REPUBLIQUE DU BENIN
C/004SGG17
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ARRETE N°2017/0304/MDN/DC/SG/DAF/SRHDS/SP- DU 24 MARS 2017 PORTANT INSCRIPTION AU TABLEAU MINISTERE D'AVANCEMENT POUR LA NOMINATION OU LA DE LA DEFENSE NATIONALE PROMOTION A DIVERS GRADES SUPERIEURS DES OFFICIERS DES FORCES ARMEES BENINOISES AU TITRE CABINET DU MINISTRE DE L'ANNEE 2017
LE MINISTRE DELEGUE AUPRES DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHARGE DE LA DEFENSE NATIONALE,

Vu la loi n°90-032 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin ;
Vu la loi n°90-016 du 18 juin 1990 portant création des Forces Armées Béninoises ;
Vu la loi n°2005-43 du 26 juin 2006 portant Statut Général des Personnels Militaires des Forces Armées Béninoises ;
Vu la décision de proclamation, le 30 mars 2016 par la Cour Constitutionnelle des résultats définitifs de l'élection présidentielle du 20 mars 2016 ;
Vu le décret n°2016-264 du 06 avril 2016 portant composition du Gouvernement ;
Vu l'instruction particulière n°2016-2276/MDN/DC/SG/DRH/SGSC/SA du 08 août 2016 relative aux travaux d'avancement ;
Vu le rapport n°008/MDN/CNA/-2016 du 07 décembre 2016 relatif aux travaux de la commission nationale d'avancement pour les personnels militaires des Forces Armées Béninoises, au titre de l'année 2017 ;
ARRETE :
Article 1er : Sont inscrits à titre d'avancement ou au choix au tableau d'avancement au titre de l'année 2017, les officiers des Forces Armées Béninoises dont les noms suivent :👇🏻👇🏻👇🏻

