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Abdou-Kader Rabiou condamnéà 20 ans de travaux forcés

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La Cour siégeant ce mercredi pour connaître du 30ème dossier inscrit au rôle de la première session d'assises de Cotonou, a condamné le sieur Abdou-Kader Rabiou, né en 1986, de nationalité nigérienne, à vingt (20) ans de travaux forcés, pour avoir commis en octobre 2014 dans une ruelle à Agontinkon à Cotonou, un crime de viol sur la petite écolière A. E..
Les faits remontent au 28 octobre 2014, selon les informations relayées par l'Abp. De retour de l'école, la petite écolière, âgée de dix (10) ans environ, a été interpellée dans une ruelle déserte du quartier Agontinkon, par le nommé Abdou-Kader Rabiou, ferrailleur de profession. Ce dernier plaqua la fillette contre une clôture et abusa d'elle sexuellement avant de s'enfuir.
Les appels au secours de la victime alertent les voisins qui réussirent à rattraper le violeur. Après avoir été interrogé par les officiers de police judiciaire sur les faits, ce dernier fut inculpé de viol sur mineure et de violences. L'instruction de l'affaire a conduit à sa mise en accusation et à son renvoi devant la Cour d'assises pour répondre des chefs d'accusation de viol sur mineure et de violences faites aux femmes.
L'audience s'est déroulée à huis-clos. A la phase de la délibération qui a été publique, la Cour a déclaré l'accusé coupable des faits qui lui sont reprochés et l'a condamnéà vingt (20) ans de travaux forcés. Le ministère public quant à lui, avait requis contre l'accusé, dix (10) ans de travaux forcés, selon des sources proches du dossier.
En détention préventive depuis le 05 novembre 2014, l'accusé doit encore retourner en prison pour purger le reste de sa peine.
Sur demande de la tante de la victime se constituant partie civile et représentée par Me Hélène Kèkè-Aholou, la Cour a condamné Abdou-Kader Rabiou à payer cinq cent mille (500 000) francs CFA, au titre de dommages et intérêts des préjudices causés.
La Cour de céans était composée de Honoré Aloakinnou (Président), des assesseurs, M. Georges Toumatou et M. Armel Azodogbéhou. Le Ministère public était représenté par Mme Marie-Josée Patinvoh et Me Alain Kakpo a tenu la plume. Me Issiaka Moustafa était commis pour la défense de l'accusé.

Armel TOGNON


« L'accès généraliséà l'eau potable est l'une de nos priorités » selon Bio Tchané

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Le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané s'est entretenu avec les journalistes du magazine Jeune Afrique. Les différents défis et la politique sociale du gouvernement étaient les principaux sujets abordés au cours de cette interview.
Selon le leader des « Tabati Taba », l'un des défis majeurs que le gouvernement de la Rupture veut relever est la transformation économique du pays par le secteur agricole. Le coton, l'ananas, le riz et, surtout, la filière anacarde, dont il faut améliorer et la production et le taux de transformation locale. Le tourisme et l'économie numérique occupent une place de choix dans le programme du gouvernement mais le développement du réseau routier du pays n'en demeure pas moins.
« Nous avons lancé la construction du nouvel aéroport de Glo-Djigbé et allons asphalter plus de 1 500 km de route. Quant au volet énergétique, on fournit déjà une énergie électrique stable, avec une puissance installée de 500 kW en moins d'un an. Il n'y a plus de délestage, juste quelques coupures de courant très courtes », confie-t-il aux hommes des médias.
Pour Abdoulaye Bio Tchané l'accès généraliséà l'eau potable en toutes saisons et partout, d'ici à 2021 est l'une des priorités du gouvernement.
« Nous avons lancé divers audits, remis les choses à plat, et je peux garantir qu'aujourd'hui, il n'y a plus de paiement sans prestation. Cela étant, pour lutter efficacement contre la corruption, il faut d'une part bien sensibiliser tous les groupes sociaux, et d'autre part combattre l'impunité. C'est l'un des grands axes du projet de société du chef de l'État, et c'est un marqueur du PAG », a-t-il déclaré.

