
Depuis la nuit des temps, le secteur énergétique au Bénin est demeuré paralysé malgré l'avènement des différents régimes et des diverses reformes entreprises dans ce domaine. Il urge que le gouvernement en place prenne des mesures urgentes pour rendre l'électricité plus accessible au peuple.
Après les sévères et longs moments de délestage observés ces derniers jours, les Béninois se plaignent encore de cette situation aberrante qui a repris abondamment dans certaines zones de Cotonou et un peu partout sur le territoire national. De nos investigations, on retient que les citoyens de certaines localités souffrent le martyr. Douleurs atroces, lamentation et amertume, étaient les impressions relevées chez les citoyens très affectés par la crise. En effet les coupures intempestives d'électricité ont repris et atteignent même un pic très élevé, observé depuis bien longtemps. Pour certains, le nouveau régime ne doit laisser cela se faire. Mais pour d'autres, il est trop tôt pour incriminer le « Nouveau départ ». En effet les délestages en cours ne sont rien d'autres que le mauvais héritage laissé au nouveau Président de la République. Ils soutiennent qu'il faudra laisser au Président Patrice Talon le temps d'étaler et de développer les idées de son projet de société. Projet pour lequel le peuple l'a conduit aux commandes de la République. D'autres citoyens après avoir tant espéré, refusent d'y croire. Il y a eu de nombreux échecs successifs enregistrés dans le secteur énergétique en dépit des promesses du pouvoir défunt de Boni Yayi. Il s'agit des turbines à gaz, des groupes à hautes tensions installés à Akpakpa dans la commune de Cotonou et le gigantesque projet de Maria-Glétta. Ces Eléphants blancs ou projets mal gérés, ont aggravé la situation ou la souffrance des populations au Bénin durant les dix dernières années. Bien que beaucoup refusent d'y croire, un espoir est tout de même permis pour voir ce pays vaincre ce mal qui a tendance àêtre incurable. Car l'énergie intervient dans tous les domaines de la vie moderne (santé, technologie, sciences, artisanat, sport, commerce…) et son rétablissement est la condition si-ne-qua-non pour un développement effectif et durable au Bénin.
Charles S.M.B. AGOSSA