Quantcast
Channel: 24 Heures au Bénin
Viewing all 37376 articles
Browse latest View live

2 morts dans un accident à Setto

$
0
0

Deux personnes à moto ont perdu la vie, mercredi 27 octobre 2021, dans un accident survenu à Setto, commune de Djidja.

Une moto transportant deux personnes a cogné un camion en stationnement sur la chaussée à Setto, un arrondissement de la Commune de Djidja.
Les deux personnes à moto sont mortes sur-le-champ.
L'excès de vitesse du motocycliste serait la cause de l'accident, selon Radio Sêdohoun.
Joint au téléphone par la même source, Mathias Agnoun, Chef d'Arrondissement de Setto, a confirmé le décès des deux victimes.
M. M.


L'Afrique trace la voie pour une lutte efficace

$
0
0

La lutte antitabac en lien avec le développement en Afrique est au cœur d'une conférence virtuelle qui se tient les 26, 27 et 28 octobre 2021. Cette 1ère Conférence africaine sur la lutte antitabac et le développement a rassemblé des centaines de chercheurs, de décideurs, de défenseurs, d'experts en santé publique et de médias de tout le continent. Il vise à accroître l'accès aux connaissances spécifiques à la lutte antitabac dans le contexte africain et pour être en mesure de soutenir les interventions de la lutte fondées sur des données probantes sur le continent. Après l'ouverture des travaux, mardi dernier, les organisateurs dont l'Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique (ACTA) ont fait un point de presse pour rappeler les stratégies à mettre en œuvre pour relever les défis pour une Afrique libre des menaces du tabac.

Juliette MITONHOUN

Communiqué de presse

L'Afrique rassemble ses forces pour une lutte antitabac plus efficace
La lutte antitabac est non seulement un problème de santé publique critique, mais aussi un déterminant clé du développement à travers l'Afrique où la guerre contre ce produit addictif est loin d'être terminée. Une régression a cependant été faite et d'importantes batailles ont été gagnées. Cette reconnaissance de l'impact économique plus large du tabac a été transmise le 26 octobre 2021 aux séances d'ouverture de la 1ère Conférence africaine sur la lutte antitabac et le développement. L'événement virtuel réunit des centaines de chercheurs, de décideurs, de défenseurs, d'experts en santé publique et de médias de tout le continent.
Ouvrant officiellement la conférence, le professeur Emmanuel Nnadozie de l'African Capacity Building Foundation (ACBF), n'a pas hésitéà déclarer : « Le tabac menace la main-d'œuvre actuelle et future de l'Afrique. »
Il a indiqué que ce danger pour le développement durable du continent était la motivation de l'ACBF pour rejoindre le mouvement pour la lutte antitabac. Il partageait la responsabilité principale de l'organisation de la conférence avec le Centre pour la lutte antitabac en Afrique (CTCA), baséà l'Université de Makerere, en Ouganda.
Le professeur Nnadozie a salué l'impressionnant échange d'apprentissage entre les pays africains, le renforcement significatif des cadres juridiques pour la lutte antitabac et a particulièrement noté le rôle des tribunaux en Ouganda et au Kenya dans la « protection des politiques publiques contre les intérêts particuliers » en rejetant les contestations de l'industrie du tabac à la législation antitabac.
Le professeur William Bazeyo, président de la conférence et directeur de la CTCA, a décrit la conférence continentale comme la réalisation d'un rêve amorcé lors de la création de la CTCA, il y a 10 ans. En définissant un programme de recherche clair pour la communauté africaine de lutte antitabac, la CTCA avait créé les conditions de cet événement unificateur.
Les orateurs de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont rappelé aux délégués le niveau élevé de soutien des pays africains à sa Convention-cadre mondiale pour la lutte antitabac.
Le Dr Adriana Blanco Marquizo du Secrétariat de la CCLAT a souligné que 44 des 47 pays de la Région afro de l'OMS avaient signé la convention. « Ils ne se contentent pas de faire des paroles en l'air », a-t-elle déclaré.
« Il y a un engagement clair. »
Dr William Maina, chargé de projet principal à l'OMS Afro en Ouganda, a fourni d'autres éléments de preuve :
 Au total, 36 des 47 pays africains ont adopté des lois pour réglementer le tabac. Il y a encore 11 pays où la population n'est pas protégée par les lois antitabac.
 Au total, 36 pays africains ont restreint le tabagisme dans les lieux publics – certains dans tous les lieux publics et d'autres de manière moins complète.
 Il existe 24 pays africains avec des lois exigeant de grands avertissements graphiques sur les risques pour la santé de fumer sur l'emballage des produits.