Armel TOGNON

4 Responsables d'Icc-Services devant les juges ce vendredi

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La Cour d'assises de Cotonou va connaître, ce vendredi 28 avril 2017, l'affaire Icc-services, selon l'Abp. Il s'agit du 34ème dossier inscrit au rôle de la première session des assises de l'année 2017. Au cours de l'audience, quatre responsables d'Icc-Services vont répondre des faits qui leur sont reprochés dans le plus grand dossier d'extorsion de fonds qui a fait plusieurs milliers de victimes.
Constant Georges Amoussou, Emile Comlan Tégbénou, Nonhèmi Agossou et Nicolas Houngbèmè sont les quatre (04) accusés, attendus devant les juges de la Cour d'assises, ce vendredi au Palais de Justice de Cotonou, dans la grande salle A, apprend-on de source judiciaire.
Mis sous mandat de dépôt le 17 juillet 2010 et en liberté provisoire depuis le 24 juin 2015, ces responsables d'Icc-Services vont répondre des chefs d'accusation de complicité d'escroquerie par appel public à l'épargne et placements irréguliers d'argent, complicité d'infractions à la règlementation des institutions mutualistes ou coopératives d'épargne et de crédit, et pour corruption, subornation.
Cette affaire de vaste escroquerie par plusieurs structures de placement illicite d'argent qui a impliqué des autorités politiques, administratives et religieuses, remonte à l'année 2010. Plus de deux cents structures de placements illicites d'argent avec en tête de peloton Icc-Services, ont en collecté de l'épargne pour un montant de plus de 150 milliards de francs CFA.
Ivestment Consultancy and computering services (Icc-Services) a collectéà elle seule, selon un recensement effectué par les services de l'Etat, les deux tiers des dépôts avant de tomber dans une situation d'insolvabilité et s'est retrouvée en cessation de paiement en mai 2010.
L'une des solutions pour connaître le nombre de personnes spoliés a été le recensement des épargnants et la saisie des immobiliers et autres biens des promoteurs des structures de placement « Icc-services et consorts ». Mais les responsables de cette structure contestent les chiffres avancés par les autorités béninoises.

Armel TOGNON

L'importation de viande en provenance du Brésil suspendue au Bénin

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A travers une note conjointement signée par le ministre de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat, celui de l'Agriculture de l'élevage et de la pêche et le ministre de l'économie et des finances, le gouvernement béninois de suspendre jusqu'à nouvel ordre l'importation au Bénin de viandes et autres produits faits à base de viande en provenance du Brésil. Par un arrêté interministériel du 24 avril 2017, le gouvernement vient d'interdire l'importation de viandes et des produits à base de viande en provenance du Brésil. Cette mesure d'interdiction concerne aussi l'importation des viandes congelées, de toutes origines confondues par les frontières terrestres. Selon la note signée par les ministres Sèhouéto Lazare, Marie-Odile Attanasso et Delphin Koudandé, l'Etat entend préserver la santé des populations contre l'utilisation de toute viande impropre à la consommation provenant du Brésil. Ce pays premier importateur mondial de bœuf et de poulet serait présentement secoué par un scandale de viande avariée, dangereusement manipulée. Selon l'arrêté, le directeur général des douanes et droits indirects, le directeur général du commerce, le directeur de l'élevage, le directeur général de l'agence nationale de la sécurité alimentaire des aliments, le directeur de la police nationale, le directeur général de la gendarmerie et le directeur national de la protection sanitaire sont instruits chacun en ce qui les concerne, de l'application du présent arrêté qui abroge toutes dispositions antérieures contraires.
Dans le cadre de la lutte contre l'importation de viande avariée, 16 conteneurs de produits carnés impropres à la consommation auraient été saisis et détruits, il y a quelques jours, sur un dépotoir à Ouidah.

Boniface CAKPO

Lire l'arrêté interministériel

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Une dizaine de douaniers interpellés pour une affaire de véhicules

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Une dizaine de douaniers est actuellement au Tribunal de première instance de Cotonou pour une affaire de véhicules en transit. Ces agents de la douane ont été interpellés par le commissariat central de Cotonou et déférés au Tribunal de Cotonou, ce jeudi 27 Avril 2017. Les mis en cause seraient impliqués dans une affaire qui remonte à 2015 et liée au transbordement de bordereaux. D'après les informations, plusieurs véhicules haut de gamme, en transit au Bénin, ont été remis en circulation quelques années plus tard à Cotonou. La plupart de ces véhicules seraient aux mains des agents de la douane béninoise. Une enquête ouverte par le gouvernement de la Rupture a permis de mettre l'affaire à nu. Des agents de la douane ont été interpellés, suite à la plainte des sociétés de transit suspendues dans ce dossier. L'audition est en cours au Tribunal de Cotonou. Il n'est pas exclu que d'autres personnes soient interpellées dans le cadre de cette audience qui vient de s'ouvrir.
D. S. T.

