La première édition du tournoi "Inter-Club Cadets et Juniors", organisé par l'Association des athlètes du Bénin (2AB) grâce au soutien financier du Fonds nationale pour le développement des activités de jeunesses, de sports et des loisirs (FNDAJSL) a connu son épilogue dans l'après-midi de ce samedi 10 septembre 2016 à l'Unafrica de Cotonou après le double sacre de la formation venue de Allada. En effet, Allada VBC a dominé la compétition en battant en finale l'association des athlètes du bénin (2AB) et les Étudiants de l'Université d'Abomey-Calavi, UAC VBC respectivement chez les filles et chez les garçons. Si chez les filles, les coéquipières de Préside Tolofon n'ont pas souffert avant de s'imposer 3-0 face leurs adversaires du jour, chez les garçons la rencontre a étéâprement disputée. Venu avec un excès de confiance, les joueurs de l'UAC VBC ont heurté la résistance, la technicité et la volonté de vaincre des jeunes joueurs de Allada VBC très présents dans le jeu. Conduitr par Franck Lokonon, cette formation venue de Allada après avoir gagné in-extrémis le premier set 25-23 s'est fait rattraper au deuxième 19-25 avant de se reprendre au troisième set 26-24. Au quatrième set, l'entraîneur des étudiants Sylvestre Tokanhan procède à des réglages et arracher l'arrache par 25-20. A ce stade du jeu, il fallait recourir au time break pour départager les deux équipes. Alors, les jeunes joueurs de Allada soutenus par leur Président Didier Aplogan ont pu l'emporter 15-13 et décroche ainsi le trophée mis en jeu par les organisateurs. Au classement générale, chez les filles Allada VBC leader gagne deux ballons, un filet et un géant trophée ; suivie de 2AB qui gagne deux ballons et un trophée. Chez les garçons Allada VBC est en tête et décroche deux ballons, un filet et un géant trophée, suivra l'UAC VBC qui rentre avec deux ballons et un trophée et l'équipe de So-Âva occupe la troisième place et s'en va avec deux ballons. Grâce à l'appuie matériel de ADIPRO Sports, une structure de vente de matériels Sportifs 2AB désignée équipe fair-play est partie avec un trophée. La jeune fille Perside Tolofon et le jeune garçon tous de Allada VBC sont désignés respectivement meilleure joueuse et meilleure joueur de la compétition et décrochent chacun un trophée. A la fin la compétition, Lizette Koulémi, Président de 2AB a exprimé sa satisfaction. " Je suis très contente d'avoir contribuéà l'animation des enfants. Nous avons pu détecter de jeunes talents que nous allons mettre à la disposition des clubs avec l'appuie de la direction technique nationale..." a-t-elle dit. Il faut rappeler que ces finales ont eu lieu en présence du Président de la fédération béninoise de volley-ball Didier Aplogan, du Directeur des sports d'élites Ali Yaro et de biens d'autres acteurs du volley-ball.

Pérez LEKOTAN

La Société Béninoise d'Énergie Électrique (Sbee) à attribuer au groupe Britannique Aggreko, spécialiste des solutions électriques temporaires, la production pendant un an, de 100 mégawatts (MW) d'électricité au Bénin. Une attribution qui fait suite à un appel d'offres.

Le groupe britannique, a annoncé mardi dernier, avoir remporté un important appel d'offres lancé par la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE). Spécialisé dans les services d'alimentation électrique temporaire, le groupe britannique contribuera au renforcement du système électrique du Bénin à hauteur de 100 mégawatts (MW).
Le groupe britannique fournira une énergie entièrement produite à partir du gaz naturel. C'est une technologie complémentaire qui va remplacer une grande partie du carburant diesel utilisé jusque-là dans les centrales électriques.
Cette production vient compenser un déficit journalier d'environ 60 mégawatts dont souffre cruellement le Bénin.
Par Willy N. O

Le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Savalou - Bantè, Dr Jacques Akpovi Houngnonvi a déclaré ce samedi lors d'un compte rendu à la presse, suite aux quatre décès survenus à Gobada ( Savalou ) et à l'analyse des selles effectuée, que les personnes décédées et celles admises au centre de santé de la même localité souffraient bel et bien du choléra.
Selon le Dr Jacques Akpovi Houngnonvi, "les analyses des selles des patients admis au centre de santé de Gobada ont révélé le vibrion cholérique". "En dehors des quatre personnes décédées, au fil des jours, quarante - sept autres cas ont été admis dans le centre et pris en charge. Tous souffraient du choléra", a précisé le médecin coordonnateur de zone. Docteur Jacques Akpovi Houngnonvi rappelle que "les analyses au laboratoire sont indispensables pour la prise en charge efficiente des cas". Pour illustrer ses propos, le médecin a déclaré que « interrogées, "les premières personnes décédées avaient déclaré avoir bu du vin de palme, ce qui faisait penser à une intoxication alimentaire, surtout qu'ils étaient tous de la même petite famille. Il a fallu que d'autres malades, venant d'autres ménages, commencent par se présenter avec les mêmes symptômes pour que des prélèvements soient effectués pour des premières analyses locales, confirmées par le ministère".
L'hôpital de zone de Savalou a pris, selon le médecin coordonnateur, "les dispositions ardues pour une riposte de qualité". Le ministère de la santé aurait, toujours selon le médecin coordonnateur, "mis en place les moyens nécessaires pour l'identification rapide et la prise en charge efficace des cas, en dotant l'hôpital de solutés, des perfuseurs, de l'eau de javel et de gants et en suivant au quotidien, l'évolution de la situation des malades".

