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Le Secrétaire d'Etat français aux Affaires étrangères au Bénin

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Jean Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat français aux Affaires étrangères a été reçu par le Chef de l'État béninois Patrice Talon ce jeudi 15 février 2018. Cette visite est la première étape de son séjour de 48 heures. Il sera reçu par la suite par les ministres des Affaires étrangères et de la coopération, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, et du cadre de vie et du développement durable.
Selon le site gouvernement français, Jean-Baptiste Lemoyne visitera les sites des projets de l'AFD à Porto-Novo (ville durable et biodiversité) et le collège de Glo-Djigbé (appui à l'enseignement secondaire). Il se rendra également à Ouidah avec le directeur de l'Agence nationale béninoise de promotion des patrimoines et de développement du tourisme pour visiter cette cité historique (dont la porte du non-retour, le fort portugais et le projet de Marina).
A.TOGNON


Audience du Chef de l'Etat Patrice Talon avec M.Jean Baptiste LEMOYNE

Rencontre entre le Ministre de l'Energie et l'AISER

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Ce jeudi 15 février 2018, le ministre de l'Energie a reçu à son cabinet les membres de l'Association interprofessionnelle du secteur des énergies renouvelables (AISER). Les sujets ayant trait au développement de ce secteur ont étéévoqués.
Le ministre de l'Energie a visité il y a quelques jours, certaines structures agissant dans le domaine des énergies renouvelables basées à Cotonou et environs. Ce jeudi 15 février 2018, c'est au tour de la structure faitière de rencontrer l'autorité de tutelle et de discuter des problèmes liés au secteur.
Pour Dona Jean-Claude HOUSSOU, le secteur de l'Energie est prioritaire pour le Gouvernement du président Patrice Talon en raison des retombées concrètes et bénéfiques pour les populations béninoises qui ont droit à un bien-être. Dès lors, le secteur des énergies renouvelables y tient une part importante qu'il ne doit être négligé. Et c'est ce qui a emmené le Ministre de l'Energie à rencontrer et discuter avec les responsables de l'Association Interprofessionnelle du secteur des énergies renouvelables (AISER). Et à en croire les uns et les autres, la rencontre n'a pas été inutile. Au contraire. Faustin Dahito qui est le président de l'Association a exprimé son entière satisfaction. Pour lui, il était question d'aller voir l'autorité de tutelle et lui faire part de leurs préoccupations, et surtout de leurs contributions pour le développement du secteur. Et avec les discussions, il est apparu clairement que la vision du ministre de l'Energie est vraiment en phase avec leurs ambitions. Tout comme lui, Ismène Ahamidé Zoumènou a souligné le caractère important de la rencontre. Car, elle a permis de constater que le Gouvernement béninois est vraiment disposéà leur apporter son soutien. Et en retour, l'AISER a également exprimé sa volonté et sa capacitéà accompagner le Gouvernement dans sa politique de développement du secteur des énergies renouvelables.
Le ministre HOUSSOU, convaincu de la réelle disponibilité et du potentiel que renferme ce creuset, a promis faire tout ce qui est en son pouvoir pour les aider. Car, le Gouvernement de la Rupture a opté pour un mixe énergétique responsable et les membres de l'AISER ont démontré qu'ils sont également dans cette dynamique. Mieux, ils disent ne pas tout attendre de l'Etat, mais prendre aussi des initiatives et émettre des idées. Une posture qui a ravi le ministre de l'Energie qui a même promis être leur ambassadeur partout où il passera. Et pour monter sa détermination, il a informé les membres de l'AISER de la prochaine grande rencontre de Cotonou qui permettra aux acteurs du secteur des énergies renouvelables d'avoir des informations utiles, et surtout des opportunités de financements à travers le fonds vert. Pour lui, le secteur manque de soutien et de visibilité. Et il est important d'y remédier.
En outre, Dona Jean-Claude HOUSSOU, a rappelé que la biomasse et l'éolien ne sont pas des aspects à négliger. Donc, il y a de la place pour tout le monde.
Il est à rappeler que AISER est un creuset qui regroupe des Ingénieurs, des professeurs d'Universités, des techniciens supérieurs en énergies renouvelables, des enseignants de divers ordres et des bureaux d'études, pour le développement et la promotion du secteur.
M.H.