wahaho wasseho

Des Ong proposent des réformes pour l'éradication de la corruption

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« L'intégrité et la lutte contre la corruption au Bénin », c'est sur ce thème que Gustave Assah, président de l'Ong Social Watch Bénin et Samuel Kaninda, coordonateur de Transparency international ont entretenu les journalistes à Bénin Royal Hôtel, ce mercredi 27 avril 2017, à Cotonou. Ils ont présenté, à cette occasion les travaux du comité du suivi de la mise en œuvre du plan d'actions du rapport du système national d'intégrité. Ce plan contient plusieurs propositions de réformes institutionnelles. L'évaluation du système national d'intégrité permet d'analyser l'efficacité du mécanisme anti-corruption mis en place en diagnostiquant les forces et faiblesses des différentes institutions du pays dans leur fonctionnement. Au Bénin, cette évaluation a été conduite par Transparency international et le consortium Alcrer-Social Watch au cours de la période de mars à juin 2016. A la fin de cette évaluation, un rapport a été produit ainsi qu'un plan d'actions comportant des recommandations. Ce rapport et son plan d'actions ont été officiellement transmis au gouvernement qui les a adoptés. Pour matérialiser cet engagement, le 4 avril dernier, un arrêté interministériel a été pris, portant création, attributions, composition et fonctionnement des organes de mise en œuvre du plan d'actions de promotion de l'intégrité et de lutte contre la corruption. Au cours de ladite conférence de presse, les communicateurs ont présenté le plan d'actions et les réformes proposées dans le rapport. Le plan d'actions prioritaire découlant de l'évaluation du système national d'intégrité du Bénin, propose des réformes institutionnelles urgentes pour renforcer le système d'intégrité et la lutte contre la corruption. Ces réformes consistent à autonomiser le Conseil supérieur de la magistrature, par la création de trois pôles financiers spécialisés dans les tribunaux ; la réforme de la Haute cour de justice, notamment la dépolitisation de sa saisine et de l'instruction des dossiers par des magistrats, et non des politiques ; la mise à disposition de l'Association nationale de lutte contre la corruption (Anlc), d'un statut de police judiciaire, en vue de la rendre légalement habilitée à suivre les dossiers qu'elle transmet à la justice. Transparency international et le Consortium Alcrer-Social Watch prévoient d'organiser prochainement une série d'émissions pour clarifier les réformes proposées au gouvernement.

Boniface CAKPO

« Les trottoirs ne sont pas des dépotoirs d'ordures » selon le 2ème adjoint au maire

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« C'est la dernière sensibilisation que nous allons faire. La prochaine descente sera pour réprimer ». Ainsi s'est exprimé Augustin Houéssinon, le deuxième-adjoint au maire de Cotonou, ce jeudi 27 avril 2017, lors d'un tour de la ville, organisé par la mairie pour sensibiliser les populations sur la nécessité de maintenir la ville propre en s'abonnant aux Ong de pré-collecte et pour dégager les ordures entassés le long des trottoirs et des terres pleins centraux.
La délégation composée des cadres de l'hôtel de ville et des chefs quartier a commencé son périple par le marché St Michel. On pouvait aisément constater que des tas d'ordures et d'immondices dictaient leurs lois sur les trottoirs et sur les terres-pleins centraux.
La 2ème autorité de la municipalité de Cotonou, après avoir instruit les services techniques de procéder au nettoyage des lieux, s'est rapprochée des responsables de ce centre commercial pour leur demander de s'abonner aux Ong de pré-collecte car dit-il, « les trottoirs ne sont pas des dépotoirs d'ordures ».
Du marché de St Michel à celui de Gbégamey, le message était le même.
La ville doit être maintenue propre et les vendeuses qui ne s'abonneront pas aux Ong de pré-collecte et continueraient à salir l'espace public seront purement et simplement renvoyées des marchés. Pour Angèle Boco, la secrétaire générale de l'association des femmes du marché de Gbégamey, les vrais acteurs du dépôt d'ordures sur les trottoirs et dans les caniveaux ne sont rien d'autres que les habitants de la zone qui viennent nuitamment faire leur salle besogne. Aussi, a-t-elle invité l'autorité municipale à prendre les dispositions pour que non seulement les vrais acteurs soient sanctionnés mais surtout pour maintenir la ville de Cotonou propre.

