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Le Gouvernement retire l'agrément à la CAME

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La Centrale d'achat des médicaments essentiels et consommables médicaux (CAME) n'est plus autorisée à exercer ses activités au Bénin. Le gouvernement vient de prendre un décret portant retrait de l'agrément qui lui a été accordé.
''L'agrément accordéà la Centrale d'achat des médicaments essentiels et consommables médicaux est retiré'', précise le Décret nº 2018-253 du 20 juin 2018. Le ministre de la santé est instruit pour dénoncer la convention de partenariat signé entre le gouvernement et la CAME, le 29 septembre 2010.
''Une Assemblée générale de la CAME sera convoquée dans un délai de 08 jours, pour compter de la date de signature du présent décret, en vue des dispositions urgentes à prendre, souligne le document.
Cette mesure a été prise suite à l'affaire ''faux médicaments'' dans laquelle plusieurs structures grossistes de distribution de produits pharmaceutiques ont été condamnés par la justice.
D. M.


Benjamin Hounkpatin nommé président du Comité de pilotage

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Le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin a été nommé président du Comité de pilotage de la réforme de la pharmacie, du médicament et des explorations diagnostiques au Bénin, dénommée autrefois Commission de réflexion sur la réforme de la pharmacie. Sa nomination a été entérinée par un arrêté présidentiel en date du 20 juin 2018. Le ministre de la santé vient ainsi remplacer Joseph Djogbénou, promu au poste de président de la Cour Constitutionnelle.
Selon les informations, Benjamin Hounkpatin sera assisté, dans l'exercice de sa mission, par le ministre de la Justice Me Sévérin Quenum, nommé en qualité de Vice-président du Comité. Le Conseiller spécial du président de la République, Johannes Dagnon est aussi nommé comme membre de cette structure.
Avec l'entrée de ces personnalités, l'effectif des membres du Comité de pilotage passe de 15 à 17.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Mémoire du chaudron 97

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Mardi, douzième jour de campagne électorale. Une ambiance particulière régnait à Cadjèhoun ce matin là. J'étais là avant 7 heures, mais il s'en allait être 11 heures et rien ne semblait bouger. Les véhicules habituels du cortège étaient disposés là, moteurs éteints, portières entrebâillées pour certains. Les occupants des voitures, devisaient tranquillement, adossés aux murs des maisons mitoyennes de la maison de Yayi. Ils recherchaient cette ombre bienfaisante qui pourtant rétrécissait au fur et à mesure que le soleil montait dans le ciel. Certains se dégourdissaient les jambes en faisant des allers et venues dans la rue. D'autres, assis sur un banc devant le studio de photographie, à l'entrée de la rue, attendaient ce branle-bas annonciateur de la mise en branle du cortège. Un dernier groupe, enfin, nettement plus privilégié, commentait bruyamment, assis sur la petite véranda à l'intérieur du domicile du candidat, quelques-uns des nombreux faits-divers qui émaillaient cette tournée que nous avions entamée depuis bientôt deux semaines.

Je faisais la navette entre l'intérieur du véhicule, et la rue. Yayi était à l'étage et n'était pas encore descendu. Mais, il était déjà en éveil et je le savais par le timbre très reconnaissable de sa voix qui me parvenait lorsque je revenais sur la véranda. Il semblait au téléphone. Je connaissais bien cette maison d'ordinaire calme et vide, mais qui devenait de plus en plus l'endroit où il était bon de se faire voir. Le gardien que nous appelions tous _"IB"_, à l'exception du maître des lieux qui, lui, l'appelait toujours Ibrahim, le vieux Tankpinou et Céphas, les deux chauffeurs, Zoubérath, une des nièces de Yayi, qui remplaça dans la maison, sa sœur aînée Dado partie rejoindre son époux dans un pays du golfe après son mariage, le petit Jean-Marc, l'unique enfant que Yayi avait avec Chantal ; c'était cela le petit monde habituel de cette maison.

J'avais vu Zoubérath pour la première fois lors d'une des nombreuses visites que Yayi rendait à son père au quartier Kpébié quand nous allions à Parakou. Elle devait être, je crois, en classe de cinquième. Son père était un oncle maternel à Yayi. Quand elle vint à Lomé, c'était pour aider à parfaire cet apprentissage de la langue Bariba que Yayi avait entamé avec sa sœur aînée. Sa présence servait au bain linguistique.

Bien entendu, il y avait toute cette horde de cousins que Yayi faisait déferler dans la maison chaque week-end, quand il revenait de Lomé. Cette affluence avait le don de mettre Chantal hors d'elle-même. Elle n'était pas faite pour ça. Et cette nouvelle ambition politique de son mari la rendait particulièrement irritable, parce qu'elle justifiait la présence dans la maison d'un monde qu'elle ne maîtrisait. Elle n'avait d'ailleurs jamais maîtrisé personne, et préférait passer ses week-ends à Lomé plutôt que de voir ce ballet d'escrocs que, pour elle, nous étions, venir régulièrement faire la poche à son mari.

Elle avait sa lecture des choses, et on ne pouvait pas la lui reprocher. Elle connaissait mieux son mari que nous tous. Du moins le croyait-elle. En tout cas, c'était limpide dans son esprit : Boni ne pouvait pas être Président de la République. Elle passait donc l'essentiel de ses week-ends à Lomé et personne ici ne s'en plaignait. Le petit Jean-Marc n'était pas son unique enfant. Elle avait eu sa fille aînée d'une première relation et Yayi en prenait particulièrement soin. Je crois bien que si ce n'était pas de l'amour, ce devrait être un grand respect que Yayi a pour cette femme dont la faible empathie, devenait souvent un bouclier pour lui quand il voulait s'isoler de parents trop envahissants.

Chantal était prise dans ce tourbillon auquel elle n'était pas préparée et dont elle ne comprenait pas le sens. On doit donc à la vérité, de reconnaître qu'elle n'a pas épousé Yayi en entrevoyant la possibilité d'occuper dans la République, la place qui sera la sienne plus tard, pendant dix ans d'affilée. Comme je l'avais déjàécrit, son engagement dans le combat politique auprès de son mari fut tardif et hésitant. Elle a démarré, souvenez-vous, péniblement à Ouidah, sa ville d'origine. J'étais là lorsqu'elle prononça ses premiers mots politiques dans un fongbe écœurant. Je crois qu'elle a pris goût par la suite. Peut-être ce jour aurait-il pu marquer le début d'une proximité entre elle et moi, comme Yayi l'avait toujours souhaité. Mais, la mayonnaise à mon niveau n'avait pas pris, parce que j'étais encore trop ignorant des réalités du pouvoir.

Eh bien aujourd'hui, je peux vous dire, chers lecteurs de mes chroniques, méfiez-vous d'avoir des ennuis avec les premières dames. C'est pire que d'en avoir avec le Président de la République lui-même. Elle finira toujours par avoir ce qu'elle veut. Je ne conseille même pas d'essayer de vérifier si mon affirmation est vraie. Prenez ça comme ça. Ce serait mieux ! Ceux qui connaissent le pouvoir et l'ambiance de cour savent que c'est le lieu, comme le disait si souvent Didier Akplogan, où il faut apprendre à serrer, avec déférence, les mains qu'on ne peut pas couper. Dans ce milieu d'intrigues, il faut éviter les combats. Il vaut mieux, que de chercher à les gagner. Car, chaque victoire devient le motif d'un combat encore plus grand et plus mortel.