*I. Grade de Colonel et homologues*

*1.1. Armée de Terre*

•Lieutenant-colonel *LOSSITODE Gilbert*

•Lieutenant-colonel *SACCA KPAOU Alassane*

•Lieutenant-colonel *BONI GUESSOU Sabi Sika*

1.2. Forces Aériennes
Néant

1.3. Forces Navales
Néant

l.4. Gendarmerie Nationale
Néant

Il. Grade de Lieutenant-colonel et homologues

2.1. Armée de Terre

•Chef de Bataillon *KADRI Aboudou Sahadou*

•Chef de Bataillon *SANNI Zoulkoufli Gomina*

•Chef de Bataillon *OGOUMMA Charles*

•Chef de Bataillon *GOMINA Faïzou*

• Chef de Bataillon *DOKOUI FOFO André*

• Chef de Bataillon *AFFO YAYA Issaou*

• Chef de Bataillon *ABOUBAKAR Moufalilou*

•Chef de Bataillon *ADEGNlKA K. A. S. Serges*

• Chef de Bataillon *DINDlN Didier*

• Chef de Bataillon *ALOTIN Norbert*

•Médecin-Commandant *KLIKPEZO Roger*

• Médecin-Commandant *SOSSA Jean*

• Médecin-Commandant *GANDAHO Hugues*

•Médecin-Commandant : *MAMA CISSE Ibrahim*

2.2. Forces Aériennes

• Intendant Militaire de 3ème classe *ADINGNI Marc Aimé*

• Commandant *AMOUZOUN Codjo Martin*

• Commandant *AGBOHOUTO Jacob.*

2.3. Forces Navales

• Capitaine de *Corvette SIDI AMADOU Bio*

• Capitaine de *Corvette DO-SANTOS Z. Alexis Arnaud*

2.4. Gendarmerie Nationale

• Chef d'Escadron *ZOMAHOUN Pamphile Claude*

• Chef d'Escadron *AHOUEYA S.V. Rodrigue*

• Chef d'Escadron *N'DAH M'PO Stéphane A.*

Ill. Grade de Commandant et homologues

3.1. Année de Terre

• Capitaine *AZA-GNADJl Guy-Gérard*

• Capitaine *LADJOUAN Mohamed Chakirou A*

• Capitaine *HOUNSOU Nounagnon René*

• Capitaine *OLOWO Bénédict Ingrid*

• Capitaine *ATTINON Julien*

• Capitaine *SOUNOUVOU Yédénou Charles*

• Capitaine *FASSINOU Edouard*

• Capitaine *DOSSOU Gouthon David*

• Capitaine *KEKE Dossou Alfred*

• Capitaine *MEDETO Mahoussé Sylvain*

• Capitaine *KOUAGOU N. T. Ulysse Edgard*

• Capitaine *LOUGBEGNON K. Jcan-Baptiste*

• Capitaine *ALLA Edouard Assogba*

• Capitaine *DANGBE Gilles Hervé*

•Capitaine *ASSOUMA Aboudou Raoufou*

• Capitaine *KEDAGNI Kokouvi Mensah*

• Capitaine *TIGRI Pascal Euloge*

• Capitaine *EDAH Gilbert*

•Capitaine *KOUTON Marius Wilfried D*

•Capitaine *CAKPO Louis*

• Capitaine *ABDOULAYE Abdou Moudjibou.*

3.2. Forces Aériennes

• Capitaine *AGBIDINOUKOUN D. Enagnon*

• Capitaine *HONFOGA F. V. Ebénézer*

• Capitaine *KANEHO Serges Daniel.*

3.3. Forces Navales

• Lieutenant de vaisseau *ALOWANOU Kélé Nestor*

• Lieutenant de vaisseau *GBOZO Christian*

• Lieutenant de vaisseau *FADIKPE Aboudou Ganihou*

3.4. Gendarmerie Nationale

• Capitaine *BAH L'IMAM Abdoul Hazizou*

• Capitaine *GBADAMASSI Akim Ibikounlé*

• Capitaine *HOUNGBEDJI Cohovi René*

• Capitaine *KUIKA Jean-Claude*

• Capitaine *ABOUE Kocou Rogatien*

• Capitaine *LAFIA N'GOBI Ayouba*

• Capitaine *HOUEGBAN Bonou Etienne*

• Capitaine *KOKODE H. Virgile*

• Capitaine *ABOUTA Jean Gontra*

• Capitaine *AGASSOUNON L. Dieudonné*

• Capitaine *FAGNIMON Kotchami Geneviève*

• Capitaine *YAROU N'GOBI Kassim*

• Capitaine *LOGBO H. S. Pierre*

• Capitaine *AZOUA D. Alexis*

• Capitaine *DEGBESSOUN Martial G*

• Capitaine *KOWOTAKPARA Gado*

• Capitaine *DJAHO Sèwanou E. Dieu-donné.*

IV. Grade de Capitaine et homologues

4.1. *Armée de Terre*

• Lieutenant *BOTON Abéminaki*

• Lieutenant *YOTTO Yokossi Alfred*

• Lieutenant *DOS SANTOS Lionel Francis*

• Lieutenant *AFFOMAI Adolphe Godson*

•Lieutenant *CHOUBADE OuId Phadyle Sad*

• Lieutenant *GANDONOU M. Armand Wilfrid A*

•Lieutenant *MADEGNAN Tchiobiova Georges*

•Lieutenant *GONGOTCHAME Mawoussi Jérôme*

• Lieutenant *AREKPA Marouf Eric*

• Lieutenant *IDRISSOU Abdoul Nasser*

• Lieutenant *DJAHUNTA S. Peace Gildas G*

• Lieutenant *SAGBO G. S. Moïse Samos*

• Lieutenant *HOUNKPE Aimé*

• Lieutenant *LABINTAN Daniel A. Stanislas*

• Lieutenant *BIAOU Martinien*

• Lieutenant *SANNY A. Sylvere Eric*

• Lieutenant *TALON Joël Yanick Charbel*

• Lieutenant *SEDO Kocou Félix*

• Lieutenant *N'KOUE M'PO Jules*

• Lieutenant *TAWEMA Y. Kounian Sylvestre*

• Lieutenant *BABALOLA K.. O. David Amen*

• Lieutenant *MOUSSA ALASSOLE Massaoud*

• Lieutenant *ZOSSOUGBO E. M. C. Josbert*

• Lieutenai1t *OLOUKOI Chabi Patrice*

• Lieutenant *HOUEDAKOR Koffineau Damien*

• Lieutenant *SINAWONRON BANI Kodo*

• Lieutenant *GNAMMI Solo Justin*

• Lieutenant *IBRAlMAOrou Tori*

• Lieutenant *N'TCHA N'TCHA André*

• Lieutenant *KANDISSOUNON Franck Cédric*

• Lieutenant *AFOMASSE W. Ghilkrist Ulrich* .

4.2. *Forces Aériennes*👇🏻👇🏻👇🏻

• Lieutenant *CHABl Ibrahim*

4.3. *Forces Navales*👇🏻👇🏻

• Enseigne de vaisseau de 1ère classe *MONKOU Adidodé A. Mickael*

• Enseigne de vaisseau de 1ère classe *ADANDE Sèmaco Dominique*

• Enseigne de vaisseau de 1ère classe *KEITA Marie-Ange Idrissa*

• Enseigne de vaisseau de 1ère classe *CHOKKI Yves Mongboladji*

• Enseigne de vaisseau de 1ère classe *LOTSU Déodat Méridith Nelly*

• Enseigne de vaisseau de 1ère classe *FANTODJI Libertie Natacha Viva*

4.4. *Gendarmerie Nationale*👇🏻👇🏻👇🏻👇🏻

• Lieutenant *AKOUEGNON Alexandre Afoudji*

•Lieutenant *ASSANI Cassim Adio*

•Lieutenant *MONRA SANRIGUI Yacoubou*

• Lieutenant *AIDOTE Armel Sêminakpon*

• Lieutenant *DA SILVA Shéhou Paolo*

• Lieutenant *GBIAN Masso Franck*

• Lieutenant *DOVONOU C. Flavien*

•Lieutenant *HAYA Koffi Roberto*

• Lieutenant *SOKOU Donatien*

• Lieutenant *NOUKPOWAKOU Joachim Antoine*

• Lieutenant *OROU YERIMA Sabi Eric*

• Lieutenant *BIO-SANDA Mohamed*

• Lieutenant *TOGBLE Comlan*

• Lieutenant *ETCHIHA AFOHA Jean- Eudes Conrade*

• Lieutenant *AHOSSI Antoine*

• Lieutenant *TOSSOU Séraphin.*

Article 2 : Les conditions de décrochage du tableau d'avancement sont celles fixées par l'instruction particulière n°2016-2276/MDN/DC/SG/DRH/SGSC/SA du 08 août 2016.
Article 3 : Le présent arrêté sera enregistré et publié partout où besoin sera.

Fait à Cotonou, le 24 mars 2017

Candide Armand-Marie AZANNAÏ

« Le mouvement Non au franc CFA » prévient les chefs d'Etats de la Zone franc contre toutes tentatives de dévaluation ou de maintien de cette monnaie. Ce mouvement anti- franc CFA a fait une déclaration en ce sens, le jeudi 13 avril 2017, à la Bourse du Travail de Cotonou. C'est en prélude au sommet des Chefs d'Etats de la Zone qui se tient ce vendredi 14 avril 2017 en Côte d'Ivoire sur le devenir de cette monnaie africaine que le mouvement a fait une déclaration pour proposer des pistes de solutions en vue de libérer l'Afrique du joug de la monnaie française.

« C'est l'attitude de nos dirigeants qui ne respectent pas la volonté du peuple que nous fustigeons. Ils ont décidé unilatéralement sans consulter le peuple de prendre des dispositions vis-à-vis du franc CFA qui ne nous permet pas de nous développer », a constaté Sèmèvo Mondésir Amadjidjè, premier ambassadeur du « mouvement Non au franc CFA ».

