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Trois confédérations et centrale suspendent la grève

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Les apprenants ainsi que leurs parents peuvent commencer par pousser un ouf de soulagement. La CSA-Bénin,la CGTB et la CSUB ne sont plus en grève pour compter de mardi 10 avril 2018. Ces trois confédérations et centrale syndicales ont conjointement signé une déclaration de suspension de leur motion de grève ce lundi 09 avril 2018. « Nous décidons de la suspension de la motion de grève en cours depuis le 16 janvier 2018 et appelons l'ensemble des travailleurs à reprendre le travail dès le Mardi 10 avril 2018 », indique le communiqué. Pour les trois secrétaires généraux signataires de cette motion de suspension de grève, le Gouvernement de la Rupture, au lieu de mettre sa foi dans un dialogue franc et sincère s'est illustré dans un déni de droit et une expérimentation diabolique de tortures et d'actes attentatoires aux libertés individuelles et collectives.
Il ne s'agirait selon cette déclaration que « d'un repli tactique ».
Armel TOGNON


Centrales et confédérations syndicales désormais divisées

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La cohésion et l'harmonie ont volé en éclat au sein des leaders syndicaux. Alors que les uns appelaient dans la matinée de ce lundi 9 avril 2018 à la reprise des cours, d'autres demandent dans l'après-midi de poursuivre le mouvement de débrayage. Deux camps se sont donc affichés dans cette lutte qui est quand même commune. Il y a d'abord celui des Secrétaires Généraux de la CSA-Bénin, Anselme Amoussou, de la Cgtb, Moudachirou Bachabi et de la Csub, Christophe Houessinon. Ils sont les signataires de la déclaration qui demande de lever la motion de grève et de retourner au travail. Ceux-ci selon leur déclaration, souhaitent donner une autre couleur que blanche à l'année scolaire en cours. Pour eux, l'heure est venue de tirer leçons de ce premier round de contestations ouvertes contre la gouvernance et les choix du régime de la Rupture par la classe ouvrière, d'explorer les perspectives à travers l'usage d'autres moyens de règlement de conflits. Et leurs moyens à eux, est la suspension de la motion de grève en cours depuis le 16 janvier 2018. « Dans les circonstances actuelles où le chaos semble être voulu, recherché et entretenu par le Gouvernement lui-même, notre position de responsables et de leaders exige de nous, l'audace de risquer la lucidité malgré l'ambiance de grave crise de confiance et de suspicion généralisée », ont-ils justifié.
Mais le second camp, constitué de la Cstb, de la Cosi-Bénin et de l'Unstb n'est pas de cet avis. Ces généraux qu'il convient d'appeler des « jusqu'auboutistes » tiennent à aller jusqu'au bout. « Sans rétrocession des défalcations et sans satisfaction des revendications, la grève se poursuit », insistent ces derniers. L'équipe de Nagnini Kassa Mampo, Noël Chadaré et d'Emmanuel Zounnon, invite les travailleurs à poursuivre la grève de façon plus intense avec des sit-in et marches dans toutes les communes et arrondissements du Bénin jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Ils sont appuyés dans cette position par le Front d'Actions des Syndicats de l'éducation. Pour certains leaders de la principale organisation syndicale dans le secteur de l'enseignement, la levée de la motion de grève ne concerne que les secrétaires généraux signataires de la déclaration.
Armel TOGNON

17 conseillers défient le maire de Malanville

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Inoussa Dandakoé, l'actuel locataire de l'hôtel de ville de Malanville a désormais à dos 17 conseillers sur les 25 que compte le conseil communal. Par une motion de défiance déposée ce lundi 9 avril 2018, au secrétariat de la mairie, ils réclament la convocation d'une session extraordinaire pour le vote de défiance contre le maire qu'ils accusent de mauvaise gestion de la commune.
Ces frondeurs lui reprochent une gestion solitaire, une mauvaise gestion des ressources humaines et financières, la non tenue des séances de reddition des comptes et la mauvaise gestion des réserves publiques ou administratives.
Cette motion de défiance n'est pas la première qu'un groupe de conseillers dépose contre Inoussa Dandakoé.
Armel TOGNON

Mémoire du chaudron 59

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Dans cette longue marche vers le pouvoir, il y a eu des moments d'enthousiasme et de grande espérance, auxquels ont souvent succédé des moments de doute, des passages dans un tunnel sombre, des moments de désorientation, de marquage de pas, de pédalage dans le vide.

Ces moments se vivent sans doute différemment, selon la distance qui vous sépare de l'épicentre de la conquête. Moi, j'en étais au coeur, vous vous en doutez bien.

Un de ces moments me marqua particulièrement. Il fut aussi bref qu'intense.

C'était un soir d'août 2005, à Tchaourou. Tous les signaux étaient au vert pour nous. Le rejet, par la cour constitutionnelle, de la loi sur la résidence, avait créé un formidable élan populaire autour de notre candidat. La digue avait sauté et plus rien ne tenait devant le cours de ce fleuve si remuant.

Finalement, cette histoire de critère de résidence grossièrement glissée dans la loi électorale pendant qu'un certain Ismaël Tidjani Serpos présidait la commission des lois à l'Assemblée nationale, fut tout bénéfique pour Yayi.

La machine de la victimisation tourna à plein régime et travailla si bien que dans chaque commune des Collines et du septentrion, personne ou presque n'ignorait plus le nom Yayi Boni. C'était vraiment du pain béni.

Les députés porte-flambeaux du yayisme étaient peu nombreux à l'assemblée nationale. Mais ils furent remarquablement stables et fidèles dans ce combat.

André Dassoundo, Saca Lafia, Karimou Chabi Sika et tous ces héros méconnus furent des guerriers dans un combat où il fallait tout donner, sans savoir de quoi serait fait le lendemain.

Il y avait eu, certes heureusement, "Patrice" pour attiser, de sa bourse, le feu de la mobilisation générale qui se traduisit en marches abondamment médiatisées contre l'exclusion qui secouèrent alors toutes les contrées du pays.

J'ouvre ici une parenthèse pour faire cette petite précision à ceux qui tiquent et se mettent en émoi chaque fois que j'évoque le nom "Patrice" dans mes chroniques et qui reniflent inutilement, cherchant derrière mon initiative, la présence d'une brosse à reluire en faveur de l'actuel locataire de la Marina.

Ce réflexe peu brillant vous fera passer à côté du courant du fleuve que constitue ce récit. Et au lieu d'y capturer les nombreux poissons qui y pullulent, vous remplissez vos paniers avec la vase des berges.

Car le présent ne change pas le passé. Concentrez-vous sur les faits tant qu'ils ne sont pas mis en doute de façon sérieuse. Oubliez mes commentaires s'ils vous indisposent. Ce sont les miens. Pas les vôtres.

Le rôle de l'historien n'est pas d'écrire ce que vous voulez lire. Car certains de ceux qui se pincent aujourd'hui le nez à l'évocation d'un certain prénom, savaient faire les génuflexions nécessaires en ces temps, pour se remplir la sébile. L'histoire devrait-elle occulter des épisodes, juste pour mettre à l'aise quelques-uns ? Je le répète : le présent ne change pas le passé.