Mais c'était aussi l'occasion de parler de l'ordre du jour inachevé. Plusieurs intervenants ont souligné le fait que les pays africains avaient sous-utilisé l'outil potentiellement puissant d'augmenter la taxation des produits du tabac, qui sont donc assez bon marché en Afrique. Seuls quatre pays ont atteint l'objectif recommandé d'une taxe d'accise s'élevant à 70% du prix total du produit.
Les orateurs ont également souligné l'application relativement faible des dispositions relatives à la lutte antitabac et le problème connexe du grave manque de ressources pour la lutte antitabac en Afrique. Ce manque de capacité humaine a affaibli la production de preuves pour des approches de contrôle produites localement et adaptées au contexte. Les gouvernements africains n'ont pas assorti leurs engagements politiques d'engagements de financement concrets et les orateurs ont indiqué que cela serait nécessaire pour amener la lutte antitabac en Afrique à un nouveau niveau d'efficacité.
Un aspect de la lutte antitabac qui nécessite une attention particulière en Afrique est l'offre : il y a des pays en voie de dépendance où la production de tabac continue de fournir un moyen de subsistance à un nombre n'important de personnes. La mise au point d'autres moyens de revenu n'a pas reçu l'attention requise.
Les tentatives de l'industrie du tabac d'entraver les mesures de contrôle par exemple, par des litiges et sa capacitéà tirer parti de toute lacune dans la défense réglementaire des nations sont des facteurs auxquels la communauté de la lutte antitabac en Afrique continue de faire face.
Tout en reconnaissant cette réalité, le Dr Ahmed Ogwell Ouma du Centre africain de contrôle des maladies a exhorté les chercheurs, les défenseurs et les planificateurs de la lutte antitabac à se concentrer moins sur les problèmes et plus sur les solutions. « Nous avons tendance à nous concentrer sur l'industrie du tabac et ils deviennent la conversation », a-t-il déclaré, en réponse à une question. « Changez le récit. Ne parlez pas de l'industrie, mais des solutions possibles et engagez-vous avec les décideurs politiques ».

04 présumés djihadistes présentés à la CRIET lundi

$
0
0

Quatre présumés djihadistes ont été présentés à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) lundi 24 octobre 2021. Tous de nationalité béninoise, ils sont poursuivis pour « appartenance à une organisation terroriste ».
Les présumés djihadistes ont été arrêtés à Kouatena, localité du nord-ouest du Bénin, à 132 km du parc de la Pendjari. Ils ont été interpellés au cours d'une opération menée les 24 et 25 octobre 2021.

F. A. A.

Ce que dit le président de l'ordre des médecins du Bénin

$
0
0

Dans un entretien accordéà BBC Afrique, le président de l'Ordre national des médecins du Bénin, Francis Dossou a donné son avis sur la loi N° 2021-12 modifiant la loi N° 2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction. Cette loi selon le président, pose un problème de conscience.

Au regard de la nouvelle loi, la femme enceinte selon le président de l'ordre national des médecins, est désormais responsable vis-à-vis de la loi et de son corps. Francis Dossou a exprimé sa volonté de convaincre la femme à garder sa grossesse. « Je ferai les efforts nécessaires pour convaincre la femme enceinte de garder sa grossesse mais c'est son corps et la loi l'en rend responsable », a-t-il affirmé.
En tant que chrétien, il estime que « la vie commence dès la conception ». D'où la nécessité selon lui, de la protéger.
Le vote par le parlement béninois de la loi N° 2021-12 modifiant la loi N° 2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction suscite indignation au sein de certaines couches de la société. Le clergé catholique à travers un communiqué, a invité les parlementaires à voter pour son rejet, et à recourir à d'autres stratégies afin de résoudre les problèmes qu'on envisage résoudre. Pour le clergé catholique, la vie humaine est sacrée et il faut la protéger. Cette loi selon les évêques du Bénin pose un problème de foi.
Pour le gouvernement, le but viséà travers cette loi est de renoncer aux pratiques clandestines utilisées par des jeunes filles pour avorter. C'est « une mesure de santé publique dont l'unique objectif est de sauver des vies humaines », a expliqué le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin au cours d'une conférence de presse.
Suivant les dispositions de l'article 17-2 de la loi, « A la demande de la femme enceinte, l'interruption volontaire de grossesse peut être autorisée lorsque la grossesse est susceptible d'aggraver ou d'occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale incompatible avec l'intérêt de la femme et/ou de l'enfant à naître ».

F. A. A.

L'accès aux services publics subordonné au passe sanitaire dans le Mono

$
0
0

Aucun citoyen ne sera admis dans un service public dans le département du Mono s'il n'est vacciné contre le Coronavirus. Le préfet Bienvenu Milohin à travers communiqué en date de ce mercredi 27 octobre 2021 a informé toute la population.

Conformément à la décision du Conseil des ministres du mercredi 20 octobre 2021, seules les personnes vaccinées seront autorisées dans les services publics du département du Mono, et ce, à compter du 02 novembre 2021. L'accès aux services publics sera subordonnéà la présentation d'un pass vaccinal ou d'un résultat de PCR datant de moins de 48h. Bienvenu Milohin a invité ses administrés à se rendre dans les centres dédiés, afin de recevoir leurs doses de vaccin. Il y va du « bien-être collectif », a expliqué le préfet.
Cette décision du gouvernement est déjà effective dans plusieurs localités du Bénin.

