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15.500 photos aériennes pour moderniser la cartographie au Bénin

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Le gouvernement du Bénin en partenariat avec l'Union européenne (Ue) et le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud), a bénéficié de nouvelles photographies aériennes pour la modernisation de la cartographie aérienne. Dans le cadre de cet accord, 15 500 photographies aériennes ont été remises officiellement au ministre du cadre de vie et du développement Didier Tonato, le 11 avril 2017 à Cotonou.
D'un coût global de 5,4 milliards de francs CFA, les nouvelles photographies aériennes alimenteront une base de données géographiques actualisées, un modèle numérique de terrain, des orthophotos, des cartes topographiques et un géo portail informatif sur internet.
« Ces photographies constituent un matériel important dans la planification spatiale du développement et les prises de décision, pour une meilleure gestion des investissements de développement », a affirmé Siaka Coulibaly, Représentant résident su Système des Nations-Unies au Bénin.
Elles serviront aussi de base d'informations sur l'état actuel d'occupation de l'espace national, d'outils de planification et de gestion des questions urbaines, domaniales, sécuritaires, de limites frontalières internes et avec les pays voisins et de souveraineté. Elles constituent par ailleurs des outils de conception, d'analyse et de gestion du territoire et des ressources telles que les cartes thématiques, le cadastre, etc.
Pour Josep Coll, chef de la délégation de l'Union européenne, le Bénin ne manque pas d'ambition et la réalisation de cette cartographie topographique en est l'illustration. Il a souhaité que les photographies officiellement remises au Gouvernement soient exploitées et surtout diffusées.
L'ensemble du territoire national, divisé en quatre blocs pour la circonstance, a été pris en compte dans le cadre dudit projet selon Josep Coll.
Didier Tonato, ministre du Cadre de vie et du Développement durable a pris l'engagement de faire un bon usage des matériels avant d'exprimer toute sa gratitude aux partenaires qui ont appuyé cette réalisation pour la modernisation de la cartographie au Bénin.
La réalisation des 15.500 photos aériennes s'inscrit dans le cadre de la modernisation de la cartographie topographique du Bénin qui date de la période coloniale et qui est aujourd'hui dans un état de vétusté. Ainsi, le Gouvernement a sollicité, en juin 2010, l'appui de l'Ue et du Pnud pour une nouvelle production cartographique. Ce qui a été réalisée dans le cadre du projet « Appui à la préservation et au développement des forêts galeries et production de cartographie de base numérique »..

Boniface CAKPO


Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 12 avril 2017

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Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 12 avril 2017, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.
Au cours de la séance, le Conseil a approuvé plusieurs dossiers.
Au titre des Affaires.
Les projets de décrets suivants ont été adoptés :
1.1 Projet de décret portant nomination des membres du Conseil Consultatif Foncier.
Le Conseil des Ministres a adopté, conformément à l'article 5 du décret n° 2015-007 du 29 janvier 2015 portant attributions, organisation et fonctionnement du Conseil Consultatif Foncier,le présent décret portant nomination des membres duditConseil.
Le Ministre de l'Economie et des Finances a été instruit aux fins de mettre à sa disposition les ressources nécessaires à son fonctionnement.
1.2 Projet de décret portant modification du décret portant reconstitution de carrière des magistrats intégrés à partir du 11 juillet 1984.
Le décret n° 2013-477 du 29 octobre 2013 portant reconstitution de carrière des magistrats TCHIBOZO Delphin et consorts, contient des erreurs matérielles quifaussentles datesd'effetdesgrades auxquels accèdent certains magistrats. De ce fait, la reconstitution de leur carrièrerendinexploitablel'acteau profitdesintéressés.Des corrections sont donc nécessaires afin de permettre à ces derniers de jouir pleinement de leurs droits.
C'est dans ce sens que le Conseil des Ministres a adopté le présent décret, modifiant le décret portant reconstitution de carrière des magistrats intégrés à partir du 11 juillet 1984, uniquement en ce qui concerne les magistrats Ferdinand Mitonhou DEGBELO, Marie Adjouavi SOUDE, épouse GODONOU, Abdou Ramanou ALI et Honorat Comlan Gaétan Alexis ADJOVI.
Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation,a été instruit aux fins de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre de ce décret.
Le Ministre de l'Economie et des Finances prendra les dispositions nécessaires pour assurer le paiement, aux intéressés, des rappels découlant de la reconstitution de leur carrière.
1.3Projet de décret portant promotion aux grades supérieurs de certains officiers des Forces Armées Béninoises au titre de l'année 2017.
A l'issue des travaux de la Commission Nationale d'Avancement de grade et conformément aux dispositions de la loin°2005-043 du 26 juin 2006, portant statut général des personnels militaires des Forces Armées Béninoises, le Conseil des Ministres a adopté le présent décret portant promotion aux grades supérieurs de certains officiers supérieurs au titre de l'année 2017.
Au titre des communications.
2.1 Organisation de deux rencontres au Bénin.
Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour la tenue, dans notre pays, des deux rencontres importantes suivantes :
la revue de la Coopération Bénino-Américaine, qui se tiendra à Cotonou, du 13 au 14 avril 2017 ;
la cinquième réunion de coordination ministérielle des pays co-auteurs de l'initiative sectorielle en faveur du coton,prévue à Cotonou, du 18 au 21 avril 2017.
2.2Participationsdu Bénin à des rencontres internationales.
Le Conseil des Ministres a autorisé la participation de notre pays :
à la réunion de haut niveau sur l'Assainissement et l'Eau, qui se tiendra au siège de l'UNICEF à New-York, aux Etats-Unis, du 19 au 20 avril 2017 ;
à la quatre-vingt-cinquième (85ème) session générale de l'Assemblée mondiale des délégués de l'Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), qui se tiendra à Paris, en France, du 21 au 26 mai 2017 ;
aux activités pédagogiques de l'Institut Régional d'Enseignement Supérieur et de la Recherche en Développement Culturel (IRES-RDEC), ex-CRAC de Lomé, pour le BIENNUM 2016-2018.
Comptes rendus de missions à l'étranger.
Lescomptes rendus suivantsdela participation de notre pays à des missions et rencontres internationales ont été approuvés. Il s'agit de :
la réunion annuelle des réseaux de santé et production animale dans l'espace CEDEAO, qui s'est tenue à Abuja, au Nigéria, du 19 au 25 septembre 2016 ;
la quarante-troisième (43ème) réunion du Conseil des Ministres de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), qui s'est tenue à Brazzaville, en République du Congo, le 26 janvier 2017 ;
visites d'échanges des préfets des départements de notre pays, en France, du 18 septembre au 14 octobre 2016 ;
la mission du Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement à Berlin, en Allemagne, du 12 au 17 février 2017.
Nomination.
Une nomination a été prononcée au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.
Sur proposition du Ministre :
Ambassadeur, Représentant Permanent adjoint du Bénin auprès des Nations Unies à New York :
Madame Zelma Yolande NOBRE épouse FASSINOU.
Fait à Cotonou, le 12avril 2017.
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO

Le scandale de l'aide française au développement

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Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la France consacre l'essentiel de son aide publique au développement à des pays non francophones. Ceci dénote un manque de cohérence, de culture de l'efficacité et de vision stratégique, à l'inverse d'autres grandes puissances comme le Royaume-Uni. Lacunes dont on peut retrouver trace dès le 17e siècle...

Quelques jours après la fin de la « Semaine de la langue française et de la francophonie », force est de constater que l'Aide publique au développement (APD) de la France est loin d'accorder la priorité aux pays francophones du Sud. C'est ce qui ressort d'un rapport du Sénat sur le projet de loi de finances pour 2017, publié en novembre dernier et fournissant les chiffres détaillés de l'APD pour l'année 2015.