Docteur Jacques Akpovi Houngnonvi a, au cours de sa présentation du point de la situation, "rassuré que, la situation a pu être totalement maîtrisée". "Non seulement la situation ne s'est pas étendue à d'autres arrondissements, mais aussi, qu'elle s'est totalement endiguée à Gobada", a-t-il souligné.

Toutefois, le médecin "invite les populations à garder en esprit que le choléra vient de sévir à Savalou, par conséquent, qu'elles doivent respectent rigoureusement, les règles d'hygiène, notamment, boire de l'eau potable, se laver les mains à l'eau et au savon avant de manger, bien cuire les repas et les consommer à chaud".

ABP / EG/A


(Alors qu'on veut les prendre en charge et les soigner)
Le drame de jeudi dernier dans la commune de Tori Bossito a été le sujet principal de l'émission 'Éclairage" de la radio nationale de ce dimanche.Occasion pour les deux invités que sont le chef d'arrondissement de Tori Avamè, Augustin Vianou et le professeur et sociologue , Denis Amoussou Yéyé de dire un certain nombre de choses sur cet événement funeste.

Pour avoir été cherché des sacs de blé avariés et incinérés , un grand nombre de personnes se sont terriblement ou mortellement fait brûler. Pour être clair, il y a eu des décès( au moins cinq ) parmi eux en attendant le chiffre officiel car il y a des gens qui se cachent alors qu'ils sont atteints sérieusement. Touchés par ce drame , les deux invités n'ont pas manqué de l'analyser afin de permettre à tout un chacun de comprendre ce qui s'est passé. D'abord pour le CA Augustin Vianou, contrairement à ce que l'on a entendu, ce n'est pas la pauvreté qui est à la cause de ce qui s'est passé car parmi les victimes il y en a qui sont bien. Au professeur Denis Amoussou Yéyé d'ajouter que c'est l'ignorance, l'inconscience, l'opportunisme voire l'incivisme de ceux-ci qui est à la base de ce malheur. Autre chose selon M.Vianou, c'est le fait qu'il y a des brûlés qui se cachent au lieu de se faire connaître pour qu'on puisse prendre soin d'eux afin de leur sauver la vie ou d'enrayer leur souffrance. Jusque-là selon lui, on a dénombré 87 blessés graves et le promoteur des produits avariés ou incinérés n'a pas donné de ses nouvelles également. Ce qu'il a aussi déploré et a lancé un appel aux brûlés tapis chez eux pour se faire connaître et se faire soigner. Pour finir, le professeur et sociologue Denis Amoussou Yéyé a dit qu'il urge de sensibiliser les populations afin qu'elles aient de bons comportements pour éviter des drames comme celui de jeudi dernier.
Par René Adéniyi

Dans le cadre du lancement prochain des championnats nationaux de football de 1ère, 2ème et 3ème division, le Comité exécutif de la Fédération béninoise de football (FBF) vient de lancer à nouveau un appel à candidature afin de donner une dernière opportunitéà tous les clubs affiliés à la FBF qui, pour diverses raisons, n'ont pu réagir au premier appel à manifestation d'intérêt lancée le 15 août dernier. Ainsi, dans le souci d'unir toute la famille du football et avec l'accord du partenaire - sponsor Nasuba - LC2 International, le Comité exécutif a décidé d'ouvrir à nouveau, les mardis 13 et mercredi 14 septembre 2016 le registre de manifestation d'intérêt.
A travers un communiqué de presse signé du Secrétaire Général Imorou Bouraïma, la FBF rappelle que 46 clubs au total ont déjà réagi lors du premier appel. Il exhorte donc les retardataires intéressés à se manifester à travers une correspondance, dûment signée du Président dudit club et adressée au Président du comité exécutif de la FBF au plus tard le mercredi 14 septembre 2016 à 17 h précises. Le lancement du championnat s'annonce alors pour les jours à venir au Bénin.
Pérez LEKOTAN

(Il n' a pas manqué de parler du drame survenu dans sa commune)
Maire de la commune de Torri Bossito, Robert Tolègba essaie depuis plus d'un an de jouer son rôle d'élu local , ceci malgré une foule de problèmes à gérer. Ce dimanche ,il a été l'invité de l'émission "Cartes sur table" de Océan Fm. Il a révélé un certain nombre de choses sur la décentralisation et aussi concernant le drame de brûlés graves intervenu dans sa commune tout récemment .