F. A. A.

Les proches de Eloi Dogo réagissent à sa mort tragique

$
0
0

Les proches du jeune étudiant de 22 ans confondu à un braqueur et brûlé vif, parlent de Eloi Dogo et font une demande.
Confondu à un braqueur, Eloi Dogo, étudiant en troisième année de Droit à l'Université de Parakou et en service dans une agence de micro finance, a été brûlé vif le jeudi 21 octobre 2021 à Parakou. Les proches de la victime présentent le jeune étudiant.
« Eloi, il était le contrôleur de notre agence ici à la Direction (…). C'était un monsieur vraiment calme, simple et serviable. Il venait très tôt ouvrir pour nous, dès fois même ranger ou nettoyer un peu avant qu'on arrive », témoigne une collègue de Eloi Dogo. Celui qui a été pris pour un ‘'braqueur'' au petit matin du jeudi 21 octobre 2021, « n'avait pas de relation avec des amis bizarres », selon le témoignage de ses collègues de l'agence de micro finance.
Michel Dogo, frère de la victime, ne comprend encore ce qui arrivéà Eloi Dogo. Il a quitté son domicile à Banikani pour se rendre au service, lorsqu'il a été pris à parti par une foule surexcitée à la recherche d'un braqueur. Eloi Dogo est mis à mort à environ 500 mètres de son bureau. « C'est incompréhensible ! », s'insurge Mocktar Adamou, doyen de la Faculté des Droits et Sciences Politiques (Fadesp) à l'Université de Parakou, à l'annonce de la mise à mort de son étudiant. « Il y a des disfonctionnements (…) C'est pas possible (…) C'est incompréhensible(…) Arrêter un délinquant et garder un délinquant pendant 4 heures, ni la police n'a rien dit, ni la justice n'a rien dit, ni les simples citoyens qui auraient pu empêcher la commission de cette infraction, 4 H de temps se sont écoulés et la population passe publiquement à l'acte. (…) C'est la police qui a été fragilisée », se désole Mocktar Adamou, doyen de la Faculté des Droits et Sciences Politiques (Fadesp) à l'Université de Parakou.
Le délégué de la localité décline quant à lui sa responsabilité dans le drame en avançant avoir alerté le commissariat d'arrondissement à temps.
Les autorités policières ont indiqué que« les enquêtes sont lancées et justice sera faite ».
La famille dit avoir foi en la justice et espère que quelque chose sera fait
Pour l'heure, les collègues de Eloi Dogo sont traumatisés pour ce qui est arrivé.
M. M.

L'ICESCO et l'UNICEF examinent les projets à mettre en œuvre

$
0
0

L'Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) ont tenu, mardi 26 octobre 2021, une séance de travail afin d'élaborer un plan d'action pour renforcer la coopération entre les deux organisations, examiner les programmes et projets pouvant être mis en œuvre conjointement dans les domaines de l'éducation, du développement des enfants, du renforcement des capacités des jeunes, de la formation aux compétences et aux emplois de demain et à la technologie de l'intelligence artificielle.

Ont pris part à la séance pour l'ICESCO des experts des Secteurs de l'Éducation, des Sciences, de la Culture, et des Sciences humaines, et du Centre de Prospective stratégique. Du côté de l'UNICEF, nombre de responsables au Bureau de l'Organisation au Maroc ont assistéà cette rencontre. Les deux parties ont partagé leurs expériences, présenté les projets et programmes relevant des domaines de l'éducation, des sciences et de la culture, et ont décidé de ceux qui seront mis en œuvre conjointement.

Lors de cette séance de travail, il a été convenu que le Secteur des Sciences et de la Technologie de l'ICESCO et l'UNICEF coopéreraient à la mise en œuvre du programme de l'ICESCO pour l'amélioration des services d'eau, d'assainissement et d'hygiène dans 1000 écoles rurales des pays du monde islamique, qui vise à fournir de l'eau salubre et propre, et d'intensifier la sensibilisation, l'éducation et la formation à l'adoption de comportements sains, à travers l'organisation de sessions de formation pour les enseignants et les élèves.

S'agissant du domaine de l'éducation, le Secteur de l'Éducation de l'ICESCO travaillera avec l'UNICEF pour renforcer les capacités des enseignants à suivre les avancées technologiques et à les employer dans le domaine de l'éducation, et contribuer à réduire le décrochage scolaire des filles. Tandis que le Secteur de la Culture de l'Organisation coopérera avec l'UNICEF pour examiner les moyens d'améliorer l'éducation culturelle dans les écoles et les écoles de la deuxième chance. Par ailleurs, le Secteur des Sciences humaines de l'ICESCO et l'UNICEF collaboreront dans le domaine de la qualification des jeunes et le renforcement de leur rôle dans la construction de la paix.

Il a étéégalement convenu de tenir conjointement des ateliers entre le Centre de Prospective stratégique et l'UNICEF sur la perception de l'avenir par les jeunes, dans le cadre de la promotion d'une culture de prospective, pour sensibiliser aux possibilités qui s'offriront à l'avenir, à travers le lancement de la campagne « L'avenir du point de vue des jeunes », qui relève d'un mémorandum d'entente signé entre les deux organisations.

Les grandes décisions du Conseil des ministres

$
0
0

Le Conseil des ministres s'est tenu ce mercredi 27 octobre 2021.