Une politique toujours peu francophonophile

Ainsi, trois des quatre premiers bénéficiaires de l'aide bilatérale française en 2015 étaient des pays d'Amérique latine, en l'occurrence la Colombie (1e), la République dominicaine (3e) et le Brésil (4e). À ces derniers, s'ajoutent l'Afrique du Sud (7e) et la Jordanie (8e) parmi les dix premiers récipiendaires. Chose plutôt surprenante, notamment lorsque l'on s'aperçoit que la Colombie recevait plus du double de la somme allouée au Maroc (2e avec 214 millions d'euros, et premier pays francophone du classement), et que le Brésil, déjà assez développé, accorde lui-même des aides aux pays lusophones d'Afrique subsaharienne.

Cette situation est encore plus frappante en ce qui concerne l'aide multilatérale, qui pèse pour environ 40% de l'APD globale et où les pays francophones ne représentent, chaque année, que deux des dix premiers pays bénéficiaires. Au final, aides bilatérale et multilatérale confondues, les 25 pays d'Afrique francophone n'ont à nouveau reçu que de 35 % des 8,0 Mds d'euros de l'APD française pour l'année 2015 (donc 2,8 Mds), soit une part stable depuis plusieurs années. En effet, et à titre d'exemple, la Colombie se classait déjà deuxième des pays bénéficiaires de l'aide bilatérale en 2014, tandis que le Brésil occupait également la quatrième place. Deux ans plus tôt, en 2012, ce dernier arrivait même à la deuxième position, dans un classement où l'on retrouvait aussi la Chine à la quatrième place, alors qu'elle était déjà la seconde puissance économique mondiale.

Enfin, cette politique s'observe également au niveau de l'Agence française de développement (AFD), qui a aussi consacréà l'Afrique francophone près de 35% des 6,7 Mds d'euros d'autorisations de financement accordés à des pays étrangers en 2015 (dont environ 2 Mds provenant de l'APD). Parmi les dix premiers récipiendaires, l'on trouve ainsi l'Inde (2e), la Colombie (3e), l'Afrique du Sud (5e), le Kenya (6e) et la Jordanie (7e). Quant au Brésil, il se classe deuxième en termes de financements cumulés sur la période quinquennale 2011-2015.

Absence de cohérence et de culture de l'efficacité

Pourtant, l'ensemble des études économiques démontrent clairement que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays partageant une même langue (jusqu'à 65% de plus selon le rapport Attali sur la francophonie). Ainsi, ce n'est pas un hasard si les Québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les Américains à se rendre chaque année en France et à y dépenser. En d'autres termes, toute richesse crée dans un pays francophone au bénéfice de l'économie locale finit par revenir significativement dans le circuit économique des autres pays francophones, et ce, en vertu d'un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D'où le concept de zone de coprospérité, une des traductions possibles du terme Commonwealth.

A la différence de la France, le Royaume-Uni a donc fait le choix de la cohérence et de l'efficacité en privilégiant ouvertement les pays de langue anglaise, qui représentent chaque année huit des dix premiers bénéficiaires bilatéraux et auxquels sont consacrés les deux tiers du volume global de l'APD britannique (selon l'Office for national statistics - ONS). Cet apport est d'autant plus massif que cette dernière est désormais la deuxième plus importante au monde, atteignant 16,4 Mds d'euros en 2015 (0,7% du PIB), soit plus du double de l'aide française (+103%). Pourtant, et comme chaque année, des pays comme la Colombie, le Brésil ou encore la Chine ne font guère partie des vingt premiers bénéficiaires de l'aide financière du Royaume-Uni...

D'ailleurs, ce volontarisme britannique est partiellement financé par une plus faible contribution nette au budget de l'Union européenne (UE). En 2014, celle-ci s'établissait ainsi à 6,1 Mds d'euros, alors qu'elle s'élevait à 7,9 Mds pour la France, soit près de trois fois plus que l'aide tricolore allouée à l'Afrique francophone. Pourtant, ce vaste ensemble est deux fois plus peuplé que la somme des pays européens financés par l'hexagone, de surcroît déjà assez développés et se tournant d'abord vers les industries allemandes et autrichiennes (ainsi subventionnées par le contribuable français).

Cette politique française est d'autant plus contreproductive que l'Afrique francophone, regroupant 380 millions d'habitants et grande comme 3,1 fois l'Union européenne, s'affirme comme l'un de principaux relais de la croissance mondiale. Et en particulier dans sa partie subsaharienne, qui constitue la zone la plus dynamique du continent avec une croissance globale de 3,7 % en 2016, contre 0,8 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne. Concentrant, cette même année, 9 des 13 pays africains ayant enregistré une croissance supérieure ou égale à 5 %, cet espace a réalisé les meilleures performances du continent pour la troisième année consécutive et pour la quatrième fois en cinq ans, notamment grâce à la meilleure résistance de la majorité des pays francophones pétroliers et miniers à la chute des cours. En 2016, la croissance s'est ainsi établie à 5,6 % au Cameroun et à 3,2 % au Gabon (ou encore à 3,6 % en Algérie, plus au nord), tandis qu'elle était quasi nulle en Afrique du Sud et en Angola (0,4 %) et négative au Nigeria (-1,7 %)

Pourtant, l'Afrique francophone n'a représenté en 2014 que 3,8% du commerce extérieur de biens de la France, dont 1,1% pour sa partie subsaharienne. Dans cette dernière, l'hexagone est désormais dépassé par la Chine, qui en fournissait 13,6% des importations et en absorbait 18,1% des exportations (pour un volume global de 20,8 Mds d'euros), contre respectivement 9,7% et 6,3% pour la France (deuxième, avec 10,5 Mds). Celle-ci y est même concurrencée par le Maroc, arrivé en tête des investisseurs étrangers en Côte d'Ivoire en 2015, et dont les banques peuvent s'appuyer sur un réseau d'agences désormais deux fois plus étoffé dans les huit pays de l'espace UEMOA que celui de l'ensemble des banques françaises présentes.

La RDC, symbole du manque de vision stratégique de la France

Mais ce déficit en matière de cohérence se manifeste encore davantage en République démocratique du Congo (RDC), premier pays francophone du monde avec ses 78 millions d'habitants. Vaste comme plus de la moitié de l'UE, ce pays ne bénéficie chaque année que de moins de 2% de l'APD française, et ce, essentiellement par le canal de l'aide multilatérale (dont la prédominance met en évidence la faiblesse des relations directes entre les deux gouvernements). Dans le même temps, la RDC fait partie des rares pays non francophones à faire partie, chaque année, des principaux bénéficiaires de l'aide britannique, de surcroît près de deux fois plus importante que celle de la France et se réalisant essentiellement par la voie bilatérale.

Ce désintérêt français à l'égard de la RDC s'observe également auprès de l'AFD (moins de 2% des financements du groupe), au niveau de la part des étudiants originaires du pays dans l'ensemble des étudiants africains présents en France (1% du total, soit environ 1500 étudiants), ou encore au niveau de la part des projets y étant réalisés par les collectivités et structures intercommunales françaises au titre de la coopération décentralisée en Afrique (< 1%).

Au final, la France ne pèse que pour 3% du commerce extérieur de ce pays qui a réalisé une croissance annuelle de 8,1% en moyenne sur la période 2012-2015, et dont la Chine fournissait 20,6% des importations et absorbait 43,5% des exportations en 2015. Pourtant, la France pourrait sans grande difficulté accroître sa présence en RDC, dont la souverainetééconomique et politique pourrait, à terme, être menacée par l'écrasante prépondérance du partenaire chinois. Et faire de ce pays un partenaire privilégié dans sa politique d'influence en Afrique et dans le reste du monde.

Une histoire qui se répète ?