Ce mouvement anti franc CFA prévient les présidents d'Afrique de toutes tentatives de dévaluation et de toute manœuvre visant à maintenir cette monnaie en circulation jusqu'en décembre 2017.
Les responsables du mouvement proposent aux Chefs d'Etats que la gouvernance de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest ( Bceao) soit rotative pour les huit (08) pays de l'Uemoa.
« Nous ne voulons plus la présence française dans le conseil d'administration de nos banques centrales et nous voudrions purement et simplement que la France se retire de la gestion du franc CFA, a suggéré Sèmèvo Mondésir Amadjidjè, porte-parole du mouvement.
« Si les dirigeants ne respectent pas cette décision en conclusion demain, nous allons prendre des dispositions qui s'y prêtent pour que nous lancions une grève générale en communion avec les centrales syndicales », a-t-il prévenu.
Ce vendredi 14 avril donc, des Chefs d'Etats Africains vont se réunir à Abidjan pour décider du sort de cette monnaie qui, selon le mouvement est imposée à l'Afrique.

Boniface CAKPO

C'est ce vendredi saint de 14 avril 2017 que le chef de l'État a choisi pour recevoir l'ancien président Nicéphore Soglo, selon des sources concordantes.

La rencontre intervient à un moment où la tension couve entre les deux personnalités à cause des divergences de leurs positions sur des sujets sensibles de l'actualité nationale. Le tête à tête portera surtout sur l'échec de la révision constitutionnelle, le Programme d'actions du gouvernement et les relations conflictuelles entre son fils Lehady, le maire de Cotonou et le préfet du Littoral. Nicéphore Soglo ne manquera pas de prodiguer des conseils à Talon sur le volet social afin de sauver la face de sa gouvernance, s'il tient àêtre porté en triomphe à la fin de son quinquennat.
L'audience intervient au lendemain de la déclaration de l'ancien chef d'Etat au sujet de l'actualité nationale.
Patrice Talon n'a pas manqué récemment de dénoncer sur Rfi que les président Nicéphore Soglo et Boni Yayi ont contribuéà l'échec de son projet de révision constitutionnelle.
Le 04 avril 2017, c'est Mme Soglo, la Doyenne d'âge du parlement qui a dévoilé en plénière l'achat de conscience des députés pour la recevabilité du projet d'amendement de la loi fondamentale.
Espérons que Nicéphore Soglo sortira radieux de cet entretien avec celui qu'il a porté au pouvoir avec son épouse, contre vents et marées.
M.M.

Le Réseau des journalistes spécialistes des questions de défense et de sécurité (Réjo/Qds) a animé une conférence de presse, ce jeudi 13 avril 2017, à la Maison des médias, à Cotonou. Les responsables de l'association ont fait le point du séminaire auquel une délégation du Réseau a participéà Abidjan (Côte d'Ivoire) du 27 au 29 mars et qui a permis à Etienne Houessou d'être élu au poste de président du Réseau africain des journalistes spécialistes des questions de défense et de sécurité.
La conférence de presse s'est déroulée en présence du Général de Brigade à la retraite Etienne Adossou, Expert en stratégies des questions de défense et de sécurité et du Représentant du Chef d'Etat-major général des forces armées béninoises, le lieutenant de vaisseau Silifath Bouari, Chef du Bureau presse à l'Etat major-général.
La conférence de presse du Réseau des journalistes spécialistes des questions de défense et de sécurité a porté sur le séminaire, initié par Centre africain de formation pour la paix et la sécurité de l'Institut d'études de sécurité (ISS) en collaboration avec le Réjo/Qds, qui s'est déroulé en mars 2017 à Abidjan.
Selon le président du Réjo/Qds qui a conduit la délégation béninoise à Abidjan, « les échos de nos petites actions ensemble avec nos partenaires que sont les forces de défense et de sécurité résonnent au-delà de nos frontières ». Et pour cause, « nous avons été associés à ce séminaire pour présenter notre expérience de coopération entre nous et la grande muette », a déclaré Etienne Houessou. « En terre ivoirienne, grande et agréable a été notre surprise de nous voir en vedette, dans la mesure où notre modèle de collaboration avec les forces de défense et de sécurité a été pris comme un label ; une source d'inspiration pour les sept autres pays participants », s'est-il réjoui. Selon ses témoignages, « le Bénin est souvent cité en exemple dans nombre de domaines et dans celui de la collaboration armée-médias ». « Nous voici encore pionniers et il nous faudra travailler à mériter cette confiance placée en nous », a confié M. Houessou qui est élu au poste de président du Réseau africain des journalistes spécialistes des questions de défense et de sécurité.
Au cours de la rencontre d'Abidjan, M. Arnaud Béhanzin est plébiscité au poste de Secrétaire général de l'organisation sous-régionale.
En dehors de la présidence, les participants ont fait encore l'honneur au Bénin, d'abriter le siège du Réseau africain des journalistes spécialistes des questions de défense et de sécurité, compte tenu de son rôle de pionner dans la collaboration de la presse avec la grande muette.
L'atelier d'Abidjan placé sous le thème : « Information et communication sur les questions de défense et de sécurité : Quelle collaboration entre Forces de défense et de sécurité et acteurs des médias » a regroupé des journalistes et des responsables en charge de la communication des armées du Bénin, du Togo, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun, du Sénégal, du Niger, du Mali et du Burkina Faso.
D. M.

Onche Odeh

Lecture rapide
L'Afrique subsaharienne connaît 880.000 mortinaissances par an, en partie liées aux IST
Une étude montre qu'un anti-paludéen pendant la grossesse peut prévenir les IST
/Selon un expert, les nouveaux résultats confirment des connaissances antérieures

Selon une étude, un médicament utilisé pour lutter contre le paludisme chez les femmes enceintes pourrait également traiter les infections sexuellement transmissibles (IST).