Plusieurs décrets ont été adoptés en Conseil des ministres. Il s'agit des décrets décrets portant approbation de la politique de sécurité des systèmes d'information de l'Etat ; attributions, organisation et fonctionnement du ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale ; attributions, organisation et fonctionnement du ministère de l'Industrie et du Commerce ; attributions, organisation et fonctionnement du ministère de l'Eau et des Mines ; attributions, organisation et fonctionnement du ministère des Sports ; nomination des membres des Conseils d'administration des Agences territoriales de développement agricole ; approbation des statuts du Centre de Formation pour l'Administration locale (CeFAL) ; augmentation du capital social de la société béninoise d'infrastructures numériques (SBIN) S.A. par apport en nature .
Des communications ont étéégalement présentées lors du Conseil des ministres du mercredi 27 octobre 2021.
Le gouvernement a procédéà l'Approbation de la Stratégie nationale de développement du sous-secteur des semences végétales (2022-2026) ; Mise en concession des sites abritant les usines de production de jus d'orange de Zakpota, de jus d'ananas d'Allada et de purée de tomate de Kpomassè ; Mise en concession du site abritant la Société des Industries textiles du Bénin (SITEX) S.A. pour la reprise de l'exploitation ; Autorisation de sélection de vingt boursiers pour une formation en administration hospitalière au profit des aspirants à la fonction de médecin-directeur d'hôpital .
Le gouvernement a également procédéà des nominations au ministère de l'Economie et des Finances ; au ministère de la Justice et de la Législation ; au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts et au ministère de la Santé.
M. M.


06 nominations dans 04 ministères ce mercredi

$
0
0

Plusieurs nominations ont été prononcées ce mercredi 27 octobre 2021 en Conseil des ministres. Des cadres de l'administration ont été promus au ministère de l'économie et des finances, au ministère de la justice, au ministère de la santé et au ministère du tourisme, de la culture et des arts.

Sur propositions des ministres respectifs, les nominations ont été prononcées
Au ministère de l'Economie et des Finances
Directeur général adjoint des Douanes
Monsieur Boubacar CAMARA
Au ministère de la Justice et de la Législation
Après avis du Conseil supérieur de la Magistrature
Membre de la Commission de l'Instruction de la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme
Monsieur Vitondji Lionel Armand DOSSOU NOUATIN
Au ministère de la Santé
Directeur départemental de la Santé du Zou
- Monsieur Winnoc GOUDJO
Directeur de l'Agence nationale des Soins de Santé primaire
- Monsieur Mètoyigbéna Blaise GUEZO-MEVO
Au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts
Inspecteur général du ministère

- Madame Marie-Reine Nicole Sèssiédé KPODOHOUN épouse GBAGUIDI
Directeur des Systèmes d'Information
- Monsieur Charly Oswald M. AGOSSOU.

Liste des personnes et entreprises dispensées de la facture normalisée

$
0
0

Des dérogations à l'obligation de délivrance des factures normalisées sont faites à certaines catégories de personnes et d'entreprises.

Les personnes, activités et opérations qui bénéficient temporairement des dérogations à l'émission de factures normalisées sont les agriculteurs ; éleveurs ; jardiniers ; pêcheurs et assimilés qui vendent leurs produits en l'état ; les personnes physiques qui revendent sur étalage les produits alimentaires non transformés, les personnes qui donnent en location, à titre individuel ou personnel, des immeubles nus à usage d'habitation.
La Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) ; la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) ; les Banques et établissements financiers ; les sociétés de gestion et d'intermédiation ; les sociétés d'assurance et de réassurance à l'exclusion des courtiers ; les exploitants de véhicules légers de transport en commun ; les compagnies aériennes étrangères installées au Bénin et qui vendent exclusivement les produits de leurs compagnies sont également dispensées de l'obligation de délivrance des factures normalisées.
Sont également dispensées, les personnes physiques (les particuliers) pour les fournisseurs de biens et services de menues valeurs au profit des entités publiques et privées dans la limite de cent mille (100.000) francs CFA et par bénéficiaire ; les personnes justifiant d'une dérogation écrite expresse accordée par le Directeur Général des Impôts en raison de la spécificité de leurs activités.
Des documents tenant lieu de facture normalisée
Selon la Note du DGI en date du 26 octobre 2021, certains documents sont considérés comme tenant lieu de facture normalisée et admis en déduction, conformément aux dispositions de l'article 236 et du point 4- C de l'article 21 du Code Général des Impôts. Il s'agit, entre autres, de factures émises par les entreprises, avant la date butoir de l'obligation de délivrance des factures normalisées ; de titres de perception et avis d'imposition ; de quittances de paiement délivrées par les services publics ; de déclarations de recettes du Trésor public ; reçus de paiement des frais de péage, des documents douaniers ; des factures émises par les personnes non assujetties notamment les établissements publics administratifs, les associations ou organismes sans but lucratif reconnues par l'Etat ; factures de fournisseurs étrangers de biens corporels ; factures de prestataires étrangers ne disposant pas d'établissement stable au Bénin.
M. M.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 27 OCT. 2021

$
0
0

Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 27 octobre 2021, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.

