
Le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Delphin Koudandé, a changé jeudi à la maison des jeunes de Djougou avec les cotonculteurs de la Donga sur les difficultés qui sont les leurs et les dispositions prises par le président Patrice Talon et son gouvernement pour faire face aux problèmes liés à la filière coton.
Cette séance d'échanges qui a pour objectif de rassurer les producteurs de la Donga, tout en les invitant à l'unité, à l'harmonie, à la concentration sans se laisser distraire par les détracteurs, a permis au président départemental Atacora-Donga et de la commune de Djougou des producteurs, Soumanou Boukari, de dire la détermination des cotonculteurs à donner le meilleur d'eux-mêmes si les éléments nécessaires à la production du coton, notamment les semences, les herbicides, les engrais et autres intrants sont mis en place en quantité et en qualité et à temps. Il a souhaité plus de courage au gouvernement à travers le ministre de l'Agriculture pour que la filière coton soit véritablement relancée. Restant dans la dynamique du point des difficultés, le directeur général du CARDER Atacora-Donga, Ali Amadou Barassounon, a portéà l'attention de l'autorité ministérielle la situation actuelle des agents d'encadrement qui à l'en croire est très critique. Pour Barassounon, les alternatives doivent être envisagées au niveau des aléas climatiques avec la rareté des pluies qui devient préoccupante. Les producteurs des départements de l'Atacora-Donga s'engagent à atteindre pour cette nouvelle campagne 100 mille hectares si la motivation est de mise. A en croire le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, Abdoulaye Toko, les communes de la Donga étaient de véritables productrices de coton, mais c'est avec beaucoup de regret que l'on constate le recul de la Donga ces dernières années. La campagne passée, a-t-il précisé, le département de la Donga n'a pas pu atteindre 10 mille tonnes de coton, alors que par le passé, une seule commune était à ce taux de production. « Il faut donc un nouveau départ dans le secteur du coton » a conclu M. Toko. « Les problèmes liés à la production du coton ont été les priorités du président Patrice Talon une fois investi », a rassuré le ministre de l'Agriculture, Delphin Koudandé. Si l'Etat doit aux producteurs, a poursuivi le ministre, ils seront réticents, c'est pourquoi sous la lumière du chef de l'Etat toutes les dispositions ont été prises pour éponger les fonds coton et remettre la filière aux acteurs de l'or blanc. Selon Delphin Koudandé, le président Talon entend à travers ces actions, motiver les producteurs à doubler d'efforts pour que le Bénin retrouve sa place d'antan. Les transporteurs et autres acteurs qui interviennent dans le secteur seront aussi payés le plus tôt possible. Tout en invitant les cotonculteurs de la commune de Djougou à atteindre 10 mille tonnes pour la prochaine campagne cotonnière, le ministre de l'Agriculture a souhaité l'unité, l'harmonie et la concentration dans la famille des producteurs.
ABP