Armel TOGNON


Un nouveau dispensaire à Dékanmey (Azové)

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Le maire d'Aplahoué, Casimir Sossou, accompagné de quelques membres de son conseil communal, a inauguré ce jeudi 27 avril, à Dékanmey, arrondissement d'Azovè, un dispensaire isolé construit et équipé sur financement du PSDCC/FADeC affecté 2014, rapporte l'Abp.
D'un coût global de vingt millions (20 000 000) de francs CFA, le joyau mis en service va permettre aux populations de la localité d'avoir un service de qualité et à moindre coût en matière de santé.
Selon l'animateur du développement communautaire du Projet de service décentralisé conduit par les communautés (PSDCC), Augustin Dokui, la construction de ce dispensaire isolé n'était pas gagnée d'avance car, souligne-t-il, « quand nous avons commencé personne n'a cru et c'est grâce au financement du PSDCC que nous avons pu réaliser l'infrastructure ».
Pour le directeur de l'hôpital de zone d'Aplahoué assumant l'intérim du médecin coordonnateur, Madon Jean Dohou, on ne devrait pas tout attendre du gouvernement central. Selon lui, les communautés sont en train de comprendre que c'est ensemble avec les élus locaux qu'on peut faire le développement.
Toujours pour le coordonnateur intérimaire, qui parle du développement parle forcement de la santé qui n'est plus l'apanage des seuls acteurs du secteur.
Le maire Casimir Sossou a expliqué aux populations bénéficiaires l'importance du rapprochement des services de soins de santé auprès des communautés. Selon l'autorité communale, à côté du dispensaire isolé, la maternité isolée construite depuis 2009 sera aussi fonctionnelle pour le bien de la communauté de Dékanmey et des villages environnants.
Casimir Sossou a aussi souhaité que tout malade qui franchit la porte du centre de santé recouvre sa santé et soit complètement guéri pour aller participer à l'œuvre productrice.
La mairie a déjà recruté trois agents dont un infirmier diplômé d'Etat, une sage-femme et une pharmacienne caissière pour travailler dans le centre.
Armel TOGNON

Les cadres du Memp imprégnés du « Bénin révélé»

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Les cadres et acteurs du ministère des enseignements maternel et primaire (Memp) ont assisté, ce mercredi 26 avril 2017, à Porto-Novo, à la présentation du Programme d'actions du gouvernement dans ce sous-secteur. Cette séance de vulgarisation du « Bénin révélé» est suivie de la remise de lettres de mission aux différents directeurs centraux et techniques dudit département en vue de la mise en œuvre du PTA 2017.

La présentation du Pag au sous-secteur de l'enseignement maternel et primaire et la remise de lettres de mission aux directeurs centraux, techniques et coordonnateurs de projet en vue de l'exécution du Plan de travail annuel dudit ministère constituent les préoccupations qui ont réuni les cadres et autorités du Memp à Porto-Novo. Le gouvernement du Bénin veut introduire dans ce secteur, de par le Pag, une série de quatre grandes réformes, selon Vicentia Adèle Dagbeto, directrice de la Planification et de la prospective au ministère des enseignements maternel et primaire.
« La toute première réforme est la mise en place de la carte scolaire », a-t-elle rappelé. Selon ses explications, le Pag exige que le Bénin gère l'éducation avec le Système d'informatisation de gestion de l'éducation(Sige). Le Programme d'actions du gouvernement, à l'en croire, veut également que la qualité de l'offre éducative qui souffre atrocement connaisse une nette amélioration.
« Notre système éducatif pense également introduire l'anglais dans les apprentissages pour permettre à nos citoyens d'avoir d'autres passeports que celui français », ajoute la directrice de la Planification et de la prospective.
Plus de 107 milliards de francs CFA au titre du budget 2017 du ministère devraient être injectés dans le sous-secteur. Le gouvernement voudrait par des actions concrètes adapter l'enseignement, aux besoins réels du pays et des entreprises y opérant.

D'ici à 2021, 6000 salles de classe seront construites à raison de 1 200 salles par an pour desservir l'école béninoise.

Boniface CAKPO

Vers la sécurisation des installations de Maria-Gléta

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Le site de production d'électricité de Maria-Gléta sera sécurisé. C'est l'une des décisions prise lors de la réunion hebdomadaire des ministres, tenue ce mercredi 26 avril 2017.
Selon le point du Conseil des ministres, compte tenu du caractère très sensible desdites installations, ainsi que des investissements réalisés et ceux à venir, le site de production d'électricité de Maria-Gléta mérite d'être sécurisé en permanence.
Dans ce cadre, précise le communiqué du conseil des ministres, des dispositions pratiques nécessaires seront prises par les ministères en charge de l'Energie, de la Défense nationale, de l'Intérieur et de la Décentralisation, pour sensibiliser et impliquer les populations riveraines dans la mise en œuvre des mesures de sécurisation desdites installations.
Armel TOGNON

Le colonel Vincent Guézodjè n'est plus

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Le Colonel Vincent Guézodjè, l'un des fidèles compagnons du Grand camarade de lutte Mathieu Kérékou est décédé, ce jeudi 27 avril 2017. Il a occupé plusieurs postes de responsabilités dans son gouvernement (ministre de l'éducation, de la Justice, de la Jeunesse, des Sports, de la Santé et autres). M. Guézodjè fut l'un des concepteurs du programme de « L'Ecole Nouvelle » sous le régime militaro-marxiste. Depuis sa retraite, il est allé s'installer dans sa ville natale d'Abomey, où il dirige le Centre d'éducation civique, économique et social pour la démocratie et le développement (Cecedd).
S. N.

