisation de ces préalables évoqués par ladite commission.

FINAFA H.

Les députés autorisés à garder leurs gardes du corps policiers ou gendarmes

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Le président de l'Assemblée nationale Adrien Houngbédji a annoncé ce jeudi, à l'ouverture de la séance plénière aux députés qu'ils peuvent garder leurs gardes du corps policiers et gendarmes et ce jusqu'à nouvel ordre. Une information qu'il a donné en rendant compte des négociations engagées avec le gouvernement à ce sujet.
« Les négociations avec le gouvernement ont abouti à cette solution en attendant que nous poursuivions les discussions pour arrêter définitivement les solutions à ce problème…», a expliqué le président de l'Assemblée nationale aux députés. Pour rappel, le gouvernement avait exigé aux députés de ne nommer que des gardes du corps militaires afin que les agents policiers et gendarmes qui occupaient ce poste soient mis à la disposition de leurs directions.
Le Président Adrien Houngbédji a pour la circonstance suggéréà ses collègues députés sur la question et afin de montrer au gouvernement la bonne volonté de l'institution, d'éviter d'aller dans le sens du choix de policiers ou de gendarmes. Il a toutefois invité ceux qui malgré cet arrangement ont toujours envie de changer de garde du corps à faire leur choix dans le rang des militaires. « La question de garde du corps est donc réglée », a laissé entendre le président pour conclure sur ce sujet.

Willy N. OLA

Jacques Yempabou nommé directeur de renseignements des douanes.

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Le député/douanier Yempabou est nommèà compter de ce jour jeudi 02 juin 2016, directeur de renseignements des douanes.

Lire l'arrêté du MÉF qui porte sur sa nomination.


Vie en entreprise : Faut-il interdire l'utilisation des réseaux sociaux ?

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Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram et bien d'autres réseaux sociaux ont conquis le cœur des entreprises qui intègrent de plus en plus la communication digitale dans leur planning. Ces plateformes, qui sont de plus en plus populaires, attirent beaucoup d'utilisateurs et les rendant même quelques fois dépendants. Ce qui peut parfois aller contre l'évolution de leur travail en entreprise. Quoi que plusieurs entreprises aient compris qu'elles pouvaient tirer profit de ce phénomène, elles n'autorisent cependant pas l'ensemble du personnel à se "connecter" aux heures de travail, évoquant le ralentissement du travail et une baisse de rendement. Faut-il interdire l'utilisation des réseaux sociaux aux heures de travail dans les entreprises ?

Un réseau social est une plate-forme accessible via internet qui inter-connecte des personnes de mêmes centres d'intérêt. Il existe deux types de réseaux sociaux. Les professionnels pour générer du business, se créer un profil professionnel, pour faire connaître leur entreprise et trouver de nouveaux clients, faire de la veille économique, etc.. Et les réseaux particuliers, ou réseaux sociaux grand public, dont le but principal est le divertissement, les rencontres entre amis et les partages d'expériences, de photos, vidéos, et autres statuts personnels.

Nombreuses sont les entreprises qui en interdissent l'utilisation en leur sein et ce pour plusieurs raisons.

Les réseaux sociaux déconcentrent le travailleur. Les réseaux sociaux sont des outils de divertissement. En tant que tel, ils ne devraient pas être utilisés aux heures de travail. Perdons-nous donc du temps précieux pouvant être mis à profit au travail ? . Utiliser des minutes voire des heures à publier, visiter des profils d'amis ou lire des vidéos drôles, peut impacter négativement nos performances. Le non-respect des deadlines peut causer des préjudices au travailleur, son département et plus globalement sonentreprise. L'exception certaine est l'utilisation nécessaire pour les service liés au marketing digital, dont les travaux se passent en grande partie sur ces plateformes.

D'autre part, l'utilisation "saine" des réseaux sociaux par le personnel peut être aussi à l'avantage de l'entreprise. Certains travailleurs étant des influenceurs 2.0, ils peuvent générer du trafic à l'entreprise en servant de relais information. Les travailleurs peuvent faire également de la veille pour l'entreprise. Savoir tout ce qui se dit sur la structure, ses produits et services et aider à améliorer la visibilité de l'entreprise sur les médias sociaux. Pour des entreprises de e-commerce à l'image de Jovago, site de réservation d'hôtels en ligne, la présence du personnel sur les médias sociaux est aussi importante qu'utile à l'entreprise Car mine de rien, les réseaux sociaux optimise les relations publiques de l'entreprise, offrent un nouvel espace de vente des produits et services et aident à développer la notoriété de la marque via les partages et publications des travailleurs.