La liste des grévistes attendue à la direction générale du budget ce vendredi

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Le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, dans une correspondance en date du mercredi 14 Février 2018, a demandéà ses collèges de fournir la liste des agents absents à leur poste de travail pour fait de grève au cours de l'année 2018. Selon la lettre du ministre, cette liste doit comporter les matricules, les noms et les prénoms et le nombre de jours d'absence desdits agents et déposée au plus tard ce vendredi 16 Février 2018 à la direction générale du budget.
Cette décision laisse présager que des défalcations seront opérées sur les salaires des grévistes.
Des sources proches des syndicats de l'éducation indiquent que les mouvements de grève vont s'intensifier en cas de défalcations sur salaire.

F. Aubin AHEHEHINNOU

La Fondation MTN lance le déploiement du projet Génération Numérique

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La Fondation MTN, a procédé ce vendredi 16 fèvrier 2018 au CEG Zongo de Parakou au lancement officiel de la phase de déploiement du projet ‘' Génération Numérique". D'un coût global de 450 millions de francs, le projet a été initié en 2016 et mis en oeuvre par la Fondation MTN en partenariat avec l'ABSU-Cep. Au total 1000 ordinateurs seront distribués dans 50 collèges publics du Bénin. A ce jour, 21 collèges ont déjà bénéficié de classes numériques dans l'Atlantique, le Littoral, Mono, Couffo, Zou, Collines, Borgou, Alibori.

Quelques images

Les travaux prendront fin en décembre prochain

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Le Président de la République était ce 15 février 2018 sur le chantier de construction du projet de protection de la côte à l'Est de Cotonou. Accompagné de José Didier Tonato, ministre du Cadre de vie et du Développement durable, du préfet du Littoral et de certains cadres de l'administration, cette visite a permis à Patrice Talon de constater de lui-même l'évolution des travaux. Selon le point qui lui a été fait successivement par le ministre du cadre de vie le projet est déjàà 40% d'exécution physique avec moins de 30 % de taux d'exécution financière. Il pourra être livré vers la fin de cette année. « Nous avons été ravis d'accueillir aujourd'hui le chef de l'Etat sur ce chantier. C'est un jour de joie pour nous », se réjouit le ministre du Cadre de vie et du Développement durable, José Tonato. Il rappelé toutes les souffrances qu'enduraient les populations avant le démarrage de ce projet. Pour lui, les populations ne savaient pas à quel saint se vouer, elles ne dormaient pas profondément car, le projet a été laissé dans sa phase 1. Les études qui avaient été faites ne correspondaient pas selon lui aux problèmes réels. Il rappelle que les épis ont été réalisés, mais que le sable n'a pas été dragué dans les tessons. « Aujourd'hui, ces populations dorment tranquillement, la plage est protégée », a fait remarquer le ministre du cadre de vie et du Développement Durable. C'est un projet qui se déroule très bien, et dont les travaux prendront fin en décembre 2018 au lieu de mars 2019 comme conclu au démarrage en juillet 2017.
Il a également rappelé que c'est un projet qui existait depuis 1960, depuis la construction du Port de Cotonou.
A.TOGNON

Les élèves boycottent les devoirs surveillés dans 3 collèges à Natitingou

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Les élèves du CEG I, du CEG II et du CEG III de la ville de Natitingou ne se sont pas présentés dans les salles de cours ce jeudi 15 Février 2018 pour les compositions entrant dans le cadre de la deuxième série des devoirs surveillés du premier semestre. Et pour cause, des chapitres non encore enseignés par les enseignants en grève depuis quelques semaines, seraient pris en compte pour ces devoirs. Ils estiment également n'avoir fait aucune révision pour préparer ces devoirs. Des facteurs qui ne présagent pas selon ces élèves, d'un bon résultat scolaire qui ont opté pour le boycott. Si dans les CEG I et CEG III, les responsables administratifs appuyés par l'Association des parents d'élèves ont pu ramener le calme dans ces établissements, au CEG II par contre, les élèves ont tenu au boycott malgré les appels des responsables de l'établissement.
Le censeur du CEG I, Bienvenu Manté, explique que « nous sommes arrivés ce matin dans le but d'évaluer les élèves quand nous avons butté contre leur résistance. Les deux délégués du collège sont venus nous dire qu'ils ne voudraient pas composer, craignant que les épreuves portent sur des notions non enseignées ».
F. A. A.