Le Bénin célèbre la journée des jeunes filles dans le secteur des Tic

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La communauté internationale célèbre, ce jeudi 27 avril 2017, la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des Tic. En prélude à cette journée qui se commémore pour la toute première fois au Bénin, Rafiatou Monrou, ministre de l'Economie numérique et de la communication a adressé un message à la Nation, ce mercredi 26 avril 2017. Dans son message, elle a invité les jeunes filles à participer aux activités concoctées dans le cadre de cette première célébration au Bénin.

"Tic, opportunités d'emploi pour les jeunes filles”, c'est le thème retenu au plan national pour la célébration de la journée mondiale des jeunes filles dans le secteur des Tic. Pour le ministre Rafiatou Monrou, cette journée vise à créer un environnement international qui encourage les jeunes filles à faire carrière professionnelle dans les technologies de l'information et de la communication.
Selon les explications du ministre, plusieurs manifestations sont au menu de cette célébration. Des manifestations qui permettront de sensibiliser les jeunes filles des collèges et lycées à mieux s'intéresser aux technologies, optant pour des filières scientifiques. Elles permettront également de partager avec les jeunes élèves, les expériences des femmes influentes opérant dans le secteur des Tic. Il est prévu aussi des conférences débats sur des thématiques comme, ‘'les nouveaux métiers et les opportunités qu'offrent les technologies de l'information et de la communication, des mécanismes pour favoriser l'intégration des femmes dans le secteur des Tic'', ‘'la mise en place d'un réseau national des femmes du secteur des Tic : enjeux et perspectives''.
Rafiatou Monrou, dans son message à la Nation, a invité les jeunes filles à prendre part activement et massivement aux différentes communications.
La journée internationale des jeunes filles dans le secteur des Tic est instituée par l'Unesco et appuyée par l'Union internationale des Technologies (Uit). Elle a pour objectif de sensibiliser, de former, d'apprendre et de promouvoir l'insertion professionnelle des jeunes filles par le biais des Tic.
Boniface CAKPO

L'Unstb exige l'annulation du concours organiséà la Cnss Publiè

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L'Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb) exige l'annulation du concours organisé par la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss). Dans une lettre ouverte adressée au directeur de ce centre, Emmanuel Zounon, secrétaire général de l'Unstb révèle que ce concours serait ponctué de fraudes et d'irrégularités. (Lire ci-dessous lettre ouverte de l'Unstb)

Lettre ouverte de l'UNSTB au DG CNSS :
Lettre ouverte
Au
Directeur Général de la Caisse
Nationale de Sécurité Sociale (CNSS)

