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Le Festival international du film de Fès se tient du 12 au 16 février 2019

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Le Maroc s'apprête à célébrer le Festival international du film de Fès, du 12 au 16 février 2019.
Le roi du Maroc, Mohamed VI à l'occasion du 1200ème anniversaire de la Fondation de la ville de Fès, a adressé un message à sa communauté.
Dans ce message, Mohamed VI souligne que le peuple marocain est déterminéà instaurer son identité en tant que source d'art et d'artisanat, d'initiative personnelle, de mobilité de la production, d'échanges et de destination touristique riche quant à ses qualifications et son attrait spirituel.
Cela nécessite selon le souverain, « le renforcement de l'ensemble de ses infrastructures modernes, la mise en place de nouvelles technologies de la connaissance et de la communication, et la consolidation de la pensée développementale de ses jeunes pour que le capital permanent de la ville demeure ses ressources qualifiées ».
Cela nécessite aussi selon le roi, la réalisation de projets de développement intégrés offrant une vie décente pour tous les habitants afin de perpétuer les valeurs solidaires et patriotiques de la ville. Ces valeurs selon Mohamed VI, ont fait de Fès une ville précurseur dans la défense des principes du Maroc et de ses sanctuaires, de sa souveraineté et de son unité.
Le Festival international du film de Fès vise la concrétisation des orientations de la lettre royale annoncée à l'occasion des 1200 ans de la fondation de la ville de Fès ; la création d'un espace de dialogue et d'échange d'expériences et d'encrage culturel entre les cinématographes, les acteurs et les passionnés du domaine culturel et artistique. Il vise également la promotion de la région en tant que patrimoine humain et architectural ainsi qu'un lieu de tournage pour les films.
Ce festival permettra également de participer au rayonnement de la ville de Fès sur le plan national et international. Le festival veut faire du cinéma un levier d'investissement économique dans la région et participer au développement et à la qualification du goût artistique des habitants et de la jeunesse de la région.
L'organisation d'un festival international du cinéma de cette ampleur et de ce genre dans la ville de Fès sera sans doute un apport qualitatif dans la liste des événements et des activités qui se tiennent dans la région. Il jouera aussi un rôle important dans la création d'un dynamisme sur le plan culturel, économique, touristique, social et artistique.
Cette première édition du festival est considérée comme un espace d'échange entre différents pôles culturels à travers les projections cinématographiques, les rencontres et les conférences qui réuniront différents acteurs, passionnés et amateurs du septième art.
Elle est aussi une occasion de formation, d'orientation et de direction à travers des ateliers spéciaux au profit des étudiants et des amateurs du cinéma.
Le festival sera aussi l'opportunité de célébrer et de promouvoir les cultures des différents pays invités, leurs propriétés et leurs réalisations dans le domaine cinématographique.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Documentation : Veuillez cliquer sur le fichier pdf ci-après

Adresse Utile
BD. Mohammed V rue Mohammed Hayani 21 CP. 2502 Fès
E-mail :festivalfilmdefes@gmail.com
Site web :www.festivalfilmdefes.com
Fax : 05 35 61 17 60
Téléphone : 06 61 09 92 93


Les jeunes de Corpago réaffirment leur appartenance au PRD

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Les jeunes militants du Parti du renouveau Démocratique (PRD) de la commune de Copargo située dans le département de la Donga ont tenu une rencontre ce dimanche 20 janvier 2019, pour réitérer leur soutien au PRD et son Président Me Adrien Houngbédji.
Membres fondateurs du PRD de la commune de Corpago, ces jeunes militants ne comptent pas rester en marge des multiples mouvements politiques annonçant les prochaines élections législatives.
A cet effet, ils ont réaffirmé leur détermination à oeuvrer véritablement pour la cause de leur Parti.
Ces jeunes militants ont remercié le président Adrien Houngbédji pour son leadership surtout dans la mise en conformité du Parti par rapport à la nouvelle Charte des Partis Politiques.

Akpédjé AYOSSO

Edition de l'Agenda 2019 : l'Ambassade du Bénin en France à la page !

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Les exemplaires de l'Agenda 2019 de l'Ambassade du Bénin en France sont disponibles depuis quelques jours. Au-delà de son utilité comme un objet du quotidien, cet Agenda rassemble des informations intéressantes sur le Bénin.

L'Agenda 2019 de l'Ambassade du Bénin en France est un efficace outil de promotion du Bénin en France et dans le monde. La présentation des Institutions de la République du Bénin, de la géographie du pays, de son histoire, etc.. sont quelques rubriques qui meublent cet Agenda de qualité. Les investisseurs y découvriront également des informations majeures sur les réformes relatives à l'amélioration du climat des affaires au Bénin. En effet, dans le cadre de la mise œuvre de son programme d'actions « Bénin Révélé», le Gouvernement béninois a engagé des réformes structurelles pour lever les freins à l'investissement privé dans le pays.

Ce document, au-delà de son aspect institutionnel, traduit par ailleurs la volonté de l'Ambassadeur du Bénin en France et de son équipe à moderniser les outils de promotion du pays dans l'Hexagone. Ce qui a d'ailleurs motivé des annonceurs qui n'ont pas hésitéà se positionner dans l'édition 2019 de l'Agenda.

Ben Boua

Grande mobilisation de la jeunesse PRD à Akpro-Missérété

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La messe politique dans la 20ème circonscription électorale a été dite à la maison des jeunes d'Akpro-Missérété, ce samedi 19 janvier 2019. Une grande mobilisation de la jeunesse autour des idéaux du Parti du renouveau démocratique (PRD) de Me Adrien Houngbédji. Le Cercle de réflexion des jeunes de la 20ème circonscription électorale (Crj-20) a voulu par cette occasion montrer son dévouement au président Houngbédji.
Les jeunes réunis au sein du Crj-20 entendent se donner la main pour montrer leur force de frappe notamment celui du PRD dans la 20ème circonscription électorale. A cette rencontre étaient présents les jeunes des communes de Bonou, d'Adjohoun, de Dangbo, d'Avrankou et d' Akpro-Missérété. La rencontre a été placée sous le haut parrainage du délégué général et coordonnateur national de la Direction Exécutif Nationale du parti Michel Bahou. Cette sortie politique témoigne de l'emprise du parti dans la 20ème circonscription électorale.
Pour le Président du Crj-20, Fidèle Kinkpohéssi, « le PRD est l'un des plus grands partis du pays qui a duré dans le temps. Malgré les différents régimes qui se sont succédé, le PRD est restéégal à lui-même comme du bon vin qui se bonifie avec l'âge ». Il a réaffirmé l'engagement de la jeunesse aux côtés des responsables du parti. « C'est pourquoi nous tenons à remercier sincèrement les ténors, ceux qui ont maintenu le flambeau jusqu'à ce que nous soyons ici aujourd'hui pour continuer à parler du PRD », affirme-t-il. Fidèle Kinkpohessi n'a pas tari d'éloges à l'endroit du parrain du mouvement.
« Nous voulons de façon sincère remercier notre parrain monsieur Bahou Michel », a-t-il déclaré.
Le président du Crj-20 indique qu'il s'agit d'un homme d'une grandeur d'esprit exceptionnelle et animé d'un esprit d'écoute de la jeunesse et de toutes les couches défavorisées. « C'est un homme qui se bat et se sacrifie depuis des décennies pour sa localité, la jeunesse et surtout pour son parti le PRD. Toute la jeunesse de la 20ème circonscription vous reconnaît les efforts que vous déployez nuit et jour pour son bien-être et son insertion dans la vie active », martèle Fidèle Kinkpohessi. Il n'a pas manqué de remercier Me Adrien Houngbédji pour « sa perspicacité et son dévouement aux causes du parti ». Fidèle Kinkpohessi pense qu'il est un homme qui a su résister à plusieurs régime qui ne partageaient pas les mêmes idéaux que son parti. Et pour cela, il souligne que « C'est rare de voir des hommes de cette carrure au Bénin et même en Afrique. Il sait dire non quand il le faut et c'est ça les valeurs et la marque d'un vrai homme politique ».
Outre les dirigeants du parti, le président du Crj-20 félicite le chef de l'État pour ses actions aussi nobles. « Nous voudrons féliciter et encourager l'actuel Chef de l'Etat, je veux parler du Président Patrice Talon pour ses réformes courageuses entamées depuis bientôt trois ans à la tête de notre pays. C'est une véritable marque d'un homme d'Etat ». Il réaffirme leur volonté de l'aider à réussir sa mission. « Monsieur le Président, toute la jeunesse de la 20ème circonscription en particulier et tous les jeunes du PRD en général vous réitèrent leur soutien indéfectible. Nous sommes solidement mobilisés derrière vous. Et soyez rassurés monsieur le Président de la République vous aurez la preuve de notre soutien au soir du 28 avril prochain ».
« Au-délà des 10% prévus par le code électoral, le PRD va vous apporter un nombre très important de députés pour la poursuite de vos réformes. Nous l'avions fait par le passé et nous allons encore le démonter cette année ».
Michel M. Bahou se réjouissant de ce dynamisme de sa jeunesse, a exhorté chacun à la fidélité, la loyauté et à un engagement citoyen au service de la nation tout en restant soudé. Cette sortie pour lui est la preuve que le PRD brille toujours de mille feux dans la 20ème.
En dehors du parrain de l'événement, plusieurs personnalités ont répondu présents aux côtés du Crj-20.
Dans leurs Interventions, ils ont reconnu unanimement que la promotion de la jeunesse était et continue d'être la marque de fabrique du parti. En dehors des discours, les jeunes ont suivi une communication présentée par Dr Ahlonsou sur « Pourquoi la couleur arc-en-ciel ». Il a été question pour le communicateur de replonger la jeunesse dans l'histoire du PRD, les alliances nouées, les performances électorales réalisées, les mobiles de la suspension aux travaux du bloc républicain, pourquoi soutenir les actions du président Talon et les raisons de continuer à faire briller l'arc-en-ciel dans le paysage politique béninois.
G.A.