Les résultats de l'étude menée par des chercheurs de l'École d'hygiène et de médecine tropicale de Londres [London School of Hygiene and Tropical Medicine – LSHTM] ont révélé que la sulfadoxine-pyriméthamine (SP, commercialisée sous le nom de FANSIDAR®), une association de médicaments recommandée lors d'une visite prénatale pour le traitement préventif intermittent (TPI) du paludisme chez les femmes enceintes dans les zones endémiques, pourrait réduire le risque d'infections sexuellement transmissibles telles que la gonorrhée, la chlamydiose, la trichomonase et la vaginose bactérienne.

“Nous espérons que cette mise en évidence soutiendra les efforts des gestionnaires de programmes et des décideurs pour étendre la couverture TPI-SP.”

Matthew Chico LSHTM

Selon les chercheurs de la LSHTM, environ 880 000 mortinaissances et 1,2 million de décès néonataux se produisent chaque année en Afrique subsaharienne. Les experts estiment que le paludisme et les IST augmentent le risque de fausse couche.

L'étude, publiée dans la revue Clinical Infectious Diseases le mois dernier, a été menée entre novembre 2013 et avril 2014 dans la localité de Nchelenge, en Zambie.

Selon l'étude, les femmes qui avaient deux doses ou plus de TPI-SP, comparativement à une dose de zéro à une, ont eu un risque de contracter le paludisme de 76%, alors que le risque de gonorrhée ou de chlamydiose a été réduit de 94%.

Infographie : L'étude en résumé
Les chercheurs ont également constaté que les femmes qui ont reçu deux doses de TPI-SP ou plus, comparativement à une dose de zéro à une, avaient vu leur risque de mortinatalité, de faible poids à la naissance, d'accouchement prématuré ou de retard de croissance intra-utérin réduit de 45%.

L'auteur principal de la recherche, Matthew Chico, professeur agrégéà l'École d'hygiène et de médecine tropicale de Londres, affirme avoir cherché principalement à estimer la prévalence de la co-infection par le paludisme et les IST curables ou des infections des voies génitales parmi un échantillon de 1 086 femmes enceintes qui suivaient des soins prénatals en Zambie rurale.

Matthew Chico ajoute que l'étude cherchait à combler un vide de données, car il n'existait jusqu'à présent aucune statistique sur la prévalence de la co-infection.

"Nous espérons que cette preuve appuiera les efforts des gestionnaires de programme et des décideurs pour étendre la couverture de TPI-SP", a déclaré Matthew Chico à SciDev.Net.

Oladoyin Odubanjo, secrétaire exécutif de l'Académie nigériane des sciences (NAS) et président du Chapitre de Lagos de l'Association des médecins de la santé publique du Nigeria, a pour sa part déclaré : "L'étude ne sert qu'à confirmer ce que nous pensions.

Et d'ajouter : "Le fait de donner des SP pendant la grossesse est réputé bénéfique pour prévenir [ou] traiter le paludisme pendant la grossesse. Cependant, on pensait également éviter les complications liées aux infections et cette étude apporte une preuve."

À l'heure actuelle, seulement 25% des femmes enceintes reçoivent deux doses ou plus de TPI-SP, ce qui laisse la plupart des femmes enceintes sans protection.

L'Alliance Amana s'engage à soutenir et à accompagner le Président de la République, Patrice Talon dans la mise en œuvre du Programme d'Actions du Gouvernement.
Une déclaration du Cadre de Concertation de l'Alliance a été faite à son siège au quartier Vèdoko à Cotonou, le samedi 09 Avril 2017 pour examiner l'actualité politique nationale au lendemain du vote de rejet du projet de révision de la Constitution par l'Assemblée.
L'Alliance a remercié la classe politique béninoise et particulièrement les parlementaires pour leur sens de responsabilité, d'engagement et de respect des valeurs démocratiques, dont ils ont fait montre le mardi 04 avril 2017, lors de la plénière consacrée au vote sur la « prise en considération » du projet de révision de la Constitution du 11 Décembre 1990 introduit par le Gouvernement.
Elle a félicité les soixante (60) députés ayant voté pour la prise en considération du projet et a dit comprendre la position des 22 députés ayant voté contre sa recevabilité.
L'Alliance Amana assure au Président de la République Patrice Talon son soutien et son accompagnement dans la mise en œuvre de son Pag.
Par ailleurs elle invite ses militants et sympathisants, ainsi que tout le peuple béninois au calme, à la tolérance et au respect des idéaux démocratiques.

Armel TOGNON

Le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato, était face à la presse ce vendredi 14 avril à l'Hôtel Novotel de Cotonou. Le but de cette rencontre avec les hommes des médias est d'exposer le projet d'aménagement des voiries primaires, secondaires et tertiaires dénommé"Asphaltage", inscrit dans le programme d'actions du gouvernement pour l'assainissement des quartiers de villes.

D'un coût estimatif de 400 milliards FCFA, ce projet consistera à augmenter le stock de voiries urbaines à Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey-Calavi, Semè Podji, Abomey, Bohicon, Natitingou et Lokossa.
Plus de 620 kilomètres seront pris en compte pour être aménagés et réhabilités à Cotonou (225 Km), Porto-Novo (85 km), Parakou (70 Km), et 30 à 35 km dans chacune des autres communes.
Les travaux et les interventions qui seront réalisés au cours de ce projet, a expliqué le ministre José Didier Tonato, permettront entre autres, l'amélioration des conditions de circulation dans les villes du projet, le développement du transport urbain, l'amélioration de l'accès des ménages aux équipements socio communautaires et aux services d'assainissement pluvial ainsi que la rénovation des principales zones d'habitat et d'activités dans les villes concernées.
Le ministre a souligné que ce projet permettra aussi la réduction des niveaux de pollution et de nuisance dans ces principaux centres urbains et la contribution à la propreté des rues.
Selon lui, ce projet va redynamiser l'économie locale et l'accroissement des ressources financières des villes bénéficiaires par la diversification et l'amélioration du recouvrement de la fiscalité directe locale.
« En même temps que le projet asphaltage, il est prévu le démarrage et l'aménagement pilotes des rues et espaces publics à Cotonou, Porto-Novo, et Parakou ; la poursuite des actions de rénovation des marchés secondaires et l'aménagement des trames d'accueil des commerçants et la construction de marchés modernes dans les arrondissements des principaux centres urbains.
Les travaux sont prévus pour commencer le dernier trimestre de l'année 2017.