Dominique Yao

Le gouvernement projette un recrutement de plus 7500 agents à partir de 2017

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Plus de sept mille agents seront recrutés à partir de l'année prochaine. L'information provient du conseil des ministres du mercredi 1er juin 2016. Après un état des lieux, le gouvernement béninois envisage un d'important recrutements pour remplacer les agents qui seront admis à la retraite.

« Le conseil a instruit le ministre de la fonction publique aux fins de réévaluer les besoins et d'élaborer le plan de recrutement et de formation dans le cadre de la préparation du budget de l'Etat, exercice 2017 ». C'est en substance ce qu'on peut retenir pour le l'instant au sujet de ces recrutements après le compte rendu du ministre d'Etat, Pascal Irénée Koupaki.

Une volonté du gouvernement de Patrice Talon qui, à en croire le ministre d'Etat, fait suite à« ...une communication introduite en conseil des ministres par son homologue en charge de la fonction publique, Mathys Adidjatou, sur la situation des effectifs des agents de l'Etat par catégorie, de 2005 à 2015 ». L'effectif des agents de l'Etat a connu un accroissement soutenu passant de 40.523 agents à 73.090 au cours des dix dernières années. Plusieurs raisons expliquent cet accroissement de l'effectif des agents de l'Etat a plusieurs « principalement le reversement des agents contractuels de l'Etat, de plus de 30.000 agents occasionnels, communautaires, contractuels locaux à la fonction publique etc... ». Mais au même moment, il a précisé que « 7.716 agents feront valoir leur droit à la retraite, au cours des 5 prochaines années ». Il faut donc procéder au remplacement de ces agents qui partent à la retraite de façon progressive. Ce qui justifie les prochains concours de recrutement dont les tout premiers sont prevus pour l'année 2017.
Willy N. OLA

Lancement du CEP 2016 lundi prochain à l'Epp Kanhonou d'Ekpè

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Plus de quatre mille candidats se préparent pour aller lundi prochain à la quête du Certificat d'études primaire (CEP) dans les départements de l'Ouémé-Plateau dont le lancement se fera à l'Epp Kanhonou d'Ekpè, a confié ce jeudi le chef service examens et concours, Yavoèdo Albert.

Ils sont au total 4176 candidats à aller pour le compte de l'année 2016 à l'assaut du CEP dans les départements de l'Ouémé et du Plateau. 130 centres d'examen sont ouverts pour la circonstance pour un cumul total de 1213 salles de composition. Pour la présente édition, 22326 garçons et 19850 filles ont été enregistrés. Pour la seule municipalité de Porto-Novo, 23 centres ont été ouverts à raison de 15 dans la circonscription scolaire d'Oganla et 08 dans Attakè. Il faut noter que 02 centres pour amblyopes et aveugles ont été ouverts respectivement à Porto-Novo au quartier Louho et à Adjohoun.

La directrice départementale des enseignements maternels et primaires, Solange Odjo Ahouansou, et ses collaborateurs sont également à pied d'œuvre pour que cet examen se déroule dans de bonnes conditions. Son lancement est prévu pour se tenir à l'Epp Kanhonou dans la commune de Sèmé-Kpodji, arrondissement d'Ekpè par le préfet Moukaram Badarou en compagnie de la directrice départementale et des autorités locales.

ABP

Affaire Jacques Yampabou : La commission des lois dans du dilatoire

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Adrien Houngbédji met la pression
Le dossier Jacques Yampabou continue d'occuper la une de l'actualité au niveau de la représentation nationale. Le président Adrien Houngbédji met la pression sur la commission après avoir eu les explications de son président qui met en avant les difficultés rencontrées par les commissaires préoccupés par une investigation pointue. Ceci afin d'analyser le dossier en profondeur pour situer les responsabilités. Une donne à priori considérée comme pure stratégie politique par le président de l'institution tiré de tous les côtés par rapport à ce dossier vidé par la cour constitutionnelle qui en retour, met la pression sur le Parlement pour le boucler.
Les mesures à prendre pour écouter le plaignant de même que le préfet du Borgou-Alibori et celles relatives à l'analyse de certaines correspondances, sont entre autres difficultés mises en exergue par le président de la commission des lois. Ce dernier interpellé hier en plénière par le président de l'Assemblée nationale qui voulait en savoir de mieux sur l'évolution du dossier. Ceci après la validation d'une demande d'examen en procédure d'urgence exprimée par le gouvernement au sujet de certains dossiers soumis à la représentation nationale. Le président de la commission a laissé entendre que le rapport n'est pas encore disponible mais rassure que les commissaires ont travaillé sur le dossier. Une réponse qui a permis au président d'instruire son collègue de la commission à produire un rapport d'étape qui rend compte de la situation.Une manière de lui permettre d'avoir les coudées franches pour donner une suite à la cour constitutionnelle qui ne cesse de mettre la pression.
La commission doit donc multiplier les offensives pour rester dans le délai de lundi fixé par le président du Parlement qui a manifesté son intérêt à en finir avec ledit dossier, aux sages de la haute juridiction dont les décisions sont sans recours. Le président après avoir réussi son pari concernant le cas Yampabou, a reporté après consensus, les travaux du jour pour lundi en raison de l'absence du gouvernement.