Le drame intervenu dans la commune de Torri Bossito défraie la chronique au Bénin. Des gens ont perdu la vie et d'autres parmi eux ont été terriblement brûlés parce qu'ils ont eu la mauvaise idée d'aller se procurer des produits avariés et incinérés. Touché comme tout le monde par ce funeste événement , le maire de cette commune, Robert Tolègba a sans doute perdu sa belle voix puisque durant toute l'émission , sa voix était basse, grave et émouvante. Il a déploré le drame, dit que ce n'est pas la pauvreté qui les a poussées à agir de la sorte mais un manque de prudence . Depuis lors, l'équipe municipale qu'il dirige s'attelle à apporter les soins nécessaires aux victimes du drame et qu'il est difficile pour lui de bien expliciter les problèmes de sa commune qui sont au nombre de trois à savoir le foncier, l'eau potable, l'énergie électrique et les voies ou routes. Il reviendra un jour pour débattre de ces sujets là. Concernant la destitution des maires observée dans le pays, il a fait savoir qu'il ne sait pas s'il y a une main invisible derrière tout cela comme l'affirme certains. Personnellement je déplore ce comportement qui ne fait pas avancer le processus de développement dans les localités concernées. par ailleurs, il a déclaré que depuis qu'il est élu, l'important pour lui est de se comporter comme le bon serviteur avec les critères de compétences et de mérite afin d'avoir un bon bilan à la fin de son mandat.

par René Adéniyi

Cotonou a abrité du 05 au 09 septembre, la 13ème assemblée générale du Réseau Africain des Personnels des Parlements (Rapp). A l'issue des cinq jours de travail, plusieurs décisions aussi importantes les unes que les autres ont été prises. Lire l'intégralité du relevé des décisions prises.

RELEVE DES DECISIONS DE LA XIIIème ASSEMBLEE GENERALE, DU RESEAU AFRICAIN DES PERSONNELS DES PARLEMENTS (RAPP)

COTONOU (BENIN)

DU 05 AU 09 SEPTEMBRE 2016

I- RELEVES DE DECISIONS

1- Révision des textes fondamentaux (Statuts - Règlements Intérieur et Financier) du RAPP

Des propositions de modifications des textes fondamentaux du RAPP ont été soumises à l'Assemblée générale qui les a adoptées à l'unanimité. Elles portent sur :

· La Commission des Textes fondamentaux devient Commission Juridique et des Textes fondamentaux.

· La dénomination Commission "Communication et Développement" a été reformulée et devient "Commission de la Communication et des Technologies de l'Information".

· Il est créé une nouvelle Commission dénommée Commission du Développement et de la Coopération Interparlementaire.

· S'agissant des droits d'adhésion au RAPP, la réflexion doit se poursuivre pour affiner la conduite à tenir.

· Il a été aussi décidé de maintenir le statut quo quant à la procédure d'adhésion.

2.)- Le Secrétariat Permanent prend une nouvelle dénomination et devient Secrétariat Administratif Permanent.

3.)- S'agissant de la reconnaissance du RAPP constatée par l'Arrêté n°334/MEMIS/DGT/DAG/SDVA du 10 septembre 2015 portant autorisation et fonctionnement du RAPP, une mission du Bureau se rendra dès que possible à Abidjan, auprès des autorités compétentes ivoiriennes, pour plaider en faveur des corrections à apporter, afin de se conformer aux textes en vigueur du RAPP.

4.)- Les projets de Statuts de Règlement Intérieur et de Règlement Financier du RAPP ont étéégalement adoptés à l'unanimité.

5.)- Relance et dynamisation des outils de communication du RAPP.

Pour permettre au Réseau d'être mieux connu au sein du grand public, il a été jugé nécessaire de procéder à la relance et à la dynamisation des outils de communication du RAPP. Dans ce cadre, il a été décidé :

• Pour le magazine RAPP info, de relancer les activités de RAPP info dès fin octobre 2016 avec les journaux en ligne (numérique).

• Pour le site web :www.rappafik.org, de procéder à une refonte et un relooking du site web ;

6.)- Réflexion sur l'état des formations au sein des Sections nationales.

Il a été retenu de :

- rendre systématique les sessions de formation au niveau des Sections Nationales avec compte rendu au Bureau Exécutif du RAPP et à la Commission Etudes et Formation ;

- impliquer fortement les Secrétaires Généraux dans la mise en œuvre des besoins de formation ;

- le thème central retenu pour la XIVème Assemblée Générale est "l'informatique, un outil au service des Parlements".