22.000 entreprises ont été créées en 2018

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La plateforme Askgouv lancée par le gouverment dans le cadre de la vulgarisasion de ses actions a reçu, jeudi dernier, le directeur l'Agence de promotion des Investissements et des Exportations (Apiex). A travers divers questionnaires des internautes, Laurent Gangbes a fait part des avancées dans le secteur de l'emploi au Bénin.
22.000 entreprises ont été créés en 2018. C'est l'information phare qui a touché les sensibilités au cours de ces échanges avec Laurent Gangbes. Le Directeur de l'Agence de promotion des Investissements et des Exportations (Apiex) a expliqué que le nombre d'entreprises créées au Bénin croît chaque année de 12 à 15% depuis 2016. A la question d'un internaute de comprendre la procédure de création d'une entreprise, Laurent Gangbes, souligne qu'il suffit juste d'avoir « sa pièce d'identité en cours de validité, son acte de naissance, sa photo d'identité et diverses informations liées à son adresse ». Il précise qu'il faut des renseignements sur les activités à mener. Le directeur de l'Apiex indique qu'« il s'agit d'un processus profondément simplifié par le régime actuel. L'Etat, à travers l'Apiex, a mis en place un dispositif d'accompagnement dans toutes les démarches administratives des entreprises. L'Apiex met à votre disposition l'ensemble des informations nécessaires à votre installation''. ''Dans la sous-région, nous sommes parmi les pays où la création d'entreprise est le plus simplifiée », a conclu M. Gangbes. Pour lui, ce sont les réformes engagées par le gouvernement depuis son avènement, qui ont permis d'offrir des facilités aux créateurs d'entreprises. Ce qui selon lui a booster le nombre d'entreprises créées. A un autre curieux de savoir le nombre d'entreprises qui se sont installées dans le pays et le nombre d'emplois directs et indirects générés depuis la création de l'Apiex, Laurent Gangbes répond : « Depuis 2016, le nombre d'entreprises créées dans notre pays croît de 12 à 15% chaque année. En 2018, il y a eu la création de 22.000 entreprises, un engouement à la création d'entreprises ». Le directeur de l'Apiex souligne qu'aujourd'hui l'allègement des impôts est fonction du nombre d'emplois créés. ''ll faut dire qu'au regard de ce que nous constatons sur le terrain, le chiffre de 200.000 emplois annoncé par le président de la République est même minoré'', a-t-il déclaré.
Dans son intervention, il est à noter que les facteurs favorisant cette performance sont entre autres, la révision du code des marchés publics pour le rendre beaucoup plus souple et transparent, l'assouplissement du code du travail surtout l'encadrement du droit de grève, la réforme du code foncier renforçant le droit à la propriété privée, la mise en place des tribunaux de commerce (preuve tangible de la protection des acteurs du business), la mise en place des structures de médiation s'agissant de contentieux fiscaux et douaniers, la loi sur le crédit-bail, l'amélioration du code des investissements pour stimuler les transformations locales, l'adoption du code du numérique, ainsi que la réforme au plan sécuritaire avec la création de la Police républicaine. Le directeur de l'Apiex indique que d'autres portes ont été ouvertes pour faciliter la tâche aux jeunes entrepreneurs. « Ce que nous mettons en place aujourd'hui facilite la création d'entreprises par la jeunesse. On peut citer les coûts faibles, la simplification des procédures, du conseil, de l'accompagnement », a précisé Laurent Gangbes. Aussi ajoute-t-il que « Le gouvernement a mis en place la banque des Pme pour permettre l'accès aux crédits. (...) l'accès au financement est un frein au développement du business au pays. En tant que guichet unique, l'Apiex a toutes les informations à ce sujet ».
Tout en invitant les jeunes à la formalisation de leurs entreprises, il souligne qu'aucune discrimination n'est faite entre l'investisseur béninois et l'investisseur étranger.
Laurent Gangbes n'a pas occulté l'engagement de son institution et sa mission. « Nous souhaitons augmenter la capacité d'action de l'Apiex. Notre ambition est d'accompagner entreprenants et investisseurs dans tout le processus », a souligné le directeur. Il ajoute que beaucoup de choses sont entrain d'être faites. « L'Apiex est ouverte de 8 h à 16 h non-stop avec un personnel très disponible à vous trouver des solutions. Nous intervenons aussi dans la facilitation de l'exportation. Des fois, l'Apiex finance la certification. C'est le cas pour l'ananas », a précisé Laurent Gangbes.
Les réformes engagées par le gouvernement en matière de création d'entreprise facilitent la tâche surtout à la jeunesse qui s'emploie à gérer sa propre entreprise. Cela permet à bien d'entreprises de se conformer à la réglementation par leur formalisation.
G.A.

Voici les marchés urbains et régionaux dont les travaux de construction démarrent

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Une réunion d'informations et d'échanges s'est tenue à Cotonou, le 18 janvier dernier, avec les usagers et les acteurs de gestion des marchés.
Le directeur de cabinet du ministère du cadre de vie et du développement durable a présenté l'état d'avancement du projet de modernisation et de construction des marchés urbains et régionaux. Dans sa présentation, il est revenu sur la séance d'information du 03 avril 2018 et rappelé les multiples problèmes identifiés. Ces problèmes sont liés, selon lui, à l'insuffisance des places de vente ; l'insalubrité et l'insécurité ; la congestion des marchés ; des lieux d'aisance insuffisants voire inexistant et dépotoirs sauvages des déchets et la pollution importante de la lagune.
Pour remédier à tous ces problèmes, le Programme d'actions du gouvernement (Pag) a identifié trois projets phares.
Il s'agit entre autres du Projet de modernisation et de construction de 35 marchés urbains et régionaux, du Projet du Mall (centre commercial) au Stade de Kouhounou avec le relogement de la vente en détails des produits (tissus, bijoux, maroquinerie, cosmétique) et du Projet de construction de la plateforme agroalimentaire d'Akassato avec le relogement des activités de gros et de semi gros du marché de Dantokpa.

Selon le directeur de cabinet du ministère du cadre de vie et du développement durable, le projet de construction et de modernisation vise 35 marchés et se fera de 2 types à savoir : la halle pour les marchés urbains et les hangars améliorés pour les marchés régionaux. Il est subdivisé en plusieurs phases dont les 2 premières sont constituées de 10 marchés chacune.

La première phase regroupe les marchés de Tokplégbé - Aidjèdo - Wologuèdè - Cadjèhoun - Gbégamey - Mènontin - Amawuignon et le projet Houègbo - Azovè– Glazoué.
La seconde phase prend en compte les marchés PK3 - Midombo – Ste Trinité - Cococodji - Pahou - Natitingou - Djougou - Ahouangbo - Houndjro – Ouando.
Selon le directeur de cabinet, plusieurs avantages sont attendus. L'un des tous premiers est la multiplication du nombre de places par 2. Ainsi, le marché de Gbégamey par exemple passera de 570 à 1000 places ; le marché d'Aïdjèdo de 218 à 324 places.
Les avantages contenus dans le projet concerne également le relogement dans les nouveaux marchés à construire des détaillants et des vendeuses installées sur les espaces publics et l'amélioration du fonctionnement des marchés à construire par une meilleure répartition des stands avec espaces de rangement et magasins.
Le projet dans sa réalisation n'occulte pas la santé des populations et présente un impact positif sur la santé publique. A cet effet, il y aura une meilleure gestion des déchets ; la construction en nombre suffisant de toilettes hygiéniques, propres dotées de lavabos ; la construction d'infirmeries ; la construction et l'équipement de garderies ; une meilleure sécurité et plus de confort ; une catégorisation des espaces de vente par type de produits et d'activités et la spécialisation de certains marchés (friperie, poissons fumés plus espaces de fumage, teinturiers, etc).
Ce projet selon le directeur de cabinet, présente des avantages pour la ville de Cotonou.
Du point de vue des commodités et avantages esthétiques, on note une meilleure gestion des déchets ; la construction en nombre suffisant de toilettes hygiéniques, propres et dotées de lavabos ; les produits présentés aux acheteurs sont plus hygiéniques et agréables à l'œil ; les commerçantes disposent d'étalages de restauration, avec coin de consommation ; le marché dispose de locaux pour l'administration et de plusieurs activités annexes (salle polyvalente, association vie et autres).
Selon le chronogramme des projets, il est à noter que pour la phase 1, les études sont finalisées et le dossier d'appel d'offres lancé en septembre 2018. Les offres reçues ont été analysées courant janvier 2019. La passation des marchés de même que la signature des contrats de travaux sont annoncées pour février 2019 ; les activités de recensement in situ des vendeuses se feront dans le même mois.
Les travaux d'aménagement des sites de relogement sont prévus pour mars 2019 et le relogement des vendeuses en avril 2019.
Par ailleurs, les travaux de construction des marchés se feront au 2ème trimestre de 2019 et la fin des travaux est prévue pour le 2ème trimestre de l'année 2020.
Dans le cadre du projet, les besoins en nombre de places de vente à reloger par marché ont été recensés. A titre d'exemple, au marché de Gbégamey, 620 vendeuses seront relogées ; à Wologuèdè, 200 vendeuses et au marché de Mènontin, 383 vendeuses.
Enfin, un recensement des vendeuses sera fait en vue de leur réinstallation dans les nouveaux marchés. Cette phase sera suivie de la collecte des registres au niveau des responsables des marchés et mairie, et la vérification in situ.