I- MESURES NORMATIVES.
Approbation des règles de politique de sécurité des systèmes d'information de l'Etat.
Avec l'adoption, par le Conseil des Ministres, en sa séance du 6 mai 2020, de la stratégie nationale de sécurité numérique et de son plan d'action 2020-2022, le Gouvernement entend créer un cyberespace sécurisé pour une économie numérique attrayante. Cela suppose le respect des règles définies par la Politique de sécurité des systèmes d'information de l'Etat pour favoriser la confiance des utilisateurs dans les usages qu'ils font de ces systèmes.
Aussi, cette politique apparaît-elle comme le support de base pour la mise en œuvre des mesures techniques, organisationnelles et physiques, par les structures de l'Etat, afin de protéger leurs systèmes d'information respectifs.
Somme toute, la Politique de sécurité des systèmes d'information vise à :
- contribuer à la promotion des bonnes pratiques de sécurité au sein des entités de l'Etat ;
- harmoniser la protection des infrastructures des systèmes d'information à l'échelle de l'Etat ;
- définir le cadre relationnel entre l'Agence nationale de la sécurité des systèmes ----d'information et les entités de l'Etat ;
- contribuer à l'essor de l'économie numérique au Bénin en favorisant la consommation des services et produits de confiance numérique.
C'est pourquoi, dès l'approbation des règles régissant cette politique, les entités concernées disposeront d'un délai d'un an pour définir un plan d'action destinéà leur application dans le but d'atteindre la conformité totale au bout de trois ans.
Par ailleurs, ont été adoptés les décrets portant :
- attributions, organisation et fonctionnement des ministères de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, de l'Industrie et du Commerce, de l'Eau et des Mines puis des Sports ;
- nomination des membres des Conseils d'administration des Agences territoriales de développement agricole ;
- augmentation du capital social de la société béninoise d'infrastructures numériques (SBIN) S.A. par apport en nature
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Approbation de la Stratégie nationale de développement du sous-secteur des semences végétales (2022-2026).

L'état des lieux de ce sous-secteur renseigne que de nombreux défis doivent être relevés pour permettre d'obtenir de meilleurs rendements agricoles.
Il s'agira, entre autres, d'accroître les superficies emblavées concernant les principales cultures de base, d'améliorer leur productivité en favorisant aux exploitants agricoles l'accès aux semences de variétés améliorées, pour porter le taux de couverture de 20 à 50% d'ici à 2026.
C'est donc pour faire jouer au sous-secteur son rôle de levier de l'accélération de la transformation de l'agriculture béninoise que la présente stratégie nationale est adoptée.
Le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche veillera à son application efficiente aux fins de parvenir aux résultats escomptés.
II-2. Mise en concession des sites abritant les usines de production de jus d'orange de Zakpota, de jus d'ananas d'Allada et de purée de tomate de Kpomassè.
Pour rappel, les unités de transformation de produits agricoles installées en 2015 n'ont jamais été mises en service. Le Conseil des Ministres avait décidé en octobre 2016, de procéder à leur cession, mais l'appel d'offres s'était avéré infructueux, les montants proposés par les soumissionnaires étant largement en-deçà des prix d'acquisition et d'installation.
Aussi, afin de sauvegarder les investissements, le Conseil du 29 juillet 2020 avait-il autorisé la reprise du processus de cession desdites unités de transformation.
Au terme des travaux du comité technique de dépouillement et d'évaluation des offres, seules les unités de transformation de tomates à Kpomassè, d'ananas à Allada et d'orange à Zakpota ont été retenues.
Ainsi, celles-ci feront l'objet d'un contrat de concession avec les sociétés CAJ ENGINEERING SARL et ORANA SA, qui paieront des redevances annuelles à l'Etat, conformément aux textes en vigueur.
Lesdites sociétés se sont engagées pour des investissements conséquents destinés à la relance des unités concernées, dans des délais déterminés. Il est à préciser que si aucun investissement n'est effectué dans les six mois qui suivent la signature ou si la mise en exploitation n'est pas effective dans les dix-huit mois, l'Etat pourra leur retirer la concession.
Les ministres chargés du dossier sont instruits de procéder diligemment à l'accomplissement des formalités y relatives.
II-3. Autorisation de sélection de vingt boursiers pour une formation en administration hospitalière au profit des aspirants à la fonction de médecin-directeur d'hôpital.
Au regard des faiblesses observées dans la gouvernance des formations sanitaires publiques en général et des hôpitaux en particulier, le Gouvernement a fait l'option de professionnaliser la fonction de médecin-directeur d'hôpital. Ceci exige la disponibilité de ressources humaines qualifiées.
C'est pourquoi, le Conseil a marqué son accord pour la sélection de vingt médecins généralistes, candidats à la formation de master en administration hospitalière. Celle-ci se déroulera alternativement en France et au Bénin, et sera assurée par l'Ecole de Hautes Etudes en Santé publique de Rennes en partenariat avec l'Institut régional de Santé publique de Ouidah.
II-4. Mise en concession du site abritant la Société des Industries textiles du Bénin (SITEX) S.A. pour la reprise de l'exploitation.
Confrontée à la vétusté de ses équipements, la SITEX S.A. connaît d'énormes difficultés de production qui, depuis 2003, impactent négativement autant ses activités que la qualité de ses produits.
Afin de la réhabiliter et relancer l'activité industrielle dans la ville de Lokossa, le Gouvernement a conclu un accord avec la Société DONGACO S.A. qui a soumis une offre de reprise.
Aux termes dudit accord, cette Société va notamment :
conserver le nom commercial, la marque SITEX, en continuant à assurer la présence de cette entité pionnière dans la transformation du coton fibre sur le marché national, régional et international ainsi que la filature industrielle et l'impression de marques prisées ;
maintenir les emplois existants, en créer de nouveaux et générer de la valeur ajoutée pour l'économie béninoise en investissant durablement dans l'industrie de transformation ;
racheter l'ensemble des stocks, matières premières, consommables, encours et produits finis correspondant à des demandes en instance.
Ce faisant, la pérennité de l'activité de transformation du coton béninois sera assurée avec l'acquisition, par la nouvelle société, d'équipements modernes. Le repreneur disposera d'un délai de 18 mois pour faire les investissements nécessaires et mettre en exploitation l'usine à son plein potentiel.
Pour ce faire, le Conseil a autorisé la formalisation de l'accord pour la mise en exploitation de l'outil industriel, moyennant une redevance annuelle à verser à l'Etat, conformément aux textes en vigueur.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Le Conseil a autorisé :
l'organisation, le 2 novembre 2021, en mode virtuel, du dialogue public-privé sur le financement des micro, petites et moyennes entreprises du secteur informel de la zone Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Sur proposition des ministres respectifs, les nominations ci-après ont été prononcées :
Au ministère de l'Economie et des Finances
- Directeur général adjoint des Douanes : Monsieur Boubacar CAMARA
Au ministère de la Justice et de la Législation
Après avis du Conseil supérieur de la Magistrature
Membre de la Commission de l'Instruction de la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme :
- Monsieur Vitondji Lionel Armand DOSSOU NOUATIN
Au ministère de la Santé
- Directeur départemental de la Santé du Zou : Monsieur Winnoc GOUDJO
- Directeur de l'Agence nationale des Soins de Santé primaire : Monsieur Mètoyigbéna Blaise GUEZO-MEVO
Au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts
- Inspecteur général du ministère : Madame Marie-Reine Nicole Sèssiédé KPODOHOUN épouse GBAGUIDI
- Directeur des Systèmes d'Information : Monsieur Charly Oswald M. AGOSSOU.