Le personnel du Parlement réagit et crie à l'intoxication

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« Les salaires du mois de janvier ont été payés à l'ensemble des députés, du personnel civil et militaire de l'Assemblée Nationale au même moment et à bonne date », a affirmé le personnel de l'Assemblée Nationale qui était face à la presse ce jeudi 15 février 2018. Cette sortie médiatique a eu pour but de rétablir la vérité sur les fausses informations véhiculées certaine presse.
Selon le Secrétaire Général du Syndicat Autonome du Personnel de l'Assemblée Nationale (SYNAPA), à la date du jeudi 15 février 2018, les salaires du mois de février 2018 ont fini d'être traités par les services compétents et transmis aux Questeurs et au Président de l'Assemblée Nationale pour signature. Aussi, appuyé de la Section Nationale du Réseau Africain des Personnels des Parlements (RAPP) et du Réseau des Femmes Fonctionnaires Parlementaires du Bénin (RFFPB), le personnel, le Sg a-t-il exprimé la surprise de tout le personnel face à la légèreté coupable dont a fait preuve l'auteur de l'article qui n'a pas pris la peine de faire la moindre investigation sur le sujet. « Nous nous réservons le droit de saisir l'ODEM et la HAAC pour rétablir l'image de notre institution et décourager les auteurs de ce genre de diffamation », ont-ils annoncé.
Armel TOGNON


Le féticheur et ses complices déposés en prison

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« Victorin Avagbo alias Hounon Kpassè et ses complices, cinq présumés assassins appréhendés dans la commune d'Akpro-Missérété, ont été présentés ce jeudi au procureur de la République près le tribunal de première instance de Porto-Novo puis conduits à la maison d'arrêt de la ville fortement hués par la population » informe l'Agence Bénin Presse ce vendredi 16 février 2018.
Selon le correspondant régional de cette agence de presse, il sonnait dix-sept heures 21 minutes quand le pick-up de la police républicaine a surgit de la cour du tribunal en direction de la prison civile de Porto-Novo avec, à son bord, le sieur Victorin Avagbo alias Hounon Kpassè et ses complices sous la bonne garde des éléments de la police républicaine. L'audition qui a duré quelques heures s'est achevée par la délivrance d'un mandat de dépôt, le dossier étant toujours en instruction.
Avec ses complices, ce prêtre des religions endogènes est à la base d'une série de crimes qui a eu lieu dans la commune d' Akpro-Missérété. La dernière qui lui a valu son emprisonnement est la séquestration et le viol d'une fillette de 12 ans qui a finalement rendu l'âme.
Plusieurs femmes ont déjà fait les frais de ce féticheur très dangereux. Il aurait avouéêtre l'auteur du meurtre crapuleux d'une dame survenu, le samedi 3 février dans la forêt d'Agodozoun, toujours dans la commune d'Akpro-Missérété. Elle avait été tuée, dépouillée de ses fesses et de son sexe, après avoir été méchamment attachée à un palmier à huile dans une brousse.
A.TOGNON

Energie fc s'envole pour Conakry oú il va défier le Hafia fc

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L'équipe de football de la Sbee, Energie FC s'est envolée ce matin aux environs de 10h30 mn, à destination de Conakry, où elle va affronter le mardi 20 février, en match retour des préliminaires de la Coupe de la Caf, son homologue de Hafia Fc de la Guinée. Au match aller, les représentants béninois se sont imposés par le score de un but à zéro.

Les ambassadeurs de la Société Béninoise de l'Énergie Électrique se sont envolés ce vendredi matin aux environs de 10h30 mn, à destination de la Guinée Conakry. Ils défieront en match retour des préliminaires de la Coupe de la Caf l'équipe guinéenne de Hafia Fc.
Le match se joue le mardi 20 décembre à conakry au stade du 28 septembre. Les poulains de Stanislas Akele, partent avec un léger avantage. Ils avaient battu le samedi dernier, leur adversaire par le score de 1 but à 0.
C'est donc avec sérénité que l'équipe de l'Energie fc abordera ce match retour selon le coach qui ne pense pas s'arrêter à cette étape de la compétition .
L'équipe victorieuse affrontera Enyimba du Nigeria pour le prochain tour.
Un accueil chaleureux attend les béninois cet après midi par la communauté béninoise en Guinée Conakry et le président du club COLES Fatiou qui a déjà fait le déplacement ce jeudi.
En attendant le match, Laurent K. TOSSOU, le Directeur général de la Sbee et le président d'honneur accompagne l'équipe non seulement avec les moyens mais avec et surtout de ses prières.
Côté adversaire, selon les informations recues, Hafia fc n'a pas encore digéré la défaite de Cotonou. Et le président du club, avec toute la puissance financière et la notoriété reconnue envisage une entrée libre et gratuite, de quoi pousser ses poulains à la victoire.
Le ballon est rond dit-on pour tout le monde. "Wait and see". La dernière délégation du Bénin, quitte Cotonou dimanche et devra accompagner Énergie fc pour un bon résultat.

