
Le maire de la commune d'Allada, M. Mathias Djigla et six conseillers communaux d'Allada ont quitté ce mercredi, la salle de conférence de la mairie d'Allada laissant le Préfet de l'Atlantique, M. Jean Claude Codjia et 09 conseillers dissidents poursuivre les travaux de la session extraordinaire du conseil communal d'Allada devant statuer sur le vote de défiance. Lequel vote de défiance n'a pu aboutir.
Interrogé au sujet de la situation qui prévaut dans sa commune, le maire M. Mathias Djigla s'est expliqué dans un de presse donnéà son domicile.
Selon le maire, plusieurs raisons ont motivé ce boycott. La présence du conseiller communal, Coffi Affo, dont le siège a été invalidé par la Cour suprême dans la salle sur insistance du Préfet alors que cela ne devrait pas être le cas.
« Du moment où la décision de la cour suprême relative à l'installation du sieur Coffi Affo n'est pas exécutoire, il n'a pas sa place dans la salle, puis que, la dame en conflit avec ce dernier considère qu'elle est toujours conseillère et a même donné une procuration à l'un des conseillers pour la représenter. Mais le préfet a balayé d'un revers de la main cette procuration », a-t-il développé.
Pour destituer le maire d'Allada, poursuit-il, il faut 13 conseillers sur les 19, que nous sommes et non onze (11) conseillers qui poursuivent les travaux à la mairie d'Allada.
Pour Mathias Djigla, le Préfet de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia doit rester au-dessus de la mêlée et respecter les textes, surtout qu'il a dit au cours des travaux de la session de ce mercredi, que le conseil communal d'Allada est composé de dix-huit (18) conseillers alors que selon les textes, la commune d'Allada dispose de dix-neuf (19) sièges.
Le maire Djigla n'entend pas baisser les bras. il promet la réplique avec le soutien de la population.
« A la hauteur de la décision du Préfet sera la réplique de la population d'Allada. Il ne faut pas que le Préfet mette à feu et à sang la commune d'Allada. Je pense qu'il doit dire le droit », a -averti M. Mathias Djigla depuis sa résidence.
Willy N. OLA