Et l'actuel président de la République sait, je l'espère, que plus tard, quelqu'un d'autre écrira pareillement son histoire, avec ou sans son consentement. Celui-là n'est d'ailleurs pas souvent celui qu'on soupçonne le plus.

La protestation populaire contre la loi sur la résidence fut un rodage de notre machine électorale, un test grandeur nature de la réactivité du terrain. Et ce fut si concluant que finalement je crois, avec le recul, que nous fîmes deux campagnes électorales officielles pour une même élection présidentielle.

La liesse populaire à l'annonce de la décision de la cour constitutionnelle rejetant cette disposition de la loi électorale, n'a pas, à ce jour, son équivalent en matière d'instrument de mobilisation politique.

Comme d'habitude, le bas-peuple courut au secours de la victime. Je pense que ce fut le moment le plus décisif de notre marche vers la victoire.

Mais ce soir-là, le domicile de Yayi, la bâtisse blanche très visible au bord de la voie inter-Etat, était plus calme que d'habitude.

L'écho des sifflements sourds des pneus des véhicules filant à vive allure vers le haut nord, parvenait à la paillote circulaire où je me trouvais. J'avais, en effet, obtenu de Yayi, l'autorisation de prendre mon dîner hors de la table à manger officielle. Je préférais savourer ce plat d'igname pilée à la sauce sésame en compagnie du garde du corps et cousin de Yayi, Yakoubou, à qui une grande amitié me liait. Sur beaucoup de sujets, j'aimais cette élévation d'esprit dont il savait faire preuve.

Il aimait les discussions et les débats, et ça tombait bien. Nous passions ces moments à croiser nos informations et nos analyses. Je me faisais volontiers porteur de beaucoup de messages qu'il aurait de lui-même passés directement à son cousin Yayi s'il n'était pas par ailleurs son patron.

Nous vécûmes tous deux intensément, et au jour le jour, cette marche vers le pouvoir. C'était un homme sans excès. C'était un homme agréable. J'aimais, comme lui, l'igname pilée. Moi je tenais de la culture mahi-idaasha de ma mère, ce goût immodéré pour tout ce qui partait directement du mortier à la table. Je ressens toujours jusqu'à aujourd'hui une grande tendresse chaque fois que j'entends parler autour de moi le mahi ou le idaasha, bien que ne comprenant pas un traître mot de la seconde.

Mais les inflexions des notes de ces deux langues me donnent toujours le sentiment d'être en face d'un parent maternel. L'homme est décidément un résultat complexe.

Le dîner fut simple et agréable, comme d'habitude. Sous la paillote éclairée, nous parlions de tout et de rien. L'actualité politique était très fournie et nous ne chômions pas.

Quelques visiteurs venus de Parakou dînaient avec Yayi, dans la salle à manger jouxtant le modeste séjour. Bientôt, deux autres visiteurs se firent ouvrir le portail. De leur mine serrée, on comprenait qu'ils étaient porteurs d'un message. Ils s'annoncèrent et Yayi, qui sembla abréger son dîner pour les recevoir sur la véranda où quelques chaises blanches en plastique furent hâtivement installées. Ils échangèrent peut-être un quart d'heure, puis Yayi envoya m'appeler.

Lorsque je rejoignis la petite réunion, je trouvai Yayi anormalement abattu et défait. Il semblait subitement flotter dans ce "bomba" qu'il affectionnait chaque fois qu'il se trouvait à Tchaourou.

Lorsque je me fut assis, Yayi m'annonca, d'une voix basse et désespérée : "Tiburce, tout est à l'eau, hein, le vieux vient d'envoyer son projet de révision de la Constitution au parlement ".

L'information me glaça et je ne savais sur le coup quoi penser. Yayi et ses deux informateurs me regardaient, comme s'ils quémandaient de ma part, quelque réconfort. ''Révision de la Constitution maintenant encore ?'', me demandai-je silencieusement, sans savoir par quel bout prendre la chose.

Tous les signaux étaient au vert, et voilà que patatras, un grand rouge s'allumait.

Pendant une fraction de seconde, tout mon parcours sur ces sentiers de conquête du pouvoir d'Etat aux côtés de Yayi me retraversa l'esprit. C'était un film bref, condensé et vif.

Yayi expira bruyamment, maugréa quelque chose d'inaudible, puis baissa la tête. "Qui est l'informateur ? ", ai-je finalement demandé. "Ces deux frères-là viennent à l'instant de recevoir l'information. Ils viennent comme ça de Parakou ", répondit Yayi, totalement défait.

"Je crois que le plus simple serait de contacter nos députés à l'Assemblée nationale. André Dassoundo, Chabi Sika, Saca Lafia", ai-je proposé.

Je sentis une défiance mêlée d'agacement chez les deux informateurs. "Non, à l'étape actuelle, ils ne sont pas encore informés", me répondit l'un d'entre eux.

Téléphoner à Tchaourou en ces temps-là relevait d'un exploit. Pendant longtemps, la bourgade ne fut desservie que par un câble téléphonique venant de Parakou et que les voleurs repliaient régulièrement à coeur joie.

Le réseau GSM Télécel qui, le premier, s'y aventura autour de l'année 2004 si je ne me trompe, y offrait un service si exécrable que très peu de gens s'y essayaient.

Sinon, il m'eût juste fallu passer un coup de fil à mes collègues souvent très informés, comme Clément Adéchian, Gérard Agognon, ou même appeler directement Charles Toko, pour confirmer où démonter cette information.

Mais à l'impossible, nul n'est tenu, et je passai cette nuit, la rage au coeur, presque convaincu que j'avais couru pendant trois ans inutilement. Demain sera peut-être un nouveau jour.

(✋🏾À demain)

*Tibo*

Le rapport d'activités du parlement adoptéà l'unanimité

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Me Adrien Houngbédji s'est conformé ce mardi 10 avril 2018 aux exigences des dispositions de l'article 21 du Règlement intérieur du parlement, qui font obligation au président de l'Assemblée nationale de rendre compte de sa gestion au début de chaque session ordinaire.
Ce rapport d'activité présenté par Me Houngbédji et qui a été votéà l'unanimité des députés présents et représentés, retrace l'ensemble des activités de l'institution parlementaire au cours des six derniers mois, notamment la production législative et le contrôle de l'action gouvernementale. Il lui reste ainsi deux rapports à présenter pour le restant de son mandat.
T.A.D

Une jeune dame retrouvée pendue à un arbre

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Le cadavre d'une jeune dame a été découvert dans l'après-midi de ce mardi 10 Avril 2018 à Parakou. Le corps sans vie est pendu à un arbre dans la forêt non loin de la voie entre les carrefours Cotèb et Hubert Maga. Les forces de sécurité et les autorités municipales ont été alertées. Il est difficile pour l'instant de dire s'il s'agit d'un homicide volontaire ou d'un assassinat.
D. M.

Âme sensible Attention à l'image !
Ame sensible Attention à l'image

Mémoire du chaudron 60

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La lueur du jour vint et nous ne parlâmes plus jamais de cette curieuse alerte qui perturba notre sommeil, comme s'il se fut agi d'un simple mauvais rêve.