F. Aubin AHEHEHHINNOU

Mètongnon et de ses co-accusés devant la CRIET jeudi prochain

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L'ancien Président du Conseil d'Administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Laurent Mètongnon et ses coaccusés inculpés dans le dossier de placement hasardeux des fonds de ladite caisse à la Banque internationale du Bénin (Bibe) alors en difficulté, seront écoutés à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le jeudi 24 janvier 2019. Précédemment annoncé pour le 17 janvier dernier, l'audience a été reportée en raison du procès Icc-services en cours de à la CRIET.

F. A. A.

La 10ème édition se tient les 8 et 9 février à Marrakech

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Le Centre Marocain des Etudes Stratégiques (CMES) organise en partenariat avec la Fédération Africaine des Etudes Stratégiques (FAES) la 10ème édition de la Conférence Internationale " Marrakech Security Forum / AfricaSEC 2019 ". Cet évènement placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, se tiendra à Marrakech (Maroc) les 8 et 9 février 2019 sous le thème : "Construire pour l'Afrique sa Sécurité du futur".

La Conférence Internationale " Marrakech Security Forum / AfricaSEC 2019 " se tiendra à Marrakech les 8 et 9 février 2019 sous le thème : "Construire pour l'Afrique sa Sécurité du futur". Cette 10ème édition sera focalisée sur plusieurs axes. Il s'agit entre autres de re-conceptualiser et repenser la Sécuritéà l'ère du numérique.
Les participants vont aussi aborder plusieurs autres aspects : L'Afrique face aux vulnérabilités chroniques et aux menaces transnationales et asymétriques ; L'arc de crises Afrique Centrale et zone Sahélo-Saharienne : entre conflits enlisés et menaces émergentes ; L'Afrique australe et Grands Lacs : entre violence, groupes armés et stabilité précaire.
L'Union Africaine face au défi de la Réforme du Conseil de Paix et de Sécurité ; Nature et étendue des Cyber Menaces : acteurs malveillants, modes opératoires, nature des menaces ; Les théâtres de la Cyber Stratégie : de la Cyber Sécuritéà la Cyber Défense puis la Cyber Guerre ; et Quelles stratégies de lutte contre les Cyber Risques : l'architecture de la Sécurité du futur, seront également au centre des préoccupations.
Un accent sera mis sur Femmes et enfants dans la spirale des organisations extrémistes violentes (en partenariat avec ONU Femmes) ; Cyber Renseignement et Risques numériques ; Quelles perspectives pour le Renseignement spatial et aérien ? ; Le Renseignement comme arme dans la lutte contre les menaces sécuritaires émergentes ; et Cyber Terrorisme et la radicalisation dans le Cyber Espace.
Les axes non moins importants de cette conférence internationale concernent De l'hyper-terrorisme au « low cost » terrorisme au Terrorisme hybride ; Les organisations terroristes et criminelles hybrides, les menaces et guerres hybrides : la nécessaire transformation des Services de Sécurité et de Défense.
Plus de 300 participants de haut-niveau (responsables civils et militaires, dirigeants d'organisations internationales, sécuritaires et experts africains, américains, européens et asiatiques) sont invités à ce forum dans le but d'analyser, de débattre et d'échanger les expériences.
Le CMES - Global Network Against Women Radicalization, organise parallèlement aux travaux de Marrakech Security Forum / AfricaSEC 2019, un atelier sur le thème : " Perspectives du genre dans la prévention de l'extrémisme violent, PVE-CVE". Cette rencontre qui sera tenue, le samedi 9 Février 2019, est initiée en partenariat avec UN Women- ONU Femmes.
I. F.


José Tonato annonce le démarrage imminent des travaux

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Les travaux du projet de construction et de modernisation de 35 marchés urbains et régionaux démarrent bientôt. Le ministre du cadre de vie, José Tonato accompagné d'une délégation ont rencontré ce vendredi 18 janvier 2019 au CPA de Cotonou, les usagers et acteurs de gestion des marchés. L'objectif principal était de faire part de l'état d'avancement du projet après la séance d'Avril 2018 et des dispositions pratiques à prendre pour le démarrage imminent des travaux.

Pour pallier les problèmes identifiés dans les marchés tels que : l'insuffisance des places de vente, les dépotoirs sauvages des déchets, congestions et autres, le gouvernement Talon a résolu de fournir aux populations béninoises des cadres modernes. Cette initiative inscrite dans le Programme d'Actions du gouvernement (PAG) comprend plusieurs projets dont : la modernisation et la construction de 35 marchés urbains et régionaux, d'un centre commercial au stade de Kouhounou, et la construction de la plateforme agroalimentaire d'Akassato.
Selon le ministre du cadre de vie, José Tonato, les travaux de 10 marchés vont démarrer à la fin du premier trimestre 2019. « Dans ces 10 marchés, nous avons 7 marchés urbains et 03 marchés régionaux », a informé le ministre du cadre de vie. Lesdits marchés sont : Tolégbé, Aidjèdo, Wologuèdè, Cadjèhoun, Gbégamey, Mènontin, Amawuignon, Houègbo, Azovè et Glazoué. Il a été lancéégalement l'appel d'offres pour la phase 2 pour 10 autres marchés dont 8 urbains et 2 régionaux.
Pour le démarrage imminent, il faut procéder à la libération des espaces commerciaux et ou le relogement de chaque marché. A cet effet, les sites de relogement ont été identifiés et les travaux d'aménagement sont prévus pour mars 2019.

Les avantages dudit projet

Le Chef du projet à l'agence du cadre de vie, Patrick Koffi a donné de précisions et les avantages pour les marchés urbains et régionaux.
« Pour les marchés urbains, il s'agit de la construction de halle et de grands hangars pour les marchés régionaux », a-t-il annoncé. Patrick Koffi a signalé que la construction sera faite en tenant compte de la spécificité de chaque site. Les places de marché Gbégamey passeront de 570 à 1000 et celles d'Aidjèdo de 218 à 324 places.
Il est prévu aussi un dispositif de drainage des eaux qui est associé au projet d'assainissement. Ce projet a également un impact positif sur la santé publique. Il permettra une meilleure gestion des déchets, la construction de toilettes hygiéniques, la construction d'infirmerie et autres.
Cette nouvelle de démarrage imminent du projet est appréciée par les usagers des marchés. « Nous sommes prêtes pour tout et nous remercions le chef de l'Etat pour ce projet salvateur qu'il a initié pour nous », a déclaré Bernadette Fagnihoun, présidente des vendeurs du marché de Cadjéhoun.
Pour Mihèmi Dossougouin, présidente des vendeuses du marché de Gbégamey, « l'ancienne place est exiguë, donc pour les prochaines constructions, il va falloir envisager un bâtiment de type R+1 ».

Encadré

Les sites de relogement identifiés

Pour la construction des marchés, le gouvernement a procédéà l'indentification des sites.
Marché de Ménontin : Face Eglise du Christianisme Céleste ; Paroisse Ebenezer
Marché de Wologuèdè : Fourrière municipale ; ex garage Ben Afrique
Marché de Aidjèdo : Grand carrefour St Cécile
Marché de Gbégamey : Terre-plein central en face du centre de Transfert Camp Guézo
Marché de Cadjéhoun : Entre l'échangeur Houéyiho et Super Maché Mont Sinai
Marché de Houégbo : Derrière le marché
Marché de Azovè : Derrière le marché
Marché de Glazoué : A côté de la gare de bus
Marché de Amawuignon (Parakou) : Sur le site de la gare du marché Guéma
Les besoins en nombre de places de vente à reloger par marché ont été recensés. A titre d'exemple, il est prévu le relogement de 620 vendeuses au marché Gbégamey, 200 à Wologuèdè et 383 à Ménontin.

Akpédjé AYOSSO

La CENA répond aux préoccupations de l'UDBN

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Une forte délégation du bureau politique de l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) de l'honorable Claudine Prudencio était au siège de la Commission électorale nationale autonome (CENA), ce lundi 21 janvier 2019. Objectif de cette sortie, s'enquérir des conditions d'organisation du scrutin du 28 avril 2019 au niveau de l'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin.

