
( Il faut vraiment collaborer avec les forces de l'ordre )
Le Bénin nous appartient tous et en matière de sécurité , tout le monde doit s'y impliquer. Les braquages à Cotonou par exemple à force de bien l'étudier, montre que des Béninois sont complices de ces coups fourrés...
René Adéniyi
La braquage d'hier au quartier Missèbo a fait un mort, des blessés et une importante somme d'argent a été emportée. Au lieu de se lamenter et de jouer aux beaux pleureurs, les Béninois doivent changer d'attitude ou du moins, leurs mauvaises habitudes de jouer avec le feu alors qu'ils auraient dû faire face au danger en le prévenant ou en aidant les forces de l'ordre à cueillir les malfrats. En effet , un regard analytique sur ce qui s'est passéà Missèbo révèle que les bandits ne sont pas arrivés directement sur les lieux de leur forfait. Et comme c'est le cas souvent, ils étaient là depuis 24 heures ou quelques heures auparavant pour surveiller leurs victimes ou les lieux. Cela leur permet de minuter leur coup et de savoir comment vite faire pour se sauver sans problème ensuite. Retenons donc ceci : si on veut éviter les braquages à Cotonou ou dans nos grandes villes , tout dépend des populations qui restent passives ou complices en ne signalant pas les individus douteux qui rôdent, qui mangent à côté ou qui se reposent dans telle maison, dans telle auberge. La rupture , c'est changer également d'attitude ou d'habitude. En matière de sécurité,il faut aussi anticiper et donc prévenir les faits ou dangers. Là , on s'aidera soi-même pour sa sécurité et la sécurité de tout le monde.