M.H.

Trois décès dus au ‘'Kpayo'' ce jour à Kandi

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Une camionnette remplie de bidons d'essence frelatée communément appelée Kpayo, en provenance de Malanville a pris feu ce vendredi 16 Février 2018 à l'entrée du village de Pèdè dans le troisième arrondissement de la commune de Kandi.
De sources concordantes, ce véhicule en provenance de Malanville aurait quitté le Nigéria où son propriétaire, un homme d'affaires bien connu dans le milieu fait souvent ses commandes, renseigne l'ABP
Après l'extinction de la flamme, les sapeurs-pompiers ont retiré trois corps de la camionnette totalement calcinée. On note également d'importants dégâts matériels.
F. A. A

La vente à la sauvette interdite à Cotonou

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« Il est formellement interdit la vente à la sauvette au niveau des carrefours, sur les trottoirs et les terre-pleins centraux de la ville de Cotonou ». C'est le contenu de l'article premier de l'arrêté du préfet du département Littoral en date du 12 février 2017. Selon ce document de Modeste Toboula, la vente à la sauvette dans les grands carrefours constitue un encombrement des trottoirs, voire de la chaussée. Il annonce que tous les contrevenants à ces dispositions se verront leurs marchandises saisies et s'exposeront au paiement d'une amende forfaitaire.
A.TOGNON

Editorial :Dieu Passe !

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Depuis ce mercredi 14 février 2018, avec et par le rite de l'imposition des cendres, nous sommes entrés dans le temps de carême : 40 jours de jeûne, de prière, de pénitence et d'aumône. Nous irons à la messe, peut-être tous les jours, si ce n'était pas l'habitude ; nous réciterons le chapelet et même le rosaire, peut-être quotidiennement ; nous participerons au chemin de croix tous les jours ou au moins les vendredis, jours qui nous rappellent particulièrement la passion et la mort et de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

Nous visiterons les malades, les prisonniers, les personnes âgées, les laissés pour compte ; et nous ferons aussi d'autres choses du même genre. Si nous réussissons à faire tout cela ou même seulement quelques-uns de ces exercices spirituels, ce sera déjà beaucoup. Notre carême aura sans doute déjà un sens.

Et pourtant, oui et pourtant ! Tout cela réuni ne suffit pas à faire de nous des chrétiens. Car pour être chrétien, il ne suffit pas d'accumuler des points de bienfaisance et de bonnes œuvres ou encore d'actes de piété auprès de Dieu.

Tout cela, il en faut, mais « c'est ceci qu'il fallait faire, sans oublier cela », nous dit Jésus. Être chrétien en effet, c'est d'abord et avant tout, rencontrer Jésus-Christ, Fils de Dieu et Dieu Lui-même et se laisser saisir par Lui, afin de devenir membre de son corps, autrement dit, fils dans l'Unique Fils. C'est là le vrai sens du temps de carême : rencontrer Dieu en son Fils Jésus-Christ qui passe sur nos chemins humains ; se laisser saisir et transformer par Lui, par sa miséricorde et son amour.

De fait, dans cette logique, nous pouvons dire qu'on ne naît pas chrétien, on le devient ! On ne peut donc pas se dire chrétien à cent pour cent. C'est un chemin de conversion permanente et d'ouverture constante à la grâce de Dieu qui passe. Le seul chrétien, c'est Jésus-Christ ! La Vierge Marie, sa Mère, l'est devenue par la grâce qui l'a préservée du péché originel, du fait de son Fils ; mais elle y a en outre collaboré, par son Fiat totalement libre et coopératif à l'œuvre de la rédemption du genre humain et de l'univers entier ; devenant ainsi Co-rédemptrice de notre salut.

De plus, elle a constamment renouvelé ce Fiat à chaque instant de sa vie, en particulier, au pied de la croix de son Fils, son Unique.