Ce mardi, douzième jour de campagne, quelque chose semblait ne pas bien tourner. Lorsque Yayi descendit enfin dans le séjour en bas, nous nous précipitâmes vers lui. Et mon choc fut grand quand je compris l'objet de tout cet atermoiement depuis le matin. La tournée électorale sur Abomey et le département du Zou était annulée !

J'avais du mal à croire mes oreilles. Mais, Yayi semblait avoir pris une décision définitive. En un éclair, certaines blessures que j'avais eu en percevant sa méconnaissance ou ses préjugés sur le milieu fon, refirent surface. Je croyais pourtant que l'accueil qui lui avait été réservé par les rois Dédjalagni et Béhanzin, lors de sa première entrée à Abomey, avait changé les choses à son niveau. Ou alors ma susceptibilité sur ce sujet me faisait-elle prendre l'annonce par le mauvais bout.

Je rongeais mon frein en suivant l'argumentation que faisait Yayi. L'annulation de l'étape d'Abomey et du département du Zou, n'était pas, expliqua-t-il, liée à des questions sécuritaires. Il fallait, selon lui, éviter de froisser les Soglo et se fermer les portes des négociations pour le second tour. Ce cas serait donc différent de celui du Couffo où les problèmes sécuritaires était évidents. Le raisonnement me laissa d'abord sans voix, tellement il me paraissait absurde.

Comment pouvait-on, à ce niveau de parcours, tomber dans des analyses aussi faciles, me demandais-je. Le second tour, c'est en effet pour ceux qui passent le premier tour. Et dans un scrutin au suffrage universel, toutes les voix comptent, autant qu'elles s'équivalent. C'était tout de même facile à comprendre. Et dans une élection présidentielle telle que la nôtre, les populations prennent de façon systématique, pour un manque d'égard, qu'un candidat ne se présente pas physiquement sur leur territoire. Et cela se ressent toujours directement au fond des urnes.

Je savais l'ambiguïté des relations entre Yayi et les Soglo. Je savais qu'il n'appréciait pas particulièrement le candidat de la _"Renaissance du Benin"_, Léhady Soglo qui fut le principal obstacle à un soutien direct du parti à nous dès le premier tour. Mais, je comprenais surtout que Yayi n'intégrait pas encore très bien les dynamiques électorales en cours dans la cité royale. L'absence dans la compétition de Nicéphore Soglo, laissait le jeu très ouvert à Abomey, entre Léhady Soglo, Yayi et Lazare Séhouéto. Adrien Houngbédji et Bruno Amoussou n'y volaient pas haut, pour des raisons que nous avons largement évoquées dans les chroniques précédentes.

Ma lecture de la situation à Abomey et dans tout le département du Zou était celle-ci : pour ce scrutin présidentiel de 2006, Yayi n'arriverait pas en tête. Mais, il aurait eu bien tort de compter sur d'incertaines combines d'entre deux tours pour y obtenir des suffrages dont il pouvait directement obtenir une bonne partie, en livrant bataille jusqu'au bout. L'électorat fon suit Nicéphore Soglo, mais ne lui appartient pas. Les fiefs politiques fonctionnent comme ces veuves dont le veuvage ne dure que le temps de la mise en terre de l'époux défunt. C'est d'ailleurs souvent en pleines funérailles qu'elles repèrent le nouvel amant. Abomey n'était pas hostile à Yayi. Mais, l'en convaincre était une autre paire de manche.

Les discussions furent très ouvertes et très animées ce jour-làà Cadjèhoun. Il était déjà 14 heures et cette journée de mardi était perdue. Nous nous séparâmes sans une idée claire sur la conduite à tenir par rapport à Abomey et au Zou. Quelqu'un, quelque part lui faisait un chantage politique grotesque. Notre campagne semblait désormais au point mort. Il promit racheter la journée en rencontrant dans la soirée, le comité des sages de Cadjèhoun qui demandait à venir lui dire son soutien.

_"Tiburce, je t'appelle le soir"_, me dit-il, lorsqu'à mon tour, je lui serrai la main avant de sortir du séjour. Je repartis, en espérant qu'il fera le choix réaliste qui convenait à la géopolitique de la ville d'Abomey et du département du Zou.

(✋À demain)

*Tibo*

Une douzaine de béninois manifeste son mécontentement devant l'ambassade à Paris

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Une douzaine de béninois se réclamant de la diaspora a organisé un mouvement de protestation ce samedi devant l'ambassade du Bénin à Paris. La manifestation est initiée pour dénoncer la gouvernance du pays. Avec des banderoles et des pancartes, la douzaine de manifestant scandait des slogans hostiles au gouvernement de la Rupture et à ses dirigeants.
Parmi les messages, on pouvait lire : ''La Diaspora béninoise dit non à la destruction de la démocratie !'', ''Oui aux acquis de la démocratie béninoise !", ''Non au favoritisme et au népotisme dans l'administration et dans les ambassades !", ''Liberté pour Atao Hinnouho, Laurent Mètognon et consorts...!'' et autres.
Selon des indiscrétions, les organisateurs du mouvement auraient reçu du soutien des leaders de l'opposition béninoise.

D. M.

Une comédie mal inspirée

https://www.24haubenin.info/?Une-comedie-mal-inspiree

Une comédie mal inspirée

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La diaspora béninoise en France s'est manifestée hier contre la gouvernance du chef de l'Etat. Ils ont décrié la gestion opaque au sommet de l'Etat. Dénonçant ce qu'ils appellent confiscation du pouvoir, la diaspora s'insurge contre l'affaire Atao, l'affaire Mètognon. Pour eux il s'agit des prisonniers politiques. Malheureusement, la manifestation n'a eux d'écho au niveau de leurs compatriotes qui ont préféré se vaquer à leur occupation que de se mettre à distraire l'opinion publique. Il est important de manifester contre l'Etat si la gouvernance est mauvaise. Cela participe au rayonnement de la démocratie. Mais il est aussi vrai que les revendications soient mieux pensées et les apports soient consistants. Ce qui n'honore pas les manifestants est qu'ils sont à peine une douzaine de béninois à se réunir devant l'ambassade du Bénin à Paris pour dire protester contre la gouvernance de Talon.
L'on avait longtemps salué l'opposition de voie mais malheureusement sur des milliers de béninois vivant à Paris à peine une douzaine semblent protester contre la gestion du gouvernement. C'est ahurissant qu'un groupe n'atteignant pas une équipe de football, se dit porte voie des plus de dix millions d'habitants avec des revendications à peines convaincantes. Si au pays l'opposition force l'admiration, cette sortie de la diaspora béninoise en France paraît comme une farce et montre le niveau de mobilisation au sein de cette diaspora.
C'est difficile d'imaginer une douzaine de béninois de la diaspora arriver à bout de cette lutte alors qu'ils sont des milliers à vivre dans cette contrée. L'on n'est pas en mesure de croire que ce soit des gens qui doivent avoir une autre mentalité de la gestion, une autre vision qui crie pour dénoncer la volonté de rendre la gouvernance saine. Se protestant contre les affaires qui sont pendantes devant la justice, les béninois de la diaspora qui ont manifesté samedi dernier laissent croire d'une certaine ignorance des textes qui régissent leur nation. Malheureusement ces béninois méprisent l'hymne nationale de leur pays qu'ils ont chanté avec gloire mais rempli de fausses notes. Il serait important qu'ils repartent peaufiner leur stratégie quitte à convaincre les autres compatriotes afin de nous faire découvrir une marche digne des béninois. Si c'est cette pièce de théâtre qu'on doit chaque fois découvrir, il est important d'en faire grâce aux béninois résident en France puisque cela n'honore pas leur dignité. Loin d'être une manifestation, elle est semblable à une marche de santé d'un groupuscule d'individus ennuyés au bureau qui ont voulu se détendre. C'est d'ailleurs un appel aux béninois de New York qui veulent emboiter les pas de réunir plus de compatriotes et ne pas nous servir le Katéla parisien. Si depuis près de 28 ans c'est pour la première fois que la diaspora se réunie pour manifester contre un pouvoir, c'est d'ailleurs une bonne raison qu'ils ne soient qu'une douzaine à nous servir une manifestation semblable à un jeu de bountou. Il serait mieux de repartir en arrière pour mieux sauter. Cette manifestation n'honore pas les béninois.