Objet : Halte au pillage des fonds de la CNSS par le gouvernement
Monsieur le Directeur Général,
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale depuis les années 80, a connu des difficultés générées par les réformes économiques ayant provoqué la fermeture de bon nombre de Sociétés d'État, des Sociétés provinciales utilisant un nombre important de travailleurs. Lesquelles difficultés ont impacté négativement les conditions de vie des pensionnés dont le niveau de pension est resté statique malgré la cherté de la vie.
Cette situation des pensionnés n'a jamais préoccupé les gouvernements passés qui n'ont trouvé que comme solution l'augmentation de la durée de service en passant par l'âge de la retraite de 30 ans de service à 60 ans d'âge. Cependant les pensionnés ne doivent leur salut qu'aux différents membres patriotes du Conseil d'Administration qui se sont succédé pour redresser un tant soit peu la barre. Mais déjà les convoitises se manifestent. Subitement, la CNSS est de nouveau redevenue une véritable vache à lait pour en extraire des fonds importants.
Il n'est plus un secret pour personne que l'État béninois doit au fonds de pension quatre- vingt milliards (80 000 000) de francs CFA et se permet encore la largesse de la direction en bénéficiant de quarante milliards (40 000 000 000) de francs CFA par emprunt obligatoire.
Et comme si cela ne suffisait pas, des banques écrans veulent être utilisées pour lever cinquante (50 000 000 000) milliards en DAT et sur douze ans contrairement à la norme qui est de quatre ans maximum. Par cet acte ignominieux, le Conseil d'Administration de la CNSS va sacrifier les labeurs des générations de pauvres travailleurs dont la pension du plus grand nombre est encore en dessous du SMIG.
Et comme si tout cela ne suffisait toujours pas, le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Affaires sociales autorise les personnes non affiliées à la CNSS à bénéficier des services de prestation des allocations familiales à hauteur de quatre milliards par an sans aucun protocole de remboursement .
Ainsi, la CNSS aujourd'hui plus qu'hier est devenue une source de financement de l'État au lieu de rechercher par des stratégies appropriées à soulager ses pensionnés, et au-delà, à innover en matière de services aux retraités.
Monsieur le Directeur Général,
C'est pour dire halte à la pression hémorragique financière exercée par le gouvernement du Président TALON sur la CNSS en tirant des fonds que l'UNSTB adresse la présente lettre ouverte au Directeur Général de CNSS et à travers vous, à son Conseil d'administration qui file du mauvais coton en mettant de la gazoline sur du feu. Sinon, comment comprendre les derniers concours de recrutement maison où les résultats à eux seuls accusent et accablent les organisateurs.
L'UNSTB s'insurge contre cette fraude massive organisée tout comme si nous sommes dans une République clanique et exige l'annulation pure et simple de ces concours.
En disant halte à la pression hémorragique financière exercée par l'actuel gouvernement sur la CNSS, l'UNSTB sortira de sa réserve pour manifester le mécontentement des travailleurs par des sit-in et autres moyens légaux au lendemain de la fête du 1er mai.
La présente lettre ouverte tient lieu d'invitation à la Direction Générale de la CNSS à l'obligation d'inexécution des ordres du gouvernement visant l'appauvrissement de la Caisse avec tout le danger que cela constitue pour les pensionnés.
A bon entendeur, salut.
AMPLIATIONS :
Tous Ministères
– Assemblée Nationale
– Toutes Sociétés / Entreprises
– Les Syndicats du Secteur Privé
– Les Confédérations Syndicales
– La Société Civile
Cotonou, le 25 Avril 2017
Le Secrétaire Général
Emmanuel ZOUNON

Le conflit entre producteurs et éleveurs à Kétou impacte la production agricole

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Les conflits entre éleveurs et agriculteurs dans l'arrondissement d'Adakplamè, commune de Kétou, menace gravement la production des cultures de la grande saison pluvieuse dans la localité, a appris de sources concordantes l'ABP.
Selon les informations recueillies sur place, la majorité des producteurs des zones cultivables de l'arrondissement d'Adakplamè craignant, malgré la forte présence des militaires, des affrontements sanglants et attaques attribuées à des éleveurs peulhs transhumants et locaux, n'ont pas entamé la préparation de leurs terres cultivables.
Selon Romain Gougnimon, conseiller en production végétale en service dans les villages de Kozounvi, Houètodji, Adjélahounwa, Kalogodji, Zinwlindji, Kinho et Aguiguadji sont les zones cultivables où les producteurs par crainte d'attaques, n'ont pas commencé les travaux champêtres.
« Bon nombre de producteurs n'ont pu préparer les terres pour la campagne agricole 2017-2018 dans les hameaux. Même les tractoristes qu'ils sollicitaient pour le labour par le passé, refusent d'y aller pour des raisons de sécurité», a-t-il indiqué.
Une situation qui selon le technicien et des élus locaux, risque de porter atteinte à la sécurité alimentaire à Adakplamè et environs.
Dans la région, précise le conseiller en production végétale, c'est à la tombée des premières pluies ou au plus tard à la période de la fête de pâques que les producteurs débutent les semailles de la grande saison.
« Mais jusqu'à ce jour les terres ne sont pas encore préparées. Si rien n'est fait d'ici environ trois semaines (15 mai), les semis seront tardifs et les récoltes mauvaises. Une situation qui porterait non seulement atteinte à la production céréalière mais aussi, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l'arrondissement d'Adakplamè», avertit le spécialiste.
« Les gendarmes et para commandos déployés pour sécuriser le milieu sont complaisants avec ces peulhs agresseurs qui nous attaquent et nous tuent », lâche exacerbé un producteur qui ajoute que la menace est permanente et il n'est pas prudent de se rendre dans les champs dans ces conditions.
« Nous éprouvons d'énormes difficultés à faire face à nos activités. Certains parmi nous sont renvoyés et interdits même d'accès dans les champs par les peulhs », assène un autre producteur.
À Adakplamè, des heurts entre agriculteurs et bouviers transhumants et locaux avaient occasionné, le mois dernier, plusieurs morts, d'importants dégâts matériels et des blessés graves dans l'arrondissement.
A. C.