La vie continua son cours.

Les deux informateurs de la veille, que la pénombre de la véranda ne me permit pas de dévisager, ne revinrent pas faire amende honorable de ce gros canular par rapport au supposé déclenchement du processus de révision de la Constitution et ne firent plus parler d'eux, du moins pas à ma connaissance.

J'avais passé une partie de la nuit à essayer de me réinstaller sur mes certitudes.

En effet, Kérékou n'avait plus, en ce moment précis, les moyens politiques d'une quelconque manipulation de notre loi fondamentale.

L'éjection de Bruno Amoussou du gouvernement, le dynamitage orchestré de la grosse machine politique qu'était l'Union pour le Bénin du Futur, UBF, la cacophonie des ambitions dans la mouvance présidentielle auraient, d'une manière ou d'une autre, fait capoter un pareil projet à l'Assemblée nationale.

Et puis il y avait la très forte mobilisation de l'opinion publique enclenchée par la campagne d'affichage "Touche pas ma Constitution", brillamment conduite par un groupe de jeunes réunis au sein d'une association nommée "Elan".

Yayi eut-il sa main derrière cette initiative ?

Je n'en sais vraiment pas grand-chose. Je puis juste dire avec certitude, que les contacts entre lui et la brillante jeune dame qui prit les devants de ce combat, Réckya Madougou en l'occurrence, date de bien longtemps avant son entrée à la Marina. Yayi n'a rien contre les femmes, et il le répétera d'ailleurs bien souvent et publiquement tout au long de son règne.

C'était une déclaration à prendre au premier degré, même si je considère que ce genre d'étiquette étoffe positivement plus qu'elle n'abîme l'image d'un vrai chef dans ce pays si phallocrate.

Sur l'initiative " Touche pas ma Constitution ", je ne sais donc pas grand-chose.

À moins de prendre au sérieux ces allusions empreintes de satisfaction que ne manquait pas de faire Tundé lors de nos réunions du lundi soir chez Francis da Silva, au quartier JAK. C'était facile de détecter, en l'écoutant, sa brûlante envie de dire "oui, c'est moi votre génial Tundé qui finance cette opération patriotique".

Mais quelle aurait été la valeur historique d'une pareille affirmation alors que les principaux acteurs de l'opération se refusent jusqu'à aujourd'hui à dire leur vérité sur ce chapitre de notre histoire électorale ?

Je pense qu'il est temps que Réckya Madougou prenne la plume et qu'elle nous dise sur ce sujet, la vérité qu'elle nous doit. On n'écrit pas l'histoire avec la loi de l'omerta.

Pour en revenir au cours normal de notre récit, Kérékou multiplia les signaux contradictoires à l'endroit de Yayi, jusqu'à son départ. Je ne pense pas que Kérékou ait aidé Yayi à prendre le pouvoir.

La vérité, selon moi, c'est qu'il l'a vu faire mais n'a rien fait pour l'en empêcher. Il ne s'agissait donc pas d'un coup de pouce actif. Mais d'une passivité finalement bienveillante par la force des choses.

Yayi avait vu juste en lançant sa machine sans attendre que le général lui prenne la main. On ne donne pas le pouvoir.

En cette fin du mois de janvier 2006, le siège de campagne de Bar Tito grouillait du monde des militants venus souvent chercher, qui des affiches, qui des posters.

Bientôt, une villa jouxtant le siège de campagne fut louée et complétait désormais le siège principal. Cette villa disposait d'un séjour suffisamment grand pour accueillir d'incessantes réunions des mouvements politiques corporatistes dédiés au soutien de notre candidat.

L'apport de ces mouvements dans la mobilisation politique pro Yayi pour les élections présidentielles de 2006 vaudrait bien une thèse doctorale en sciences politiques.

Car autant que la religion, ces mouvements corporatistes étaient également des passerelles qui permettaient aisément à l'image du candidat de transcender les barrières identitaires basiques que sont la région et l'ethnie.

Le Creuset National pour l'Education, CNE, que dirigeait mon frère aîné Albert, pouvait par exemple prêcher le yayisme avec la même facilité dans le Couffo, fief de Bruno Amoussou, qu'à Malanville.

C'est au sein de ces mouvements politiques corporatistes que s'exprime sans complexe l'engagement politique des leaders syndicaux les plus en vue du moment. Nous avions le soutien d'une flopée de ces mouvements.

Les plus actifs, à part le CNE, étaient, par exemple, le Mouvement des dockers pour la victoire de Yayi Boni, le Mouvement des zémidjans acquis à la candidature de Yayi Boni, le Mouvement des femmes des marchés du Bénin, présidé par l'épouse de Yakoubou Bio Sawé, le Mouvement des praticiens hospitaliers pour la victoire de Yayi Boni, et ma mémoire en oublie certainement de plus remuants.

Mais à l'opposé de l'intensification de la fréquentation du siège, aucune grande décision ne s'y prenait plus depuis la venue de Vicencia Boco et l'installation de la direction de campagne.

Les petites réunions sensibles se multiplièrent à travers la ville de Cotonou, à l'instar de celle à laquelle je pris part dans une salle du Conseil National des Chargeurs du Bénin, CNCB, et dont l'ordre du jour était la programmation des différents meetings électoraux de notre candidat et la définition de l'itinéraire de campagne.

Cette réunion m'intéressait au plus haut point. Je tenais de ce parcours électoral que je fis derrière le général Mathieu Kérékou en tant que journaliste - reporter en 2001 à travers les 77 communes du Bénin, une somme d'expériences que je tenais à mettre au service de l'organisation de la campagne électorale officielle de Yayi.

L'assistance, très peu nombreuse à cette séance de travail, facilita la prise en compte de certaines de mes idées. Nous n'étions, je crois, que 4 ou 5 participants. Mais ma mémoire ne retient aujourd'hui clairement que le visage et les larges lunettes claires de madame Claude Olory -Togbé.

Cette femme taciturne dont l'expression du regard me rappelait toujours avec amusement la "Castafiore" dans " Les aventures de Tintin", fut très présente dans la campagne.

Bref, j'exposai les idées que voici : parcourir les 77 communes du Bénin en deux semaines de campagne électorale est un parcours presque mystique au cours duquel on sent le pays.

C'est un circuit initiatique qui fusionne un candidat sérieux avec le pays qu'il entend diriger. Le plus simple est donc de prévoir schématiquement 77 meetings pour les 77 communes.

Pour l'organisation logistique, il faut, autant que possible, favoriser les prestataires locaux, cela se ressent toujours directement et agréablement dans les urnes. N'oubliez pas que beaucoup de vos militants opérant dans le secteur de la location de la sono, des bâches, des chaises et des podiums, n'ont pas que des convictions politiques.

Quant à l'itinéraire type de la campagne électorale, elle part des départements du sud vers ceux du nord, pour revenir finir à Cotonou. L'itinéraire a donc une forme de boucle.