Armel TOGNON

A l'instar des chrétiens catholiques du monde entier, les fidèles du Christ du Bénin ont fait le grand chemin de croix ce vendredi 14 avril 2017. Des milliers de personnes étaient dans les rues pour célébrer la passion du Christ et ce sur tout l'étendue du territoire national.
A Abomey-Calavi, dans le département de l'Atlantique, les rues étaient prises d'assaut par des milliers de fidèles pour revivre la passion du Christ. Chaque paroisse de cette commune a vécu à sa manière son chemin de croix. Les fidèles de la communauté catholique de Tankpè ont choisi de démarrer leur procession par la clôture des installations du projet Gazoduc pour échouer à la paroisse. La communauté sœur Saint Jean Eudes a quant à elle quitté le carrefour Zogbadjè pour leur église.
Dans le nord du pays, à Natitingou dans l'Atacora, ils étaient plus de cinq cents fidèles à prendre part au traditionnel chemin de croix sur plus de deux kilomètres. Partis de la cathédrale de Natitingou, les fidèles chrétiens ont marchéà la suite du Christ jusqu'au sommet de la montagne où une gigantesque statue de Jésus Christ sur la croix a été majestueusement dressée.
Tout au long du parcours, ils ont observé 14 stations qui ont permis de rappeler à chacun le calvaire qu'a enduré Jésus, de sa condamnation jusqu'à sa crucifixion.
Au terme du laborieux périple, l'évêque de Natitingou, Mgr Antoine Sabi Bio, a dit toute sa gratitude à tous les acteurs qui ont œuvré pour la réussite de ce chemin de croix, qui est, souligne-t-il, l'une des étapes de la célébration de la passion du christ. Le chemin de croix a démarré, a rappelé l'évêque, au 4e siècle après la mort de Jésus.
Le chemin de croix est organisé en prélude à la fête de Pâques qui sera célébrée ce dimanche 16 avril.
Armel TOGNON

Le temps de carême 2017 tire inexorablement vers sa fin, et nous voici rendus à l'heure du bilan, chacun à son niveau, de comment il l'aura vécu cette année, selon l'Evangile et les recommandations particulières de notre Eglise Catholique.

Plus qu'une introspection, chaque chrétien catholique doit pouvoir s'interroger sur la manière dont il a meublé son temps de prière, de pénitence et de partage. Quels sont les efforts faits cette année sur le plan spirituel ? Quelles sont les faiblesses que chacun de nous à pu corriger à son niveau ? Quels sont ces péchés-là dont nous nous sommes départis, à travers nos confessions, en vue de notre conversion ? Quelles sont ces résolutions-là que nous avons prises, pour que les différents temps de carême ne soient pas pour nous, des occasions pour remplir juste des formalités en Eglise ? Observer les préceptes et recommandations, faire signer son livret de catholicité après la confession pascale et payer le denier de culte sont
certes importants et indispensables, mais nous ne devons pas nous contenter seulement de ces actes-là. S'en arrêter là, c'est comme si nous remplissions des formalités, en attendant la prochaine fois, pour en faire de même. Mais nous devons aller au-delà, pour ne pas paraître comme des chrétiens et des chrétiennes convaincus ou engagés, juste la période du temps de carême, pour devenir ou redevenir des chrétiens quelconque méconnaissables par rapport à leur foi. Car l'après carême, sans être forcément un temps de privation, de restriction et de
jeûne à tout va, n'est pas moins un moment de ressourcement spirituel et de bonnes œuvres pour tout chrétien. Outre les habitudes en Eglise, il devrait offrir l'occasion au chrétien qui s'est repenti pour telle chose ou telle autre, de trouver les voies et moyens par lesquels il pourra faire davantage pénitence pour implorer la grande miséricorde de Dieu. Aussi devons-nous saisir le temps d'après pâques, pour faire dérouler un programme d'activités de conversion, de partage et de vie spirituelle, dans la droite ligne des recommandations, des résolutions et des engagements pris. Et ce sera chacun, selon ce qui l'aura marqué, instruit et fait tilt dans sa vie de chrétien, tout au long d'un temps de carême pleinement et profondément vécu, en présence du Seigneur dont il se sera inspiré de ses Paroles fortes incitant à une réelle conversion. Ce faisant, chaque temps de carême doit nécéssairement apporter un plus dans la foi et dans la pratique chrétienne à ceux qui ne jouent pas avec leur religion. Afin que le temps de carême ne soit pas un carême de plus et que surtout Pâques ne soit pas non plus une Pâques de plus !
Ainsi, pour certains, il peut s'agir de prier pour la paix dans les différents coins du monde où sévissent violences, crimes et massacres, avec leurs corolaires ; pour d'autres, il faut œuvrer à autre chose. Il s'agira de susciter l'amour du prochain, la justice, l'équité, l'humanisme et la fraternité où la haine, la méchanceté, l'injustice, les angoisses, les tribulations et les différentes formes d'horreur déshumanisent l'Homme. Face à ces tristes réalités, les chrétiens que nous sommes, devons-nous nous interroger, pour savoir si nous n'y avons pas des parts de responsabilité ? Et au cas où nous n'en aurions pas, qu'avons-nous fait pour les empêcher ou les limiter tout au moins dans nos familles, dans nos milieux de vie et de travail, afin qu'advienne le règne de Dieu ! En ce sens que si le CHRIST, notre unique sauveur, dont nous chantons avec ferveur et insistance les louanges, les cantiques et les hauts faits à pâques, devait nous poser la question de savoir le sens que nous donnons à sa passion et l'importance que nous accordons à sa résurrection, ce n'est pas certain que nous lui donnerions les vraies réponses. C'est à peine que nous ne ferions pas profil bas, toute honte bue pour des chrétiens que nous sommes, et qui professons que s'il n'était pas vraiment ressuscité, vaine serait notre foi !