Après les civilités d'usage, le président de la CENA, Emmanuel TIANDO a exprimé sa joie et celle de son bureau, de recevoir les responsables de l'UDBN dans les locaux de la CENA pour parler de sujets relatifs à l'organisation des prochaines consultations électorales. « La CENA, c'est la maison des partis politiques. Et nous sommes très heureux de recevoir une si forte délégation de l'UDBN, dans un contexte où nous-mêmes nous prévoyions initier une série de rencontres avec les acteurs politiques », a déclaré Emmanuel TIANDO.
Fier de la promptitude par laquelle le président de la CENA a répondu favorablement à leur demande d'audience, le vice-président de l'UDBN, Guy CODJIA a indiqué que sa délégation est venue s'enquérir du niveau où en est la CENA par rapport aux questions liées au financement des prochaines législatives et aux constats faits sur le terrain par rapport à une campagne électorale précoce qui se mène à outrance par certaines blocs politiques. Guy CODJIA n'a pas manqué d'indexer à ce niveau, les grandes affiches aux effigies de certaines formations politiques et le rôle que doit jouer la CENA dans la sensibilisation des populations sur les nouvelles exigences du code électoral ; dont la méconnaissance peut, selon lui, conduire à des réactions incontrôlées de certains électeurs.
Par rapport à toutes ces préoccupations, le président de la CENA a apporté des éléments de réponse.
Pour ce qui concerne le financement, Emmanuel TIANDO a été très rassurant. « Il n'y a pas de tension autour du financement des élections, comme le ventile la rumeur. Pour l'instant, nous n'avons pas de difficultés à ce niveau. Nous avons élaboré notre budget. C'est validé. Toute la procédure d'arbitrage a été suivie. Je n'ai aucune raison de douter de l'engagement pris par le gouvernement et le chef de l'Etat à cet effet », a-t-il précisé.
Au sujet du calendrier électoral, le président de la CENA a informé que son institution a fait l'essentiel. « Nous attendions la convocation du corps électoral et la mise à disposition de la LEPI. Je peux vous dire que sous 24 heures, le calendrier électoral sera officiellement rendu public », a-t-il promis.

La CENA rassure la délégation de l'UDBN
Abordant la question de la campagne électorale précoce, Emmanuel TIANDO tout en déplorant la situation, a estimé que cela incombe beaucoup plus à la HAAC (Haute autorité de l'audiovisuelle et de la communication) et aux partis politiques. Pour lui, tout ce qui est diffusé d'illégal à cet effet dans les médias et les réseaux sociaux devrait être régulé par la HAAC et non par la CENA. Il a reconnu que même si le code électoral ne donne pas ce rôle à la CENA, celle-ci s'attèlera à contribuer à la sensibilisation de tous les acteurs politiques.
Pour ce qui est de la nécessité pour la CENA de sensibiliser les partis politiques et surtout les populations sur les nouvelles exigences du code électoral, Emmanuel TIANDO et ses hôtes ont convenu de l'urgence. A ce niveau, le secrétaire général adjoint de l'UDBN, Gildas AIZANON a insisté sur les obligations faites à la CENA par le code pour sa vulgarisation. Cette action selon lui, participe de la préservation d'un climat de paix en période électorale.
Pour Gildas AIZANON, cette sensibilisation est nécessaire aussi bien pour les populations que pour les partis politiques.
Le Président de la CENA, a promis que son équipe fera l'effort nécessaire dans ce sens, surtout à travers les rencontres avec les partis politiques et surtout lors des formations des agents électoraux dans les prochains jours.
La CENA selon M. TIANDO ne réussira pas ce pari seule. Il a salué le sens d'anticipation de l'UDBN et souhaité bon courage au parti et à sa Présidente Claudine PRUDENCIO.
La délégation de l'UDBN était composée de Guy CODJIA, vice-président, de Gildas AIZANNON, secrétaire général adjoint, de Jérémie KPATAHERI, Conseiller Technique Juridique Adjoint, de Mariannick GOUTHON, présidente de l'Union Nationale des Femmes et de Christine AHOUANDJINOU, directrice de l'école du parti.
Tout ce beau monde a été accueilli par le président de la CENA. Il avait à ses côtés la vice-présidente, Geneviève BOKO NADJO de la CENA, le coordonnateur du budget, Basile FASSINOU, les commissaires Freddy HOUNGBEDJI, Adam SOULE et la Secrétaire Exécutive Noellie APITHY.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Le Bénin organise dès février Wiki Loves Africa 2019

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Du 1er février au 1er mars 2019, le Bénin organisera pour la première fois le concours Wiki Loves Africa. Cette compétition de photographie qui va se dérouler en plusieurs phases vise à enrichir le contenu africain sur les projets Wikimedia en permettant à toute personne en Afrique de contribuer à Wikimedia commons.
Dans le cadre de l'édition 2019, plusieurs activités sont prévues.

Le concours Wiki Loves Africa (WLA) est né dans un contexte où la présence de l'Afrique sur des plateformes telles que Wikipédia et les autres projets Wikimédia est extrêmement faible. Selon les statistiques de la fondation Wikimedia, en 2018, sur un total de plus de 70 000 contributeurs actifs sur ses plateformes de collaboration en ligne, 14 000 sont originaires des pays en développement, et 1000 des pays africains. La conséquence de cette inégalité est que seulement 5% des articles de Wikipédia existants sur l'Afrique sont écrits par des personnes résidant sur le continent.
Pour permettre aux Africains de réécrire leur histoire, les Wikimédiens du Bénin, en collaboration avec Wikimédia France, avec le soutien de la Wikimedia Foundation et des partenaires locaux ont pris l'initiative de travailler à former des Béninois sur la contribution sur Wikipédia et autres projets à travers le concours Wiki Loves Africa 2019.

Un concours annuel de photographie

Wiki Loves Africa est un concours de photographie qui est organisé chaque année. Il permet à tout Africain de contribuer à Wikimedia Commons en mettant en ligne des photographies, des enregistrements audios et vidéos qui sont ensuite utilisés sur Wikipédia et ses projets frères. WLA encourage les participants à proposer des médias de type photos, vidéo ou audio sur un thème spécifique.
Le thème de cette année 2019 est intitulé« Play ! (Jeux !) », et vise la présentation de représentations visuelles de jeux sérieux et joyeux, de sports et de loisirs sous forme de jeux de société ou de réflexion, de divertissements ou de compétitions physiques, d'interactions ludiques, de représentations théâtrales et musicales.

Organisation du concours au Bénin

Le concours est programmé sur une durée d'un mois et se déroulera du 1er février 2019 au 1er mars 2019 sur le continent africain. Cette activité qui est à sa première édition au Bénin est ouverte à tout public, béninois, résidant ou non et se passera en plusieurs phases.
La phase du pré lancement qui sera lancée dès le lundi 14 janvier 2019 et la deuxième étape, consacrée aux activités proprement dites, liées au concours. Cette dernière démarre le 2 février 2019, au lendemain de la date de lancement officiel du concours et s'étend jusqu'au 28 février 2019.
La dernière phase est la cérémonie de clôture qui aura lieu le 1er mars 2019. Elle va regrouper entre autres les partenaires, les participants et les sponsors pour présenter au grand public le palmarès du concours national et récompenser les gagnants.
Au cours de la durée du concours, plusieurs activités sont prévues telles que : des sorties en groupe, des ateliers sur la présentation des projets Wikimedia, l'initiation à la prise et au développement de photos, un éditathon et autres.

Résultats attendus au Bénin

Dans le cadre de ce concours Wiki Loves Africa 2019, plusieurs résultats sont attendus au Bénin tels que : la formation de plus de 50 contributeurs aux projets wikimedia, le téléversement de plus de 600 photos à la médiathèque, l'utilisation de plus de 20 photos sur les projets Wikimedia et 50 photos classées comme étant de qualité exceptionnelle.
Pour l'editathon, l'objectif est d'atteindre un minimum de 20 participants et 20 articles Wikipédia créés ou améliorés.

Akpédjé AYOSSO

Duel entre Akplogan et son directeur financier

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Une nouvelle semaine s'ouvre ce lundi 21 janvier 2019 dans le cadre du procès ICC-Services à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo. Suite à la prorogation annoncée vendredi dernier, les dépositions des accusés, sachants et témoins se poursuivent pour le compte de cette 21ème journée.

Etant à la barre avant la suspension intervenue la semaine dernière, Etienne Tinhoundro, directeur financier de ICC-Services a poursuivi avec sa déposition. Les premières interrogations proviennent du procureur spécial. Ulrich Togbonon veut connaître le coût de son imprimerie. « Quarante-neuf millions », a répondu le sieur Tinhoudro ». Suite à cette réponse, le procureur adresse une question au PDG de la structure. Guy Akploagan affirme qu'il savait bien que Tinhoundro avait une imprimerie mais ignore son montant. Le PDG a confiéà la Cour qu'il l'a connu par le biais de son frère Akplogan et souligne l'avoir recruté parce qu'il avait un profil de financier. « Il ne participe pas aux réunions de prise de décision parce qu'il n'est souvent pas disponible », a-t-il signalé. Et d'ajouter : « Dès le départ, on a noté son incapacitéà jouer son rôle ».
Selon le procureur spécial, le directeur financier disposerait d'une maison souterraine à Zoca. L'accusé affirme que certes, il a une maison dans ladite localité mais celle-ci n'a pas un niveau souterrain.
Le PDG qui était sur les lieux au début de la construction de la maison de son directeur financier n'en sait rien mais dit avoir constaté un autre système. « C'est comme s'il a déplacé le système de Dantokpa vers sa maison », a-t-il lancé.
Le ministère public cherche à savoir où se trouvait le directeur financier de ICC-services lors de la célébration du 2ème anniversaire de la structure. « J'étais gravement malade et souffrant. Mes enfants étaient partis et sont revenus les larmes aux yeux parce qu'ils s'étonnent du fait que mes patrons n'étaient pas allés me rendre visite mais se mettent à fêter », a confié le sieur Tinhoundro à la Cour.
A l'endroit de Ludovic Dohou Pamphile, directeur général de ICC-Srvices, le procureur lui demande la femme qui était derrière lui le jour de la coupure du ruban. « C'est une maman de notre paroisse », a-t-il indiqué.
A une autre question du procureur, le directeur financier soutient que le premier adjoint du maire Placide Azandé est son ami avant l'avènement de ICC- Services. « Ce que je sais, c'est qu'il est membre du parti FRAP et je n'ai jamais contribué au financement du parti », clarifie-t-il.