Tous les saints et saintes ont étéà cet effet dans cette logique de constante ouverture à Dieu, mais aussi aux hommes et aux femmes qu'Il met sur nos chemins. Être chrétien n'est donc pas un point d'arrivée, quelque chose qu'on atteint définitivement.

Car, le critère du « bon chrétien », ce n'est pas le fait d'être baptisé et de recevoir les sacrements ; encore moins la réussite matérielle ou la possession du pouvoir absolu de vie ou de mort sur les autres ; ce n'est pas le fait de posséder les trésors du monde entier et de se faire obéir par tous les Hommes, y compris les seigneurs de ce monde. (...) Lire la suite https://croixdubenin.com/articles/editoriaux/486-dieu-passe

Abbé Crépin M. Acapovi, directeur de publication La Croix du Bénin

mission Sans Tabou Révéler la Pendjari

Le Président de l'Assemblée promet que les recommandations seront prises en compte

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Le Président de l'assemblée a clôturé cet après-midi, les travaux du Séminaire parlementaire sur la réforme du système partisan. Après deux jours de riches débats sanctionnés par des amendements, Me Adrien Houngbédji a pris l'engagement de faire en sorte que les recommandations issues du présent séminaire soient largement prises en compte par la commission en charge des lois.

Les 15 et 16 février à Azalaï Hôtel de la Plage à Cotonou, les députés, les représentants des partis politiques et des organisations de la société civile ont mené de profondes réflexions sur la problématique de l'animation de la vie politique et se sont prononcés sur la proposition de loi portant charte des partis politiques en république du Bénin.
Au terme des débats, les préoccupations majeures ont été exprimées : la nécessité d'assouplir la création des partis politiques prévue dans la proposition de la charte ; la nécessité de ne pas prescrire dans la charte la limitation du nombre de partis politiques ; la nécessité d'assouplir les critères pour bénéficier du financement public ; la nécessité de sanctionner les partis qui ne présentent pas de candidats à l'élection présidentielle ; la nécessité de la définition du concept de transhumance ; l'insuffisance des dispositions relatives à la transhumance dans la proposition de loi ; l'absence dans la proposition de loi de mesures incitatives d'un membre de parti politique à la magistrature suprême etc… A ces préoccupations, diverses réponses ont été apportées avant que des amendements ne soient élaborés à l'issue des travaux en ateliers.
« Je peux affirmer sans risque de me tromper que nos objectifs, en initiant cette rencontre ont été largement atteints. Grâce à la méthode participative, ce séminaire nous a permis de tirer des enseignements et d'aboutir à des consensus et à des solutions qui auraient manqué dans les quatre murs de l'hémicycle », a fait savoir le président de l'assemblée nationale
Il a aussi tiré trois enseignements de ce séminaire « Le premier enseignement qui me vient à l'esprit est que cette rencontre a permis de faire un bilan critique du chemin parcouru dans l'expérimentation de la charte des partis politiques après la conférence des forces vives de la nation ; Le deuxième enseignement est que nous nous sommes enrichis des expériences d'autres pays qui forcent l'admiration. Cela nous permettra de mettre en œuvre des stratégies plus adéquates pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés ; Troisième enseignement, concerne la diversité et la qualité des conclusions de vos travaux ».
Avant de clôturer le séminaire, il a salué le soutien du gouvernement, de la fondation Hanns Seidel et du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).
« Je me réjouis donc sincèrement des résultats obtenus. Je voudrais prendre l'engagement de faire en sorte que les recommandations issues du présent séminaire soient largement prises en compte par la commission en charge des lois. Dans cette perspective, je suis convaincu de pouvoir compter sur l'appui de mes collègues qui ont porté le projet jusqu'à ce jour », a-t-il conclu.

Par Marcel HOUETO


Ce qui est reprochéà Komi, Yaya, Djenontin, Djibril et autres

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Les honorables Valentin Djènontin, Idrissou Bako, Atao Hinnouho, l'ancienne ministre de l'agriculture Fatouma Amadou Djibril, Garba Yaya, l'ancien ministre du Travail et Komi Koutché l'ancien argentier national seront bientôt devant la justice pour s'expliquer sur des dossiers impliquant leur nom. Il sagit du dossier Sonapra, celui de « faux médicaments », des « concours frauduleux » et le dossier vol d'argent au domicile de Komi Koutché. Cette information est donnée par Léandre Houngbédji, directeur de communication de la Présidence de la République qui était ce vendredi 16 février 2018, sur la chaine de radio Océan fm.