Ce manque de vision à long terme de l'hexagone n'est pas sans rappeler la France des XVIIe et XVIIIe siècles, alors trois fois plus peuplée que la Grande-Bretagne et présente sur la majeure partie de l'Amérique du Nord en encerclant les modestes colonies britanniques de la côte est. Pourtant, et au terme d'une présence longue de près de 160 années, son immense territoire ne regroupait que 80 000 Français en 1763, contre 1,2 millions de personnes originaires de Grande-Bretagne de l'autre côté de la frontière. En d'autres termes, et hors dépenses militaires, les Britanniques investirent proportionnellement près de 45 fois plus que l'hexagone, victime de son obsession européenne alors même qu'il pouvait compter sur le soutien de la grande majorité des tribus amérindiennes, alliées à une France plus respectueuse de leur culture et de leur droit à exister. En 1763, celle-ci finit même par abandonner l'Amérique du Nord aux Britanniques (et aux Espagnols) afin de conserver ses possessions caribéennes, privilégiant ainsi les gains substantiels et immédiats que procurait, à l'époque, la culture de la canne à sucre.

La France a donc tout intérêt à renouer avec la culture de l'efficacité en investissant prioritairement dans le vaste espace francophone, condition préalable à la mise en place d'une éventuelle francophonie économique. L'émergence démographique et économique de cet espace est d'ailleurs à l'origine de la hausse importante du nombre d'apprenants du français à travers le monde (+43% en Asie-Pacifique entre 2009 et 2013,...), ouvrant ainsi de nouveaux débouchés à l'ensemble des pays francophones, dont la France. Raison de plus d'y investir bien davantage afin d'accompagner et d'amplifier cette évolution positive.
Ilyes Zouari est secrétaire général adjoint de la revue « Population & Avenir » et auteur du livre « Petit dictionnaire du Monde francophone » (L'Harmattan, 2015)

@i_Zouari

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-168643-pour-une-reorientation-de-laide-publique-au-developpement-de-la-france-2078773.php#vrrHq6C4fTJeFgdo.99

La BAD débloque environ 16 milliards de francs CFA en soutien au Bénin

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Le Conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), a accordé un appui budgétaire (PASEBE) d'un montant de 19,92 millions d'unités de compte (environ 16 milliards de francs CFA) au Bénin, pour booster le secteur de l'énergie du pays.

Le Programme d'appui budgétaire (PASEBE I) est financé sur l'enveloppe de l'allocation pays du FAD-13 du Bénin et cible particulièrement des mesures de soutien au sous-secteur de l'électricité afin de permettre au pays de disposer immédiatement d'une capacité provisoire additionnelle de 310 MW pendant que des actions structurelles sont entreprises pour renforcer la capacité nationale installée d'au moins 335 MW à l'horizon 2019-2020.

La première série de mesures du PASEBE I doivent permettre au gouvernement, d'assurer la continuité dans l'approvisionnement en combustibles aux unités de production en location auprès de producteurs indépendants pour une capacité totale de 150 MW ; et d'apporter des garanties pour pouvoir importer 60 MW additionnels auprès de producteurs indépendants du Nigéria.

La deuxième série de mesures ont pour objectif d'impulser des réformes de nature à améliorer la gouvernance dans le sous-secteur de l'électricité. Ces réformes visent à doter l'Autorité de Régulation de l'Electricité (ARE) en ressources financières suffisantes et pérennes ainsi que de lui donner le pouvoir de fixer les tarifs. Elles visent également à encourager le Gouvernement et la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) à réconcilier et apurer leurs créances et dettes réciproques.

Le PASEBE I s'inscrit dans les orientations du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG 2016-2021), approuvé en octobre 2016, consacré notamment à l'amélioration de la gouvernance et à la promotion des infrastructures de soutien à la croissance dont les infrastructures d'énergie.

Le Programme est conforme aux stratégies d'intervention de la Banque au Bénin. Il s'inscrit dans les orientations du Nouveau Pacte pour l'Energie en Afrique. Il est en ligne avec la première des cinq grandes priorités (Top 5), qui vise àéclairer et à fournir de l'énergie à l'Afrique. Par ailleurs, le PASEBE I participe à la réalisation des priorités relatives à"industrialiser l'Afrique" et "améliorer les conditions de vie des populations".

« Ces dernières années, alors que le Bénin fait face à une forte demande en énergie électrique, due au développement des activités économiques et la croissance démographique, l'offre d'électricité disponible a reculé, » a dit Amadou Zakou, chef de division, au département du développement du système d'énergie de la BAD, estimant que « Cette situation s'est traduite par des délestages récurrents qui pénalisent lourdement le développement des activités socio-économiques dans le pays. »

« L'appui permettra au gouvernement du Bénin d'améliorer la gouvernance dans le sous-secteur de l'électricité, » a quant à lui souligné le Président de la Banque, Akinwumi Adesina,

Les effets attendus de l'appui budgétaire, seront globalement positifs sur l'environnement car en permettant la fourniture régulière d'électricité, cela va réduire l'utilisation de groupes électrogènes individuels et les ménages seront incités à moins recourir au bois de feu, et charbon de bois pour certaines activités domestiques. Il est également à noter que les groupes électrogènes objet de la location fonctionnent également au gaz et ce combustible sera privilégié compte tenu de son coût moins élevé et du fait qu'il est beaucoup moins polluant que les combustibles liquides.

La coopération entre la Banque africaine de développement et le Bénin remonte à 1972. Les financements accordés par la BAD depuis lors s'élèvent à 709 millions d'UC*, soit près de 550 milliards FCFA. Ces engagements, qui relèvent pour l'essentiel du guichet public de la Banque, et se répartissent comme suit : transports (27,8 %) ; agriculture (26,3 %) ; social (15,8 %) ; électricité, eau, assainissement et communication (10,5 %) ; finances (0,5 %) ; industrie (0,3 %) et autres opérations multisectorielles (18,8 %).

Djamali Ibrahime : d.ibrahime@afdb.org

Bgfi

De l'incompatibilité de la royauté avec la démocratie.

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Si au lendemain du rejet du projet de révision par nos honorables députés de justesse, certaines voix s'élèvent contre ce rejet insistant surtout sur la prise en compte de la royauté contenue dans le projet rejeté, il est important de dénoncer cette ignorance de la démocratie, de la part, surtout des députés.
Convenez avec moi, que l'ignorance des règles démocratiques par un élu à l'Assemblée nationale est aussi grave, que l'ignorance du code routier, par un chauffeur. À la seule différence que l'un se fait rançonner par la police et l'autre a droit aux plateaux de télévision, quelle hérésie.
Le système démocratique se repose sur deux valeurs essentielles à savoir :

1- Le polythéisme des valeurs : concept, qui veut, que dans une même nation démocratique vivent des personnes se réclamant de différentes appartenances idéologiques, ayant diverses perceptions de la vie, ayant diverses conceptions des objets, avec une seule obligation, celle de vivre ensemble et se respecter.

2- Toutes autorités devant être exercées en démocratie, doivent être issues de sources légales rationnelles : qu'est-ce que cela veut dire : contrairement à la royauté dont le pouvoir est personnel basée sur les humeurs et la volonté de son détenteur (roi ou reine) le pouvoir démocratique est basé uniquement sur des règles et uniquement des règles.

En exigeant la démocratie après une longue lutte, les Béninois, ont exigé que soient dépossédés de leurs pouvoirs, toutes personnes ou entités personnifiées et que soient confiés aux règles le pouvoir d'agir et l'influence de réguler. Désormais, nous avons dans nos hameaux et villages, des délégués et conseillers municipaux qui représentent l'autorité territoriale décentralisée.
Reconsidérer la royauté d'une façon ou d'une autre aujourd'hui serait la légitimer pour ensuite la « déguerpir » comme c'est l'habitude chez nous ? Pourquoi veut-on créer un conflit de pouvoir entre autorités élues locales et des rois dont les pouvoirs d'autorités sont tombés en désuétude depuis l'avènement de la république ?
Je conseille vivement aux honorables députés qui ont en souhait de revenir demandé le vote populaire de travailler et d'être légitimes par le travail au lieu d'arguments fallacieux et ridicules.