Le thème de la formation en attendant une bonne formulation pourrait être : "La sécurité Informatique au sein des Parlements".

7.)- L'édition et la vulgarisation du PSD doivent se faire avant la prochaine Assemblée Générale.

8.)- L'appui financier aux Sections nationales organisatrices des Assemblées générales passe de 1 à 2 millions à compter de la prochaine Assemblée.

9.)- Un appui financier sera également accordéà l'occasion des réunions du Comité Exécutif du RAPP. Il sera de un million de francs CFA.

« Nous traversons en ce moment une période post-électorale qui nécessite que nous nous unissions et que nous nous tolérions les uns les autres aussi bien dans la religion, la politique, la gouvernance que dans la société civile afin de relever les défis », a exhorté ce lundi dans son homélie, l'imam de la mosquée centrale de Djougou, Alfa Abdoul Razak Samari lors de la grande prière de la fête de la Tabaski à la place Idi à Irikpè-Ganan dans le troisième arrondissement.

Pour le guide spirituel, cette célébration doit unir les fidèles musulmans de la Donga et de Djougou en particulier dans leurs différences politiques et ethniques.

Les plaies et les divergences nées des élections passées, dira l'imam doivent être pansées. Un bon musulman, a expliquéégalement son imminence, doit prendre soin des relations familiales, pardonner toujours à l'oppresseur et s'attacher au livre d'Allah qu'est le Coran.

Un message que partage, sa majesté Kpétoni Koda 6, roi de Djougou, le Préfet de la Donga, Biao Ainïn Soulémane, le maire Alassane Zoumarou, l'honorable député de l'Alliance pour un Bénin Triomphant (ABT), Walis Zoumarou et de l'élu du peuple, Nouhou Bida des forces cauris pour un Bénin émergeant (FCBE).

Faut-il le rappelé, la commune de Djougou qui est le fief de l'actu ministre d'Etat chargé du Plan, Abdoulaye Bio Tchané, a connu de vive tension lors des élections passées et l'atmosphère est toujours tendue entre les militants voir même les leaders ABT et FCBE qui se regardent toujours tous en chiens de faïence.

Alfa Abdoul Razak Samari est revenu dans son sermon sur le sacrifice même de la célébration de l'Aïd El Kabir. « En Arabe la fête Idi, veut dire le retour à Allah à son livre et à sa tradition », a éclairé le guide.

Cette tradition, poursuit-il, exige lorsqu'on revient de la prière le jour de la Tabaski de commencer avant toute chose à immoler son offrande. Ainsi, conseille le l'imam dans son message, le fidèle doit dire « Bismillah, Allahou akbar » (Au nom d'Allah, Allah est grand), avant d'égorger sa bête. Ce sacrifice constitue pour celui qui le fait, a en croire le sermon, un rapprochement à Allah en ce jour.

Une fois la bête immolée, dira le guide, le fidèle doit disposer du tiers pour sa famille, d'en donner en aumône le second tiers et de partager le dernier tiers aux proches.

« Lorsqu'on n'arrive pas à respecter cette tradition au niveau du partage, on ne vous tiendra pas rigueur », a rassuré Alfa Abdoul Razak Samari.

« Une bête visiblement borgne et atteint d'une maladie visible n'est pas valide pour le sacrifice, Dieu a prescrit le bien en toute chose, rendez parfait votre immolation en aiguisant bien le couteau pour éviter à la bête de souffrir » a-t-il insisté.

L'imam de Djougou n'a pas manqué de prier pour la paix au Bénin et dans tous les pays africains.
ABP

Le préfet du département de l'Ouéméétait hier dans la commune de Bonou. Un déplacement de l'autorité de tutelle, qui tente une médiation pour ramener le calme au sein des conseillers. Notamment ceux qui ont décidés de destituer le maire de Bonou. Rappelons que les six conseillers contestataires reprochent au maire, une gestion non transparente et estiment qu'une nouvelle tête, pourra conduire les affaires en toute transparence. Et depuis, ils ne cessent de multiplier les offensives pour parvenir à leur fin.
Une situation qui a poussé le préfet à initier hier, une rencontre de clarification, de concertation et de paix. L'objectif visé par le préfet est de ramener le calme et l'harmonie entre conseillers. Mais de sources bien informées, sa démarche aurait échoué puisque selon nos sources, les contestataires sont restés de marbre. Ils n'ont pas jugé utiles de revoir leur position. Et pour pour renforcer leur motivation, ils ont exhibéà l'autorité les preuves qui justifient leur action. Il s'agit de recrutement fantaisiste d'agents et la gestion solitaire notamment la mise en œuvre des travaux de réfection et l'équipement des bureaux.
Nicaise Azomahou

Du 15 au 20 septembre 2016, Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, accueille la 5ème édition de la coupe d'Afrique des nations de maracana. Les Écureuils du Bénin qui doivent y prendre part quittent Cotonou, ce mardi matin.