Le candidat peut ainsi passer les cinq premiers jours de la campagne électorale à Cotonou d'où il s'élance chaque matin à l'assaut des communes avoisinantes. Le grand saut vers le septentrion se fait ensuite et le candidat ne réapparaît au sud que les deux derniers jours de campagne, pour boucler la boucle.

Mais la constante cartésienne et spirituelle est cette nécessité de mettre pied dans toutes les 77 communes.

Ces arguments firent grand effet cet après-midi-là. Il fut retenu de lancer notre campagne électorale dans le Mono - Couffo. Je repartis de cette réunion avec la conviction plus profonde que le hasard n'existe pas et que toutes les expériences, bonnes ou mauvaises, finissent toujours par servir.

J'entrevoyais donc la tournée électorale en vue, comme un remake de celle que je fis cinq ans plus tôt, dans ce minibus consacréà la presse, et qui, deux semaines durant, suivit le général Mathieu Kérékou.

C'était le plus grand moment de ma carrière de journaliste. J'allais donc refaire le tour, en espérant que celui que j'aurai suivi une fois encore, remportera la mise et sera le prochain président de la République.

(Merci d'avoir été là. À plus tard ✋🏾)

*Tiburce ADAGBE*

Front, CSTB, COSI-Bénin et UNSTB dans le jusqu'auboutisme

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Après la levée de la motion de grève signée par trois confédérations et centrale syndicales (CGTB, CSA-Bénin, CSUB) , le Front d'action des syndicats de l'éducation, la CSTB, la COSI-Bénin et l'UNSTB n'entendent pas se faire mordre les doigts par un dégel sans la moindre satisfaction.

« Le mouvement de grève de 96 heures tacitement reconductible toutes les semaines se poursuit résolument ! », C‘est le mot d'ordre lancé par le Front d'action des syndicats de l'éducation contrairement à la levée de la motion lancée par certaines centrales et confédérations. « Contrairement à ce que pensent plusieurs personnes, le Front ne dépend pas des Centrales et Confédérations syndicales. Il jouit d'une totale autonomie organisationnelle et fonctionnelle et n'entretient avec ces dernières que des relations de coopération », fait comprendre le Front. Il appelle donc les enseignants à la poursuite des mouvements. « Le Front vient vous rassurer que sa motion de grève de quatre-vingt-seize (96) heures tacitement reconductible toutes les semaines est toujours en vigueur et ne saurait être suspendue sans une consultation de la base ». Toute chose qui met en difficulté la reprise des cours dans les écoles. Cette position du Front est la même que celle de certaines centrales notamment la CSTB, la COSI-Bénin et l'UNSTB qui n'entendent pas baisser les bras sans la moindre satisfaction de leurs revendications. Dans une déclaration conjointe, ces organisations fustigent l'attitude du gouvernement vis à vis de leurs cris de détresse. Dans leur déclaration, elles martèlent qu'aucune de leurs revendications n'a connu un début de satisfaction. Pire, le gouvernement a frappé en défalquant sauvagement les salaires pour fait de grève et utilisant toutes les formes de pression pour arrêter les grèves. Par ces faits, la CSTB, la COSI-Bénin et l'UNSTB n'entendent pas lâcher du lest. « Il est hors de question qu'on fasse trois mois de grève et qu'on arrête sans une moindre satisfaction surtout dans le contexte où le gouvernement veut retirer dans les faits le droit de grève à tous les travailleurs en opérant les défalcations illégales et contraires à l'orthodoxie financière », déclarent ces confédérations. Le Front d'action des syndicats de l'éducation fait savoir que tous les enseignants, en suivant depuis lors sa motion de 96 heures, avaient du coup quitté celle des Centrales et Confédérations syndicales. Ainsi pour le Front, « les enseignants n'ont donc aucunement le droit de faire défection et de briser la grève pendant que les Secrétaires Généraux en général, les membres du Bureau du Front en particulier résistent aux pressions et menaces de toutes sortes ». Il invite alors le Chef de l'Etat à jouer sa partition au plus tôt pour sortir l'école béninoise de cette crise qui l'enlise et qui risque d'être fatale pour tout le peuple. Quant à la CSTB, la COSI-Bénin et l'UNSTB, ils appellent les travailleurs à rester mobilisés pour poursuivre la grève de façon plus intense avec des sit-in et marches dans toutes les communes et arrondissements du Bénin jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. « Sans rétrocession des défalcations et sans satisfaction des revendications, la grève se poursuit », insistent-elles.

Giscard AMOUSSOU


Radio Hémicycle émet désormais 24h/24 et 7j/7 à travers le monde

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Radio Hémicycle est désormais la 1ère radio d'Assemblée nationale en Afrique francophone à disposer d'une Banque des Plénières en ligne, symbole de la vitalité de la démocratie béninoise.
La Station Radio de l'Assemblée nationale peut être écoutée partout au Bénin et dans le monde 24h/24 et 7j/7. C'est la bonne nouvelle que le député Janvier Yahouédéhou, président du Comité spécial chargé d'assurer la mise en œuvre de l'axe stratégique n° 3 du Plan Stratégique de Développement et de Modernisation de l'Assemblée a annoncée aux parlementaires ce mardi 10 janvier 2018. Par le biais d'une démonstration à la plénière, il a présenté les avancées enregistrées dans ce domaine. Selon les explications du Député Janvier Yahouédéhou, la station est connectée à un serveur de streaming déporte, qui fonctionne 24h/24. Un équipement Gateway a été greffé sur les installations techniques de Radio Hémicycle et signale en temps réel au serveur l'état de la Station en FM. Ainsi, il n'est plus question d'émettre en bande FM de 8h30 à 18h30 du lundi au vendredi. Porto-Novo, Cotonou et environs ne seront plus les seuls privilégiés. La station ne sera plus muette la nuit et le week-end.
Pour lui, les travaux du Comité ont abouti à la mise en place d'une Station de Montée Satellitaire en Bande C à Porto-Novo et une réception par des VSAT sur 20 sites pour couvrir le territoire national en bande FM. Ce choix technologique permettrait à l'Assemblée Nationale d'installer une station télé propre à l'Assemblée nationale sans faire de nouveaux investissements au titre des équipements d'émission, à part l'élargissement de la bande passante.
L'autre acte tout aussi important est la facilité qu'auront désormais les auditeurs de la Radio hémicycle à capter depuis leur Smartphone ou leur ordinateur la radio dédiée aux activités de la représentation nationale.
« Depuis Octobre 2017, Radio Hémicycle est dotée d'une APPLI téléchargeable sur Google Store. A partir de tout Smartphone ou tablette Android, on peut donc écouter Radio Hémicycle partout au monde », a-t-il martelé.
Toujours dans ce cadre, les archives numériques et sonores pourront être visitées sur www.radiohemicycle.com.
Me Adrien Houngbédji aura marqué d'une encre indélébile son passage à la tête de la septième législature. Le pari de la modernisation du parlement sous son règne est en train d'être gagné.
Armel TOGNON

Le Ministre de l'Energie en visite sur le site

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Le Ministre de l'Energie, monsieur Dona Jean-Claude HOUSSOU a effectué une descente le vendredi 06 avril 2018 sur le site de construction de la centrale thermique de 120 mégawatts à Maria-Gléta dans la commune d'Abomey-Calavi. Cette visite s'inscrit dans le cadre des rencontres périodiques initiées de commun accord avec le groupe BWSC en charge des travaux.