Richard Boni OUOROU
Entrepreneur Politique
Montréal-Canada

Un seul cheveu pourrait tout révéler sur un individu

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Julien Chongwang

Lecture rapide
- L'on peut désormais déterminer le poids le sexe et l'alimentation grâce à un cheveu
- L'approche produit plus d'infos que les tests ADN et peut aider la médecine et la justice
- L'usage courant des greffes de cheveux peut cependant diminuer son efficacité

Les travaux du chercheur américain Glen Jackson ont été l'une des principales attractions de La 253ème réunion annuelle de la Société chimique américaine qui s'est tenue la semaine dernière à San Francisco.

Ce chimiste de l'université de Virginie occidentale (Etats-Unis) a en effet partagé les résultats de ses recherches qui permettent d'avoir un grand nombre d'informations sur un individu seulement à travers l'analyse de ses cheveux.

Ainsi, outre la consommation de la drogue que l'on pouvait déjà détecter à partir des cheveux, ces travaux montrent qu'on peut désormais identifier le poids d'un individu, son âge, son sexe, son régime alimentaire et certaines autres de ses habitudes.
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Notre technique révèle des données biométriques qui changent avec le temps, comme l'âge et l'indice de masse corporelle ; alors que l'ADN est statique”

Glen Jackson
Université de Virginie occidentale
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La méthode utilisée par ce chercheur et ses collaborateurs repose sur les ratios d'isotopes compris dans les cheveux. Ces isotopes étant des atomes qui se soudent pour former des acides aminés ; lesquels se transforment ensuite en kératine, la principale matière qui constitue les cheveux.

"Ce sont les rapports des différents isotopes contenus dans les acides aminés qui révèlent finalement toutes ces informations", a expliqué Glen Jackson lors de la réunion de la Société chimique américaine.

Pour l'instant, l'équipe de chercheurs n'a utilisé que des cheveux. Ils n'ont donc pas encore démontré la même capacité pour les autres poils du corps. Cependant, ils sont optimistes à l'idée que la technique puisse marcher avec d'autres poils du corps du moment qu'ils poussent de la même manière et à partir du même groupe d'acides aminés.

Contacté par SciDev.Net, Glen Jackson a bien voulu indiquer la plus-value qu'apporte cette technique d'identification par rapport à celle qu'offrent jusqu'à présent les analyses de l'acide désoxyribonucléique (ADN).

"L'avantage est que notre technique fonctionne sur les cheveux, ce que l'ADN ne peut généralement pas. Et notre technique révèle des données biométriques qui changent avec le temps, comme l'âge et l'indice de masse corporelle ; alors que l'ADN est statique", dit-il.

Ainsi, cette nouvelle technique se positionne déjà comme une nouvelle arme d'investigation pour la police scientifique, en particulier dans les cas où des cheveux seraient retrouvés sur une scène de crime ou sur un suspect.

"Nous pourrions analyser les cheveux et fournir aux enquêteurs des informations telles que la région d'origine approximative, le groupe d'âge approximatif, l'indice de masse corporelle approximatif et le sexe probable du sujet. Nous pourrions également dire s'il a ou non un diabète de type 2", confient les chercheurs.

Tests

Pour l'instant, ces performances ont été mises en évidence sur des échantillons assez réduits de personnes ; mais, les auteurs de l'étude disent poursuivre les recherches tout en élargissant l'échantillon pour les tests.

Ils envisagent par exemple d'analyser les cheveux de cent individus et prévoient aussi de mieux définir l'orientation de leurs travaux. En choisissant notamment entre une approche plus clinique tournée vers le diagnostic de maladies et une approche médico-légale qui vise à apporter une assistance à la justice dans l'identification des criminels.

Seul hic : les greffes de cheveux et l'usage de mèches sont des pratiques courantes dans la société d'aujourd'hui ; et nombre d'observateurs se demandent si de tels cheveux ne risqueraient pas dès lors de fournir des informations erronées sur le porteur des cheveux…

"Il existe différents types de transplantations capillaires, réagit Glen Jackson. Dans les cas où les racines des cheveux (bouchons) sont déplacées de l'occipital vers la région supérieure du cuir chevelu, les cheveux qui poussent devraient croître à mesure que les cheveux "normaux" croissent. Si les bouchons de cheveux proviennent d'un donneur différent, je crois (mais je ne l'ai pas encore prouvé) que les nouveaux cheveux qui poussent seraient toujours représentatifs du nouvel hôte".

Par contre, conclut-il, "dans les cas où des extensions sont utilisées, l'arbre à cheveux ne provient pas de l'hôte, alors, bien sûr, notre modèle ne s'appliquerait pas".

Le Président du MRD prêt à accompagner le Chef de l'état

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Ferdinand Lawson était l'invité hier, de l'émission "Radio actualité", de Océan Fm. Le président du Mouvement République et Démocratie (MRD), a abordé presque tous le sujets de l'actualité sociopolitique du Bénin avec une probité intellectuelle.

Ferdinand Lawson entend apporter sa pierre à l'édifice du Bénin révélé. Aussi demande-t-il à chaque Béninois de ne ménager aucun effort pour participer avec les moyens de toute dimension au développement de ce pays car l'Etat ne peut subvenir seul aux besoins qui deviennent de plus en plus importants au fil des jours. L'unique défi de l'heure pour le président du parti MRD, reste d'accompagner la coalition de la rupture dont-il est membre, laquelle est incarnée par Patrice Talon à parachever ce quinquennat dans la quiétude. A la question du supposé intention de Patrice Talon à briguer un second mandat, l'avocat international Ferdinand Lawson affirme que l'actuel cadre constitutionnelle lui concède la légitimité et que tout débat autour est nul et sans effet. C'est un jeu politique, a-t-il marteléà propos du rejet de prise en considération du projet de révision avant de donner son approbation au projet transmis sous réserve d'amendement au parlement. Le dossier de dix-huit kilogrammes de cocaïne n'a pas échappé au débat mais notons que Ferdinand Lawson taciturne sur le sujet, avoue avoir fait en son temps de son mieux pour la décantation de cette situation embarrassante pour notre pays le Bénin. Ferdinand Lawson aime énormément le courage du béninois mais opte pour un changement des mentalités. La morositééconomique est régionale, à la limite mondiale et le cas du Bénin est beaucoup plus liéà la récession économique au Nigeria voisin d'où il convie les citoyens à la patience. Le temps n'a pas permis à la personnalité politique de vider tous les dossiers d'actualité mais il est invité dans l'émission Morning live de ce dimanche sur Golfe TV Africa pour l'identique exercice.
F.H.


Au moins 09 morts et des blessés graves dans un accident de la route

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Un accident de circulation a causé, ce jeudi matin, au moins 09 morts et de nombreux blessés graves lors d'un accident de circulation au niveau du village de Guessou-sud, sur la route Parakou-Malanville. Le drame est survenu lors d'une collision entre un bus de transport en commun nigérien Kabir et un gros porteur. Le choc s'est produit entre le bus qui a quitté Malanville en direction de Parakou et le camion qui l'a croisé. Le bilan provisoire au moment du drame fait état de 07 morts, des blessés graves et des dégâts matériels. Aux dernières nouvelles, le nombre de victimes s'est élevéà 09 morts, selon le capitaine Alassane Souradjou, 1er adjoint de la compagnie de gendarmerie de Parakou. Les blessés sont évacués vers l'hôpital de zone de Bembérékè. Les circonstances de la catastrophe ne sont pas encore élucidées.

