
Par la décision DCC 17- 262 du 12 décembre 2017, la Cour constitutionnelle a rappelé le Parlement béninois à l'ordre sur l'urgence. Celle de désigner, conformément au code électoral, les membres du Cos-Lépi et de procéder à leur installation. Mais il faut éviter de faire la confusion. Car la décision de la Cour constitutionnelle ne remet pas en cause l'aboutissement et l'évolution du RAVIP. La Cour constitutionnelle de part sa décision s'adresse au Parlement quant à l'installation du Cos-lepi. Le RAVIP suit son cours et continue de recevoir l'adhésion massive de la population malgré la prise de position et les différentes interprétations qu'en font certains adversaires ou détracteurs du gouvernement. La mise en place de cette opération de recensement s'inscrit dans le cadre de l'élaboration d'un outil technique fiable à vocation d'identification de la population. Dans ce cadre, la Cour constitutionnelle n'a aucun intérêt à faire entrave à l'évolution du processus, à la mise en place de cet outil de développement. Chaque citoyen au finish, aura un numéro, une carte personnelle, la carte à tout faire, la carte qui simplifie la vie. Cela n'a rien n'avoir avec les procès d'intentions, les soupçons de fraudes et autres manœuvres électorales que craignent ou dénoncent ceux qui sont contre cette initiative du gouvernement de la rupture que beaucoup de Béninois soutiennent. La preuve est qu'ils sont de jour en jour plus nombreux à aller se faire enregistrer. La polémique n'a donc pas sa raison d'être. La Cour a rendu sa décision. On attend de voir si l'Assemblée nationale se conformera à la loi en désignant les membres du Cos-Lépi ou le Parlement trouvera peut-être des raisons pour n'y accorder aucune attention.
Quant au RAVIP, les populations doivent loin de la confusion que certains tentent d'entretenir, garder leur sérénité. Elles gagnent à se faire enregistrer pour ne pas rater dans l'immédiat et pour le futur, cette opportunité que leur offre le pouvoir en place, le RAVIP, qui leur donne beaucoup de facilités et des avantages dans l'administration et tout au long de leur vie.
AGOSSA Charles S./Le Grand Matin