Paul Tonon

« La qualité de l'enseignement est révélée par les résultats scolaires (Bertin Toliton)

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« En route pour la qualité au ministère de l'enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle ». C'est le thème de l'émission « Ma Part de vérité» de ce dimanche 24 juin 2018 sur Golfe Télévision. Comme invité, l'inspecteur général de l'enseignement secondaire Bertin Toliton.

Après avoir traversé de nombreuses péripéties dues à plus de trois mois de grève, l'école béninoise a repris ses souffles. La qualité de la formation, l'enseignement reçu et les examens de fin d'année ont été au cœur des échanges ce dimanche avec l'inspecteur général de l'enseignement secondaire. « La qualité dépend de ce qui est appris à l'enfant pour réussir à l'école ou dans la vie », confie Bertin Toliton. Il ajoute que « nous ne pouvons pas dire que nous sommes à l'abri de la route de la qualité». Il explique que le ministre Kakpo Mahougnon est un sachant de l'organisation des examens puisque venant de la direction des examens et concours. Selon lui, « tout se passe normalement au niveau des préparatifs. Il a instruit les trois directions techniques pour réfléchir sur l'exécution efficiente des programmes d'études malgré les grèves. » Nous avons fait, dira-t-il, l'échantillonnage des collèges. « Il a été ensuite question de déterminer le niveau d'exécution du programme. Après l'échantillonnage, nous avons étudié un certain nombre de paramètres. Les enseignants qui n'ont pas observé les grèves, ceux qui l'ont observé partiellement et ceux qui ont observé tout le mouvement. Les inspecteurs vont dans les écoles et étudient le niveau d'exécution tout en contrôlant les cahiers de textes, l'examen des cahiers de cours des élèves et faire des croisements », affirme l'inspecteur général. Ce n'est qu'après tout ce processus que le calendrier scolaire a été réaménagé avec tous les acteurs de la chaîne.
Selon l'invité, « Le ministre avait le point quotidien des grèves dans tous les bassins éducatifs et on savait les plus touchés. La base de rédaction du dispositif de suivi et évaluation est conçue en tenant compte des plus touchés par les grèves. ». C'est alors que renseigne-t-il, « le ministre a fait des réformes au niveau de la mise à jour des cahiers de textes. Après le cahier de texte, il y a les cahiers de présence ». M. Toliton explique que cette mission confiée aux techniciens est exécutée par les inspecteurs pédagogiques. « C'est une charge énorme pour les enseignants que de veiller à la mise à jour des cahiers des apprenants avant le passage des inspecteurs », fait-il comprendre. Il s'est agit selon l'inspecteur d'une démarche pédagogique et de suivi permanent. Outre cette étape du processus, la deuxième étape du travail d'évaluation consiste à revenir dans un établissement avec toutes les données rassemblées pour échanger avec les conseillers pédagogiques, les chefs de zone et les chefs d'établissement. Ils procèdent après étude, à la rédaction d'un dispositif qui tient compte de ce qui reste à faire pour achever les programmes, précise l'inspecteur. « Après l'inspection de classe, on met en place une remédiation avec l'enseignant inspecté. Il y a des remédiations avec l'enseignant et des remédiations groupées. Cela permet d'apporter une solution et de détecter le niveau réel du programme d'étude », soutient-il.

Les nouvelles réformes

Les équipes pluridisciplinaires qui ont fait l'inspection dans tous les départements reviennent avec les chefs d'établissement, chefs de zone et font le point et revisiter les établissements après les instructions et revenir maintenant pour élaborer le programme revisité. « Le suivi est quotidien et chaque acteur a son rôle. L'appui technique des conseillers et inspecteurs pédagogiques qui a été d'une importance capitale s'est achevé samedi dernier. C'est une innovation car autrefois, un enseignant peut rester des années sans rencontrer une seule fois un inspecteur faute de moyens » dit-il. L'inspecteur général salue la détermination des enseignants qui ont accompagné le mouvement. Bertin Toliton rappelle que « le conseiller pédagogique a un certain nombre de visites de classe dans l'année. Nous avons un problème de ressources humaines et un problème d'aiguillage de temps. Nous faisons le maximum pour que le grand nombre de classes soit visité. À part le problème de temps et de personnel, il y a l'accès à certaines zones qui est pratiquement impossible et nous avons fait un plaidoyer à ce niveau qui a reçu écho favorable auprès du ministre. À la rencontre de l'enseignant, le conseiller ou l'inspecteur fait le point de ce qui est fait et discute avec l'enseignant de ce dont il a besoin pour mener à bien ce qui reste à faire ». Le reste des apprentissages est échelonné dans un document planifié dans le temps suivant le calendrier réaménagé. Les évaluations sommatives et les examens blancs ont été planifiés dans le document. De même que la planification des activités des conseillers pédagogiques, des inspecteurs pédagogiques et des animateurs d'établissement. Tous les acteurs ont apporté leur contribution à la rédaction du nouveau dispositif. « Après la rédaction et la mise en route, chaque acteur a son paquet minimum de mise en place et du suivi quotidien du dispositif. C'est un accompagnement quotidien de ce qui est fait dans les classes », a-t-il souligné. L'inspecteur montre que tout n'a pas été rose et pour cela, les inspecteurs sont en permanence sur le terrain pour juger du document. « Nous constatons évidemment des insuffisances dans ce dispositif que nous essayons de corriger au fur et à mesure. Mêmes les enseignants qui sont sur le terrain apportent des corrections que nous intégrons, compte tenu de la pertinence », précise l'inspecteur. Pour lui, « il existe une reconnaissance des efforts que fournit le ministère pour faire ce qui est possible de faire. Nous reconnaissons le génie des enseignants dans la mise en application de ce dispositif. Les efforts sont faits par le gouvernement pour satisfaire les besoins qui contribuent à la motivation des enseignants ». L'inspecteur pense qu'avec toutes ces dispositions, il n'est pas question d'avoir un résultat faible. « Au niveau de l'exécution du programme scolaire, nous pouvons dire que la qualité est révélée par les résultats scolaires ». L'inspecteur général de l'enseignement secondaire montre qu'à« la date du 14 mai 2018, certains enseignants du public étaient déjàà 60 voire 80% d'exécution du programme ». Il invite les élève à travailler en tenant compte de ce que leur enseignent les encadreurs. Selon Bertin Toliton, « les examens seront bien réalisés. Les enfants ont tout ce qu'il faut pour s'en sortir aisément. Ils seront évalués suivant le programme réaménagé»
Giscard AMOUSSOU