Après plusieurs semaines de préparation, les sélections nationales seniors (35 à 44 ans) et vétérans (45 ans et plus) du Bénin vont se rendre jour au Burkina Faso dans le cadre de la 5e édition de la coupe d'Afrique des nations de maracana. Pendant plusieurs semaines, les représentants béninois ont travaillé d'arrache-pied sous la direction technique de Sédorf Zountagni, superviseur général, assisté de Sylvestre Obindé et Ibrahim da Silva. Samedi dernier et selon les habitudes, un tournoi d'évaluation a mis aux prises les deux sélections nationales et les équipes championnes en titre (Rafales chez les opens, MCA et Abam chez les seniors). C'est donc à l'issue de ces oppositions que les techniciens ont rendu publique la liste définitive des deux sélections. Le directeur du Sport Pour Tous (Dst), présent sur les lieux, a dit venir constater le moral de la troupe. Pour lui, le ministre des Sports, au nom du Bénin, attend beaucoup de ses représentants qui doivent tout faire pour ramener les deux trophées. Pour le superviseur général, un travail conséquent est effectué pendant les nombreuses semaines de préparation. Idem du côté du capitaine des vétérans, Jonas Bidé qui estime que ses coéquipiers sont prêts pour la compétition. Mathias Combou, le Secrétaire général de la Fédération béninoise de maracana (Fébéma) a souhaité que les joueurs donnent le meilleur d'eux-mêmes dans la concorde et la discipline. Même motivations du côté du président de la Fébéma, Philippe Totondé qui estime que rien ne devrait empêcher les Écureuils maracaniers d'atteindre l'objectif final. Il faut dire qu'en 2014 à Niamey au Niger, le Bénin a arraché le trophée à la Côte d'Ivoire chez les vétérans. La Côte d'Ivoire, le Niger, le Togo, le Mali, le Cameroun, le Gabon, le Sénégal, le Nigéria, le Bénin, le Burkina Faso etc. sont les pays attendus

Liste des joueurs retenus

Seniors
1- ATCHADE Farel
2- ZAGNON Elysée
3- ABLO Darius
4- MARCOS Habib
5- ADEYEMI Marius
6- MAZOU Aboubakar
7- KAKPO William
8- KADJANE Venance
9- MEDENOU Yvan
10- SAKA Nassirou
11- MONTCHO Edgard
12- LOUA Hervé

Vérérans
1- BIDE Jonas
2- ANAGO Pascal
3- ODOUNLAMI Léonce
4- AISSI Darius
5- AKPOVI Edgar
6- TEKO Phillipe
7- HOUENOU Romuald
8- FOLALOU Robert
9- HOUNSOU Guy Euloge
10- ADIGOUENONGLOZOUN Xavier
11- VIGNIGBE Jean
12- OLOYE Fataï

Les fidèles musulmans de la commune d'adja –Ouèrè ont célébré ce lundi 12 septembre, la fête de tabaski où l'imam Oloukounlé Ibrahim a donné le coup d'envol d'immolation de mouton à la place Idi de la localité en présence du maire Abiboulaye Nonvidé, de quelques élus locaux et sages de la commune.

A l'entame, l'imam Oloukounlé Ibrahim, a dans sa prêche islamique, imploré la grâce d'Allah sur les fidèles musulmans de la commune d'Adja – Ouèrè tout en les invitant à fêter modérément et à observer les bonnes pratiques de l'islam.

Pour le maire de la commune d'Adja – Ouèrè, Abiboulaye Nonvidé, l'immolation de bête ce jour symbolise le rapprochement, la fidélisation et le civisme du fidèle à la religion musulmane conformément au sacrifice de l'un des disciples du prophète Mohamed. Il a pour la circonstance, invité toute la communauté musulmane d'Adja – Ouèrèà fêter suivant les règles de l'art et à faire un clin d'œil à leur entourage tout en évitant les interdits de la religion.

L'autorité communale n'a pas occulté de remercier les membres de son conseil communal qui l'accompagnent dans toutes les célébrations du genre.