Désaffiliation de Etienne Tinhoundro en 2009
Le président interpelle Guy Akplogan sur le mécanisme de transaction des fonds après payement des clients. Le PDG explique que son directeur financier renvoyait les contrats à Calavi et que les retours se faisaient régulièrement. ‹‹Mais depuis le 1er janvier 2009 poursuit-t-il, je n'ai plus eu trace des dépôts effectués au niveau de son agence à Dantokpa. (...) il a cessé de nous faire le point, on ne fait plus le retour à l'endroit de son agence ».
Guy Akpogan ne s'est pas intéresséà comment il s'arrangeait à payer les intérêts de ses déposants. « Je ne l'ai pas limogé parce que j'évitais qu'il y ait crise au sein de notre groupe pour ne pas aller à un trouble », a-t-il relevé.
Au moment de la crise, le PDG a indiqué avoir fait un chèque de 75 millions FCFA puisque même si Tinhoundro ne travaillait plus pour lui, en sa qualité de PDG, il doit faire face à toutes difficultés liées aux activités.
Face aux déclarations de Akplogan, le directeur financier estime que son patron a dit des contre-vérités. « Qui veut tuer son chien l'accuse de rage. Je ne sais pas pourquoi mon patron dit ça. Aujourd'hui, je suis heureux parce que tout le monde nous suit. Les gens avec qui nous avons travaillé nous entendent, nos parents aussi », a-t-il lancé tout en réfutant qu'il n'a jamais renoncéà ICC-Services.
Le sieur Tinhoundro révèle à la Cour que Akplogan n'a pas seulement fait un chèque de 75 millions de FCFA, mais aussi a payé plus de 400 millions FCFA avant d'arrêter.
« (...) S'il dit aujourd'hui que je suis incompétent, je rends grâce à Dieu », se désole-t-il.

Contradiction totale entre Tinhoundro et Akplogan
Dans ses précédentes dépositions, Etienne Tinhoundro a confiéà la Cour qu'il a envoyé une lettre au nom des chefs d'agences au patron de ICC-Services. Mais Guy Akplogan annonce qu'il n'a jamais reçu une lettre du genre.
« Il a bien reçu la lettre que je lui ai envoyée. Monsieur le Président, je ne fais que vous dire ce que j'ai eu à faire », atteste le directeur financier.
Aussi, le sieur Tinhoundro a-t-il affirmé que aucun sous de ICC-Services ne lui a permis de financer ses activités personnelles notamment l'imprimerie et la poissonnerie.
Pour Guy Akplogan, c'est grâce aux revenus de son imprimerie et poissonnerie qu'il paye les intérêts des clients. « Comment il a su que les activités liées à ma poissonnerie et mon imprimerie me permettaient de faire face aux intérêts des clients. Il ne détenait pas la comptabilité de mes activités secondaires qui n'ont rien à voir avec les activités de ICC-Services », a soulevé Etienne Tinhoundro.
La Cour interroge Guy Akplogan sur la plateforme de placement en ligne E-Gold qui était entreprise pour faire face aux taux d'intérêts exorbitants. Sur ledit sujet, le PDG annonce que c'était juste une phase expérimentale jusqu'en mars 2007 et que non seulement Etienne Tinhoundro n'a pas le niveau, mais aussi il n'a pas les prérequis pour comprendre le fonctionnement du placement en ligne. Mieux au début poursuit Akplogan j'ai eu l'information selon laquelle, il est allé voir le DG pour que je leur explique le fonctionnement du placement en ligne afin que les deux puissent m'abandonner et créer leur propre structure.
Le PDG informe la Cour qu'à l'époque le chef d'agence de Dantokpa voyageait régulièrement. Il allait en Italie, à Bordeaux et donc pour lui c'est qu'il faisait des activités qui lui permettaient de faire face aux intérêts des déposants.
Guy Akplogan certifie que son directeur financier s'est mis à son propre compte à partir de 2009, et ne faisait plus compte à la comptabilité de la Fédération. L'intéressé réfute cette déclaration : « J'ai commencé par travailler à la maison parce qu'à un moment donné j'étais malade et je ne peux pas aller au boulot. Donc je travaillais à la maison. Certains clients venaient me déposer l'argent à la maison », a clarifié Etienne Tinhoundro tout en notifiant qu'il lui a toujours fait le point. Quant à ses voyages, il avoue avoir effectué en 2009, 3 voyages en Europe sous ses propres fonds.
Me Alain Orounla cherche à savoir en quelle année le directeur financier s'est-il rapproché de son PDG pour l'ouverture d'un compte au nom de ICC-Services. « Je n'ai pas retenu exactement la date mais c'était en mi 2009 que je suis allé vers le PDG pour avoir un compte ICC-Dantokpa et il n'a pas accepté mais m'a autorisé a utilisé mon propre compte », a répondu l'accusé.
Le chef d'agence de Dantokpa explique qu'il a continué avec la même méthode, celle de payer les intérêts avec les fonds des nouveaux déposants et la différence est déposée sur son compte personnel.
Pour Me Alain Orounla il y a problème du moment où le sieur Tinhoundro ne dépose plus l'argent à Guy Akplogan afin de lui permettre de fructifier les sous pour faire face aux intérêts des déposants.
« Si c'est cela, je me demande ce que font les premiers dépôts que je lui envoyais régulièrement au départ », avance-t-il.
« De juin 2009 jusqu'à l'éclatement de la crise en Avril 2010, j'ai fonctionné de façon autonome et je n'ai jamais fructifié les fonds collectés. Je n'ai investi dans aucune activité. Je ne peux pas dire que c'est exactement comme ça que Guy Akplogan fonctionnait », a ajouté Etienne Tinhoundro.
La Cour a fait part d'une déposition, dans laquelle Akplogan a confié qu'il est arrivé que l'argent des clients soit utilisé pour payer des intérêts. Une déclaration qui selon la Cour concorde avec la déposition du directeur financier de ICC-Services.
Le PDG souligne que c'était au début de leurs activités et que c'était avec les réserves de la structure que les intérêts étaient payés. Toutefois, reconnaît Akplogan ces réserves proviennent des fonds des déposants.

Tinhoundro ne partage aucune responsabilité
Me Gbaguidi avocat de la défense veut savoir si l'accusé Tinhoundro maîtrise les modalités selon lesquelles le solde est fructifié. « Non », a-t-il répondu. Le sieur Tinhoundro affirme que les prévisions proviennent des fonds des épargnants puisque à aucun moment donné le solde n'est à zéro.
Le chef d'agence de Dantokpa soutient qu'il ne sait pas écarter de la structure ICC-Services et qu'il n'était pas question aussi d'une autonomie dans la gestion de son agence. Selon lui Akplogan partage sa vision sinon il n'allait pas choisir délibérément de mettre les fonds sur son compte.
L'avocat de la défense demande à Tinhoundro s'il peut attester connaître le ro de ICC-Services. « Non, je ne connais pas », a-t-il lancé.
Etienne Tinhoundro n'assume en aucun cas toutes les conséquences de cette crise. « J'ai travaillé en tant qu'agent chez lui, je l'ai servi, ce qu'il me confie c'est ça que moi je fais. A dire que la responsabilité je vais la partager, je ne peux pas le concevoir ainsi », a mentionné. L'accusé souligne qu'un incompétent ne peut assumer une telle responsabilité.
Le patron de ICC-Services ne reproche rien à son directeur financier. Pour lui, « tant qu'il n'y a pas des déposants qui se plaignent moi je n'ai pas de reproche à faire ». Guy Akplogan affirme qu'il ne nourrit aucune rancœur à l'endroit de Tinhoundro. Il assure l'entière responsabilité.

Clément Sohounou, Chef d'agence de ICC-Services
Un autre chef d'agence de Lalo est appelé pour se prononcer sur les déclarations de Etienne Tinhoundro concernant le mécanisme de paiement des clients. Clément Sohounou déclare aussi que c'est l'argent des déposants qui sert à payer les intérêts des anciens déposants sous ordre du patron de la structure ICC-Services.
A la barre, la Cour a procédéà un long exercice de cas pratique avec Clément Sohounon.