Des kits scolaires offerts aux candidats au CEP à Abomey

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85 écoliers, candidats à l'examen du CEP (Certificat d'études primaires) des complexes scolaires d'Ahouaga et de l'EPP de Dozoémè, ont bénéficié de fournitures scolaires, ce samedi 23 juin 2018. Le don a été offert par le bureau de l'Association de développement du quartier d'Ahouaga à Abomey.
Les fournitures scolaires sont composés de boîtes à outils pour la mathématique et la couture, des stylos et cartables en plastique et autres. Selon le président d'honneur de l'Association, Dah Avounssibéssé Kpotchémè, cette initiative découle d'une réunion faite avec le bureau des parents d'élèves et les sages du quartier. Elle a eu pour objectif de définir les problèmes qui empêchent le développement de la localité.
Outre les fournitures scolaires, l'Association a procédéà la remise du compteur électrique du complexe scolaire d'Ahouaga, qui était mis hors tension à cause des factures impayées.
Le représentant des parents d'élèves et les enseignants du complexe de Ahouaga ont salué ce geste symbolique de l'Association qui est une première depuis la création de cet établissement.
Les écoliers bénéficiant des kits ont promis donner le meilleur d'eux-mêmes à l'examen du CEP.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Une réunion ad-hoc du groupe d'experts s'ouvre ce lundi à Cotonou

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Le Bureau sous régional pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et le Gouvernement du Bénin organisent du 25 au 26 juin prochain, à Cotonou, une réunion Ad-Hoc d'experts sur "Les implications du potentiel élargissement de la CEDEAO et la Zone de Libre Echange Continental Africaine (ZLECA)"

Cette réunion ad-hoc qui se tiendra après la signature de la ZLECA par 44 pays sur les 55 Etats membres de l'Union Africaine et l'intention manifestée par certains pays de l'Afrique du Nord d'adhérer à la Communautééconomique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a pour objectif d'approfondir la réflexion sur les potentielles implications économiques et socioéconomiques de ces chantiers majeurs.
Selon, M. Dimitri Sanga, Directeur de la CEA pour l'Afrique de l'Ouest, « Alors que l'Afrique s'engage résolument sur la voie de la mise en œuvre de la ZLECA, nous sommes en train de franchir une étape importante de la création de la Communautééconomique africaine telle que prônée par certains pères fondateurs de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA). Cette marche doit s'accompagner des discussions et réflexions dépassionnées sur les implications réelles de ces engagements afin de lever les contraintes et relever les défis y relatifs. C'est le cas des demandes en cours d'élargissement potentiel de la CEDEAO. Nous sommes convaincus que les experts de l'Afrique de l'ouest vont donner des pistes de solutions pour mener à bien tous ces chantiers qui sont censés nous mener vers l'intégration de la sous-région et du continent dans son ensemble ».
La réunion ad-hoc du groupe d'experts permettra aux participants d'examiner les implications économiques en termes de flux commerciaux et de recettes publiques, d'identifier et de discuter les principaux défis et enjeux pour la CEDEAO et également pour les pays candidats à l'adhésion et de formuler des recommandations pour un élargissement économiquement et socio économiquement avantageux pour les différentes parties et surtout pour l'effectivité de la ZLECA.
Cette rencontre de deux jours comprendra des sessions plénières au cours desquelles les participants discuteront des implications, enjeux et défis majeurs relatifs à l'élargissement de la CEDEAO par l'adhésion de nouveaux pays, aussi bien pour les différentes parties que pour la mise en œuvre de ZLECA.
Les participants comprendront les experts des Etats membres, les représentants des Communautés économiques régionales et des Organisations intergouvernementales de l'Afrique de l'Ouest. Les représentants du secteur privé et la société civile œuvrant activement sur les questions de développement de la sous-région en rapport avec la promotion de l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest y sont également invités. Les experts du commerce extérieur, des questions douanières et de l'intégration dans les ministères en charge du commerce et ceux en charge de l'économie et des finances sont principalement ciblés au niveau des pays.

https://www.uneca.org/fr/ad-hoc-egm-wa-2018


Mémoire du chaudron 98

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J'arrivais à peine au passage à niveau de Houéyiho lorsque mon téléphone sonna. Cotonou n'avait pas encore ces passages supérieurs, et le petit carrefour qui faisait corps avec le passage à niveau était un point de grande congestion de la circulation urbaine. Je jetai un coup d'oeil distrait sur le bout d'écran du téléphone. C'était Yayi. Au vu de la discussion que nous venions d'avoir à Cadjèhoun, je savais que cet entretien téléphonique serait long. J'avais, là aussi, une occasion de faire passer ma vision sur cette incertitude que représentait dans son esprit l'étape Zou de sa campagne électorale. S'il m'avait rappelé aussi tôt, plutôt que de le faire le soir, comme il l'avait prévu, c'était, pensai-je, qu'il n'était plus si sûr d'avoir raison d'annuler cette étape de la tournée.

Je me garai puis décrochai. Il rentra directement dans le coeur du débat, en redéveloppant mollement ses arguments sur la nécessité de ne pas se mettre à dos tous les candidats dès le premier tour. Il évoqua l'ambiance catastrophique que Nicéphore Soglo, sûr de sa victoire électorale, entretint tout au long de la campagne électorale comptant pour le premier tour de l'élection présidentielle de 1996. Une ambiance qui poussa le faiseur de roi de l'époque, Adrien Houngbédji, à se jeter dans les bras de Mathieu Kérékou qui gagna alors l'élection. Cette lecture de l'histoire, bien que fondée, me paraissait néanmoins trop simpliste.

J'avais encore un souvenir exact de ce début d'après-midi de 1996, lorsque la radio nationale, notre seule source d'information à l'époque, en dehors du quotidien "Le Matin", donna la nouvelle, en ouverture de sa grande édition du journal parlé de la mi-journée. Le scoop, je me rappelle, eut l'effet d'un tremblement de terre sur Cotonou. Jeune étudiant activement engagé dans la campagne pour le retour au pouvoir du Général Mathieu Kérékou, je me trouvais, à l'heure-là, avec un groupe d'étudiants, à Mênontin, dans le bâtiment qui abritera plus tard le siège de la télévision privée "Canal 3" et du journal "Fraternité". Une rencontre était prévue là, entre nous et Houdou Ali, dans ce bâtiment inachevé, fraîchement rachetéà son propriétaire initial qu'on disait en prison.