En prélude au séminaire national sur le LMD, il se tient depuis ce matin à l'hôtel Nifur de Bohicon, un atelier d'évaluation de la mise en oeuvre du système LMD au Bénin. Organisé par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, cette rencontre vise à améliorer l'application de ce système dans les universités publiques et privées du pays. Pendant 4 jours, les recteurs, doyens de facultés, directeurs d'écoles et autres professeurs émérites vont répertorier les problèmes et difficultés qui entravent le bon fonctionnement du système. Ils feront également des propositions concrètes pour le rendre plus efficace afin qu'il soit un outil performant pour le développement de notre pays. Pour atteindre cet objectifs, plusieurs communications suivies de débats sont attendues sur les thèmes :
1) État des lieux de la mise en oeuvre du système LMD au Bénin.
2) Les principes , exigences et conditions de mise en oeuvre du LMD.
3) Défis et opportunités de la professionnalisation des formations dans les EES du Bénin
Quatre Ateliers sont également prévus sur
1) les problèmes pédagogiques académiques liés à la mise en oeuvre du LMD
2) les problèmes de gestions du système LMD
3) Professionnalisation (acquis, insuffisances et solutions)
4) Financement de l'enseignement supérieur.
La cérémonie officielle d'ouverture de ce séminaire est prévue pour le jeudi 15 septembre prochain à 8h30 à la salle de conférence de Nifur hôtel. Elle sera présidée par le ministre d'État secrétaire général de la présidence Pascal Iréné Koupaki et la ministre de l'enseignement supérieur Marie Odile Attanasso.

par Amir NABIL

L'implantation d'un transformateur électrique en toute illégalité sur le trottoir, en plein centre ville de Cotonou et de plus à un grand carrefour (Cadjehoun), suscite des inquiétudes au sein de la population riveraine. C'est ce que dénonce un résident à travers une lettre ouverte adressée au maire de Cotonou.

LETTRE OUVERTE AU MAIRE DE COTONOU
Objet : Nouvelle alerte sur l'implantation illégale d'un abri de transformateur électrique sur le trottoir au pied de l'immeuble du FESTIVAL DES GLACES (Carrefour Cadjehoun)
Réf : Pétition déposée à la Mairie de Cotonou le 23/03/2016
Monsieur le Maire,
Comme la majorité des habitants de Cotonou, je suis préoccupé par les problèmes environnementaux parmi lesquels l'occupation anarchique des trottoirs dans la ville de Cotonou. C'est donc à ce titre que je viens porter à votre attention ce qui suit :
1/ Le Collectif des Résidents CADJÈHOUN / HAIE-VIVE / COCOTIERS a initié une pétition en ligne intitulée "PÉTITION POUR PROTEGER LES PIETONS !!!" afin d'attirer votre attention sur la construction d'un local destinéà un transformateur électrique sur le trottoir. Une copie de cette pétition ayant recueilli plus d'une centaine de signatures a été déposée à la Mairie (voir référence).
2/ Suite à cette première alerte, la Direction des Services Techniques s'est déplacée sur le terrain pour constater les faits. Après contrôle, cet abri de transformateur électrique ne figurait pas au dossier produit pour le permis de construire de l'hôtel FESTIVAL DES GLACES, raison pour laquelle sa démolition a été ordonnée séance tenante avec inscription sur l'édifice. La démolition a effectivement démarré peu de temps après voir photos A et B.

Photo A

Photo B
3/ Malgré cela, à la stupeur générale, la démolition s'est arrêtée, la construction a progressivement repris et le bâtiment est désormais achevé et carrelévoir photo C.

De plus, des informations circulent selon lesquelles cet hôtel de 8 étages n'aurait pas de fosses septiques répondant aux normes de traitement des eaux vannes/eaux de pluies et qu'il déverserait ses eaux usées dans le caniveau à la faveur de la nuit. Il faudrait vérifier ces points.
Pour contribuer à la recherche de solutions satisfaisantes, j'avance les neuf propositions suivantes :

I] AU CARREFOUR DE CADJEHOUN
Proposition N° 1 :
Que le Maire reprenne la main sur ce dossier pour exiger le démantèlement de cette construction illégale, si besoin par la force publique et à la charge de l'hôtel.
Proposition N° 2 :
Exiger la remise en l'état du trottoir pour la libre circulation et la sécurité des piétons.
Promotion N° 3 :
Diligenter une commission technique indépendante pour vérifier la conformité des fosses septiques et examiner la conformité du périmètre occupé par l'hôtel avec le dossier approuvé par la Mairie.