Nicaise AZOMAHOU


Le syndicat de la police accuse le gouvernement

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L'avalanche de braquages constatée ici et là dans les villes béninoises, serait imputable au gouvernement du nouveau départ. C'est ce qu'on est tenté de croire suite au discours du secrétaire général par intérim du syndicat national de la police (Synapolice), hier jeudi 2 juin 2016 lors de la prise de fonction du nouveau directeur général de la police nationale. Il affirme que les nombreux retraits d'actes d'avancement et des check-points seraient la cause.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, les policiers béninois se dédouanent de l'insécurité grandissante qui s'observe depuis quelques semaines au Bénin. Il ne se passe de semaine sans que l'on annonce une prouesse des hors-la-loi dans les centres commerciaux au Bénin. Alors que les populations ne cessent de les accuser à cause de leur incapacitéà affronter les malfrats, les policiers béninois, eux qui ont pour mission, d'assurer la sécurité des personnes et des biens se disent pas responsables. Hier, par l'intermédiaire du secrétaire par intérim du Synapolice, ils ont jeté un pavé dans la marre du gouvernement Talon. Après avoir souhaité la bienvenue au nouveau Dgpn, ils ont listé leur chapelet de doléances. Et comme pour dire à l'autorité entrant que la maison va mal, il a commencé par peint un tableau sombre, provoqué par le régime du nouveau départ. Monsieur le Dgpn, mon contrôleur, entrant dit-il, « le seul mot qui hante tous les camarades policiers en ces temps-ci est ‘'retrait''. Est-ce retrait qui a occasionné tous les retraits faisant place à l'insécurité sur toute l'étendue du territoire national ? Vous prenez donc le commandement à la tête de la police nationale à un moment où non seulement le système sécuritaire est mis à rude épreuve ………….. Où les hommes chargés d'assurer cette sécurité sont soumis à un traitement à la limite inhumain et dégradant de la part des gouvernants. ». Au nombre des doléances ils exigent la mise à disposition des moyens pour assurer la transmission car ce sont les recettes des check-points qui approvisionnaient les véhicules de patrouille en carburant. Un chapelet de doléances a été soumis à l'autorité entrant car il s'agit de redonner le moral aux flics qui visiblement, sont prêts à laisser les malfrats opérer car très remontés contre les réformes qui tardent à porter leurs fruits. Le nouveau DgpnMoukailaIdrissou a du pain sur la planche car la troupe qu'il entend diriger, a le moral bas. Il urge qu'il intercède auprès des gouvernants pour un début de solution car les populations béninoises, surtout celles des marchés et villes, vivent la peur au ventre.

Armel VIDEGNON/Le Grand Matin

Match Bénin-Guinée Equatoriale:Toujours le suspense

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Les Ecureuils du Bénin sont suspendus à une décision de la Fédération internationale de football association (Fifa). Elle doit intervenir avant que le match comptant pour la 4ème journée des éliminatoires de la Can 2017, n'ait lieu. Pour l'heure, les conditions sont requises à l'interne avec les acteurs du football béninois. Cette issue devrait être trouvée dans les heures à suivre.