N. N.

Joseph Vodounon Djodo prend la direction de l'Abp

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Nommé directeur général de l'Agence Bénin Presse (Abp), en conseil des ministres du 6 avril dernier, Joseph Vodounon Djodo, précédemment directeur de l'Information de cette agence a pris officiellement service ce mercredi 12 avril 2017. La cérémonie de passation de service très sobre a connu la présence du DG sortant Mathias Léandre Atignon et d'une délégation du Ministère de l'économie numérique et de la communication (MENC) conduite par la Conseillère technique juridique, Marie Gisèle Zinkpè et du personnel de l'Abp.
Mathias Léandre Atignon, le directeur général sortant a remercié le personnel pour son accompagnement durant son mandat et lui a demandé de faire de même pour le nouveau directeur général en l'accompagnant dans l'exécution de son programme.
« Vous avez deux principaux défis : mettre le personnel au travail et l'amener à abandonner son manteau de fonctionnariat. Vous devez vous arranger pour avoir l'accompagnement du ministère de tutelle », conseille Mathias Atignon à son successeur. .
Passant en revue les défis de l'Agence Bénin presse, qui est caractérisée par le retard technologique, l'absence de visibilité, l'inadaptation de l'offre aux besoins du marché de l'information et l'insuffisance de ressources financières, Joseph Vodounon dit être conscient des défis à relever.
« Ma vision est de faire de l'ABP d'ici 2021, une agence de presse multimédia, leader de l'information des régions et visible dans le paysage médiatique béninois », s'engage-t-il tout en proposant un plan de relance participatif.
Ce plan de relance prend en compte, entre autres, la reconstruction du système de l'information, le recrutement et la formation de personnel qualifié, la modernisation du support de diffusion, l'amélioration des conditions de vie et de travail des agents.
Armel TOGNON

Rafiatou Monrou demande la qualitéà moindre coût chez les opérateurs Gsm

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La ministre de l'Economie numérique et de la communication œuvre pour l'amélioration de la qualité des services des réseaux Gsm au Bénin. Rafiatou Monrou a réuni, ce mercredi 12 avril à Cotonou, les opérateurs de téléphonie mobile pour s'enquérir de leurs nouvelles dispositions à l'issue des précédentes injonctions en faveur de la réduction du coût des services. Les échanges ont portéégalement sur la réglementation des offres des réseaux et la traçabilité de leurs utilisations.
A cette séance, les opérateurs Gsm ont présenté les nouveautés introduites dans leurs services avec l'acquisition de nouveaux équipements qui, selon eux, réduisent la tarification et permettent une bonne communication aux abonnés. Mais, malgré leur rapport d'amélioration des services, les autorités en charge de régulation de la communication ne sont pas convaincues des prestations offertes aux clients.
Selon Hervé Guèdègbé, directeur exécutif de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste(Arcep), il y a très souvent des écarts qui se constatent sur le terrain entre les autorisations données et l'exploitation qui en est faite.
A l'issue des échanges, Rafiatou Monrou, ministre de la l'Economie numérique et de la communication a invité les opérateurs de la téléphonie mobile à respecter les recommandations issues de la séance.
« Pour que l'Arcep valide désormais les offres, il faut non seulement en étudier la pertinence, mais aussi avoir la preuve de sa traçabilité», a-t-elle signalé. Concernant le crédit de communication, Rafiatou Monrou prévient qu'il y a l'audit sur les tarifs et la tarification globale qui est en cours. Elle a exigé que toutes les offres sauf les basiques, soient suspendues avant de demander aux opérateurs de communiquer suffisamment sur leurs services, afin de permettre aux abonnés de faire des choix de façon délibérée.
Elle a prévenu que dans le cas ou « des pertes ou des vols de crédits seront encore constatés à l'issue des audits, des sanctions seront appliquées. Car, « Ce n'est pas possible qu'on laisse les opérateurs abuser des abonnés », a-t-elle martelé, en guise de conclusion.
Boniface CAKPO

Anjorin Moucharafou et Daniel O'Toole Peter sensibilisent sur le projet « Forward »

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Le président de la Fédération béninoise de football (Fbf) Anjorin Moucharafou et Daniel O'Toole Peter, manager du programme de gouvernance financière de la Fifa étaient ce mercredi 12 avril face aux professionnels des médias au siège de la Fbf à Porto-Novo.
Le but visé par cette rencontre avec la presse est d'abord de faire le point de la visite de Daniel O'Toole Peter au Bénin et d'expliquer le nouveau projet de la Fifa appelé« Forward ».
« Je suis ici pour vous entretenir sur le programme Forward qui est le nouveau programme de la Fifa qui va avoir plus d'investissements que d'impact sur le football et plus de contrôle et de surveillance sur l'utilisation des fonds de la Fifa », a déclaré le manager du programme de gouvernance financière de la Fifa Daniel O'Toole Peter, pour justifier le but de sa mission au Bénin.
Pour lui, toutes les associations membres doivent avoir un système de comptabilité et de transparence en place pour montrer comment ils ont utilisé les fonds.
Le président de la Fbf a rappelé que l'envoyé de la Fifa a travaillé avec les membres des finances, y compris le secrétaire général et toutes les personnes impliquées dans les fonds de la Fifa.
Selon Anjorin Moucharafou, les fonds de la Fifa doivent faire objet d'une bonne gestion et d'une transparence totale. « Auquel cas, toutes les Fédérations qui vont tomber sous le coup de la mauvaise gestion (bonne gouvernance) ne pourront pas profiter des avantages du système Forward qui est le système qui remplace le projet goal », a-t-il précisé.
Pour le président de la Fbf, le projet Forward est le cheval de bataille du président Infantino. « C'est un projet très ambitieux qui permet aux associations de bénéficier des projets pour la jeunesse », a-t-il souligné. Il a assuré que le Bénin va bénéficier de ce projet avec l'implantation d'un centre d'excellence de football à Ina dans Bembèrèkè (N'dali), à l'image de celui de Missérété. « Si nous faisons vite avec la preuve que nous avons passé les différentes étapes, la commission de la Fifa qui va se réunir en marge du congrès de la Fifa va accepter notre projet », a confié Anjorin Moucharafou.
Armel TOGNON

Nicéphore Soglo se prononce sur l'actualité nationale

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L'ancien président de la République Nicéphore Dieudonné Soglo s'est prononcé sur l'actualité nationale, ce jeudi 13 avril 2017, à son domicile. Le bilan de la première année de gouvernance du président Patrice Talon, le rejet du projet de révision de la Constitution par les députés sont, entre autres, les sujets abordés par le président d'honneur du parti de la Renaissance du Bénin.

Armel TOGNON

Déclaration de l'ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo

Béninoises et Béninois, chers compatriotes

C'est avec gravité et lucidité que je tire les leçons des derniers développements politiques dans notre pays. Grande est ma déception devant le travail de Pénélope (un nom à la mode), c'est-à-dire le perpétuel recommencement auquel se livre notre pays depuis des décennies. Nous étions, il y a un an, gonflés d'espoir au lendemain des élections. On se croyait revenu en 1990 sous la Transition. Mais après un bon départ, la machine s'est soudainement grippée. Et pour beaucoup, dès lors, le cœur n'y était plus ; pour les multiples raisons que nous connaissons tous.