Le directeur de l'INSAE à la barre
Laurent Mahounou Hounsa, directeur général de l'INSAE a été appeléà la barre pour éclairer la Cour sur la procédure de recensement des épargnants des structures de placements de fonds. Le président de la Cour demande à Hounsa, directeur de l'INSAE, nommé en 2018, s'il a la documentation nécessaire pour faire face aux questions répondant ainsi aux actes de son prédécesseur de 2010. « Depuis que j'ai eu votre convocation je me suis documenté comme je le peux pour répondre à certaines questions purement techniques », a-t-il répondu.
Me Gbaguidi souhaite savoir si à l'INSAE il n'y a pas eu un dossier ou un rapport relatif au travail effectué par l'institution sur ICC-Services. « Je voudrais quand même informer la Cour que le 11 octobre 2010 un bordereau d'envoi avait été fait à Mme la présidente du comité de suivi pour lui transmettre la synthèse des résultats du recensement. L'INSAE s'est occupé du volet recensement au niveau de toutes les structures illégales qui avaient été identifiées en en ce moment-là», explique le directeur général de l'INSAE.
Mme Lawson a donc reçu la synthèse, une liste des structures et un rapport général. Aucun dossier selon lui ne porte sur ICC-Services de façon particulière.
L'opération de recensement a été instruite par le conseil des ministres en date du 07 juillet 2010 dans le but d'évaluer les montants engagés par la population dans les placements auprès des structures illégales.
Il y avait 08 centres de recensement qui ont été mis en place et le travail a duré 40 jours.
Selon les résultats de l'INSAE présentés par le sieur Hounsa, le recensement a permis de dénombrer 151.917 déposants, en moyenne 2,50 contrats dans 204 structures illégales.
Le montant total de dépôt est de 161,04 milliards FCFA, le montant d'intérêts perçu s'élevait à plus de 62 milliards FCFA.
Les départements de l'Ouémé, Littoral, et de l'Atlantique concentrent près de 90% des dépôts. En ce qui concerne ICC-Services, le montant des dépôts est évaluéà 109 milliards FCFA.
Tout au long de sa déposition Laurent Hounsa a d'abord soutenu que la liste de recensement est exhaustive. L'appréciation de Mme Sévérine Lawson selon lui n'engageait qu'elle.
La présidente du comité de suivi est appelée pour repréciser pourquoi il fallait prendre avec pincettes le travail réalisé par l'INSAE.
Le directeur de l'INSAE a fini par reconnaître que ce recensement peut présenter des insuffisances, qui n'ont pas été corrigées malgré l'intervention des huissiers.
Les débats ont été suspendus au cours de l'intervention du DG de l'INSAE à 16 h15 et se poursuivront ce mardi 22 janvier 2019.

Akpédjé AYOSSO

La première phase démarre en Avril prochain

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Les travaux de modernisation des marchés vont démarrer incessamment. C'est l'information qu'à porté le ministre José Tonato aux femmes, le vendredi 18 janvier 2019, lors d'une séance d'échanges initiée par l'Agence nationale du cadre de vie en présence du ministre du Cadre de vie, José Didier Tonato.
Le niveau d'avancement du Projet de modernisation et de construction des marchés. Telle est l'information portée aux femmes des marchés au cours de la séance d'échanges en fin de semaine dernière.
La phase pratique du Projet de modernisation et de construction des marchés du Bénin démarre dès la fin du premier trimestre 2019.
La Directrice générale de l'Agence nationale du Cadre de vie, Olga Dagnon, rappelle les différentes phases du projet de modernisation et de construction des 35 marchés. Il se déroulera en trois phases. La première phase (A) prend en compte dix marchés. Il y a sept (07) marchés urbains et trois (03) régionaux dont les marchés d'Azovè, de Houègbo et de Glazoué.
Le démarrage de ces travaux est prévu dès la fin du premier trimestre 2019 puisque les études sont bouclées déjà et l'entreprise en charge des travaux a été sélectionnée. Quant à la deuxième phase (B) du projet, elle prend en compte 10 marchés dont huit (08) urbains et (02) régionaux. « L'appel d'offres sera lancé en même temps que le démarrage des travaux de la phase A », a précisé le ministre José Tonato. Dès la fin du premier trimestre, l'appel d'offres de la phase B sera lancé.
Vingt marchés seront réalisés d'ici à 2020. José Didier Tonato n'a pas manqué de mettre l'accent sur la volonté du gouvernement à offrir des cadres sains et agréables aux usagers des marchés et une sécurité sanitaire des aliments. Cette séance a permis de sensibiliser les femmes sur les dispositions pratiques à adopter au cours des travaux pour son bon déroulement. « Nous les avons invitées pour les informer de nouvelles dispositions pratiques en vue d'une réussite des opérations », a confié le ministre. M. Tonato a rassuré les femmes qu'aucune d'entre elles ne sera déplacée si le site de relogement n'est pas aménagé. Il précise que les sites de relogement sont déjà identifiés et les travaux en cours.
G.A.

Le nouveau Code pétrolier adopté

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La loi n°2019-06 portant Code pétrolier en République du Bénin a été adoptée à l'unanimité des députés présents, le lundi 21 janvier 2019, sous la direction du président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji en présence du ministre chargé de l'eau Samou Adambi.

170 articles regroupés en neuf titres. Tel est la composition du Code pétrolier adopté par les députés par le parlement. Il porte sur les dispositions générales et les personnes habilitées à entreprendre des opérations pétrolières. Le document aborde aussi le cadre institutionnel comprenant le ministère en charge des hydrocarbures et l'opérateur national et les dispositions communes aux opérations pétrolières relatives à l'occupation des terrains nécessaires à la réalisation des opérations pétrolières et des opérations de transport et de stockage.
Il prend aussi en compte la prospection, la recherche, l'exploitation, le transport et le stockage des hydrocarbures et contrats pétroliers.
La nouvelle loi qui, une fois promulguée par le chef de l'État, abroge la loi n°2006-18 du 17 octobre 2006 portant Code pétrolier en République du Bénin actuellement en vigueur, contient deux dispositions relatives au régime fiscal, douanier et de change des opérations pétrolières ; les dispositions administratives et financières relatives aux ristournes et répartition des recettes pétrolières d'une part ; et à la surveillance administrative, technique et au contrôle financier d'autre part, puis aux infractions, sanctions et règlement des différends.
L'objectif de la proposition et de l'adoption de la nouvelle loi entre dans le cadre du renforcement de la maîtrise de l'Etat sur son patrimoine pétrolier et la clarification du cadre contractuel des opérations pétrolières, les mesures destinées à faciliter et à rationaliser l'accès aux blocs pétroliers puis l'amélioration de la gouvernance du secteur à travers la mise en place d'un cadre institutionnel clair et l'adoption de mesures destinées à promouvoir les activités de recherche et d'exploitation pétrolière.
Cette loi offre des conditions de passage en phase d'exploitation des blocs pétroliers en cas de découverte ; l'amélioration du contenu local des opérations pétrolières et la mise en place d'un dispositif économique et fiscal équilibré. Aussi permet-il aux détenteurs de permis d'exploitation pétrolière qui le désirent, de solliciter une révision de leurs actes pour bénéficier des dispositions de ladite loi.
Les autres avantages qu'offre ce code sont ceux relatifs aux conditions d'accès aux blocs ; la protection des intérêts patrimoniaux de l'Etat en décourageant les activités spéculatives sur les blocs pétroliers puis l'amélioration du contenu local des opérations pétrolières.

G.A.

Le calendrier électoral rendu public à la Cena

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La Commission nationale électorale autonome (Cena), a rendu public, ce mardi 22 janvier 2019, le calendrier électoral dans le cadre des législatives du 28 avril 2019. Selon ce calendrier, les activités de l'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin vont se dérouler du 16 janvier 2019 au 30 mai 2019. Ainsi, les candidats peuvent dès ce mardi 22 janvier jusqu'au 25 janvier 2019, consulter la liste des pièces à fournir. La Cena a également prévu dans le cadre de ces législatives, une série de rencontres avec les différentes parties prenantes à savoir, les membres de la société civile, les forces de sécurité, les médias, les confessions religieuses, le Cos-Lépi, les partis politiques, les autorités locales et les partenaires techniques et financiers.
Ces rencontres se tiendront du 23 janvier au 21 février 2019. Le 18 février, l'institution présidée par Emmanuel Tiando va procéder au lancement de la réception des déclarations de candidatures. La publication de la liste des déclarations de candidatures se fera le 07 mars 2019. La campagne électorale quant à elle, va démarrer le 12 avril 2019 pour durer 15 jours.
Le scrutin aura lieu le 28 avril.
Le 30 avril 2019, la Cena va procéder à la publication des grandes tendances.
Ce calendrier électoral a été mis en exécution avec la réception officielle de la liste électorale permanente informatisée (Lépi) le 16 janvier dernier.
Emmanuel Tiando a profité de l'occasion de la présentation du calendrier électoral, pour fustiger la campagne précoce en cours dans certaines formations politiques. Ce comportement selon lui, est puni par la loi.
Le président de la Cena invite chaque Béninois à contribuer à l'organisation d'une élection pacifique et transparente.
Le budget de allouéà la Cena pour l'organisation de ces élections, est de 5,5 milliards de francs CFA.