Père Crépin Magloire ACAPOVI
Directeur de Publication La Croix du Bénin

80 kg de chanvre indien viennent d'être saisis par la douane à la frontière bénino-togolaise de Hillacondji. Les produits répartis dans 2 sacs contenant l'un 42 emballages et l'autre 44 sont retrouvés dans un bus de transport nigérian Chisco qui a quitté Accra pour Lagos. La compagnie spéciale de police de Hillacondji a interpellé le présumé auteur du stupéfiant. Le convoyeur Enemuo Isaac a déclaré que lesdits produits auraient été embarqués dans le bus par le chef escale compagnie Chisco à Accra (Ghana) pour être déposés au bureau de Lagos (Nigeria). Le trafiquant présumé et les produits sont confiés l'Ocertid.
Le bus a été immobilisé sur le parking de la douane.

N.S.

Le président de la République sera l'invité de Rfi, ce dimanche matin, dans l'émission ''Le débat africain''. L'émission est prévue pour ce jour, 16 avril 2017, à partir de 9h10, Heure de Cotonou (8h10 GMT). L'invité d'Alain Foka va se prononcer sur le bilan de sa première année de gnouvernance, le programme d'actions du gouvernement, et les perspectives de son quinquennat. Patrice Talon abordera d'autres sujets d'actualité, tels que le projet de révision constitutionnelle, la démission du ministre Azannaï et ses relations avec certains leaders du pays dont les anciens présidents de la République.
Après Rfi, il est prévu des interventions du chef de l'État sur d'autres chaînes internationales dont France 24, Tv5 et Africa 24.
N.S.

(Par Roger Gbégnonvi)

​En 2017, la France célèbre un Français, Bertin Nahum, 44 ans, néà Dakar de parents béninois, natifs du quartier Fonsramêà Ouidah, où l'on vénère le Vaudou tout autant que les divinités importées. Vénération tous azimuts qu'autorise le syncrétisme de juxtaposition, catégorie ignorée des philosophies et des théologies enseignées. Technicien de génie, le Béninois Bertin Nahum se sera tenu éloigné de la métaphysique. ‘‘Pionnier de la robotique médicale, il a mis au point un robot chirurgical qui opère le cerveau avec une fiabilité et une précision sans égales.'' Adoptée par les hôpitaux d'Europe, son invention soulage ‘‘des milliers de patients chaque année''. Bertin Nahum, coryphée de la science, vit à Montpelier.
​Mais l'on suppose que lorsqu'il a perdu à l'âge de huit ans ses parents, Bertin est venu s'établir sur la terre de ses origines à Ouidah, notamment là où se trouve la maison familiale, à Fonsramê, quartier imprégné de Vaudou, comme tout Ouidah. A l'arrivée de l'enfant Bertin frappé par le malheur, nous avons consultéà son sujet le Fá, porte-parole des vaudous. Grâce à quoi nous lui avons révélé que le décès de ses parents était un effet absolu de la sorcellerie. ‘‘Car tes parents mordaient dans la vie et ne nous envoyaient rien pour faire manger les morts. Ils avaient oublié que ‘‘Le menton doit avoir sa part du bonheur de la barbe.'' Fâchés, les sorciers, réunis dans l'iroko tutélaire, ont fait ripaille du principe vital de tes parents. Toi aussi, tu es en danger de mort imminente. Pour ton salut, Fá exige que tu sois à lui consacré.'' Nous avons donc pris à l'enfant une bonne partie de son héritage pour organiser les cérémonies de sa consécration à Fá. Sur nos conseils, á 16 ans, il adopta Gbadu, un ‘‘signe de Fá, dont le possesseur est très craint : il peut entraîner des malheurs autour de lui''. Gbadu vit du sang de canard. Il anéantit son maître quand il ne mange pas à temps ce qu'il lui faut de canards pour assurer la sécurité dudit maître. Puisatier improvisé, Bertin n'avait pas un puits à creuser tous les jours, mais avait la peur aux trousses. Il élevait donc lui-même les canards à sacrifier à Gbadu. Il en vendait parfois un ou deux pour un peu d'argent de poche. Se sentant sans cesse menacé par les ennemis supposés, il consolidait son assurance-vie en allant recevoir périodiquement le salut vaudou dans les couvents appropriés. Il se rapprocha des Chrétiens Célestes. Il snoba catholiques et protestants, jugés dépassés et inefficaces, et se porta vers les Eglises du Réveil. La magie des psaumes de David et les fulminations des pasteurs lui conférèrent l'Effusion et le Salut chrétien. Ainsi porté par religions, objurgations, incantations, inhalations, etc., Bertin vécut 25 longues années comme l'on vit à Ouidah. Le principe vital l'abandonna pendant sa 33ème année. Il laissa derrière lui cinq épouses connues, treize enfants reconnus, quelques autres inconnus parce qu'il les aura eus avec des passantes à qui il n'avait pas promis le statut d'épouse. Bertin ne dérogea en rien aux us et coutumes qui sont le quotidien de sa ville esclavagiste et mariale.
​Et voilà nommé un des lieux de l'imbroglio historique et traumatique qui tout abaisse et tout aplatit dans Ouidah éteint qui tout éteint. Pythons sacrés à la poussière collés, Vierge Immaculée vers le Ciel tournée, et les deux divinités se toisent et se neutralisent depuis toujours dans Ouidah immobile. Ouidah de la peur cultivée et entretenue. Partout des égouts de haine et de vendetta. Et nous crânons à Ouidah sur des monceaux de ruines. A l'heure ultime, qu'auront conseillé les parents Nahum à leur fils ? On le devine aisément. Ils savaient trop bien que c'est mourir que de vivre et mourir à Ouidah. Ils ont donc arraché Bertin à Ouidah pour l'enraciner à Montpelier. Fleurir à Montpelier pour ne pas périr à Ouidah. Car Ouidah immobile momifie ses enfants… Errance. Vertige. Délire. Ouidah chaviré chavire… Chambouler Ouidah pour que puissent y vivre ses enfants ? Chambouler Ouidah !

