Le député est à prix d'or à l'Assemblée nationale septième législature. Ce constat est le fait des réalités qui marquent la création ou la reconstitution des groupes parlementaires comme le voudrait les textes qui organisent le fonctionnement de l'institution. Une donne qui offre l'opportunitéà ceux qui cherchent refuge à la conférence des présidents, instance politique de grande importance au niveau du Parlement, de miser fort ces derniers jours pour le maintient, la création ou la reconstitution des groupes parlementaires.
L'institution parlementaire notamment la septième mandature, a abordé depuis peu, l'un des tournants importants de son fonctionnement, c'est-à-dire la démocratie dans le Parlement. Il s'agit de la mise en place des groupes parlementaires comme l'exige le règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Cette phase qui résulte des conséquences de la dernière élection présidentielle, s'inscrit dans une logique de la recomposition politique au niveau de l'institution. Ce qui implique les manœuvres actuellement de mise pour donner naissance à d'autres groupes. Une réalité qui emporte les groupes n'ayant pas pu résister aux récentes séismes politiques, lesquelles maintiennent les "rupturiens" sans oublier ceux qui disposent d'un troisième atout contrairement aux limités obligés d'assumer. Ainsi donc, les groupes constitués depuis le palais de la marina aux temps forts du régime Yayi, prennent de sérieux coups. Les députés cauris surpris par le naufrage, se débattent pour éviter la noyade. Entre Rachidi Gbadamassi, Octave Houdégbé et Barthélemy Kassa, quelqu'un doit périr malgré la démonstration de force concernant l'espèce sonnante pour résister l'ouragan politique. La nouvelle situation est le comble concernant le poids de l'argent dans le jeu politique dans notre pays et reste le triste exemple d'une nécessité de réforme pour mettre à la pagaille. Ceci en vue de permettre aux talents de s'exprimer pour que vive la démocratie béninoise.
Nicaise AZOMAHOU