II] PLUS GENERALEMENT DANS LA VILLE DE COTONOU
Proposition N° 4 :
Instituer des contrôles systématiques et périodiques de conformité des grands 2/3 établissements de commerce.
Proposition N° 5 :
Définir des critères d'obligation de construction de parkings (en sous-sol ou aériens) pour les établissements de commerce, les hôtels et autres.
Proposition N° 6 :
Créer des aires de dépôts d'ordures, assurer leur ramassage et leur traitement pour améliorer les conditions sanitaires des populations.
Propositions N° 7 :
Organiser la sensibilisation des populations aux problèmes d'hygiène et de santéàtravers des émissions régulières dans les médias publics.
Proposition N° 8 :
Quadriller la ville de Cotonou par un réseau de latrines publiques aux points névralgiques (à forte densité de population) pour améliorer l'hygiène et la santé des concitoyens.
Propositions N° 9 :
Ordonner la démolition de toutes les constructions en matériaux définitifs non conformes sur les trottoirs de la ville en démarrant cette opération sur la voie pavée principale de la HAIE-VIVE. Pour la Mairie, cela permettrait de donner un signal fort aux populations.
J'ai la conviction qu'il n'est plus possible de faire comme si Cotonou n'avait pas changé depuis les années soixante. A l'époque, l'extension de la ville se faisait horizontalement, dans un espace à deux dimensions comme dirait le physicien ; les maisons à un ou deux étages se comptaient sur les dix doigts de la main avec très peu de voitures dans les rues.
Aujourd'hui on ne compte plus les "gratte-ciel" dans la ville. La densité de population a décuplé, le nombre de voitures a explosé et l'espace vital s'est réduit comme "une peau de chagrin". Cette évolution des paramètres d'urbanisme devrait nous obliger à voir plus loin que les échéances électorales qui guident trop souvent les prises de positions des uns et des autres.
De ce qui précède, il ressort que nous ne pouvons plus continuer à appliquer les textes hérités de la période coloniale pour construire des hôtels, des restaurants, des boites de nuit et autres établissements de commerce de grande affluence, sans trottoirs et sans parkings. Les établissements visés utiliseront mieux la troisième dimension de l'espace, libérant ainsi les trottoirs pour la libre circulation et la sécurité des piétons.
En vous remerciant par avance pour l'attention que vous porterez aux préoccupations exprimées, je vous prie d'agréer, Monsieur Le Maire, l'expression de mes salutations distinguées.

Cotonou le 08/09/2016
Christophe HADONOU YOVO
Professeur à la retraite

Intronisé en 1995, le roi Adiro Agbadjé Wolou de Pobè, dénomméà l'état civil, Ogourindé Alabi Gabriel s'est éteint samedi dans sa 60ème année suite à une courte maladie.

Selon les ministres de la cour royale de Pobè, le roi Adiro Agbadjé Wolou de Pobè est décédé après vingt-et-un ans sur le trône et la cour a démarré déjà les rituels nécessaires qui se feront pendant neuf jours avant l'annonce officielle de son décès sous le retentissement des coups de canon.

« Les rituels qui ont conduit à l'intronisation du roi Adiro Agbadjé Wolou de Pobè ont été repris depuis samedi et ce, pendant neuf (9) jours aucun des ministres ne pourra rentrer chez lui avant la fin de la cérémonie. Les entourages du palais royal seront fermés par moment pour des cérémonies données jusqu'au dixième jour où l'annonce de la mort du roi sera faite officiellement à la population », ont confié les ministres de la cour.

Aussi, ils ont précisé que c'est après l'annonce officielle que les membres de la famille du feu roi pourront se rendre au palais royal pour les rituels de la famille.

Après cette étape, ont-ils ajouté, suivra la cérémonie dénommée Awê où animée d'un esprit, une quelconque femme va ramener d'une rivière de la localité un canari sur l'esplanade du palais royal, qui entre temps serait en train de retentir au son de divers tam-tams pour marquer la fin des funérailles à la cour.

Les sages de la cour royale de Pobè ont par ailleurs, signalé qu'après les différentes cérémonies il revient au fétiche Ondo d'indiquer le futur roi avant de souhaiter que les personnes de bonne volonté les accompagnent pour parfaire les différents sacrifices et pour le bien-être des uns et des autres.

ABP/ID/DKJ

Lundi a été fêtée au Bénin comme partout dans le monde, la Tabaski encore appelée fête du mouton. 24 heures après, les gens continuent de la célébrer pour plusieurs motifs .

Comme depuis toujours, la fête de la Tabaski est belle, très belle vu la joie, la magnificence des vêtements, des tapis et de la bouffe. A tout cela, il faut ajouter la convivialité observée ici et là et les séances de prières sur les places dites Idi. La preuve 24 heures après, les gens continuent de célébrer ce grand moment de réjouissance, de gaieté et de bouffe. Car dans l'administration où le travail a repris, ça bouge et presque tout le monde est là. Mais, à y regarder bien ou de près, on remarque qu' il y a quelques-uns qui sont absents à défaut d'être présents au service et de se reposer un peu puisque pour cette fête, on a bien mangé, bien bu, bien discuté entre proches, amis ou en familles. Or selon certains fêtards, la seule journée de la Tabaski ne suffit pas en réalité puisque le deuxième jour après la fête, il faut recevoir les amis et bien manger avec eux. En d'autres termes, en bon musulman, il faut les servir après avoir la veille bien mangé avec les siens en famille. Enfin, on indique que le troisième jour, on partage la viande ou la nourriture aux nécessiteux. Voila qui est dit par certains croyants. Bref, la fête de la Tabaski est souvent chômée afin que la fête soit respectée et belle. Mais pour certains, il faut la fêtée à son niveau durant trois jours. Comme quoi, dans les fêtes célébrées officiellement dans le domaine religieux, il y a parfois des habitudes traditionnelles qui sont au rendez-vous et que certains ne connaissent pas.