Sébastien Germain Ajavon a été reçu ce dimanche sur plusieurs médias pour se prononcer sur l'actualité sociopolitique nationale. Le président du patronat se dit ''très déçu'' du bilan de l'an1 du gouvernement Talon.

"(...) à l'heure du bilan des 12 premiers mois, je suis très déçu. Car nous avons régressé. Je ne peux concevoir que moi, au pouvoir, je ne puisse pas faire mieux que le Président Yayi Boni'', a déploré l'ex principal soutien de Patrice Talon au second tour de la présidentielle 2016. ''Le peuple a faim, plus que sous le Président Yayi Boni'', a ajouté le roi de la volaille.
Concernant la révision constitutionnelle, Sébastien Ajavon a réaffirmé qu'il n'est pas contre. Mais il a déploré l'initiative du chef de l'État comme un ''projet personnel (...), taillé sur mesure (...) avec beaucoup d'imperfections (...) un marché de dupes".
L'homme d'affaires remercie les députés qui ont bloqué l'aboutissement du projet mais ne reconnaît pas avoir joué un rôle dans cet échec de la réforme politique et institutionnelle de Talon. ''La constitution devrait faire l'objet de consensus. C'est ce que je lui aurait conseillé'', a confié Ajavon. Même si les 100% des députés votaient pour le projet, il serait bloqué par une jurisprudence, relève le leader du mouvement ASG.
Sébastien Ajavon n'exclut pas d'être candidat à la prochaine présidentielle. '' En 2021, je mettrai la barre très haut'', prévient-il. M. Ajavon envisage de mettre bientôt en place sa formation politique pour affronter les élections locales, communales et législatives.
N.S.

Le président de la République a été reçu ce dimanche matin, dans l'émission ''Le débat africain''. L'émission d'Alain Foka a été consacrée au bilan de l'an 1 de son quinquennat.
Patrice Talon en parlant de l'échec de son projet de révision constitutionnelle a déclaré qu'il y a des gens importants dans le pays qui ne veulent pas ''voir fleurir mon jardin''.
Il indexe son ancien allié Sébastien Ajavon parmi ceux qui auraient bloquer l'aboutissement heureux du processus.
Les deux ex alliés du second tour de la dernière présidentielle sont devenus chien et chat, en octobre dernière, après l'affaire de drogue pour laquelle l'homme d'affaires a été interpellé puis traduit devant les tribunaux. Le président du patronat n'a pas hésitéà dénoncer une main invisible du président de la République.
''J'ai été malheureux (...). Il a dit que c'est un complot. (...). C'est un prétexte facile'', se défend Patrice Talon.
Malgré la défaite, M. Talon se s'avoue pas vaincu. ''Le temps n'était pas en ma faveur. J'attendrai que le temps soit plus favorable dans les prochains mois (...). Les mois à venir vont me donner les moyens de faire mes réformes'', a-t-il précisé.
Par rapport au doute sur un probable second mandat, le chef de l'État a été clair : ''Je n'ai pas dit que je me représente''.

N.S.

Alors que le régime de la Rupture a décidé de changer certaines habitudes, on note encore un sentiment affiché de vouloir maintenir l'ordre ancien dans le recrutement d'agents au profit de la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale).

Par Idriss NOUHOUM

Confrontée à un sérieux problème de pénurie d'agents qualifiés, la direction générale de la cnss avait opté, sous le régime YAYI, pour la contractualisation de son personnel en attendant le départ administratif de certains de ses cadres à la retraite. Cette politique qui transgresse toutes les lois régissant le droit de travail au Bénin fut l'œuvre du ministre SOUNTON Martial, alors ministre du travail.

Mais cette solution fut un pis-aller qui permettrait à la cnss de maîtriser sa masse salariale. En effet, selon les calculs et simulations, le départ à la retraite d'un cadre supérieur offre l'opportunité de recruter au moins trois jeunes cadres compétents. Et la prière de plusieurs travailleurs de la cnss était que sous YAYI le virus de fraudes massives n'atteigne leur structure. Car, faut-il encore le rappeler, le moyen le plus fréquent pour devenir employéà caisse nationale de sécurité sociale au Bénin depuis le temps de la révolution est le parrainage.

De mémoire d'homme, jamais un concours réel et strict n'a jamais permis aux Béninois de faire une compétition saine afin d'être recruté au sein dans cet établissement créé en 1966. Seuls quelques cas ont fait exception à cette règle de médiocrité qui consistait simplement à aller chercher dans certains villages de notre pays des parents et alliés sans aucune capacité intellectuelle adéquate.

Fin douloureuse de l'ordre ancien ?

En octobre 2016, une vague d'agents occasionnels fut encore engagée, comme d'habitude. Ils étaient au nombre d'une trentaine environ. Mais n'ayant pu placer leurs parents, certains fonctionnaires de la cnss ont, comme aujourd'hui, piqué une sainte colère. Pour ces derniers, ce recrutement n'aurait pas respecté certains critères. Lesquels ? Personne n'ose les énumérer. Sauf qu'il y en a eu qui avaient décidé d'agir comme des intellectuels.

Des tonnes de courriers ont aussitôt envahi la table des présidents de nos institutions. Informéà son tour, Patrice TALON ordonne, selon quelques indiscrétions, l'envoi de l'Inspection Générale du ministère de tutelle pour mieux saisir le fondement des plaintes. Le rapport conclut que le recrutement de ces agents contractuels s'est effectué comme cela s'était toujours passéà la cnss.

Toutefois, ledit rapport recommande pour des mesures de transparence et d'équité, que désormais le recrutement soit externalisé et confiéà un cabinet afin de lever tout doute de mauvaises pratiques.