Joueront-ils, ne joueront-ils pas, contre la Guinée Equatoriale ? C'est la question que se posent les amoureux du cuir rond béninois, depuis le mercredi dernier que le juge des référés a levé son ordonnance sur le siège de la Fédération. Le match des Ecureuils prévu pour le dimanche 05 Mai prochain est encore dans l'incertitude. Suspendus par la Fifa de toutes compétitions internationales, les Ecureuils sont dans l'attente. Une longue attente qui suscite déjà indignation. Et pourtant, le génie béninois a encore fait du sien. En effet, grâce à l'ingéniosité du Ministre des sports, Oswald Homéky, un début de solution est trouvé dans la crise qui secoue le football béninois. Les différents protagonistes qui se livrent une guerre à distance depuis des années ont fumé le calumet de la paix. Ils ont, par un protocole d'accord, accepté de mettre l'intérêt supérieur au-dessus des différends qui les opposent. Un acte qui, à en croire les spécialistes des textes de la Fifa, devrait amener l'instance faitière à lever sa suspension contre le Bénin. Elle devrait privilégier l'esprit sportif matérialisé par l'accord des frères ennemis. Mais pour l'heure rien encore. Les regards sont tournés vers Zurich, pour permettre l'effectivité du match Bénin-Guinée Equatoriale. Mais à en croire les spécialistes, un grand pas est fait pour une issue favorable. Si cette décision n'est prise dans les heures à suivre, le match pourrait être légèrement décalé pour permettre à la Fifa de revenir sur sa décision. A suivre…

Armel VIDEGNON/Le Grand Matin

Après l'avion présidentiel, un autre scandale à polémique

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Des bruits persistants se font entendre depuis quelques jours, sur un autre scandale. Il s'agit de deux voitures blindées que le régime défunt aurait achetées avec la faramineuse somme de 800 millions CFA donc à 400 millions l'unité, une information dont on attend la confirmation officielle, après le fameux héritage de l'avion présidentiel laissé au pouvoir de la rupture. L'Aéronef, qui pour certains risque d'être un cercueil volant, ne rassure pas le gouvernement de la rupture qui l'a renvoyé au propriétaire, à la suite du conseil des ministres du mercredi 18 mai 2016, car les inspections qui ont été effectuées n'offraient aucune garantie de sécurité pour son utilisation. Quant au deux voitures blindées qui auraient été achetées et soit disant laissées au gouvernement de Talon par les anciens dirigeants alors qu'on apprend qu'un autre véhicule du genre était auparavant acquis sous le règne de Yayi, elles en rajoutent à la polémique. En attendant d'autres détails sur cette affaire et la confirmation ou l'infirmation par les vérifications ou les audits en instance sur la gestion du régime sortant, l'information fait dresser les cheveux sur la tête des Béninois qui se demandent s'il y a encore pire à entendre après tous les gâchis ou les scandales occasionnés sous l'ère du changement ou de la refondation dont les chantres sont partis sur la pointe des pieds ou la queue entre les jambes.

Daniel HOUEGAN/Le Grand Matin

Assemblée nationale : Plusieurs personnalités au cabinet du président Adrien Houngbédji

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Le président de l'Assemblée nationale du Bénin a reçu en audience le mercredi dernier plusieurs personnalités. Il s'agit du professeur Juste CODJO qui a offert au président de l'institution, Me Adrien Houngbédji, un livre préfacé par Albert Tévoédjrè, ancien médiateur de la République et traitant d'un modèle de démocratie. A sa suite, un réseau d'associations des handicapés a été aussi reçu sans oublier l'association nationale des industriels du Bénin. Ils ont livré chacun aux médias, les raisons de leur présence au Parlement.
Par Nicaise AZOMAHOU

Lire les propos des réprésentants à la sortie d'audience

Juste CODJO

«…J'étais ce matin au cabinet du président de l'Assemblée nationale pour lui offrir une copie d'un livre qui est paru hier, préfacé par le Professeur Albert Tévoèdjrè et portant sur ce que j'appelle ‘'la concencratie'' qui est un modèle de démocratie adapté aux réalités sociologiques, économiques et géopolitiques du Bénin. J'ai également apporté des copies de ce livre à certains membres du Parlement parce qu'il est important que les autorités de notre pays prennent connaissance de cette contribution que j'essaie d'apporter. J'espère que cela servira à quelque chose. Le président m'a rassuré qu'il lira le document et qu'il le partagera avec ses collègues.. »

Raffet LOKO, Président de l'Association Nationale des Industriels du Bénin (ASNIB)