En prélude à cette visite de terrain, le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU a tenu une réunion de travail avec les responsables de l'entreprise BWSC pour faire le point de l'avancement des travaux à ce jour. Cette séance élargie à tous les organismes de l'État impliqués à divers niveaux dans la réalisation de ce projet, avait aussi pour but de relever les difficultés rencontrées par le groupe BWSC et de proposer des pistes de résolution. De l'exposé fait par monsieur Yohann TATSU, Chef de projet chez BWSC, il ressort que le taux d'exécution physique des travaux est de 25%. Ce qui est conforme au calendrier contractuel.

Sur le site de Maria-Gléta, le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU a constaté l'effectivité des travaux tels que présentés par l'entreprise lors de la réunion. Très satisfait, il a souhaité que le rythme soit maintenu afin que l'infrastructure soit livrée même avant la fin du délai contractuel.

Le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU a tenu à rappeler les trois exigences qui tiennent à cœur au gouvernement à savoir :

- la qualité des travaux ;

- le respect des délais et

- le contenu local

En ce qui concerne ce dernier volet, le ministre a exprimé sa satisfaction de voir que les compétences locales sont utilisées aussi bien au niveau de la conception qu'à celui de l'opérationnel sur le chantier.

Le Préfet de l'Atlantique, monsieur Jean-Claude CODJIA et le Maire d'Abomey-Calavi, monsieur Georges BADA ont remercié le gouvernement pour le volet social du projet qui se traduit notamment par le démarrage de la construction de la route Carrefour Tankpè - Carrefour Maria-Gléta - sites des centrales. À ce niveau aussi, les travaux évoluent à un bon rythme.

Avant de mettre un terme à sa visite, le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU a rappelé la portée historique de ce projet et inviter chacun àœuvrer à son niveau pour sa réussite. La prochaine rencontre entre les différentes parties est prévue dans deux mois.

D. Com / Pr Rép. du Bénin

50.000 F par branchement Soneb pour les pauvres

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Le Gouvernement de la Rupture, avec l'appui des Pays-Bas lance une campagne de 7500 branchements d'eau promotionnelle afin de faciliter l'accès à l'eau potable à toutes les populations notamment les ménages pauvres.

Etre une personne physique ; Avoir un domicile habité régulièrement et être située à proximité immédiate du réseau SONEB ; Un (01) seul branchement direct par maison ; Accepter de supporter les frais de participation au cas où le branchement d'eau promotionnel serait réalisé sur une extension ou un prolongement du réseau d'eau payé par un tiers ; la cour de la concession devant abriter le branchement ne doit pas être aménagé (terrassée ...). Voilà les critères d'éligibilité pour le branchement d'eau promotionnelle de la Soneb. En effet, c'est dans le cadre de la réalisation de sept mille cinq cent (7.500) branchements promotionnels au profit des populations à faibles revenus sur toute l'étendue du territoire national, notamment en milieux urbain et périurbain. C'est dans ce but que la Soneb lance dès demain 12 avril 2018, la réalisation d'une grande campagne nationale de branchements promotionnels visant à offrir de l'eau potable aux Béninois les plus vulnérables ou à faible pouvoir d'achat. Cette campagne s'adressant en priorité aux ménages à faibles revenus est le fruit du partenariat entre le Bénin et le Royaume des pays-Bas à travers le Programme « Fonds de transition Eau » du Royaume des Pays-Bas, en sa composante « Eau Potable en milieux urbain et périurbain ». Cette campagne entre dans la droite ligne de la vision du gouvernement à offrir aux populations de l'eau potable. Cette campagne offre 7500 branchements d'eau à un coût promotionnel de 50.000 FCFA pour un branchement pour les pauvres.

Giscard AMOUSSOU

Le compte rendu du Conseil des Ministres du 11 avril 2018

480 kits de tracteurs bientôt cédés à un coût forfaitaire

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Le conseil des ministres de ce jour mercredi 11 avril 2018 a garanti une part belle à la promotion agricole. Il s'agit de céder des kits de tracteurs à un coût forfaitaire et garantir un service après vente de qualité.

Dans le but de la promotion agricole et du renforcement de la productivité, le gouvernement a décidé de mettre à disposition des producteurs des kits de tracteurs. Il s'agit de 480 kits de tracteurs sur les 500 acquis au profit de l'ex Agence de Développement de la Mécanisation Agricole. En effet, l'agence a acquis ces engins dans le but d'accompagner les producteurs à avoir accès aux machines sur place. Malheureusement, le coût de cession n'a pas permis aux producteurs de s'en procurer aisément. Selon le relevé du conseil des ministres « cette agence avait acquis cinq cents (500) kits de tracteurs dont vingt seulement ont pu être cédés au prix unitaire de quinze millions cinq cent mille ». Le gouvernement ne pouvant resté insensible au moment du renforcement sa politique de la productivité, a décidé de la cession de ces kits. « Fidèle à son objectif de renforcement des capacités de production du monde agricole, le Gouvernement a décidé de procéder à la cession, à coût réduit, des quatre cent quatre vingt (480) kits restants ». Une décision qui participe au renforcement des capacités de production des acteurs. Contrairement au coût élevé de ces kits l'apport du gouvernement vient alléger la charge aux producteurs. « Le prix de cession retenu est de Huit millions cinq cent mille (8.500.000) FCFA par kits, tous frais compris, avec des facilités de remboursement s'étalant sur trois ans », souligne le conseil des ministres. Une fois ces kits cédés, des mesures d'accompagnement seront offertes aux bénéficiaires. Il s'agit de la formation de quinze jours à assurer gratuitement par Bénin-Tracteurs S.A au profit des entreprises de prestations de mécanisation agricole. Le gouvernement prend aussi l'engagement de la garantie d'un an pour chaque kit acquis et pour 1000 heures de travail. Aussi, sera-t-il question pour le gouvernement de l'assurance d'un service après vente par deux camions ateliers mis en réseau avec des garagistes sélectionnés à cet effet. Enfin, le gouvernement prévoit la mise à disponibilité des pièces de rechange appropriées. Ces options qui seront suivies par le ministère de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche viennent donner un nouvel espoir aux producteurs dans le cadre de l'embrasement de vastes domaines agricoles.

Giscard AMOUSSOU

31 nominations prononcées

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Plusieurs nominations ont été prononcées lors de la rencontre hebdomadaire des ministres ce mercredi 11 avril 2018. Sur proposition de ministre de la Culture du Sport et du Tourisme, 12 directeurs ont été nommés au niveau des directions départementales de la Culture du Sport et du Tourisme.