Selon les propos de Léandre Houngbédji, les anciens ministres Valentin Djènontin, Idrissou Bako ont fait preuve de légèreté dans la gestion de la filière coton à la Sonapra. Un comportement qui a occasionné une perte énorme à l'Etat, estimée à un montant de 125 milliards francs CFA.
Concernant le député Atao Hinnouho, la justice a demandé la levée de son immunité parlementaire pour pouvoir faire la lumière sur le trafic de « faux médicament » dans lequel il est impliqué. Il aura à sexpliquer sur plusieurs tonnes de « faux médicaments » découvertes à son domicile.
En ce qui concerne l'ancien ministre Yaya, il est cité dans l'organisation des concours frauduleux.
L'ancien ministre de l'Economie et des finances Komi Koutché est recherché pour une affaire de vol de 700 millions survenu à son domicile en 2016. La justice souhaiterait avoir une idée sur la provenance de cette somme importante qu'il avait sur lui.
Pour Léandre Houngbédji, la demande de la levée de l'immunitéà certains députés est déjà sur la table de l'Assemblée nationale qui doit jouer sa partition dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des deniers publics.

Boniface CAKPO

Le Gouvernement rejette la thèse de l'acharnement

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Le directeur de la Communication de la Présidence de la République était dans l'après-midi de ce vendredi 16 février 2018 dans les studios de la radio Océan Fm. Il a eu l'occasion de se prononcer sur les sujets brûlants de l'actualité en l'occurrence la demande de levée de l'immunité parlementaire aux députés Valentin Djènontin, Idrissou Bako et Mohamed Atao Hinnouho et d'autres anciens ministres de Boni Yayi qui sont également visés par la demande de levée de l'immunité pour répondre à des faits qui leur étaient reprochés quand ils étaient ministres. Il s'agit de l'ancien ministre Komi Koutché, de Fatouma Amandou Djibril, de Valentin Djènontin et Garba Yaya. Pour le responsable de la communication gouvernementale, c'est la suite logique, d'une démarche enclenchée depuis quelques mois. « Le gouvernement a annoncé publiquement que les dossiers doivent être transmis à la Justice. Le gouvernement n'est donc plus responsable du timing de la Justice » a-t-il fait remarquer. Pour lui, la Justice est arrivée une étape où, il lui semble opportun d'écouter ces personnes. « Je vous prierais de ne pas faire de lien actif entre ces dossiers et ce qui s'est passé politiquement pour M. Valentin Djènontin » a-t-il conclu.

A.TOGNON

La justice veut savoir l'origine des millions volés chez Komi Koutché

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Contrairement aux rumeurs qui circulaient sur les réseaux sociaux, la demande formulée à l'Assemblée Nationale relative à l'autorisation de poursuite à l'encontre de l'ancien argentier national n'est pas due à sa gestion à la tête du Fonds National de Microfinance. Le Directeur de la Communication de la Présidence a apporté l'éclairage sur ce dossier dans l'après-midi de ce vendredi 16 février 2018 sur les antennes de la radio Océan Fm. Pour Wilfried-Léandre Houngbédji, les poursuites judiciaires enclenchées contre l'ancien ministre de l'économie et des finances sont exclusivement basées sur une affaire de vol d'argent survenu à son domicile à Bantè alors qu'il était ministre. La Justice voudrait savoir pourquoi il détenait une si forte somme chez lui et d'où elle provient. Il s'agit selon lui, d'un montant de près de 700 millions de Francs CFA.
Armel TOGNON

Brève histoire de la mort au Bénin

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(Par Roger Gbégnonvi)