Comme la plupart des étudiants, endoctrinés par Albert Tévoédjrè avec l'affaire des dix millions pour opérer l'oeil gauche de la première dame Rosine Soglo, mais surtout régulièrement frustrés par les excentricités langagières du président Nicéphore Soglo, j'étais une main-d'oeuvre volontaire et gratuite pour le collage des affiches de campagne du Général Mathieu Kérékou sur le campus universitaire d'Abomey-Calavi et dans tout Togoudo. Je ne nie pas que le président Nicéphore Soglo ait fait preuve de beaucoup de suffisance dans la conception de ses rapports avec les autres acteurs de la classe politique durant cette campagne électorale qu'il passa plus à répondre à Bruno Amoussou qu'à son vrai challenger Mathieu Kérékou.

Il ne perçut sa chute que pendant les derniers jours de la campagne, et les tentatives désespérées de certains de ses lieutenants pour redresser la barre furent vaines. Je me rappelle cette initiative de dernière minute de Léhady Soglo, qui vint une nuit dans la résidence universitaire d'Abomey-Calavi, dans l'espoir d'y remonter la côte de son père, en berne. Cette nuit-là, dans le hall d'un des bâtiments de la résidence universitaire, nous écoutâmes, avec une totale indifférence, la plaidoirie de ce fils de président dont on nous avait dit qu'il gifla l'un des illustres ministres de son père, en l'occurrence Paulin Hountondji. Je sais aussi aujourd'hui, avec l'expérience du pouvoir, comment une rumeur vraissemblable, mais totalement fausse, peut être montée pour abattre quelqu'un que l'on prend en chasse. Mais à l'époque, cette rumeur eut un effet désastreux sur ce jeune dandy dont nous savions qu'il n'était pas des nôtres.

Il ne délayait pas du gari comme nous, et peut-être que si l'envie lui prenait d'en délayer dans de l'eau minérale et non dans cette eau de nos puits où surnageaient des larves, il y mettrait de la glace et du lait, le ferait agrémenter de force de petits fours. Cette opération de rattrapage de Léhady Soglo fut un échec. Nous ne le reconnûment pas comme l'un des nôtres. La vérité, c'est que le président Nicéphore Soglo avait tellement multiplié les petites phrases méprisantes à l'endroit des étudiants que notre communautéétait spontanément devenue une citadelle de l'opposition.

Nous prenions d'ailleurs pour d'ignobles traîtres les leaders d'étudiants que nous soupçonnions d'affinité avec le régime en place. Iréné Agossa, Parfait Ahoyo et les autres têtes fortes de l"Union nationale des étudiants du Bénin", UNEB, syndicat étudiant concurrent de la "Fédération nationale des étudiants du Bénin ", FNEB, subissaient la verve dénonciatrice des étudiants communistes qui ne se privèrent pas de voir la main du pouvoir Soglo derrière la mobylette "P50" flambant neuf qu'ils roulaient. Les plus jeunes ne comprendront certainement pas. Mais une mobylette "P50" , à l'époque, était un signe flamboyant de bourgeoisie.
Et pour mieux ressortir le contraste, je vous dirai, par exemple, qu'en cette même époque, l'un de mes deux co-locataires de cette chambre sans plafond dont, à trois, nous réunissions péniblement le loyer mensuel qui n'était pourtant que de trois mille cinq cent francs, devait parfois faire à pied le trajet Pk6 - Togoudo quand il allait solliciter en vain le secours financier d'un oncle et que pour le retour, il ratait son bus.

Sur cet aspect, Yayi avait raison. Le président Nicéphore Soglo avait abordé la présidentielle de 1996 avec un excès de suffisance, alors qu'il avait une piètre connaissance des leviers politiques de la société béninoise. Je me rappelle cette rencontre tardive qu'il eut avec la communauté estudiantine le dernier jour de campagne électorale pour le second tour du scrutin présidentiel. Cette séance eut lieu dans le grand amphithéâtre de la faculté des sciences de la santé, au champ de foire à Cotonou. Sur insistance de Yves Soglo, l'un des activistes les plus visibles de la résidence universitaire, nous y prîmes part, moi sans aucune promesse de changer le sens de mon vote qui, au premier tour, s'était porté sur le Général Mathieu Kérékou. Pour une salle déjà pleine à 18 heures, le couple présidentiel ne vint qu'autour de 21 heures, accompagné des lieutenants les plus proches. Léhady Soglo, visiblement las, s'était abandonné sur l'une des marches de l'escalier qui montait sur l'estrade.

C'était le crépuscule d'un règne. Le ciel était irrémédiablement noir. Certains comme Désiré Vieyra, puissant apparatchik du régime, avaient déjà sauté de la barque. Le discours du président Nicéphore Soglo, ce soir-là, fut comme un champ de cygne. Il utilisa, pour la première fois, des termes qu'il aurait dû utiliser depuis le début de la campagne. Il présenta ses excuses aux étudiants dont il dit ignorer tout de leur souffrance. Ce discours était beau. Ce discours était politique. Mais au moment où il fut obligé d'évoquer le nom de son challenger Mathieu Kérékou, le président Nicéphore Soglo fondit en larmes. L'assistance était pétrifiée. Quelques vibrants cris de guerre remobilisateurs fusèrent dans la salle. Le pouvoir était définitivement perdu pour cet étincelant premier ministre désigné par la conférence nationale, et qui fut ensuite élu à la fonction politique suprême.

Yayi redoutait cette expérience électorale. Il m'avait quelques fois évoqué le cas du Docteur Adjou Moumouni qui, bien qu'ayant été démocratiquement élu président de la République à la fin des années 60, ne régna jamais. Dans notre modèle électoral, le peuple, en réalité, élit au premier tour deux présidentiables. La classe politique se charge ensuite, par des calculs et des combinaisons diverses, de choisir celui des deux qui lui paraît le plus âpte à perpétuer ses intérêts les plus sordides. C'était donc un jeu d'intérêts, répondis-je à Yayi. Et si au premier tour, le président Nicéphore Soglo avait creusé l'écart de façon très nette entre lui et son challenger, et qu'il offrait des gages suffisants au faiseur de roi Adrien Houngbédji, celui-ci aurait, au pire des cas, été plus ambigu dans son discours de vote. Il fallait donc faire un score très net dès le premier tour. Et pour le faire, il fallait chercher les suffrages partout où ils se trouvaient. Il nous fallait aller à Abomey et dans tout le Zou.

À ma grande satisfaction, Yayi accepta. Le lendemain mercredi, quatorzième jour de campagne, nous commençâmes la tournée du Zou par Zogbodomè.

L'assistance, bien que moyenne, était chaleureuse et engagée. Jules Gnanvo, du parti "Restaurer l'espoir", et Patrice Lovesse encadraient Yayi sur la longue véranda du bâtiment principal de l'école primaire publique de Zogbodomè. Je me rappelle le chant d'accueil qu'entonna Prosper Gnanvo, neveu de Jules Gnanvo, et qui faisait office de maître de cérémonie. C'était une chanson rituelle du couvent "linsúxuè" qui disait à peu près ceci : "sens-toi chez toi partout où tu te retrouves. Marche avec fierté. Tu n'es étranger nulle part ". La chanson, expliquée à Yayi, déclencha chez lui une immense vibration d'optimisme. Et c'est dans cette ambiance très positive que nous parcourûmes toutes les communes du Zou, avant de finir, en milieu d'après-midi, au stade municipal de Goho, à Abomey.