Les nominations suivantes ont été prononcées :

Pour le compte de la présidence de la République :

Directeur général de l'Agence pour la Construction des Infrastructures du Secteur de l'Education :
Monsieur René Wassénou ADISSO

Au ministère du Tourisme, de la Culture et des Sports :
Sur proposition du Ministre :

Directeur de cabinet :
Monsieur Ernest SOSSOU

Directeur adjoint de cabinet :
Monsieur Wilfried ADJANOHOUN

Secrétaire général du ministère :
Monsieur Bellarminus KAKPOVI

Secrétaire général adjoint du ministère :
Monsieur Alidou SEFOU

Conseiller technique à la Culture :
Monsieur Richard SOGA

Conseiller technique au Tourisme et à l'Hôtellerie :
Madame FaÏzatou GBlAN MOUKAILA

Conseiller technique aux Sports :
Monsieur Coffi David AKOUETE

Conseiller technique juridique :
Monsieur Mesnil Errol TONI

Conseiller technique à la Jeunesse et aux Loisirs :
Monsieur Borgia Santos N'BOUKE

Directeur de la Programmation et de la Prospective :
Monsieur Victor LAWIN

Directeur des Arts et des Livres :
Monsieur Koffi ATTEDE

Directrice du Patrimoine culturel :
Madame Carole BORNA

Directeur du Développement du Tourisme :
Monsieur Bertrand ADJOVI

Directeur du Fonds national de Développement du Patrimoine
touristique :

Monsieur Christian COUTHO

Directeur du Bureau béninois du Droit d'Auteur et des Droits voisins :
Monsieur Cocou Eugène ABALLO

Directeur du Fonds des Arts et de la Culture :
Monsieur Male Gilbert DEOU

Directeurs départementaux du Tourisme, de la Culture et des Sports :

- Littoral : Monsieur Edgar DJOSSOU
- Atlantique : Monsieur Epiphalle SOllagnoll HONFO
- Zou : Monsieur Charles GLELE KAKAI
- Collines : Monsieur Olu-Shegun ADJINDA
- Ouémé : Monsieur Félicien HOUNKANRlN
- Plateau : Monsieur Biokou La"issi BA KOLE
- Donga : Monsieur Issifou Ibrahima KPETONl KODA
- Atacora : Monsieur Yantibossi KIA SI
- Couffo : Monsieur Briand DJOKO
- Mono : Monsieur lquel Benedictus ANANI
- Borgou : Monsieur Massioudou ADAMOU SOULE
- Alibori : Monsieur Tansifoudou GARBA

Directeur de l'Office de Gestion des Centres de Loisirs :
Monsieur Saturnin AGO SOHOU

Directeur de l'Agence ationale des Evènements Culturels et Sportifs et des Manifestations Officielles :
Monsieur Hervé DASSOUNDO.

Fait à Cotonou, le 11 avril 2018

Le secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO

Près de 80 millions F de dette recouvrés au Fnpeej

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Les débiteurs du Fonds National de Promotion de l'Entreprise et de l'Emploi des Jeunes (Fnpeej), continuent de rendre gorge. « A la date du 31 janvier 2018, les sommes recouvrées s'élèvent à soixante-dix-sept millions cinq cent quatre-vingt mille huit cent trente-deux (77.584.832) sur cent trente-trois millions cinq cent quatre-vingt-huit mille neuf cent quarante-sept (133.588.947) FCFA ». C'est le point fait par le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi à la réunion hebdomadaire des ministres ce mercredi 11 avril 2018. Selon cette communication, il résulte qu'à la suite de la séance du Conseil des Ministres du 13 octobre 2017 sommant les débiteurs de payer leurs dettes au plus tard le 31 janvier 2018, 5 se sont entièrement exécutés, 6 autres l'ont fait partiellement tandis que 2 n'ont rien payé.
Toujours dans le cadre du recouvrement de la dette, 13 nouveaux débiteurs ont été identifiés et 5 autres se sont manifestés spontanément demandant des moratoires pour le remboursement des prêts qui leur ont été consentis.

Armel TOGNON


L'extension et la diversification du réseau à fibre optique devient réalité

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Renforcer le réseau à fibre optique à travers l'extension dans plusieurs villes du Bénin. C'est l'une de décision prise en conseil des ministres de ce jour mercredi 11 avril 2018.
C'est à travers une communication sur l'extension et diversification du réseau à fibre optique en cours de construction dans le cadre du projet de Développement des Infrastructures de Télécommunications et des Technologies de l'Information et de la Communication (PDI2T) que le gouvernement a donner son accord sur la mise en place du financement. Un accord pour ces opérations qui viennent renforcer la qualité globale du réseau. Le conseil a donc autorisé la signature du contrat commercial préalable à la mise en place du financement par EXIMBANK Chine. En effet, le but de cette extension est d'atteindre un taux de couverture des services Internet de 80% d'ici 2021. Le gouvernement met alors en œuvre le Projet de déploiement de l'Internet à haut et très haut débit dont la première période étant passée avec une bonne performance. Néanmoins, certaines communes restent à bénéficier du projet d'extension en cours. « La première phase de ce projet affiche un taux de réalisation supérieur à 77% au 31 janvier 2018. Mais une vingtaine de communes sur les soixante dix sept n'est pas pris en compte par cette phase », souligne le conseil des ministre. Dans les prochains mois, il est envisagé une extension du projet dans d'autres localités. Il s'agit de « rapprocher davantage la fibre optique des populations par la densification des réseaux métropolitains ». Cette extension couvrira les villes de Cotonou, Porto-Novo, Abomey, Abomey-Calavi, Pobè, Dassa Zounmè, Savè et Ouidah. La création des réseaux métropolitains de Bohicon, Abomey, Parakou, Natitingou, Djougou , Allada est aussi inscrit dans ledit projet. Par ailleurs, le conseil des ministres prévoit aussi la création des points de présence à Karimama, Pèrèrè, Avrankou, Toffo, Zè, Sô-Ava, Ganvié et les Auégués. Des localités dont l'accès n'est pas toujours aisé. L'autre chose aussi importante dont a fait cas le relevé du conseil des ministres est la sécurisation du réseau existant entre Kandi et Malanville. Le renforcement du réseau de télécommunication national prend une part belle dans la réforme en cours. Il s'agit de renforcer et d'étendre le réseau LTE de Bénin Télécoms services qui passera de cent huit (108) à cent trente-trois (133) sites. Enfin, le raccordement de certains sites de la télévision numérique terrestre (TNT) se trouvant sur le tracé du projet sera une réalité.
Giscard AMOUSSOU

L'Ambassadeur KIKI présente ses lettres de créances au Président POUTINE

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Le Nouvel Ambassadeur du Bénin près la Fédération de Russie, Noukpo Clément KIKI, vient de présenter ses lettres de créances au président Vladimir Vladimirovitch POUTINE. Au cours de la cérémonie officielle qui s'est déroulée à Moscou, au prestigieux palais Alexandre Le Grand du Kremlin, le président Poutine a salué les relations qui se développement entre les deux pays aux plans politique, économique, commerciale, culturel, humanitaire et de la paix.
La Fédération de Russie est disposée à appuyer les initiatives constructives du Bénin qui se développent déjà dans les domaines de l'énergie, du transport, du commerce, a réaffirmé le Maître du Kremlin. Il n'a pas manqué de rappelé que plus de 2500 étudiants béninois ont été formés dans les grandes écoles et universités de la Fédération de Russie.
M. POUTINE a espoir qu'avec le dynamisme du nouvel ambassadeur, les relations bilatérales vont se renforcer davantage dans l'intérêt des deux Etats et de la sauvegarde de la paix et la stabilité dans le monde. Il se dit convaincu que le séjour de M. KIKI lui permettra de mieux connaître la Fédération de Russie, sa riche culture et son histoire et qu'il en gardera un bon souvenir.
Le président russe a souhaité plein succès à la mission de l'Ambassadeur du Bénin dans son pays.
Noukpo Clément KIKI a été nommé par le président Patrice TALON en qualité d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Bénin près la Fédération de Russie, par Décret N°2018-041 du 15 février 2018. Il était précédemment Ambassadeur du Bénin près le Canada.
D. M.