MTN est désormais le plus gros contributeur au budget national

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La société SPACETEL BENIN SA (MTN) est désormais l'un des plus gros contributeurs au budget national du Bénin. C'est l'une des informations que livre le magazine trimestriel d'informations de la Direction Générale des Impôts (N° 24) couvrant la période d'avril à juin 2017, disponible depuis ce 26 avril.
Ce magazine dresse la liste des 50 plus grands contributeurs au budget national. Ce classement a été fait en fonction de la somme que ces entreprises versent à l'Etat sous forme d'impôts, de payement de la Taxe sur Valeur Ajoutée (Tva) ou de l'impôt sur les sociétés.
Ainsi, la société SPACETEL BENIN SA (MTN), a versé selon le magazine d'information de la Direction Générale des Impôts, une somme de 9.712.641.614 FCFA pour toutes natures d'impôts. Elle est suivie de la SOCIETE BENINOISE D'ENERGIE ELECTRIQUE (Sbee) qui a payée 6.328.249.856 FCFA.
Les entreprises comme la SOCIETE BENINOISE DE BRASSERIES, SOCIETE ETISALAT BENIN SA (MOOV), CANAL+BENIN SA occupent respectivement dans ce classement la 3ème ; 4ème et 5ème place.
Le COMPTOIR MONDIAL DE NEGOCE (COMON CAJAF) de Sébastien Germain Ajavon occupe la 26ème place.

Armel TOGNON

Aéroport de Glo-Djigbé, un projet phare pour le développement du Bénin

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La deuxième année du gouvernement de Patrice Talon démarre avec les grands chantiers du ministère des infrastructures et des transports. L'un des projets phares du Programme d'actions du gouvernement (PAG) est la construction, à une vingtaine de kilomètres de Cotonou, du nouvel aéroport international de Glo-Djigbé, dans la commune d'Abomey-Calavi. Cette infrastructure vise à booster, entre autres, le développement économique du pays.

Sur les 45 projets phares identifiés dans le PAG, présenté par le gouvernement le 16 décembre dernier, 08 concernent les chantiers d'infrastructures de transports, qui devront être livrés avant la fin du quinquennat de Patrice Talon, en 2021. Le budget nécessaire à leur réalisation est estiméà 1 838 milliards FCFA, financéà 77,4 % par des investissements privés.
Le futur aéroport international doit remplacer celui de Cadjèhoun (2 400 m), situé dans le centre-ville de Cotonou, en bordure de mer et excluant ainsi toute possibilité d'extension.
D'après les responsables du ministère des Infrastructures et des transports, la phase de libération du site (3028 ha, dont 1600 ha pour l'aéroport), avec ses opérations d'expropriation et de déguerpissement, a déjà commencé.
Les travaux devraient démarrer au deuxième semestre de l'année 2017, pour une durée de trois (03) ans, et sa mise en service est prévue avant la fin de 2020.
Le chantier est confié au holding public chinois Aviation Industry Corporation of China (Avic). Les travaux comprennent la réalisation d'une piste (4250 m de longueur, 60 m de largeur), d'un terminal voyageurs d'une capacité de 1,6 million de passagers par an (900/heure de pointe), d'une aérogare fret pouvant traiter 12 000 tonnes par an, de voies de sortie rapides et de bretelles de raccordement.
Il est prévu une voie express de 40 km devant relier la plateforme aéroportuaire à la route des Pêches, avec, à hauteur de Cocotomey, un franchissement de la RNIE 1, corridor est-ouest reliant la frontière nigériane à la frontière togolaise via Porto-Novo, Cotonou et Ouidah.
En attendant que le nouvel aéroport soit opérationnel, l'exploitation de l'actuelle plateforme de Cardinal Bernardin Gantin de Cadjéhoun, gérée par l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), sera confiée à une société concessionnaire, conformément à la décision adoptée par le gouvernement, le 11 janvier 2017.
L'aéroport international de Glo-Djigbé, une fois achevé, sera aussi mis en concession.
Le complexe aéroportuaire de Glo-Djigbé est l'un des grands projets du gouvernement du président Patrice Talon.

N. S.

Le travail !