Notre état-major politique, bien que modeste dans la zone, fit un travail de quadrillage méthodique. Eugène Azatassou, Rigobert Azon, Albert Adagbè, Jean-Marie Alagbé, Jules et Prosper Gnanvo, Patrice Lovesse, Jonas Akabassi, sont quelques noms de combattants dont je me souviens et qui sillustrèrent ce jour-là dans le département du Zou. Ah non, je ne les oublierai pas, j'ai retrouvé, avec un grand bonheur, mon père et ma mère dans la foule du meeting au stade de Goho. Toujours activiste et entreprenante, ma mère me présenta un groupe de femmes dont elle dit être la présidente. Cela m'amusa tendrement et je ne pus m'empêcher de la taquiner dans un éclat de rire. "Ainsi donc, il faut que tu sois toujours présidente de quelque chose ?", lui dis-je, en la tapautant dans le dos. "Ah, cette femme !", soupira mon père, en cherchant une complicité dans mon regard. Ce fut une journée d'accomplissement pour moi.

Nous rentrâmes à Cotonou autour de 21 heures. Demain jeudi, nous attaquons la derniere partie de notre campagne. Les départements de l'Atlantique et du Littoral. Le bassin électoral le plus âprement disputé.

(✋🏾À demain)

*Tibo*

Mme de Dravo Zinzindohoué, élue présidente

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La Haute Cour de justice a un nouveau président, depuis ce lundi 25 juin 2018. Il s'agit de Mme Cécile Marie-José de Dravo Zinzindohoué. Seule candidate en lice, elle a étéélue ce matin, au siège de l'institution à Porto-Novo, avec 12 voix pour, 00 contre et 00 abstention.
Dr en Droit public et juriste de haut niveau, la présidente de la Haute Cour de justice est l'épouse de Me Abraham Zinzindohoué.
Mme de Dravo Zinzindohoué vient ainsi succéder à Mme Gbèha Afouda dont le mandat est terminé.
La Haute Cour de justice est chargée de juger les personnalités de l'État dont le président de la République, les membres du gouvernement et les députés.
D. M.

Ouverture de la réunion ad-hoc du groupe d'experts du bureau sous Régional pour l'afrique de l'Ouest de la CEA

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Ouverture ce lundi 25 juin, à Cotonou de la réunion ad-hoc du groupe d'experts du bureau sous régional pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA). Les 25 et 26 juin, les experts discuteront des implications, enjeux et défis majeurs relatifs à l'élargissment de la Cedeao par l'adhésion de nouveaux pays.

L'objectif de la réunion qui s'articule autour du thème : « Les implications du potentiel élargissement de la CEDEAO et la Zone de Libre Echange Continental Africaine (ZLECA) » est d'approfondir la reflexion sur les potentielles implications économiques et sociéconomiques de l'élargissement de la Cedeao qui résulterait de l'adhésion du Maroc, de la Tunisie et de la Mauritanie.
A en croire le Directeur de cabinet du ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement qui a lancé les travaux, « La CEDEAO, constituée de quinze Etats membres, vise à promouvoir la coopération et l'intégration dans les domaines économique, social et culturel avec pour finalité l'effectivité d'une union économique et monétaire. » Il a expliqué que sur la base de son statut de meilleure communauté en termes d'intégration et du développement économique, la CEDEAO avec son marché de plus de 350 millions de consommateurs a commencé au cours de ces dernières années à susciter l'intérêt de certains pays, essentiellement de l'Afrique du Nord, qui ont manifesté leur intention de la rejoindre.
« Dans ce contexte, la CEDEAO a l'obligation d'approfondir la réflexion sur les potentielles implications économiques et socioéconomiques de ces différentes adhésions. », a-t-il fait savoir.

Le Directeur du Bureau Sous Régional pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), le professeur Dimitri sanga a rappelé que depuis le 4 juin 2017 à Monrovia, les chefs d'Etats et de Gouvernement des pays de la CEDEAO avaient donné leur accord de principe à l'adhésion du Royaume du Maroc à la CEDEAO. « Beaucoup de choses se sont passées depuis lors ! », a-t-il souligné. Il a précisé qu' « A la session de décembre 2017, les Chefs d'Etat ont mis en place un Comité de chefs d'état pour poursuivre la réflexion avant de confirmer ou infirmer formellement l'adhésion du Maroc à la CEDEAO. Au cours de la même session où la Tunisie et la Mauritanie étaient des invités d'honneur, il a été entériné l'accord d'association devant marquer le retour de la Mauritanie à la Communauté ainsi qu'a été confirmé l'octroi d'un statut d'observateur à la Tunisie. »

C'est donc pour lui, le début de ce qui a été caractérisé par les experts comme étant la recomposition du bloc ouest africain. « Pendant les deux jours que vont durer cette réunion, il y a les faits, il y a de la modélisation et il y aura des projections. Si les faits sont en général sans débats dans leur restitution, il n'en est pas de même de la modélisation et encore moins des projections…», a-t-il indiqué.
Il espère que des recommandations pertinentes sortiront de ces deux jours d'échanges.

FINAFA H.

Noélie Yarigo bat son propre record sur 1500 m en France

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Actuelle championne nationale sur 800 m en 1'59''12 et 1500 m en 4'27″21, Noélie Yarigo vient de battre, samedi 23 juin 2018, son propre record sur 1500 m en 4'20″09. Cette nouvelle performance de Noélie Yarigo a été réalisée, lors du Meeting de Michel Musson en France. Le natif de Natitingou pense se mettre au travail pour de nouveaux records. Elle entend se remettre sur la piste pour les prochaines compétitions. La gazelle de Natitingou vise les prochains Jeux Olympiques Tokyo 2020. " La machine est en marche. Je suis très heureuse. J'ai encore de l'énergie à revendre. Je demande à tous les Béninois de rester en prière pour moi. J‘en ai besoin pour la suite et lors de mes prochaines échéances. Merci à mon formateur Claude Guillaume. Faites lui confiance car, c'est un génie. Merci à tous ceux qui me soutiennent et Vive le Bénin !", a-t-elle confié. Yarigo a déjà représenté le Bénin aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro 2016 et est parvenue jusqu'en demi-finale. La championne du sprint entend cette fois-ci donner le meilleur d'elle-même afin d'inscrire son nom dans le palmarès mondial. Noélie Yarigo née le 26 décembre 1985 à Natitingou, au Bénin. Elle détient les records nationaux des 800 m et 1500 m.

G. A.

La journée de l'enfant africain célébrée à Aplahoué

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La 28e édition de la Journée de l'enfant africain (JEA 2018), a été commémorée, le vendredi 22 juin 2018, par le Centre de promotion sociale (CPS) d'Aplahoué avec l'appui de Plan International et de CéRADIS ONG. La cérémonie a eu lieu à la salle de réunion du CPS.