Fait à Cotonou, le 27 octobre 2021,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.

En images quelques œuvres d'art restituées au Bénin

$
0
0

Le Bénin va accueillir en novembre 2021 ses 26 œuvres d'art. Le musée du Quai-Branly à Paris expose pour une dernière fois ces trésors royaux d'Abomey. L'exposition se poursuit jusqu'au 31 octobre 202. Voici quelques images des œuvres d'art du Bénin.

La société DONGACO prend en concession la SITEX S.A

$
0
0

Le site abritant la Société des Industries textiles du Bénin (SITEX) S.A. a été mise en concession pour la reprise de l'exploitation. C'est la décision prise en Conseil des ministres le mercredi 27 octobre 2021.

le Conseil a autorisé la formalisation de l'accord pour la mise en exploitation de l'outil industriel, de la Société des Industries textiles du Bénin (SITEX), moyennant une redevance annuelle à verser à l'Etat, conformément aux textes en vigueur.
Selon le Conseil des ministres, la SITEX S.A. connaît d'énormes difficultés de production qui, depuis 2003, impactent négativement autant ses activités que la qualité de ses produits. « Afin de la réhabiliter et relancer l'activité industrielle dans la ville de Lokossa, le Gouvernement a conclu un accord avec la Société DONGACO S.A. qui a soumis une offre de reprise. Aux termes dudit accord, cette Société va notamment : conserver le nom commercial, la marque SITEX, en continuant à assurer la présence de cette entité pionnière dans la transformation du coton fibre sur le marché national, régional et international ainsi que la filature industrielle et l'impression de marques prisées ;
maintenir les emplois existants, en créer de nouveaux et générer de la valeur ajoutée pour l'économie béninoise en investissant durablement dans l'industrie de transformation ;
racheter l'ensemble des stocks, matières premières, consommables, encours et produits finis correspondant à des demandes en instance.
Ce faisant, la pérennité de l'activité de transformation du coton béninois sera assurée avec l'acquisition, par la nouvelle société, d'équipements modernes », a indiqué le Conseil des ministres. Le repreneur disposera d'un délai de 18 mois pour faire les investissements nécessaires et mettre en exploitation l'usine à son plein potentiel.

M. M.

La Stratégie nationale de développement des semences végétales adoptée

$
0
0

Le gouvernement a adopté ce mercredi 27 octobre 2021, la stratégie nationale de développement du sous-secteur des semences végétales (2022-2026).

Selon le Conseil des ministres, l'état des lieux de ce sous-secteur indique que de nombreux défis doivent être relevés pour permettre d'obtenir de meilleurs rendements agricoles. Il s'agira, entre autres, d'accroître les superficies emblavées concernant les principales cultures de base, d'améliorer leur productivité en favorisant aux exploitants agricoles l'accès aux semences de variétés améliorées, pour porter le taux de couverture de 20 à 50% d'ici à 2026, précise le communiqué final de la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement.
A travers cette stratégie, le gouvernement entend « faire jouer au sous-secteur son rôle de levier de l'accélération de la transformation de l'agriculture béninoise que la présente stratégie nationale est adoptée.

F. A. A.

L'ex ministre Hountondji, l'ancien Dg Tamégnon libres de tout mouvement

$
0
0

La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) a levé dans la soirée du mercredi 27 octobre 2021, la mesure de placement sous mandat de dépôt de l'ancien ministre Alexandre Hountondji, l'ex Dg Sogema Joseph Tamégnon ainsi que trois autres personnes.

Alexandre Hountondji, ex ministre de Yayi Boni, Joseph Tamégnon, ancien Directeur Général de la Société de Gestion des Marchés Autonomes (Sogema), arrêtés dans le cadre des violences pendant l'élection présidentielle, quittent désormais les liens de la détention.
La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) a levé leur mesure de placement sous mandat de dépôt. Ils sont désormais placés sous convocation judiciaire.
Trois autres personnes à savoir Tcahssenti Ibrahim, de Souza jean Bosco et Koudjo Émile ont étéégalement libérées.
Les prévenus étaient poursuivis pour « terrorisme et atteinte à la sûreté de l'Etat » mais l'infraction a été requalifiée en « Adhésion à une attente en vue de commettre un acte terroriste pour déstabiliser les institutions de la Nation ».
M. M.