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Père Crépin Magloire ACAPOVI

Le lundi 1er Mai 2017, nous commémorerons une fois encore la fête du travail. Et à l'occasion, il serait aberrant de parler de travail, sans parler des travailleurs. Deux mots de la même famille disons-nous, comme pour rester dans le registre familier du vocabulaire, en ce qui concerne les notions élé¬mentaires reçues au cours primaire. Mais au-delà des contenus de ces deux notions ou mots intimement liés à l'Homme, la question qu'il faut se poser, c'est bien celle de savoir si aujourd'hui, le travail a encore un contenu et un sens pour le travailleur et plus pré-cisément pour l'homme ou la femme qui le devient, après avoir eu la chance d'en avoir. (…)

Lire la suite dans L'hebdomadaire catholique La Croix du Bénin (https://croixdubenin.com)

Martin Rodriguez renonce à l'opposition

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Martin Rodriguez acquit pour la mise en œuvre effective du PAG du gouvernement. Connaissant la force de l'homme sur le plan économique et politique, le régime du Nouveau Départ incarné par le Président Patrice Talon a vu juste de faire taire les querelles politiques et économiques liées à leurs intérêts personnels. Les probables attentes du gouvernement surtout de cet opérateur sont énormes sur plusieurs plans. Sur le plan économique, l'homme d'affaires doit reprendre ses activités sur toute l'étendue du territoire en ouvrant ses usines afin de donner de l'emploi à la jeunesse d'une part .Et d'autre part, il fera en sorte que le gouvernement profite de ses relations pour attirer d'autres opérateurs économiques expatriés pétris d'expérience dans le domaine d'investissements lourds. Sur le plan politique, Martin Rodriguez a certainement des amis et des alliés qu'il pourrait faire rallier à la vision du Président Talon toutes choses qui contribueront à renforcer les efforts du gouvernement qui s'est engagé dans la mobilisation des ressources humaines et financières nécessaires à la réussite du PAG pour le bonheur des populations béninoises.

Serge V.LANTEFO/LE GRAND MATIN

Fondation Konrad Adenauer renforce les capacités des journalistes

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La Fondation Konrad Adenauer Stiftung a organisé du 24 au 26 avril 2017, une formation de renforcement de capacités des journalistes sur les droits fonciers des femmes. Cette formation s'est déroulée au Royaume Hôtel d'Allada et vise à promouvoir les droits fonciers des femmes au Bénin dans le cadre du projet « Un seul monde sans faim2 ».

Ils sont une vingtaine de journalistes de la presse écrite, de la presse en ligne et des radios communautaires à prendre part aux travaux de l'atelier de formation des journalistes pour une promotion des droits fonciers des femmes dans les départements du Zou, et de l'Atlantique au Bénin. Cette initiative de la Fondation Konrad Adenauer Stiftung s'inscrit dans le cadre du projet ‘' Un seul monde sans faim2''. Une initiative du Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Economique et du Département (BMZ), qui souhaite relever certains défis de l'humanité tels que la faim et la malnutrition. Ainsi, elle s'opérationnalise en Afrique à travers divers projets dont celui de la Fondation et vise, entre autres, à permettre aux femmes d'être informées sur le contexte juridique traditionnel et codifié et les moyens de recours en cas de violation de leurs droits. L'un des objectifs non moins importants est d'amener les décideurs politiques à faire appliquer les textes pour la jouissance effective des droits qu'ils confèrent à la femme et aussi amener la gente féminine à connaître les dispositions qui lui sont favorables dans les textes afin de s'organiser pour en jouir.

Les droits fonciers des femmes doivent être respectés.
Le Bénin comme la plupart de ses voisins de l'Afrique a, au cours de la dernière décennie, déployé beaucoup d'efforts dans le cadre de la réforme de sa politique foncière, avec l'appui des partenaires techniques et financiers et des organisations internationales avec une implication forte des organisations de la société civile notamment les organisations des producteurs.
Mais malgré les réformes entreprises depuis plus d'une décennie, on constate toujours que les femmes béninoises continuent d'être victimes d'injustices en matière des droits fonciers surtout celles des milieux ruraux.
Il est donc clair que le respect des droits fonciers des femmes ne peut aboutir sans la mise en application effective des textes fonciers et domaniaux en vigueur au Bénin. Et c'est pour corriger le déséquilibre que le coordonnateur du projet EWOH2, Mounirou Mohamed Tchacondoh, a décidé d'associer les journalistes et animateurs des radios communautaires à la campagne de sensibilisation initiée à cet effet pour un changement de comportement à tous les niveaux. « Cet atelier revêt un intérêt stratégique important car il s'agit ici de renforcer les capacités des journalistes à produire des articles de plaidoyer et à réaliser des émissions de qualité qui prennent en compte le genre et le foncier de façon systématique », a-t-il déclaréà l'ouverture des travaux.
Pendant les trois jours de formation, les professionnels des médias ont suivi neuf communications sur la thématique.
Certains élus locaux et représentants des Organisations de la Société Civile telles que Rifonga, Wildaf-Bénin et bien d'autres Ong ont aussi pris part aux travaux en tant que personnes ressources afin de jouer leur partition dans l'atteinte des objectifs du projet EWOH2.

​​​​​​​Juliette MITONHOUN

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