​Le 7 février 2018, le Chef de l'Etat a rapportéà nos évêques ce que lui a confié un de ses ministres, à qui un syndicaliste avait dit, lors de la première série de grèves impliquant le corps soignant : ‘‘Quand il y aura des dizaines de morts, le gouvernement cèdera.'' Nos évêques l'ont écouté sans émotion apparente. C'est qu'ils en entendent, des choses audacieuses, dans leur vie ! Depuis leur plus tendre sacerdoce, simples vicaires de paroisse, dans le secret des confessionnaux, des meurtriers en pensée et en action les assaillent. A chaque fois, ils résistent et pardonnent : ‘‘Ego te absolvo''. Que faire d'autre ? Or le Chef de l'Etat leur ressemble peu ou prou. Chaque jour, soir et matin, les Renseignements Généraux lui font le point, et ce sont parfois des morts inexpliquées, des assassinats sans auteur connu et, donc, sans poursuite judiciaire possible. Il lit et classe. Que faire d'autre ? Aguerri donc lui aussi. D'ailleurs, pendant qu'il se confiait á nos évêques, s'il avait montré de la tristesse, ses contempteurs auraient dégainé contre ‘‘la ruse et la rage''. Rester donc zen. A son ministre, auditeur de la bravoure syndicale homicide, il a peut-être demandé si la constitution, en consacrant le droit de grève, confère au corps soignant celui de laisser périr nos concitoyens malades, et au corps enseignant celui d'habituer nos enfants et jeunes gens à la paresse ainsi qu'à l'idée de prendre son salaire sans travailler... Au nom du droit de grève ! Si le Chef de l'Etat a posé la question, il a dû surprendre énormément son ministre.
​Le 12 février 2018, un grand prêtre Vaudou a été surpris à Akpro-Missérété, au seuil d'un énième sacrifice humain à son vaudou. La perquisition de son domicile a permis aux forces de l'ordre de ‘‘mettre la main sur un crâne humain frais, un sac rempli de cheveux de femmes, des ongles, des perles de femmes et d'autres organes humains''. L'étonnant ici, c'est l'arrestation du prêtre. Car le syndicaliste aux dizaines de cadavres envisagés est en liberté. Car le ministre, son confident, n'a pas été inquiété pour non-assistance à peuple en danger. En effet, des Béninois, légalistes sans limites, estiment que ledit ministre aurait dû demander l'inculpation dudit syndicaliste pour intention proclamée de tuer Hippocrate et pour volonté dégainée de pousser à la mort les Béninois malades. Oh là-là, sacrés légalistes !
​En l'an 1996, moult Béninois ont acquis, pour 1.000 f CFA, le fascicule ‘‘Soins de santé naturels selon la tradition du Sud-Bénin''. Une centaine de recettes bien de chez nous, certaines avec des incantations terribles, et quelques-unes nécessitant crânes ou tibias humains, lesquels ingrédients exigent profanation des tombes dans le silence et la paix des cimetières. Et il est vrai que de gentils Béninois boivent chaque matin dans un crâne humain la mixture qui leur permet de braver sans répit l'univers empli de choses et de gens maléfiques selon leur conception. Hé sacrés légalistes, dénoncer à la police ce beau monde ?
​D'ailleurs n'accablons pas le Bénin. Sa brève histoire de la mort est aussi celle, par exemple, du Rwanda, toujours prêt à un auto-génocide. Libérés des sur-moi transcendant et immanent (ni religion autochtone, ni patronyme), les Rwandais veulent pouvoir se massacrer plus souvent et plus allègrement que les autres peuples. Celle aussi de la Deuxième Boucherie Mondiale, planifiée par Hitler dans son Mein Kampf. Le monde civilisé a laissé le Führer la mettre en musique. Car au Bénin, au Rwanda, et partout, chacun pense pouvoir tirer son épingle du grand jeu de massacre de tous. Car seule nous rend fous l'idée de notre mort personnelle. Car c'est s'en fout la mort des autres : elle nous trouve toujours sereins.
Fin de la sobre et brève histoire de la mort au Bénin et dans le monde habité. Car, ne nous y trompons pas : drapés d'hypocrisie souriante et de cynisme jouissif, ‘‘les hommes ne méritent pas de vivre'', comme l'a écrit Voltaire, après les avoir longtemps étudiés.

La divagation des animaux interdite à Natitingou

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Le maire de la ville de Natitingou, Antoine N'da par l'arrêté N°61-2/012/ interdit la divagation des animaux domestiques sur toute l'étendue du territoire de la ville pour compter du mardi 20 Février 2018. Des sources proches de la mairie renseignent que ces animaux seraient à l'origine de nombreux cas d'accident enregistrés sur les routes. Une situation qui ternit l'image de Natitingou, ville à caractère touristique. Suivant les instructions données aux forces de l'ordre, les bêtes errantes seront systématiquement abattues à partir de cette date. L'autorité communale invite les populations à prendre les mesures idoines pour éviter la perte de leurs bêtes.
F. A. A.

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