Les unités de tomates, d'ananas et d'oranges mises en concession

$
0
0

Réuni en Conseil des ministres, mercredi 27 octobre 2021, le gouvernement a décidé de la mise en concession des sites abritant les usines de production de jus d'orange de Zakpota, de jus d'ananas d'Allada et de purée de tomate de Kpomassè.

Les sociétés CAJ ENGINEERING SARL et ORANA SA, se sont « engagées pour des investissements conséquents destinés à la relance des unités » de transformation de tomates à Kpomassè, d'ananas à Allada et d'orange à Zakpota. Un contrat de concession a été signé, mercredi 27 octobre 2021 en Conseil des ministres, avec lesdites sociétés.
Selon le gouvernement, les unités de transformation de produits agricoles installées en 2015 n'ont jamais été mises en service. « Le Conseil des Ministres avait décidé en octobre 2016, de procéder à leur cession, mais l'appel d'offres s'était avéré infructueux, les montants proposés par les soumissionnaires étant largement en-deçà des prix d'acquisition et d'installation. Aussi, afin de sauvegarder les investissements, le Conseil du 29 juillet 2020 avait-il autorisé la reprise du processus de cession desdites unités de transformation. Au terme des travaux du comité technique de dépouillement et d'évaluation des offres, seules les unités de transformation de tomates à Kpomassè, d'ananas à Allada et d'orange à Zakpota ont été retenues », a indiqué le Conseil des ministres.
Les sociétés CAJ ENGINEERING SARL et ORANA SA, paieront des redevances annuelles à l'Etat, conformément aux textes en vigueur. « Il est à préciser que si aucun investissement n'est effectué dans les six mois qui suivent la signature ou si la mise en exploitation n'est pas effective dans les dix-huit mois, l'Etat pourra leur retirer la concession », rappelle le Conseil des ministres qui a instruit les ministres concernés à procéder diligemment à l'accomplissement des formalités y relatives.
M. M.

La France restitue 26 trésors royaux d'Abomey au Bénin

$
0
0

Au moins 26 œuvres d'art emmenées en France depuis les palais royaux d'Abomey pendant la Seconde guerre du Dahomey (1892-1894) reviendront au Bénin le 9 novembre.
"Ces œuvres d'art seront de retour. Le 23 novembre 2018, j'ai promis de restituer ces 26 objets à la République du Bénin", a déclaré le président français Emmanuel Macron. Il est cité par le service de presse de l'Elysée.

Quelques images des œuvres

Le Président de la République Emmanuel Macron s'est rendu au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac à l'occasion de la cérémonie organisée pour la restitution de 26 œuvres des trésors royaux d'Abomey à la République du Bénin.
C'est à l'université Ki-Zerbo de Ouagadougou le 28 novembre 2017 que le Président s'est engagéà rendre possible d'ici 5 ans les conditions de restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en France.

Missionnés par le Président, Felwine Sarr et Bénédicte Savoy ont remis leur rapport le 23 novembre 2018, sur la base duquel le Président de la République a décidé la restitution de 26 œuvres, réclamées par les autorités du Bénin, du trésor d'Abomey conservées au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, ainsi que le sabre et le fourreau d'El Hadj Omar Tall, demandé par la République du Sénégal. La loi adoptée par le Parlement le 24 décembre 2020 permet la restitution définitive de ces œuvres d'ici la fin d'année 2021.
"Dans la continuité du Nouveau Sommet Afrique-France de Montpellier, cette démarche vise à ce que la jeunesse africaine ait accès en Afrique, et non plus seulement en Europe, à son propre patrimoine. Cet engagement du Président de la République constitue un marqueur important pour la construction de cette nouvelle relation et d'un nouveau regard entre la France et le continent africain", indique le communiqué de l'Elysée.

Source : TASS

L'ACTA appelle les gouvernements africains à protéger leurs efforts de lutte

$
0
0

A l'occasion du lancement de l'indice d'ingérence de l'industrie du tabac en Afrique 2021, ce mercredi 27 octobre, en marge de la 1ère conférence africaine sur la lutte antitabac et le développement en Afrique, Léonce Sessou, Secrétaire Exécutif de l'Alliance pour le Contrôle du Tabac en Afrique (ACTA) a fait une déclaration pour appeler les gouvernements africains à protéger leurs efforts de lutte antitabac contre l'ingérence de l'industrie du tabac. (Lire déclaration)

Déclaration de Léonce Sessou, Secrétaire Exécutif de l'Alliance pour le Contrôle du Tabac en Afrique (ACTA) à l'occasion du lancement de l'indice d'ingérence de l'industrie du tabac en Afrique 2021.
Les gouvernements africains doivent protéger leurs efforts de lutte antitabac contre l'ingérence de l'industrie du tabac.