Le Président TALON a maintenant quatre ans pour redresser la barre. Il doit remettre le pays au travail en mettant le cap sur le développement économique et social. Il doit surtout finir de panser les plaies du fracassant divorce qui l'a opposéà son ancien associé et ami (n'avait-il pas, ne l'oublions jamais, formé le premier gouvernement du ‘'changement'' et financé le fameux K.O. aux élections de 2011 ?). Il doit à présent, comme il l'a dit lui-même, faire enfin de la politique c'est-à-dire, écouter le peuple : toutes les voix, pas uniquement celle de son « cabinet de l'ombre » (le shadow cabinet) : vox populi, vox dei oblige. Les leçons de certaines défaites, ne sont-elles pas parfois l'antichambre de futures victoires ?

Mais le peuple reste notre souverain, le socle d'où tout part et où tout aboutit dans une démocratie directe comme la Suisse ou dans une démocratie représentative comme la nôtre.
Faut-il encore rappeler que c'est le peuple qui élit les conseillers de village, de quartier de ville, conseillers municipaux, députés, qui à leur tour, choisissent leur exécutif : chef de village, chef de quartier de ville, maires et Président d'Assemblée nationale. C'est toujours ce même peuple qui élit dans nos pays le Président de la République qui devient Gouverneur dans un état fédéral comme le Nigéria notre grand voisin, sans oublier le Président de cette fédération et les organes législatifs que sont le Sénat et la Chambre des représentants. Tous doivent travailler la main dans la main avec des compétences et des prérogatives clairement définies, de préférence, par la constitution. Il est anormal qu'un Préfet se conduise comme un proconsul devant les élus du peuple.

Quel est donc ce puissant souverain qui est à la source de toute légitimité ? Ce sont simplement tous nos nationaux de l'intérieur comme de l'extérieur ; et d'abord :

1. Les éternels oubliés : paysans et artisans qui représentent la majorité dans nos nations. C'est la raison de ma présence tout récemment encore aux côtés de SASAKAWA et de Songhaï, sans oublier ma visite au Salon de l'Agriculture Porte de Versailles. Personne, dans ce pays n'a oublié la « Fête des Paysans » ; puis,

2. Les partis politiques : qui ont pour vocation d'écouter, d'aider, d'informer et d'encadrer le peuple. Mais ils doivent, eux aussi, s'habituer à la démocratie. Car de passer du parti unique au multipartisme intégral, comporte des risques de régionalisme que l'on peut facilement exacerber et même de balkanisation. Des pays comme l'Espagne n'y échappent pas.

3. Les syndicats, ordres et associations : qui doivent défendre les intérêts des travailleurs ou de leurs adhérents.

4. Les grandes religions : sans exception dont chacun connait le rôle et pour finir,

5. Les institutions traditionnelles et la société civile qui sont nos vigies c'est-à-dire nos chiens de garde.
Il faut sans cesse les consulter et ne jamais oublier qu'on est souvent plus intelligent à plusieurs que seul.

Mais, avant d'aborder, officiellement pour la première fois, la brûlante question de la révision de notre constitution, pouvons-nous oublier, qu'il y a un an à peine, - et cet anniversaire, cette victoire, cet enthousiasme populaire sont passés cette année dans le silence et l'indifférence général : c'est un signal. Car l'an dernier le pays de Béhanzin, de Bio Guéra, de Kaba … a dû se mobiliser comme jadis nos vaillantes amazones pour faire échec à la Françafrique qui proclamait, sans rire, que ‘'l'Afrique appartient à l'Europe'' ? La Françafrique voulait, tout simplement, accorder l'impunité aux responsables de l'un des régimes, que nous avions porté sur les fonts baptismaux. Tablant sur notre intégrité surtout depuis l'affaire Kovacs (ma première rencontre avec la Françafrique), le chef du régime du ‘'changement'' avait conclu avec nos formations politiques, La Renaissance du Bénin et ses alliés, un ‘'protocole portant partenariat politique'' ; mais qu'il fallait sur les conseils de Paris, m'a-t-il avoué, de jeter aux orties au lendemain de notre victoire. Ce fut, pour moi, je l'avoue, un choc difficile à digérer. Après quoi, ce régime deviendra progressivement, et pour notre malheur, l'un des plus gangrénés par la corruption dans l'histoire de notre pays. Nous subissons encore dans notre vie quotidienne les séquelles des nombreux scandales qui ont jalonné son parcours. Ces stigmates ont pour noms :

1. L'affaire CEN-SAD : qui a servi de prétexte à la distribution généreuse des biens du domaine public de l'Etat, dont la mise en valeur, a permis à quelques privilégiés de faire fortune.

2. L'affaire Maria Gléta : un projet d'énergie de 50 milliards engloutis dans un gouffre sans fond par le gouvernement d'alors.

3. L'affaire des machines agricoles : l'acquisition dans des conditions douteuses et à des coûts très onéreux, de machines agricoles dont l'achat a été dénoncé en son temps par le député Janvier YAHOUEDEHOU.

4. La disparition d'un don hollandais de 3 milliards de FCFA pour l'eau potable et géré par un ministre, qui a depuis, trouvé refuge à l'Assemblée nationale, pour ne pas répondre de ses actes devant les tribunaux. On comprend dès lors, le discrédit jeté depuis sur notre organe législatif.

5. L'interminable construction, au bord d'un fleuve, du palais de l'Assemblée nationale pour un coût de plus de 14 milliards de FCFA ; et pour couronner le tout,

6. L'affaire ICC-Service : la plus vaste escroquerie financière de l'histoire de notre pays : 211,500 milliards de FCFA d'après le rapport du FMI, rien que pour la partie visible de l'iceberg.

C'était le dernier filet social qui disparaissait. Le gouvernement avait depuis longtemps, par pure démagogie électorale, populisme, pousséà la ruine le secteur des microcrédits, un système génial : c'était la banque du secteur informel : celle des petits artisans, tailleurs, garagistes, vendeurs des rues etc… Les « tontiniers » pouvaient mobiliser en un temps record 500 millions. C'était un club fermé, où n'entrait pas qui voulait. Leur taux de récupération des crédits était de 100%. Car ils avaient mis en place un système d'assurance au cas où une personne viendrait à faire défaut. Aussi, Hercule (mon surnom à l'époque) les couvait-il, comme la prunelle de ses yeux surtout au moment où la BCB « Banque Commerciale du Bénin », la plus grande banque d'état, avait (tout comme la BBD « Banque Béninoise de Développement » ou la CNCA « Crédit National pour le Commerce et l'Artisanat » les deux autres banques publiques) déposé son bilan après avoir engloutie plus de 40 fois son capital. Le système bancaire était en total déliquescence avec 114 milliards de francs CFA de dettes, livré aux pillages d'hommes tristement célèbres comme le tout puissant marabout Cissé le Raspoutine béninois. Un ministre d'Etat analphabète.

Aussi, devant le désastre, du régime du changement, qui réveille en nous de si douloureux souvenirs, l'urgence, comme l'a, très justement, souligné mon épouse, la doyenne de notre Assemblée nationale, c'est la misère du peuple, rongé, après un tel calvaire, par la famine et la maladie. « primum vivere, deinde philosophare » : il faut vivre (sinon survivre) avant de songer à philosopher ou plus simplement, ventre affamé n'a pas d'oreille.

Quant à la révision de la constitution, il n'était pas raisonnable, c'est ma conviction profonde, de changer près d'un quart des articles de notre loi fondamentale sans donner la parole au peuple ; surtout dans un pays aussi rebelle que le nôtre, qui a vu défiler, sous la colonisation, tant de gouverneurs.

La constitution est, après tout, la pierre angulaire d'une nation, le pilier sur lequel repose l'édifice. Elle ne devrait donc pas être soumise aux aléas politiques sans que l'on n'entre alors dans une nouvelle république comme c'est le cas récemment en Côte d'Ivoire.