Au cours de la célébration de cette journée placée sous le thème : « Aucun enfant laissé pour compte pour le développement de l'Afrique », plusieurs sujets de communications ont été abordés. Il s'agit entre autres de l'origine de l'instauration de la journée, les droits et devoirs de l'enfant contenus dans le nouveau code puis les maux qui minent le développement et l'épanouissement des enfants du Couffo.
Selon le communicateur Romain Sagbohan, le thème de cette édition permettra à toutes les autorités de savoir que l'enfant aussi a le droit de contribuer au développement de son pays. Il a affirmé que le non retrait des actes de naissance des enfants, la non scolarisation, le mariage précoce et forcé, les grossesses en milieu scolaire, les abus sexuels exercés sur eux, sont autant de choses qui ne permettent pas leur développement et surtout des filles. Romain Sagbohan a exhorté tous les acteurs impliqués dans l'éducation des enfants à jouer et assumer leur rôle.
Blandine Anoumoun, représentante du chef du centre de promotion sociale d'Aplahoué a rassuré les enfants de l'accompagnement de sa structure pour la promotion de leurs droits. Elle a invité ces derniers à travailler et à participer aux différentes activités de développement de leurs communautés. « C'est de cette manière que vous contribuerez au développement partant de vos communautés au plan départemental, national voire de l'Afrique », a-t-elle expliqué aux enfants.
Le représentant du maire intérimaire de la localité, Faustin Donou, relevant le caractère important du thème de la JEA 2018, a affirmé qu'il est nécessaire de s'occuper des droits des enfants pour assurer une relève de qualité.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Sacca Lafia invite à l'abstention de stupéfiants

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En prélude à la célébration de la journée internationale de lutte contre la drogue, ce mardi 26 juin 2018, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia, dans un message, a invité les populations à s'abstenir de l'usage de la drogue.
« La drogue nuit gravement à la santé», a prévenu Sacca Lafia qui a invité populations à collaborer avec les forces de sécurité publique pour le démantèlement des réseaux de trafiquants. Pour lui, la drogue n'est pas que le cannabis, l'héroïne, la cocaïne ou les amphétamines dont la production, la consommation et le trafic sont formellement interdits. La drogue, c'est aussi l'alcool, le tabac, la cigarette, le café, le cola etc. L'accessibilité et l'abus de ces stupéfiants est aussi dangereux que les drogues illicites, parce qu'ils entraînent la dépendance et la toxicomanie ainsi que des actes d'insécurité dans la société, a souligné le ministre de l'intérieur.
A travers le programme de réduction de la demande et de l'offre illicite de substances psychotropes, le gouvernement du Nouveau départ a pris le ferme engagement de venir à bout du fléau de la drogue, a annoncé Sacca Lafia. Cet engagement du gouvernement, poursuit le ministre, fait appel à toutes les composantes de la société, tant au niveau de l'Etat central qu'au niveau des collectivités locales et de la société civile, pour une synergie d'actions.
Le thème retenu pour l'édition 2018, est « Ecoutez d'abord ! Ecoutez les enfants et les jeunes, est la première étape afin de les aider à s'épanouir ».
La Journée internationale de lutte contre la drogue a été instaurée par l'Organisation des Nations Unies le 7 décembre 1987. Elle a pour objectif de sensibiliser les communautés sur les méfaits de la drogue.
F. A. A.

Dussuyer pressenti au poste d'entraîneur des Écureuils

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Après plusieurs mois de vacance, le poste d'encadreur des Écureuils du Bénin est en passe d'être pourvu. Michel Dussuyer pourrait revenir au chevet de l'équipe nationale de football, huit ans après son départ du Bénin. Selon les informations, le technicien français serait favori par rapport à l'Ivoirien François Zahoui pour succéder à Omar Tchomogo.
Le choix de Michel Dussuyer serait approuvé par le ministre de Tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homéky.
Le premier défi du nouvel entraîneur sera le match contre les Eperviers du Togo à Lomé en septembre prochain, lors de la deuxième journée des éliminatoires de la Can Cameroun 2019.
M. Dussuyer avait qualifié les Écureuils du Bénin à la Can 2010 en Angola.
Après le Bénin, le sélectionneur français a eu à encadrer plusieurs équipes africaines. Il va ainsi succéder à l'ancien capitaine des Ecureuils du Bénin, dont le contrat est venu à terme depuis décembre 2017.

D. M.


L'initiative « Tanguiéta ville propre », lancée par Paul Sahgui

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Le maire de la Commune de Tanguiéta, Paul Sahgui a procédé, ce samedi 23 juin 2018, au lancement du mois de l'initiative intitulée « Tanguiéta ville propre ». Cette séance de salubrité a connu la participation des autorités politico- administratives, responsables d'Ong acteurs de la société civile et populations.
Au cours de cette séance, les participants munis des outils de salubrité ont débarrassé la ville de plusieurs dépotoirs sauvages. « Tanguiéta ville propre », initiée par la mairie a reçu l'appui du programme Amsana à travers l'Agence belge de développement (Enabel). Elle s'inscrit dans le champ des actions d'assainissement du cadre de vie des populations et surtout dans la vision de l'exécutif communal de faire de Tanguiéta, la première destination touristique du Bénin d'ici 2025. L'initiative va s'étendre, du 23 juin au 23 juillet 2018, avec pour mot d'ordre la mobilisation sociale de toutes les couches socioprofessionnelles autours des actions d'assainissement de la ville. Cette action va aussi renforcer le Projet de gestion et de valorisation des déchets solides et ménagers.
Tout en remerciant les partenaires notamment Amsana pour son accompagnement, Paul Sahgui invite les populations à prendre à cœur cette action.
En prélude à l'initiative « Tanguiéta ville propre », une association dénommée Acha (Association communale de l'hygiène et l'assainissement a vu le jour. Elle a pour mission d'appuyer la mairie dans sa politique d'assainissement et de lutter contre la malnutrition et l'insécurité alimentaire.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Le Pdi, un soutien de plus pour le Nouveau départ

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‘'Parti des démocrates indépendants'' (Pdi), c'est le nom du tout nouveau parti politique qui vient enrichir l'arène politique béninoise. Il a tenu son congrès constitutif ce samedi 23 juin 2018 à Cotonou.
Selon le président du comité préparatoire des travaux du congrès, Darius Attakui, le Pdi est un parti du peuple prêt pour les réformes du pouvoir en place et engagé pour le pari du développement. « Une aventure humaine engagée avec audace », a déclaré le président du comité préparatoire. Pour lui, il faut croire en cette aventure, surtout que le nouveau parti entend se mettre au service de l'intérêt général et servir la cause du développement. Un idéal que partagent les militants et sympathisants présents à ce congrès constitutif.
Le premier vice-président et porte-parole du nouveau parti, Patrice Nobimè, dans son message a souligné qu'avec l'avènement du Pdi, c'est un nouveau jour qui se lève pour le peuple afin de l'aider à relever les défis du développement. Députéà l'Assemblée nationale et ancien membre fondateur du parti « Restaurer l'espoir », Patrice Nobimè a dévoilé la vision politique du Pdi. Un parti engagé aux côtés du chef de l'Etat pour ses réformes. Des réformes que le nouveau parti se dit prêt à accompagner, sans rechigner et cela, dans l'intérêt du peuple et du développement, selon les propos du porte-parole. « Nous avons tous pris conscience que notre pays allait mal et avait besoin de réformes profondes. Ces réformes mises en œuvre répondent aux aspirations et attentes de notre formation politique et nous nous inscrivons dans la ligne de la majorité présidentielle », a insisté Patrice Nobimè en évoquant par la même occasion, « l'urgence de réformer pour permettre aux partis politiques de survivre dans notre système politique actuel ».
L'égalité sociale, l'éthique, la conviction et le développement, tels sont les valeurs que prônent les militants Pdi. Un parti qui se propose de rétablir la confiance entre les acteurs politiques et le peuple. « Nous devons redonner confiance aux Béninois dans la politique », a informé le porte-parole.
« Le Pdi est l'incarnation de Dieu et de son fils et d'une foi inébranlable », a souligné Omer Adétona, président élu du parti. Il a expliqué aux militants et acteurs politiques, le fondement du logo du parti fait d'un lion assis sur un rocher. Pour lui, tout se fera au sein du Pdi avec l'aide et l'accompagnement de la foi divine qui a prédominé sa constitution. En ce sens, il fera parler de lui lors des prochaines joutes électorales, notamment dans les 15e et 16e circonscriptions électorales.
Etaient présents à ce congrès constitutif, les députés Louis Vlavonou de l'Union fait la nation, Gildas Agonkan de la Renaissance du Bénin, Jean-Baptiste Hounguè de la Coalition Bénin en route et de Christelle Houndonougbo, présidente du Cpp. Tous ont apprécié l'engagement du Pdi à accompagner les réformes du Nouveau départ.