Lomé, le 27 octobre 2021
Depuis plusieurs décennies, l'industrie du tabac fait des efforts frénétiques pour se présenter comme un partenaire au développement. Toutefois, le premier indice d'ingérence de l'industrie du tabac en Afrique, lancé ce 27 octobre 2021, apporte les preuves concrètes que les compagnies de tabac influencent les gouvernements pour compromettre les politiques visant à protéger la population de leurs produits mortels.
Bien que ce fait soit connu depuis un certain temps, l'indice offre des preuves tangibles qui aident àélucider ce que la communauté de la lutte antitabac a toujours décrié, à savoir que même si elle se présente comme responsable, l'industrie du tabac fera tout pour maximiser ses profits, même si cela entraîne la mort de plus de 8 millions de personnes dans le monde chaque année.
L'article 5.3 de la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac (CCLAT) vise à protéger les politiques de lutte antitabac contre l'influence de l'industrie du tabac. Il oblige les Parties à"protéger leurs politiques de santé publique relatives à la lutte antitabac contre les intérêts commerciaux et autres de l'industrie du tabac."
Bien que les gouvernements de certains pays comme l'Ouganda, le Kenya et le Gabon fassent de bons progrès dans leurs efforts pour limiter l'ingérence de l'industrie du tabac, comme le montre l'indice, il est clair qu'ils sont confrontés à des tentatives croissantes d'infiltration de l'industrie du tabac et ont besoin de plus d'engagement et de motivation pour rester sur leur lancée.
À un moment où les gouvernements africains travaillent sans relâche pour contenir la pandémie de COVID19, l'indice révèle que l'industrie du tabac a exploité cette situation pour entreprendre des initiatives de responsabilité sociale des entreprises (RSE), en fournissant des ressources aux pays dans le cadre du soutien pour la riposte au COVID-19. Il s'agissait d'une excellente occasion pour l'industrie de se présenter comme un partenaire réellement concerné par les problèmes du monde, même si elle continue à commercialiser de manière agressive ses produits mortels et à lutter farouchement contre les politiques de lutte antitabac qui sauvent des vies. La CCLAT en son article 1(g) souligne que de telles contributions relèvent du parrainage du tabac et devraient être totalement interdites, car le but, l'effet ou l'effet probable d'une telle contribution est de promouvoir un produit du tabac ou le tabagisme, directement ou indirectement.
Aujourd'hui, nous félicitons des pays comme l'Ouganda, le Kenya et le Gabon qui se sont distingués dans l'indice, et nous encourageons des pays comme la Zambie, la Tanzanie, le Mozambique et l'Afrique du Sud qui, doivent consentir beaucoup plus d'efforts et d'engagement pour limiter les ingérences de l'industrie dans leurs politiques de santé.
Nous ne pouvons pas continuer à observer l'industrie du tabac arracher la vie à nos concitoyens. L'indice propose des solutions simples et pratiques à ces problèmes. Les gouvernements peuvent protéger leurs politiques de santé de l'ingérence de l'industrie du tabac en établissant un code de conduite guidant les interactions entre les fonctionnaires et l'industrie, et en veillant à la stricte application de ces codes s'ils sont déjà disponibles. Lorsque des codes de conduite existent, il convient d'organiser régulièrement des formations et des actions de sensibilisation sur l'ingérence de l'industrie du tabac afin de tenir les agents de l'Etat informés et susciter leur engagement.
Enfin, les gouvernements peuvent veiller à ce qu'en aucune circonstance, l'industrie du tabac ne puisse bénéficier d'un traitement préférentiel ou entreprendre des activités de responsabilité sociale des entreprises qui facilite l'ingérence. Il est temps que les gouvernements renforcent leur volonté politique et s'assurer que les politiques de santé ne soient pas entravées par l'industrie du tabac. Une telle démarche constitue un pas important vers la garantie de la bonne santé et du bien-être de leurs populations.

Juliette Mitonhoun

2 conseillers FCBE démissionnent à Nikki

$
0
0

De nouvelles défections au Parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE)

Adam Yacoubou Afizou et Lafia Moukaïla ne sont plus membres du Parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) présidé par le Chef de file de l'opposition Paul Hounkpè.
Les deux conseillers de Nikki ont rendu leur lettre démission pour des raisons de « convenance personnelle.
La lettre de démission a été transmise au Secrétaire exécutif national des FCBE.
M. M.

La SOGEMA interdite d'accès aux personnes non vaccinées

$
0
0

Pour compter du 02 novembre 2021, le personnel de la Société de gestion des marchés autonomes (SOGEMA), et les usagers des marchés sous tutelle seront interdits d'accès à la direction générale de la SOGEMA, la Radio SOGEMA et autres structures annexes.

Le directeur général de la SOGEMA, Armand Gansèà travers le communiqué N° 1210/10/21/MDGL/SOGEMA-DG/AD en date de ce mercredi 27 octobre 2021 a porté l'information à la connaissance de son personnel, de la Radio SOGEMA, des structures annexes et des usagers.
L'accès à la SOGEMA et à ses structures annexes sera donc conditionné par la présentation d'un pass vaccinal, ou d'un.résultat PCR (test COVID-19) datant de moins de 48 heures, et d'une pièce d'identité en cours de validité.
Selon le communiqué, des contrôles systématiques seront organisés tous les jours, pour compter de la date de signature du communiquéà toutes les entrées de la SOGEMA et des structures sous tutelle par des équipes mises en place à cet effet.
Armand Gansè dit compter sur la compréhension de tous pour une lutte efficace contre la pandémie du Coronavirus.

F. A. A.

Viewing all 37376 articles
Browse latest View live