Les autorités des deux pays démentent les rumeurs véhiculées sur les réseaux sociaux

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Une délégation conduite par le directeur de cabinet du ministre chargé des Affaires étrangères et de la coopération a tenue une séance de travail avec son homologue du Togo pour s'enquérir des fausses informations véhiculée sur les réseaux sociaux par rapport à la vindicte populaire dont seraient victimes des Béninois résidant au Togo.

Dépêchée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Aurélien Agbénonci, une délégation du Bénin est allée s'imprégner de la situation des Béninois résidant au Togo, suite aux rumeurs véhiculées sur les réseaux sociaux. Au cours de la séance de travail, les autorités togolaises ont déclaré qu'aucun cas de violence sur les Béninois n'a été enregistré jusque-là par leurs services compétents. C'est sous la direction du directeur de cabinet du ministre béninois des Affaires étrangères et de la Coopération, William Comlan, qui a conduit la délégation que cette mise au point a été faite. Une séance de travail qui a eu lieu avec la secrétaire générale du ministère togolais des Affaires étrangères, de la coopération et de l'intégration africaine, Mme Abra Afetsey-Tay. Tout en déplorant la diffusion anarchique sur les réseaux sociaux d'informations non fondées qui pourrait susciter la révolte au sein des populations du Togo et du Bénin, qui forment à l'évidence un même peuple, Mme Abra Afetsey-Tay a confié que les efforts sont entrain d'être faits pour que de tels actes n'arrivent. Elle rassure la délégation béninoise que le Gouvernement togolais s'emploie résolument pour calmer la situation. Des appels à la retenue et les mises en garde du ministre togolais de l'Intérieur contre toute velléité de vindicte populaire ont été lancés. Les relations entre les deux pays ne sauraient être écorchées par ces incidents que nourrissent les réseaux sociaux.
Un dynamisme qu'à salué la délégation béninoise qui pourrait apaiser l'ampleur que prennent ces agitations. Le directeur de cabinet du ministre béninois des Affaires étrangères et de la Coopération a salué les efforts du gouvernement togolais qui ne ménage aucun effort pour assurer la protection permanente de la diaspora béninoise au Togo.

La délégation béninoise a mis le cap sur le consulat du Bénin à Lomé où elle est allée s'enquérir de la situation auprès des responsables des associations de la communauté béninoise au Togo. Toute chose qui confirment les dires des autorités togolaises. Selon les Béninois résidant au Togo, ils ne sont nullement menacés dans leur vie quotidienne comme tentent de l'insinuer les réseaux sociaux. Le président de la Fédération des amicales de Béninois au Togo, M. Alassane Bio Mama, balaie des mains cette intoxication via les réseaux sociaux. Aucun Béninois à sa connaissance n'est inquiété ou menacé jusque-là. Selon lui, ''les autorités togolaises nous ont même communiqué un numéro de téléphone aux fins de les avertir au cas où un Béninois se sentirait menacé ou agressé". Sylvain Akpo, porte-parole de la diaspora béninoise au Togo, n'a pas aussi caché son étonnement de ce qui circule sur les réseaux sociaux. Il confie que les Béninois vivent en parfaite harmonie avec leurs frères togolais. Ces différents propos ont donc rassuré la délégation conduite par William Comlan qui a rallié Cotonou avec sourire.
Avant même cette démarche officielle, les autorités béninoises se sont déjà imprégnées de la situation auprès du ministère de l'intérieur et de la sécurité publique togolaise. Il faut dire que la guerre projetée au sein des populations à travers les réseaux sociaux n'aura pas lieu. C'est d'ailleurs ce qui motivent les communiqués divers pour apaiser chacun. Il est important qu'en toute chose, il faut prendre avec pincette les informations sur les réseaux sociaux.
Giscard AMOUSSOU

Le Bénin est en excellente santé financière selon Bio Tchane

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Comme annoncé par Me Adrien Houngbédji dans son discours d'ouverture de la première session ordinaire de l'Assemblée Nationale, le parlement a renoué ce jeudi 12 avril 2018 avec l'exercice du contrôle de l'action gouvernementale, notamment à travers les questions orales au gouvernement qui se déroulent désormais tous les jeudis.
Le ministre du Plan et du Développement était à l'hémicycle pour répondre aux préoccupations exprimées par l'honorable Guy Dossou Mitokpè de la minorité parlementaire sur le mandat de rachat de la dette intérieure du Bénin. Dans le cadre de l'exercice de ses prérogatives constitutionnelles, il a adressé au Gouvernement une série de cinq questions. Lesdites questions sont relatives au mandat délivréà la SGI Bénin dans le cadre de l'opération de rachat de la dette intérieure pour une valeur de 350 milliards de FCFA.
Justifiant cette option du gouvernement, Abdoulaye Bio Tchane a fait savoir à la représentation nationale que l'existence de dettes avec des taux d'intérêt assez élevés qui ont pour corollaire un service de la dette très onéreux, peut induire la possibilité de procéder à des ajustements en concertation avec les prêteurs. « Dans le cas d'espèce, l'opération de rachat partiel de la dette intérieure comme il est envisagé, vise des dettes contractées à des conditions qui ne sont pas à l'avantage de l'Etat béninois », a justifié le ministre d'Etat. Dans son développement, il a souligné qu'il s'agit en effet des dettes héritées en grande partie de la gestion passée, ayant une maturité moyenne de 3,3 ans avec un taux d'intérêt moyen de 7,2 %. Parmi celles-ci figure le Prêt BOAD signé le 07 avril 2015 pour la Construction d'une Centrale thermique de 120 MW à Maria Gléta à un taux d'intérêt de 8,5%.
« Ce taux apparaît très élevé pour la nature de l'investissement. De plus, du fait d'une mauvaise planification et d'un mauvais montage, ce projet est aujourd'hui à l'abandon », observe-t-il. Le rachat intervient donc selon lui pour corriger cette situation en refinançant la dette actuelle en contractant de nouvelles dettes à des taux bien plus faibles sur une durée beaucoup plus longue. S'agissant des rumeurs sur une supposée incapacité du gouvernement à payer les salaires, Abdoulaye Bio Tchane a rassuré la représentation nationale. « Sur la question de l'accroissement de la dette publique de mars 2016 au 31 décembre 2017 qui entraînerait la faillite du Bénin en raison du non-paiement des salaires de certaines catégories de fonctionnaires, il convient d'attirer l'attention de la représentation nationale sur le fait que le Bénin est en excellente santé financière », a-t-il indiqué pour rassurer les députés.
Armel TOGNON

L'ODEM condamne le journal Soleil Bénin Info

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Par une correspondance en date du 26 Janvier 2018, Monsieur Hervé Coovi GUEDEGBE, Secrétaire Exécutif de l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste du Bénin (ARCEP – Bénin) a saisi l'ODEM d'une plainte contre le journal ‘' Soleil Bénin Info‘'. Le plaignant sollicite de l'Observatoire la condamnation dudit journal pour les motifs suivants : « accusations mensongères, diffamatoires, injurieuses et sans fondement ».