Barack Godonou

L'honorable Boniface Yèhouétomè, deuxième questeur de l'Assemblée nationale a ouvert hier, à l'hôtel ‘'Bel Azur'' de Grand-Popo, les travaux de l'atelier de formation au profit du personnel parlementaire membre du SYNAPA. Cet atelier de 3 jours a pour thème : l'Administration et l'organisation du travail parlementaire. Un atelier financé par le projet d'appui au renforcement des capacités et à la modernisation de l'Assemblée nationale (PARCMAN), lui aussi financé par le programme des nations unies pour le développement (PNUD).
Le but de cette formation est de renforcer les connaissances du personnel parlementaire en matière d'organisation du travail législatif pour plus d'efficacité dans l'accomplissement des tâches quotidiennes. Une initiative saluée par le deuxième argentier du Parlement à qui le secrétaire général du syndicat André Odon-Aro rend un hommage mérité en le chargeant de transmettre en retour les remerciements de l'ensemble du personnel à toutes les autorités de l'institution du fait de l'importance accordée à l'atelier de formation initiée.
Six communications sont prévues. Elles seront présentées par des personnalités averties. Elles s'inscrivent dans la vision du thème central et permettront de donner un plus aux participants en ce qui concerne la gestion et l'organisation du travail en milieu parlementaire. Elles portent entre autres sur les fonctions du Parlement et la déontologie du travail parlementaire, la rédaction des documents (notes, rapports, synthèses, etc…), les mécanismes d'élaboration des lois, le travail des commissions et le contrôle parlementaire de l'action gouvernementale sans oublier les relations interparlementaires. Des communications qui meublent l'agenda de l'atelier de formation et qui susciteront des débats riches en enseignement pour plus de performance dans la gestion et l'organisation du travail au sein de l'administration parlementaire. Elles restent dans la droite ligne des objectifs poursuivis par les organisateurs de l'atelier de formation et portant sur la maitrise de la procédure administrative et l'amélioration du rendement du personnel parlementaire sans perdre de vue le souci de mieux équiper ledit personnel pour qu'il maîtrise le fonctionnement de l'institution parlementaire pour mieux accompagner les députés dans leurs missions. Les travaux dureront trois jours. Ceux de la première journée, ont permis au chef de la cellule chargée de la coopération, Barthélemy Boton de présenter le vrai visage de la coopération interparlementaire en rapport avec le Parlement béninois et les efforts qu'ils méritent de faire pour plus de visibilité.

Nicaise AZOMAHOU

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« Gouverner, c'est prévoir…», dit-on. Mais au Bénin, c'est le contraire. On attend que le mal se produise avant de commencer par chercher les solutions d'urgence. Le drame produit, le 08 septembre 2016, à Tori dans le département de l'Atlantique, est la manifestation palpable de ce laxisme érigé en système de direction dans ce pays depuis des années. On aurait pu éviter ce malheur aux populations si des mesures sécuritaires adéquates étaient prises avant et après la destruction des produits avariés à Tori.
Des forces de l'ordre et autorités devraient veiller à la réussite de l'opération et éviter toute proximité des populations avec lesdits produits. Ce qui n'a pas été fait. On se souvient qu'il y a quelques années, à Porga, la même scène s'est produite avec des pertes en vies humaines énormes.
Le Bénin d'aujourd'hui fonctionne comme s'il n'y a pas d'autorités qui réfléchissent sur les problèmes du peuple. Tenez ! A Cotonou, tout le monde s'installe anarchiquement au bord des voies. Il n'y a pas ce jour où un véhicule détruise les étages des marchandises au bord de la route. Et pourtant, il n'y a personne pour nettoyer les trottoirs. L'essence frelatée se vend partout, même dans les maisons. Tout le monde reste muet. On côtoie le mal tous les jours sans y apporter aucune solution. On attend qu'un drame se produise d'abord avant commencer par jouer aux sapeurs pompiers à l'instar de ce que l'on est en train de gérer actuellement au centre national hospitalier universitaire de Cotonou.
Dès lors, il est temps que le Gouvernement prenne des dispositions pour prévenir le mal. Pour y arriver, des forces de l'ordre doivent veiller au grain pour éviter tout débordement des populations. En attendant, il faut que des sanctions soient appliquées à tous ceux qui ont participéà l'incinération desdits produits avariés à Tori.

Emilienne Kangni