Contrairement aux esprits méchants et retords qui veulent à tout prix que l'ordre ancien soit restauré, il est à préciser que c'est suite à un Appel d'Offres régulier que le Cabinet AGEFIC fut retenu après à une compétition à laquelle ont pris part tous les cabinets importants qui ont cette expertise.

AGEFIC a tort d'avoir « osé» refuser de se faire corrompre

D'après nos investigations, ce Cabinet est actuellement dénoncé sur certains réseaux sociaux simplement parce que son Directeur Général a « osé» refuser d'accepter certaines pratiques. En effet, plusieurs personnes, et non des moindres, avaient tenté de perpétuer les mauvaises habitudes qui ont longtemps permis de faire recruter leur famille à la cnss. Leur échec fut retentissant d'où leur rage et colère.

AGEFIC est aujourd'hui victime de l'intransigeance de ses responsables qui sont convaincus du respect strict de leur cahier de charges. Les amalgames liés aux coïncidences de certains noms de famille font rire. Dérangé par certains amalgames qui laissent croire que des enfants certains membres du personnel sont retenus par favoritisme, les principaux responsables s'étonnent. Aucun texte de loi n'interdit aux enfants du personnels de participer à un test de recrutement au profit de la cnss.

Après les épreuves écrites, certains responsables de la cnss ont vu leurs propres enfants échouer. Le cas le plus saisissant est celui de la fille biologique ainsi que de la nièce de l'actuel DGA/CNSS, Monsieur OGOUTOLOU. D'autres cas similaires sont annoncés et on ne perd rien à attendre les résultats définitifs pour mieux apprécier.

Il est limpide comme l'eau de roche que certains salariés de la cnss ont définitivement perdu tout espoir de faire indûment « venir » leurs parents dans le personnel de la structure dirigée par DIATEMA Dramane. Désormais, la règle du jeu est claire : il faut que les enfants du personnel de la cnss méritent leur présence au sein de l'effectif.

Affaire à suivre

D'après le ministère béninois de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, la production agricole au Bénin a enregistré une croissance de 13,2 % au cours de la campagne 2016-2017 par rapport à la précédente. Cette progression s'explique notamment par les différentes mesures introduites par le gouvernement pour encourager les producteurs.

Bon point pour les producteurs agricoles béninois. Le secteur a connu une croissance de 13,2% au cours de cette campagne 2016-2017 par rapport à celle de 2015-2016. Une nette progression pour le pays vu les chiffres communiqués par le ministre de l'agriculture. Le Bénin a récolté 1.814.289 tonnes de céréales entre 2016 et 2017 contre 1.643.227 tonnes entre 2015 et 2016, soit un accroissement de 10,44%. Au même moment, la production des racines et tubercules (manioc et igname surtout) a connu un accroissement de 14,14%, avec 6.128.288 tonnes en 2015 contre 6.994.622 tonnes en 2016.

Sur le plan des cultures industrielles, la progression de la production du coton et de l'ananas est respectivement de 30,11% et de 24,44%. Quant à la production animale, dans les trois catégories prises en compte, notamment la viande, le lait et les œufs, les résultats sont satisfaisants. La production de la viande est passée de 68.490 tonnes en 2015 à 70.327 tonnes en 2016, pendant que le lait enregistréà 113.816 tonnes en 2016 était à 112.950 tonnes en 2015. En ce qui concerne les œufs, on a noté 15.494 tonnes en 2016 contre 14.740 tonnes en 2015.

« Cette augmentation de la production agricole au cours de cette saison est fondamentalement dû aux mesures d'incitations prises par le gouvernement en faveur des producteurs », a expliqué Delphin Koudandé, le ministre de l'agriculture.
Selon lui, la production agricole vient ainsi de faire un grand pas en avant et le Bénin, grâce à cette progression, jouit d'une bonne disponibilité alimentaire avec une situation alimentaire qui ''demeurera plus ou moins stable'' durant toute l'année.

Si on peut se réjouir de cette croissance dans l'agriculture du Bénin, il est bien compliqué de ne pas noter le déséquilibre de cette croissance. Un aspect que le ministre n'a cessé de déplorer.

Une croissance disparate dans la pêche
C'est le ministre de l'agriculture même qui le dit. Dans le sous-secteur de la pêche par exemple, l'activité de la pêche continentale n'a pas été aussi gracieuse que celle de la pêche maritime et de la pêche thonière. Ce qui a pour conséquence de déséquilibrer la balance commerciale dans le secteur. « Les importations de produits de pêche dépassent largement ceux de l'exportation », a déploré Delphin Koudandé. Selon le ministre, dans ce ''sous-secteur'' beaucoup d'efforts restent à fournir, surtout dans les filières de la pêche continentale et de l'aquaculture pour satisfaire les besoins de la population.

http://afrique.latribune.fr/entreprises/agriculture/2017-04-16/benin-la-production-agricole-croit-de-13-2-pendant-la-campagne-2016-2017.html

L'effondrement d'un immeuble à 3 étages en construction vient de causer au moins un mort et de nombreux blessés à Djougou. Le bâtiment situé derrière l'agence BOA appartiendrait à l'ancien ministre d'État, Alassane Soumanou Djimba.
N.S.

Le ministre des infrastructures et des transports a entrepris depuis quelques jours une tournée d'explication dans le département du Zou. L'objectif de cette sortie est de leur présenter le bilan de l'an 1 du gouvernement et de recueillir leurs attentes par rapport au reste du quinquennat de Patrice Talon.

Le ministre des infrastructures et des transports a profité des congés de Pâques pour aller expliquer aux populations du Zou les actions menées par le gouvernement Talon au cours des douze derniers mois.
M. Hervé Hêhomey poursuit sa tournée ce lundi à Covè. Le dimanche de Pâques, il était dans les arrondissements de Adogbé, et Naogon.
Ce lundi matin, le président du RaNED a rencontré les habitants de l'arrondissement de Houin-Hounso. La visite se poursuit dans d'autres localités.

N.S.t