En outre, comme l'a très justement rappelé la ministre Réckya MADOUGOU, dont on connait la farouche opposition aux révisions opportunistes des derniers mandats de Mathieu KEREKOU et même de YAYI Boni, la cour constitutionnelle, saisie de plusieurs recours, avait le 7 juillet 2006, rendu la décision Dcc 06-074 qui, très raisonnablement à notre avis, érige le consensus à valeur consensuelle pour toute révision. C'était semble-t-il, la promesse du candidat Patrice TALON. Car il faut se méfier, même s'il figure, sur la liste de nos mentors, de ceux qui croient que les promesses électorales n'engagent que les naïfs qui y croient. Mais pour les peuples, la parole d'un chef est sacrée.

De plus, l'ancienne ministre et le Professeur Maurice AHANHANZO GLELE l'un des pères de la constitution de notre pays, s'inquiétaient aussi de ce qu'ils qualifiaient d'incongruités, notamment la mainmise du Président de la République sur la ratification de certaines conventions au détriment de l'Assemblée nationale. Or chacun sait, depuis Jean sans Terre, et La Grande Charte de 1215, qui est à l'origine de la naissance des parlements modernes et de leurs pouvoirs, - ça ne date donc pas d'hier, que la démocratie est chatouilleuse à propos des fameuses ‘'libertés anglaises'' : c'est-à-dire, l'Habeas Corpus, l'interdiction d'arrêter les hommes sans jugement, si ce n'est en vertu d'un jugement légal par ses pairs et selon la loi du pays, et le principe que le parlement seul a le droit de consentir les impôts nécessaires à la marche du royaume. Et puis quelle idée saugrenue d'introduire Ségbana, l'Archipel du Goulag, ou Guantanamo dans la constitution avec la création d'un Conseil National de Renseignement ? La Françafrique, la CIA ou le KGB ne figurent tout de même pas, à notre connaissance, dans les constitutions de la France, des Etats-Unis d'Amérique ou de l'Union Soviétique. Et l'on se proposait après cela, de supprimer d'un trait de plume, le Conseil Economique et Social au lieu simplement, de la Haute Cour de Justice ? Ce n'était pas raisonnable. Quant à l'impunité qui a déchainé tant de passions, les grandes démocraties devraient tout simplement nous servir de modèle. C'est le bon sens ; car en France, ce sont des tribunaux ordinaires qui ont pris en charge, à leur sortie de fonction, les dossiers des Présidents CHIRAC et SARKOZY, sans oublier ce que nous montre actuellement avec l'affaire FILLON et autres, la campagne présidentielle française, dans l'Hexagone. Toutes ces questions méritaient un débat à tête reposée. Car la constitution n'appartient tout de même pas à une élite (telle cette commission de 50 membres gratifiée chacun de dix millions soit au total 500 millions), ni même uniquement à 83 parlementaires élus, qui sont là, grâce à l'onction populaire, mais à chaque citoyen et cette vérité il ne faut jamais l'oublier. Tout cela est désormais derrière nous.

On l'a, finalement, échappé belle quand on sait ce qui s'est passé notamment au Burkina Faso.

Mais que c'était triste et pathétique de voir ces gesticulations et ces dénégations pitoyables devant des pratiques, somme toute, normales dans le monde des affaires. C'est l'ADN du secteur privé, avec le profit comme l'a si bien montré le grand économiste américain Thorstein VEBLEN dans son ouvrage La société sauvage. Où tous les coups sont permis. C'est un monde de fureur et de violence, profondément hostile à la hiérarchie imposée par le nom et la naissance, mais où l'argent était le symbole de la consécration sociale. La fin justifiait les moyens. C'est le monde de VANDERBILT, de Pierpont MORGAN, de SCOTT, de CARNEGIE, de GOULD, de ROCKFELLER, de FORD etc. Tromper et tondre l'investisseur allait de soit. C'était au public de faire attention (comme pour ICC-Service). Les seigneurs de la finance écrasaient le public. Et dans les surprises parties, on enroulait des cigarettes, devinez quoi, avec des billets de cents Dollars pour avoir l'excitation de fumer la richesse. Leur travail était totalement prédateur. Ils s'emparaient des richesses par la force ou la ruse. Et il a fallu Theodore ROOSEVELT et la Cour Suprême pour mettre, sans ménagement, de l'ordre dans cette jungle féroce.
C'est dire ma fierté devant le courage et le patriotisme de nos parlementaires, mon épouse en tête, qui ont, sauvé l'honneur du Parlement et ainsi, celle de notre patrie. Je m'incline enfin, avec respect et admiration devant la formidable mobilisation et la vigilance de notre vaillant peuple. Le Chef de l'Etat, qui connait son monde, a heureusement tiré, sans trop d'amertume, la leçon de tous ces événements pour mettre enfin, le cap sur la lutte contre la faim et le chômage, c'est-à-dire, le développement économique, agricole, commercial et social de notre pays.
Il faut en définitive se réjouir de ce grand débat démocratique où finalement il n'y a ni vainqueur ni vaincu, et où il faut faire confiance au miracle permanent dont notre peuple est coutumier. Le Bénin ne finira jamais de nous étonner.

Je vous remercie.

Président Nicéphore Dieudonné SOGLO

Trois morts dans un accident à Sakété

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La route inter-État dans la commune d'Adja-Ouérè a enregistré, ce jeudi 13 avril, un accident de la circulation.
Un Titan venant de Porto-Novo allant vers Onigbolo a percuté une moto venant de Ikpinlè et roulant en direction de Sakètè. Les trois personnes qui étaient sur la moto sont décédées. Le conducteur du camion s'est enfui.
Armel TOGNON

Charles Sacca Boko, le nouveau Dg/Douane prend fonctions

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Le ministre des enseignements supérieurs représentants le ministre de l'Economie et des Finances a installé, ce jeudi 13 avril 2017, à la direction générale des douanes, le nouveau directeur général des douanes, le commandant Charles Sacca Boko. Il devient ainsi le 5ème Directeur Général y compris deux (02) intérimaires que les disciples de saint Mathieu aient connu dans la première année de gestion de Patrice Talon.
Le commandant Charles Sacca Boko a successivement été Chef Brigade Adjoint à Comè, Chef Brigade à la Recette à Hilacondji, Chef Brigade du Port de Cotonou et enfin Receveur au service des Recettes du Port de Cotonou, avant d'être nommé en conseil des ministres directeur général des douanes ce jeudi 6 avril 2017.
Le ministre des enseignements supérieurs, Odile Attanasso représentant son collègue des Finances, tout en traduisant sa reconnaissance au DG sortant pour le travail abattu, durant ses sept mois passés à la tête de la structure, a appelé les agents de la douane à reconnaître désormais le commandant Charles Sacca Boko comme leur chef. Il les a aussi invités à l'accompagner dans sa mission de mobilisation de recettes au profit du budget de l'Etat.
Le DG entrant a reconnu l'ampleur de la tâche qui l'attend. « Notre pays traverse une période particulière de son histoire. Pour l'exécution des activités prévues, il faut mobiliser davantage des ressources », a-t-il indiqué. Il compte poursuivre les grands chantiers de son prédécesseur pour la modernisation de la douane.

Armel TOGNON


La loi sur les droits des personnes handicapées adoptée

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Le parlement béninois vient de préparer une injustice à l'endroit des personnes handicapées. Par décret n° 2015-652 du 31 décembre 2015, le Gouvernement a transmis à l'Assemblée pour examen le projet de loi portant protection et promotion des droits des personnes handicapées en République du Bénin. La Commission de l'Education, de la Culture, de l'Emploi et des Affaires Sociales en charge du dossier en a présenté le rapport ce jeudi 13 avril 2017. Et c'est à l'unanimité des députés présents et représentés que la plénière a adopté ce texte de loi qui vient consacrer les droits des personnes handicapées.
Cette nouvelle loi comprend un dispositif de 79 articles répartis en 5 chapitres. Le chapitre Il est consacréà la prévention du handicap comporte 2 sections : la prévention médicale et la prévention sociale.