«…Vous savez que le président de l'Assemblée nationale est la deuxième personnalité de l'Etat. Nous venons au nom de l'Association nationale des industriels du Bénin, une association qui plus de 40 ans de vie dans ce pays et nous avons aujourd'hui besoin de beaucoup de choses. Nous avons essayé de rassembler tous les industriels dans notre association. Avec l'ancien régime, nous avons eu beaucoup de problèmes alors que nous avons la chance d'avoir à nos côtés un pays comme le Nigeria. Cette fois-ci avec le régime de la ‘'Rupture'', notre association se prépare à aller loin dans ses ambitions et de devenir la belle vitrine du Bénin. Dans d'autres, ce sont les industriels qui accompagnent le président de la République et le Ministre des affaires étrangères dans leurs déplacements à l'extérieur ; afin d'aller trouver des investisseurs. Alors, c'est pour cela que nous avons décidé de rencontrer le président de l'Assemblée nationale parce que nous souhaitons qu'on nous écoute. Nous avons déjà faire part de nos doléances au président de l'Assemblée nationale et il nous a suggéré de rencontre les membres de la Commission des finances de l'Assemblée nationale…»

Mathieu Sossou, Directeur exécutif du Réseau des Associations des personnes handicapées de l'Atlantique et du Littoral

«…L'objet de cette visite est d'informer le président de l'Assemblée Nationale sur les actions entreprises par notre réseau et qui vont concourir à l'adoption de la loi portant protection et promotion des droits des personnes handicapées en République du Bénin. Le président a d'abord fait l'honneur de nous recevoir et c'est la preuve que le Bénin est en train de se construire. C'est également la preuve que tous les citoyens béninois peuvent être utiles au développement de ce pays. Donc, le président n'a pas fait distinction de personne. Il nous a rassurés que d'ici le 8 juin prochain, la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale va être saisie sur le dossier en vue de son adoption en séance plénière par le Parlement…»

Ralmeg Gandaho, Président de l'ONG Changement Social Bénin, Point Focal Bénin de la Coalition pour une Cour Africaine Efficace

«…Nous avons jugé nécessaire de venir rencontrer le président de l'Assemblée nationale parce que nous avons une urgence par rapport à la mise en place d'une institution des droits de l'homme en occurrence la Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH) prévue par une loi de 2012 et un décret d'application qui a été pris depuis le 6 mai 2014. Il y a eu assez du quiproquo sur le mécanisme de mise en place de ladite commission. Nous sommes donc venus échanger avec le président sur les obstacles qui justifieraient le retard de l'installation de la commission. Je crois que l'audience dans l'ensemble a été très intéressante et nous avons compris que le Parlement même est à pied d'œuvre actuellement pour le processus de désignation de ses représentants au sein de la Commission sans oublier la désignation des deux commissaires parlementaires avec leurs suppléants. Voilà les attentes des ONG comme Changement Social Bénin, et aussi d'autres ONG de promotion des droits de l'Homme qui travaillent sur le processus de mise en place du CBDH (…) C'est bloqué au niveau du Parlement. Mais nous avons découvert que tout est mis en œuvre par le président de l'Assemblée nationale pour que dans les prochains jours nous ayons la bonne nouvelle et qu'on poursuive le plaidoyer, le lobbying auprès d'autres instituions qui sont aussi impliquées dans le processus d'installation de la commission des droits de l'homme…»

Propos recueillis par N. A.

> lancé

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<< Mon Pays le Bénin et moi : Regard sur les discours du président Boni Yayi 2006-2016>>. Voilà le nom de l'essai politique qui est en train d'être présenté en ce moment à l'auditorium Albert Nouhouayi en face de l'amphithéâtre UEMOA, sur le campus d'Abomey-Calavi. Cet essai politique de 530 pages environ publié par les éditions plurielles de Koffi Atèdé, est l'oeuvre des universitaires Elvis ABOU et Jacques AGUIADAHO.

Amir NABIL

L'essai est fait dans un contexte de manifestation du rôle de l'intellectuel dans une société. Il vise à analyser les prises de parole de celui à qui est confié la destiné du pays. Ce document a aussi fait objet d'essai politique afin de faire le point de toutes les prises de parole du président de la république afin que dans 20, 30 ou cinquante ans après, il y ait encore des traces de documents qui retracent les différentes prises de parole des différents présidents de notre pays.
<> soulignera le co-auteur Jacques AGUIADAHO.
Elvis ABOU a quant à lui, expliqué les deux temps de la méthodologie qui ont permis la publication de cet essais. Il fera surtout savoir que << Le choix du titre de l'ouvrage est fait pour mettre en exergue la relation particulière qui existait entre Boni Yayi et le peuple Béninois.>>
Tanguy Agoï, dans sa présentation de ce "pavé" a parlé du contenu et de la forme de l'ouvrage.
Il faut enfin retenir que le document est subdivisé en 7 chapitres et est préfacé par le professeur Dodji Mouléro Amouzouvi.

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