F. Aubin AHEHEHINNOU
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Controverse suite à une vidéo projetée à la CRIET

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Le défiléà la barre des sachants, témoins et accusés s'est poursuivi, ce mardi 22 janvier 2019, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo. Pour le compte de cette 22ème journée, la Cour a projeté des vidéos sur des activités de ICC-Services.

Seth Djidjoho Akplogan, régisseur central au ministère des Finances et celui du Développement, retraité depuis 04 ans, est le premier àêtre appeléà la barre. Déposant en qualité de sachant, Seth Akplogan a affirmé qu'il était en charge de la gestion des fonds alloués aux comités de crise et de suivi pour leur fonctionnement.
L'ex régisseur déclare que 400 millions de FCFA ont été attribués au comité de crise et 90 millions FCFA au comité de suivi. Pour le compte des deux comités plus de 90 millions de FCFA ont été par la suite reversés.
Quant à l'INSAE qui a procédé au recensement des déposants des structures illégales, il a été financé par les fonds du comité de crise.
L'ex régisseur n'a pu préciser le budget allouéà cet organe mais reconnaît que le ‘'coût était important'' à cause des agents recenseurs, vérifieurs et de la sécurité qui ont travaillé dans le cadre de l'opération.
Un rapport mentionnant ces faits serait disponible aux archives du ministère des finances.
Seth Akplogan ne se souvient plus aussi de la somme exacte mise à la disposition de la direction de l'organisation de l'informatique (DOI) dans la gestion de la crise.
Pour la commission d'enquête, il confie à la Cour : « Je n'ai jamais eu affaire au procureur Gbènamèto ». Selon lui, il se pourrait que cette commission ait eu un budget parallèle.
Les fonds des commissions mises en place pour la gestion de la crise sont dans l'ordre d'un demi-milliard et plus de 90 millions FCFA ont été retournés à la fin.
S'agissant des frais de missions, l'ex régisseur recevait des ordres de missions et des pièces justificatives avant de donner l'argent contre décharge.
Seth Akplogan déclare qu'il n'a pas perçu plus de 250 000 à 300 000 FCFA durant toute la durée de la gestion de la crise. Ces différents fonds proviennent du budget national. L'ex régisseur soutient que c'est un imprévu et dans ces genres de situations, l'Etat devrait prendre ses dispositions. Seth Akplogan s'est présentéà la barre sans aucun document à l'appui. Il a promis fournir à la Cour ses documents le plus tôt possible.
La Cour cherche à savoir si selon lui l'argent public n'a pas été un peu dilapidé. « Avec tout le respect que je vous dois, je ne pense pas que de ma position de régisseur central, il me revenait de porter un jugement de valeur sur une situation de cette taille », a lancé Seth Akplogan tout en déclarant qu'il pense que ça n'a pas été exagéré.

L'ex régisseur et ses liens de parenté avec le PGD

Me Gustave Cassa veut bien savoir si l'ex régisseur Seth Akplogan a un lien de parenté avec le PGD de la structure ICC-Services. Il confie à la Cour qu'il est originaire de Porto-Novo comme l'accusé, mais ne le connaissais pas avant la crise.
L'ex régisseur poursuit avec sa déposition. « Dans le cadre de cette opération, il y a eu beaucoup d'opérations de communication. Les frais de justice ont été payés et je l'ai fait par chèque. Les frais de mission et autres étaient payés en numéraires », a-t-il souligné. Pour exécuter cette mission, il a eu recours à l'aide des régisseurs satellites.

Retour de Séverine Lawson à la barre

Dans leurs dépositions de lundi, les responsables de ICC-Services ont soutenu qu'à l'éclatement de la crise, ils n'avaient plus en leur possession des documents appartenant aux déposants. Mme Lawson a transmis au procureur spécial des procès-verbaux d'huissiers qui sont intervenus dans les agences de ICC-Services pour récupérer des livrets et contrats enfin de les restituer à leurs titulaires. Les PV d'huissiers renseignent que plus de 1500 contrats et livrets ont été retrouvés à l'agence de Dantokpa et rendus à leurs titulaires afin qu'ils se fassent recenser.
A Calavi, un seul contrat a été retrouvé et remis à son titulaire. « C'est pour dire que la présidente du comité n'a pas dit des contre-vérités », a soutenu Mme Lawson. Elle précise que les huissiers ont fait part des carnets vierges qui étaient sur les lieux. La présence massive des déposants à la suite du 1er avril peut s'expliquer selon la magistrat par le nombre de livrets retrouvés dans ces agences. Ces huissiers ayant été sur les lieux ont eu les clés auprès du juge d'instruction.
Mme Anassidé veut savoir d'où proviennent les contrats frauduleux surpris dans les maisons. Selon la présidente du comité de suivi, il faut « la parole des accusés contre celle des victimes », pour pouvoir certifier l'authenticité des contrats.
La déposition de Mme Lawson a fait l'objet de confrontation. Etienne Tinhoundro, directeur financier de ICC-Services, Laurent Hounsa, directeur général de l'INSAE ont étéécoutés à nouveau.

Controverse autour du nombre de déposants de ICC-Services

Selon le directeur de l'INSAE, les contrats relèvent des « problèmes factuels » de terrain. Se prononçant sur la fiabilité des résultats de l'INSAE, le sieur Hounsa déclare : « Pour parler de fiabilité, il faut partir des objectifs. Si les objectifs sont atteints, les résultats sont faibles ».
Il a confirméà la Cour que c'est sur la base des livrets et des carnets que le recensement a été fait. « Le questionnaire que les collègues ont adressé aux clients est très clair : le montant placé, la périodicité, les intérêts déjà retirés ; les montants dus. Monsieur le Président, le travail qui a été demandéà l'INSAE est un recensement. On ne peut juger de ce que les informations que les déposants ont donnéà l'INSAE et conclu que les résultats ne sont pas fiables », a-t-il expliquéà la Cour.
Le chef d'agence de Dantokpa a été appeléà la barre pour éclairer la Cour. Etienne Tihoundro indique que les carnets sont constitués en 03 exemplaires. Il y a un pour le client, un deuxième pour l'agence et le dernier pour la fédération. Il ne peut certifier si ces carnets étaient dans les agences lors de la crise. « Au début de la crise, quand on paie, le client part avec son livret », a-t-précisé. Pour avoir le montant total dû aux déposants, selon le chef d'agence de Dantokpa on ne peut le faire sur la base des contrats et livrets. « Il faut l'ordinateur parce que les ordinateurs enregistrent tous les mouvements du client », ajoute Etienne Tihoundro.

Reprise de l'audience

A la reprise des débats vers 14 h, les sachants et accusés ont poursuivi avec leurs dépositions.
Le directeur de l'INSAE informe que le rapport de l'Institut ne mentionne pas le nombre des déposants. Il a été transmis au comité de suivi des données brutes. Une déclaration qui laisse croire que la présidente du comité de suivi a inventé des chiffres de déposants. « Aucun chiffre n'a été inventé», a rétorqué l'ex AJT qui ne doute pas de la qualité du travail abattu par les huissiers.
Dans ces dépositions à la barre, la directeur de l'INSAE a dit qu'il ne peut affirmer s'il y a une marge d'erreur mais dans le cas contraire l'évalue à 5 à 10 %. Laurent Hounsa atteste qu'une comparaison des chiffres peut être faite si la base de données de ICC-Services était disponible.
Revenant sur la présence des contrats dans les bureaux de ICC-Services lors de l'éclatement de la crise, le patron de la structure Guy Akplogan souligne qu'il n'y en avait aucun à son niveau. Pour lui les carnets et contrats retrouvés à l'agence de Dantokpa et même dans les autres agences seraient des doubles. Face à cette situation, il se pourrait que les déposants qui ont été payés entièrement ont pu être réintroduits par ignorance dans le système ICC-Services.
S'agissant des données transmises au comité de suivi par l'INSAE, Mme Lawson aimerait apporter des rectifications. « La base de données a été transmise sur CD au comité de suivi. Mais, les contrats et livrets sur la base desquels, le recensement a été fait sont restés à l'INSAE », clarifie-t-elle. Ces documents poursuit Mme Lawson n'ont jamais été envoyés au niveau de l'agence judiciaire du trésor.