Les droits désormais reconnus aux handicapés
Le chapitre III comprend 11 sections consacrées aux droits des handicapés. Il s'agit de : la constatation de la déficience et la charte d'égalité des chances ; l'accès aux soins de santé et aux services de l'action sociale ; l'éducation et la formation professionnelle ; le droit à l'emploi ; l'accessibilité, le cadre de vie et de transport, la prévention et la protection contre toutes formes d'exploitation de violence, de maltraitance et d'abus sexuels ; la protection et la confidentialité de leurs informations personnelles et l'interdiction de faire immixtion arbitraire dans leur vie privée et de violer leur domicile ; le droit à la pratique du sport, aux loisirs, l'accès aux centres de formation artistique et à la protection de leurs œuvres d'art ; la participation à la vie politique et à la vie publique ; la réadaptation et l'intégration professionnelle et les mesures d'incitation.
Des dispositions pénales et d'amendes sont prévues au chapitre IV du texte de loi contre toute discrimination à l'endroit de ces citoyens qui aux yeux de la loi sont des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables.
En prélude à l'adoption de la loi, plusieurs associations de personnes handicapées, et autres structures qui leur viennent en aide ont été reçues, il y a quelques semaines, par le président Houngbédji à qui elles ont exprimé leur souhait de voir ce texte de loi voté. Un sit-in a été même organisé dans ce cadre sur l'esplanade de l'Assemblée en mars 2017.
M.N.

Le député Affo Obo Tidjani suspendu par l'Alliance ABT

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Le bureau politique de l'Alliance ABT vient de sanctionner un de ses députés pour pour avoir voté, le 04 avril dernier, contre le projet de révision constitutionnelle du président Patrice Talon. Dans un communiqué en date du 13 avril 2017, l'Alliance ABT a décidé de suspendre le député jusqu'à nouvel ordre pour
''manque de respect à la discipline du groupe, un affaiblissement de la cohésion et une trahison des idéaux de notre alliance''.
D. M.

L'Alliance ABT donne l'exemple à la classe politique

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L'Alliance ABT vient de poser un acte inédit en sanctionnant un de ses députés qui a voté contre le projet de révision constitutionnelle, alors que le parti participe à la gouvernance du président Talon.

Le communiqué de suspension du député Tidjani Affo Obo de l'Alliance ABT, en date du 13 avril 2017, est la première réaction officielle d'une formation politique dont certains parlementaires n'ont pas respecté les consignes de vote pour la prise en considération du projet de révision constitutionnelle.
De façon générale, les partis et alliances politiques n'ont pas pour coutume de sanctionner leurs membres et responsables qui boycottent les décisions de groupe.
La preuve est que depuis le 04 avril jusqu'à ce jour, aucun responsable de parti n'a pris de sanctions à l'encontre des élus qui n'ont suivi les directives de l'organe dirigeant.

L'acte que vient de poser l'Alliance sur le plan politique est fort et constitue un bel exemple du dynamisme dans le fonctionnement interne des partis. Les individus, quelles que soient leurs qualités (élus locaux, conseillers, maires, députés, responsables à divers niveaux ou même président) ne doivent pas être au-dessus des partis. Le respect des textes doit être primordial et impartial.
Le refus de l'Alliance ABT de céder face aux calculs politiciens s'explique par le fait que depuis sa création, cette formation a voulu montrer qu'on peut faire de la politique au Bénin en restant vertueux et harmonieux avec la morale.
Avec la sanction qui vient d'être appliquée, les responsables du parti sont serins.
Le risque de départ du député Affo Obo n'a nullement ébranlé l'ardeur du bureau politique à lui appliquer les textes.
A travers cette décision, l'Alliance ABT veut éviter d'être comparée à d'autres formations politiques où l'indiscipline et la trahison sont monnaies courantes.
Avec la campagne de désinformation et d'intoxication orchestrée depuis quelques semaines sur les réseaux sociaux, la suspension du député Affo montre que le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané et ses militants soutiennent plus que jamais le Programme d'actions du gouvernement du Nouveau départ.
Le groupe ABT est toujours de la mouvance présidentielle et son leader charismatique demeure le numéro 2 de l'Exécutif et donc solidaire des décisions gouvernementales.
Après ce vote à polémique qui ébranle la cohésion gouvernementale, chaque partenaire, membre de la coalition de la Rupture, doit pouvoir, tout comme l'Alliance ABT, clarifier sa position après ce vote.
L'exemple ABT doit faire école et inspirer les autres. Il y a au sein des partis de la majorité présidentielle, des députés qui ont aussi voté contre le projet de révision de la constitution.
ABT vient de leur montrer le chemin à suivre pour la gestion des cas d'indiscipline de groupe. Ils doivent s'en inspirer pour montrer leur bonne foi, clarifier leur position sur le paysage politique et surtout réaffirmer leur appartenance au pouvoir de Patrice Talon.
Autrement, les uns et les autres doivent en tirer les conclusions qui s'imposent.
M.M.

La présidence juge inutile la passation de services de Azannaï

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Il n'y aura pas de passation de services du ministre délégué chargé de la Défense dont la démission a été déposée à Patrice Talon. Le directeur du cabinet civil du président de la République a adresséà l'ancien ministre Candide Azannaï un courrier lui notifiant que sa requête de passation de services n'est pas recevable. La correspondance en date du 10 avril 2017, signée par Pascal Affo, précise : '' (...) le Président de la République vous faire dire que la formalité sollicitée n'est pas nécessaire, et que vous pouvez disposer de votre agenda (...)''.
Le ministre démissionnaire avait formulée le 07 avril une requête de passation de charges, suite à sa démission du poste de ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale.
Depuis le départ d'Azannaï, le gouvernement est réduit à 20 membres. Le poste de la Défense est occupé par le président Talon, en attendant le prochain remaniement ministériel.

F.B.I.

La Fondation Malehossou salue le fair-play du président Talon

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La fondation Malehossou et l'Ong Amour ont conjointement animé une conférence de presse ce jeudi 13 avril 2017, à Cotonou pour se prononcer sur la situation sociopolitique et économique du pays. Ils ont aussi passé au peigne fin l'an 1 de l'administration Talon. Selon l'honorable Malehossou, les Béninois doivent garder l'espoir que Patrice Talon trouvera les solutions appropriées à leurs peines dans tous les secteurs d'activités.

Le bilan de la première année d'expérience du régime Talon et le rejet du projet de la révision constitutionnelle sont les sujets qui ont retenu l'attention du conférencier. Yacoubou Malehossou estime que les Béninois ont des raisons d'être optimistes pour la suite du quinquennat.
« Même si au plan social, le panier de la ménagère est vide, il faut reconnaître qu'il y a des avancées notables et que des efforts se font en faveur de la croissance économique », a-t-il affirmé. Il ajoute qu'en dehors de certaines failles, qu'on note des actions positives du gouvernement susceptibles d'impacter la nation et d'impulser le décollage économique du pays de par les réformes entreprises.
Il a précisé qu'après le rejet de la recevabilité du projet de la révision de la constitution, le président Talon, prenant acte des décisions parlementaires, a décidé de classer ce dossier pour finir avec les rumeurs et les agitations qui fusaient de toutes parts.
L'honorable Malehossou a profité de cette occasion pour lancer un appel à l'endroit du gouvernement en ce qui concerne le relogement des victimes de l'opération de libération des espaces publics et la situation sociale des policiers qui n'ont pas encore commencé par jouir des avantages annoncés par la loi et définis par décret pris en mars 2016, pour leur corporation.
Boniface CAKPO

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