F. A. A.

Le parlement reconduit l'équipe présidée par Janvier Yahouédéhou

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L'Assemblée nationale vient de reconduire les neuf représentants qu'elle avait désignés pour siéger au sein du Conseil d'orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) dont le mandat, selon une décision de la Cour constitutionnelle, s'achève le 30 juin prochain.
Ainsi, la minorité parlementaire a reconduit les députés Guy Dossou Mitokpè, Léon Basile Ahossi, Abibath Dafia et Justin Adjovi. Le bloc de la majorité parlementaire quant à elle, a renouvelé sa confiance aux députés Gildas Agonkan, Janvier Yahouédéhou, Sabaï Katé, Valère Tchobo et Corneille Padonou.
Ces neuf députés de concert avec le directeur général de l'Insae (Institut national de la statistique et de l'analyse économique) et le directeur de l'état civil, conduiront les travaux d'actualisation du fichier électoral pour les six prochains mois.

F. A. A.

Quatre meurtriers condamnés à perpétuité

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La Cour d'Appel de Parakou a condamné Orou Sira Orou Bata, Idrissou Soukourou, Séïdou Yacoubou et Noël Guida alias Jean Boudéà la réclusion criminelle à perpétuité, le jeudi 21 juin 2018. Ces inculpés étaient accusés de crimes et complicité d'assassinat commis sur le bossu Gbirifa Issifou Sabi, le samedi 9 avril 2011 à Banikoara.
Suite à leurs diverses interventions à la barre, la Cour d'Assises a déclaré les sieurs Orou Sira Orou Bata, Idrissou Soukourou, Séïdou Yacoubou et Noël Guida alias Jean Boudé, coupables d'assassinat et de complicité d'assassinat, conformément aux dispositions des articles 59, 60, 295 à 298 et 302 du Code pénal. Ils ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité.
Les quatre criminels une fois à la barre n'ont pas reconnu les faits qui leurs sont reprochés. Les casiers judiciaires de ces derniers n'indiquent aucune précédente condamnation et l'enquête de moralité menée sur eux a été favorable.
L'avocat général, Alexis Métahou, dans ses réquisitions, a démontré la culpabilité de chacun des quatre dans le dossier. Sa demande était de déclarer Orou Sira Orou Bata, coupable du crime d'assassinat et de le condamner à la réclusion criminelle à perpétuité. Pour les trois autres, l'avocat a prié la Cour de les maintenir comme complices d'assassinat et d'infliger à chacun 20 ans de réclusion criminelle.
Pour les avocats Yvon Détchénou et Charles Badou, Romain Dossou et Nadine Dossou Sakponou, le dossier ne comporte pas assez d'éléments pour établir l'imputabilité des faits à leurs clients. La défense a plaidé l'acquittement pur et simple. « Il vaut mieux se hasarder à sauver un coupable que de laisser condamner un innocent », ont-ils affirmé. Selon les avocats défendant les intérêts des accusés, ledit dossier est vide et la seule constance qui y apparaît, c'est que le bossu Sabi Gbirifa Issifou a perdu la vie. « Tant que les actes positifs ne sont pas établis, on ne peut pas entrer en condamnation », ont-ils fait remarquer.
Les faits
L'affaire remonte au vendredi 8 avril 2011, aux environs de 19h, dans le village Ounet, commune de Banikoara. Sabi Gbirifa Issifou, un bossu, était couché devant la boutique de Tchéba Tchanyenou. Il a été rejoint quelques heures après par Orou Sira Orou Bata et Gogué Bio qui ne sont pas connus du propriétaire. Les trois ont bu et sont partis des lieux avec une autre bouteille contenant un liquide. Le lendemain, Sabi Gbirifa Issifou a été retrouvé mort, amputé de sa bosse.
Idrissou Soukourou et d'autres personnes en provenance de Gogounou se sont rendus dans la journée du samedi 9 avril 2011, à Ounet au domicile de Orou Sira Orou Bata. Ce dernier leur aurait remis un sac contenant une bosse humaine. Idrissou, Yacoubou et Ayouba avaient pour tâche de trouver un acheteur. Séidou Yacoubou à son retour à Gogounou s'est rendu dans le service du sieur Noël Guida pour lui remettre le colis. Une fois Orou Sira Orou Bata arrêté, Idrissou Soukourou, Séïdou Yacoubou et Noël Guida ont été interpellés. Ce sont ces faits qui ont été soumis à l'examen de la Cour présidée par Edouard Ignace Gangny et qui avait comme assesseurs, Abdou-Moumouni Gomina Seïdou et Geneviève Sohou.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Port de galons à 13 commissaires dans le Mono

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Le secrétaire général du département du Mono, Arnaud Sègla Agon a fait porter des galons aux commissaires des commissariats de la police républicaine, ce lundi 25 juin 2018. Cette cérémonie tenue dans leur direction a connu la présence du directeur départemental de la police républicaine, le chef d'escadron Jacques Tonoukouin.
Au cours de cette séance, le directeur départemental de la police républicaine adjoint du Mono, Sylvain Lima, a lu le décret N° 2018-170 du 16 mai 2018 portant reversement et reclassement de 247 commissaires de police. Au total, 13 bénéficiaires ont reçu leurs galons par ordre de grade. Il s'agit de 2 commissaires principaux de police, 4 capitaines de police et 7 lieutenants de police.
Le commissaire de la ville de Lokossa, Constant Badet, porte-parole des récipiendaires tout en manifestant sa joie pour le port du galon, a affirmé qu'ils sont appelés une fois encore à prendre conscience de la grandeur de leur responsabilité afin de continuer à servir avec plus d'abnégation, de loyauté et de zèle la République. «À travers cette promotion, nous devons travailler pour montrer que nous ne sommes plus ce que nous étions hier », a-t-il déclaré.
Le Chef d'escadron Jacques Tonoukouin, directeur départemental de la police républicaine du Mono a invité les récipiendaires à plus de responsabilité dans leur travail pour mériter davantage de promotion.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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