DECISION n° 106/04/ODEM 7

LES FAITS

Dans ses parutions n° 727 du mercredi 28 Décembre 2017 et n° 738 du mercredi 24 Janvier 2018, le journal ‘' Soleil Bénin Info'' a publié deux articles à la Une portant respectivement : « Incongruité et manœuvres bizarres au Secrétariat Exécutif de l'ARCEP – Bénin ; Hervé GUEDEGBE défie Patrice Talon » et « ARCEP – Bénin : Guerre à fleurets mouchetés entre BATCHABI et GUEDEGBE ».

Dans le développement du premier article à la page 9 du journal sous la signature de Amen NAWA, il est écrit : « Mise en cause pourtant pour des actes de prévarications avérée révélées par le gouvernement réuni en Conseil des ministres le 27 Juillet 2016, le principal fautif de cette affaire n'est nullement inquiété jusqu'à ce jour. » L'auteur cite en appui cet extrait du Conseil des Ministres : « D'après le relevé de ce Conseil des ministres […], il en ressort que la mission d'audit diligentée par le Bureau d'Analyse et d'Investigation de la présidence a révélé des pratiques de mauvaise gestion et de prévarication de toute sorte. Dans la foulée, le Gouvernement a relevé de leur fonction tous les responsables de l'Arcep Bénin […] Curieusement, seul le sieur Hervé GUEDEGBE est maintenu à son ‘'juteux'' poste de Secrétaire Exécutif de l'Arcep Bénin. » Puis se prévalant toujours du Conseil des Ministres l'auteur commente : « Ce maintien installe une atmosphère corrosive entre le Conseil de régulation dirigé par Flavien BATCHABI et le Secrétariat exécutif. »
Dans le développement du second article, celui de Janvier 2018, le même auteur écrit à la page 5 : « Les agissements quotidiens du Sieur Hervé GUEDEGBE font croire à l'opinion que la structure est dirigée par deux responsables. »

DE L'INSTRUCTION

Conformément à l'article 16 de son Règlement intérieur, l'ODEM a saisi le Directeur de Publication du journal ''Soleil Bénin Info'' par une correspondance en date du 30 Janvier 2018, afin qu'il apporte les preuves de ses écrits.

Dans sa réponse au sujet de l'article paru dans le n° 727 du journal, le Directeur de publication écrit : « […] dans le cadre de la rédaction de notre article, nous ne nous sommes basés que sur les délibérations du Conseil des Ministres en date du 27 juillet 2016 qui a clairement mis en cause les conditions de nomination des membres du Conseil de Régulation d'alors et du Secrétaire Exécutif Monsieur GUEDEGBE qui semble s'en prendre à notre journal et à son directeur au lieu de s'en prendre aux membres du Gouvernement. »
Quant à l'article publié dans le n° 738 du journal, le directeur de publication justifie qu'il « part du constat qu'à la suite de la décision du transfèrement des abonnés du réseau de téléphonie mobile Glo vers Moov, il y avait comme une distorsion qui s'était emparée de l'institution de régulation des télécommunications au Bénin ».

Dans sa réplique, le Secrétaire Exécutif de l'ARCEP – Bénin, après moult interrogations, indique que « les réponses du Directeur de Publication »à sa plainte « constituent, une fois de plus, la preuve d'une volonté manifeste de ce journal »à diffuser de « fausses informations, des analyses fantaisistes sur les personnes et les institutions ».

APPRECIATION

A l'analyse de cette publication, l'ODEM constate que :
• Le journal n'a fait la moindre investigation avant de publier ses articles.
• L'auteur des publications a méconnu la démarche du contradictoire.
• Le relevé du Conseil des Ministres brandi par le directeur de publication précise que « l'ARCEP devra poursuivre ses activités, en attendant le renouvellement des membres du Conseil de Régulation ainsi que du secrétaire Exécutif conformément aux dispositions réglementaires ». Donc à aucun endroit il n'y est écrit que le Secrétaire Exécutif fait obstacle à son départ de la fonction.
• Le journal n'a pas prouvé cette « atmosphère corrosive entre le Conseil de régulation dirigé par Flavien BATCHABI et le Secrétariat exécutif » dont il a fait cas dans le premier article.
• Le journal n'a pas apporté les preuves de ses écrits.
• Le journaliste a manqué de professionnalisme dans le traitement de l'information.

DECISION

Par ces motifs, l'ODEM condamne le journal '' Soleil Bénin Info'', l'auteur de l'article Amen NAWA ainsi que son Directeur de publication Monsieur Hervé ALLADE pour violation des articles suivants du Code de déontologie de la presse béninoise :

Article 2 alinéa 1 et 2 : « Le journaliste publie uniquement les informations dont l'origine, la véracité et l'exactitude sont établies.
Le moindre doute l'oblige à s'abstenir ou àémettre les réserves nécessaires dans les formes professionnelles requises. »
Article 6 : « Le journaliste s'interdit le plagiat, la calomnie, la diffamation, l'injure et les accusations sans fondement ».
Article 11 : « Le journaliste s'interdit les titres sensationnels sans commune mesure avec le contenu des publications. »
Article 19 : « Avant de produire un article ou une émission, le journaliste doit tenir compte des limites de ses aptitudes et de ses connaissances.
Le journaliste n'aborde ses sujets qu'après avoir fait un minimum d'effort de recherche ou d'enquête. Le journaliste doit constamment améliorer ses talents et ses pratiques professionnelles en se cultivant et en participant aux activités de formation permanente organisées par les diverses associations professionnelles. »
Article 20 : « Tout manquement aux dispositions du présent code de déontologie expose son auteur à des sanctions disciplinaires qui pourront lui être infligées par les instances d'autorégulation des médias et les associations professionnelles.
Le journaliste accepte la juridiction de ses pairs, ainsi que les décisions issues des délibérations des instances ci dessus mentionnées.
Le journaliste s'oblige à connaître la législation en matière de presse. »

Par ailleurs l'ODEM condamne, ‘'Soleil Bénin Info'' à publier la présente décision conformément à l'article 31 alinéa 1er de ses Statuts qui précise :
« Lorsqu'un média est concerné, la décision prise à son encontre doit être publiée par celui ci, et reprise par les autres organes du paysage médiatique béninois, qu'ils soient publics, privés, audiovisuels ou écrits. »

Fait à Cotonou, le 11 Avril 2018
Pour l'ODEM, Le Président

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