Les représentants de la DOI à la barre

La Cour est décidée à comprendre davantage sur quelles bases les chiffes de l'INSAE sont fiables. La Direction de l'organisation et de l'informatique (DOI) du ministère des Finances, ayant été sollicitée par le comité de suivi est représentée à la CRIET. Leur mission était de procédéà un dépouillement en rapprochant les résultats fournis par l'INSAE des documents produits par les promoteurs. Ignace Kokou Dieudonné Codja a notifiéà la Cour que la demande de la direction pour avoir accès aux données en vue de juger de la qualité des résultats n'a pas abouti sous prétexte qu'elles étaient confidentielles. « On a eu droit à un échantillonnage. On nous a donné un fichier INSAE qui comptait le nombre d'enregistrements », annonce le représentant du DOI. Les données avec lesquelles la direction a travaillé englobent celles des déposants aussi bien que celles des structures.
Le sieur Codja a confiéà la Cour qu'il n'est pas en mesure d'apprécier le travail effectué par l'INSAE. « Si le travail de l'INSAE est parfait, je ne saurais le dire. Ça dépend de l'objectif du recensement », a-t-il souligné.
Son collaborateur Fréjus Ahotondji Gbaguidi révèle que la direction a plutôt procédé par échantillonnage et certifie également qu'ils n'ont pas travaillé avec les données des promoteurs de ICC-Services.
Plusieurs chiffres sont fournis en ce qui concerne le solde de ICC-Services tels que 12 milliards et 68 milliards de FCFA.
L'ex AJT et les responsables de la DOI doivent répondre des faits. Mme Lawson explique : « (....) Lorsqu'on sort les intérêts déjà payés, il reste 68 milliards de FCFA avec les soldes négatifs ». S'agissant des 72 milliards de l'INSAE, « c'est après apurement qu'on est venu aux 68 milliards FCFA », a-t-elle ajouté.
Les données transmises à la DOI selon Mme Lawson sont un ensemble de données, mais ignore où elles peuvent être. De plus, la présidente du comité de suivi ne saurait dire d'où elle tient les montants relatifs à ICC-Services tout en justifiant qu'elle ne s'est pas impliquée dans le travail des informaticiens.
Quant au directeur de l'INSAE, il avance un chiffre de 109 milliards comme le total des montants placés.

Les images d'un film vidéo font débat

Dans le but d'avancer dans le procès, le président Edouard Cyriaque Dossa a fermé les débats autour de la fiabilité des chiffres de l'INSAE.
La Cour a entrepris de passer à la visualisation d'un film vidéo sur le complexe agro pastoral de ICC-Services. Ceci, afin d'éliminer une à une les hypothèses de provenance des fonds avec lesquelles les intérêts étaient payés aux déposants. Les images remontant à 2010 reflètent des champs de cultures, l'élevage de lapins et de volaille.
A la suite de la projection, les avocats n'ont pas manqué de faire des observations. Dans le rang des avocats de la partie civile, ces images laissent perplexe sur la capacité a généré des milliards. Me Affougnon se demande s'il est question de tous les sites d'activités annoncés par les promoteurs de ICC-Services. Pour Me Gustave Cassa «ça ressemble aux documents qu'on remet ici ».
Selon Me Gbaguidi, avocat de la défense, il faut que le patron de ICC-Services se prononce sur ces images. « C'est une très petite partie qu'on vient voir là», a soutenu Guy Akplogan.
« Si le comité de suivi était allé sur le terrain, il n'aurait pas qualifié de plan d'affaires le plan de remboursement de mes clients », a lancé Me Gbaguidi. A cette déclaration, la présidente du comité de suivi répond : « Si l'avocat des promoteurs ne nous avait pas dénié tout droit légal, peut-être qu'on serait allé sur les lieux ».
Le chef d'agence de Dantokpa fait également ses observations. « Si vous avez ceci, ça veut dire que les activités existent », a-t-il balancé.
C'est sur ces observations que le président Edouard Cyriaque Dossa a suspendu les débats.
La Cour donne rendez-vous ce mercredi 23 janvier 2019 pour la suite du procès.

Akpédjé AYOSSO

Un mort et un blessé grave à Savè

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Dans la nuit du lundi 21 janvier 2019 aux environs de 21 h, un braquage perpétré dans le village d'Alafia, arrondissement de Kaboua, commune de Savè, a fait un mort et un blessé grave.
Selon les informations, les braqueurs au nombre de 4, s'étaient remorqués sur deux motos Bajaj. Lourdement armés, ils ont réussi à faire irruption dans une boutique et ont tenu en respect la propriétaire à travers des tirs dissuasifs. Après avoir commis leur forfait, les hors-la-loi ont emporté une importante somme d'argent. Certaines sources renseignent que la propriétaire de la boutique est aussi responsable d'un groupe de tontine et les bandits auraient également emporté ces sous.
Un conducteur de véhicule léger ayant remarqué l'opération, a essayé de filmer la scène. Les braqueurs l'ayant remarqué, l'ont atteint à bout portant. Quelqu'un d'autre a reçu une balle perdue à la mâchoire et serait évacué au service des urgences de l'hôpital de zone de Savè.
Une enquête est ouverte pour appréhender les auteurs du crime.
F. A. A.

Un atelier pour valider le rapport de performance gestion 2017

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Le ministre des infrastructures et des transports, Allassane Seïdou a procédé au lancement, ce mardi 22 janvier 2019, d'un atelier de validation du rapport de performance gestion 2017.

L'objectif de cet atelier est de faire le point de l'exécution du budget du ministère des infrastructures et des transports au 31 décembre 2017.
Les participants ont au cours des travaux, procéder à l'examen de la fiabilité, de la cohérence et l'exhaustivité des données contenues dans ledit rapport.
‘'Votre participation effective aux travaux constituera à n'en point douter, le témoignage de votre esprit de responsabilité dans un processus qui rend compte de notre effort commun”, a lancé le ministre Alassane Seïdou, à l'ouverture des travaux.
Fier de la qualité des participants, il a souligné que l'exercice est en parfaite harmonie avec les règles de la gestion axée sur les résultats et les principes budgétaires en cours au Bénin. Alassane Seïdou a invité l'assistance à une attention requise afin que les observations, analyses et compléments divers puissent améliorer la qualité du document et rendre compte au mieux des performances du sous-secteur des infrastructures et des transports.
La validation du document permettra d'informer à l'interne sur les actions menées et les résultats atteints au ministère des infrastructures ; le secteur des transports ayant enregistré des résultats probants au cours de l'exercice.
Au plan externe, il vise à communiquer dans les délais opportuns, des informations significatives, complètes, comparables et fiables sur les résultats atteints par rapport aux engagements pris par le ministère.
Au terme des travaux, un document référentiel d'exécution sera élaboré et servira de base à la chambre des comptes pour vérifier la pertinence des résultats atteints et apprécier l'efficience du ministère, dans la gestion des ressources financières mises à sa disposition à travers le budget général de l'État.

F. A. A.

Les PTF saluent les réformes du gouvernement

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Les travaux de la 9e revue des finances publiques du Bénin sont ouverts ce mardi 22 janvier 2019 à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou. Organisée par l'Unité de gestion de la Réforme des Finances Publiques, ( UGR), elle a connu la participation de plusieurs personnalités dont les chefs de mission diplomatique, les cadres à divers niveaux de la chaîne des dépenses publiques et les directeurs généraux des entreprises publiques.

Lancés par le Directeur de cabinet du ministre de l'économie et des finances, Hermann Takou, les travaux de cette 9e revue permettent de prendre de nouvelles dispositions au regard des réformes en cours dans le secteur des finances au Bénin.
La mise en oeuvre du Plan global de Réforme de la gestion des finances publiques ( PGRGFP) 2018-2021, lancé en mai 2017, a permis au Bénin de se doter d'un cadre macro-économique stable et relativement résilient.
Le Chef de Coopération de la délégation de l'Union Européenne en République du Bénin apprécie à juste titre ces efforts du gouvernement. Ruben Alba Aguilera salue le dynamisme dans la gestion optimale des finances publiques. Ce qui est à l'actif des nombreuses réformes entreprises par le gouvernement. Selon le chef de la coopération, la récente crise économique nigériane que le Bénin a affrontée et surmontée en 2016 conduit au maintien d'un taux de croissance de près de 7% à moyen terme. Confiant de l'avantage de ces réformes pour le pays, Ruben Alba Aguilera invite le gouvernement à orienter d'avantage les réformes vers la mobilisation des recettes internes, la qualité des dépenses et de la gestion de la dette. Il met l'accent sur la transparence et la lutte contre la corruption et l'impunité qui est d'ailleurs un combat du gouvernement.
Le Coordonnateur de l'UGR, Alban Bessan, souligne que la refonte du système d'information de la dorsale budget compatibilité, financée par l'Union Européenne à travers le projet d'appui à la gouvernance économique, la dématérialisation de la gestion des ressources humaines par la mise en place du Système intégré de gestion des ressources humaines et de la paie (Sigrhp) en cours, la dématérialisation des procédures au Trésor Public, aux impôts, à la Douane et l'Andf, témoignent de ce que le ministère de l'économie et des finances donne la preuve de son engagement dans le processus de dématérialisation du système de gestion des finances publiques.
Le directeur de cabinet du ministère des finances, Hermann Takou, tout en remerciant les cadres à divers niveaux ayant permis d'atteindre ce niveau de performance, pense que c'est une belle occasion pour faire une retrospection sur la mise en oeuvre des différentes réformes des finances publiques en matière de dematerialisation des procédures et services envisagés pour le compte de cette nouvelle année 2019.
G.A.

Atao au service de cardiologie du CNHU

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Le député Mohamed Atao Hinnouho incarcéréà la prison civile de Cotonou, depuis avril 2018, dans l'affaire faux médicament, a été conduit d'urgence au service de cardiologie du Centre national hospitalier et universitaire (Cnhu) Hubert Koutoukou-Maga, ce mardi 22 janvier 2019.
Très affaibli par son incarcération, l'élu de la 15ème circonscription électorale a été conduit d'urgence sous escorte policière à la clinique universitaire de cardiologie du Cnhu de Cotonou .
Le président du ‘'Réseau Atao'' selon les informations, est resté au Cnhu pendant plusieurs heures avant d'être reconduit dans sa cellule.
F. A. A.

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