
Encore du soutien pour le chef de l'Etat Patrice Talon et son Programme d'actions du gouvernement (PAG). Les acteurs de la filière des véhicules d'occasion ont à l'occasion de la célébration de la fête du travail ce 1er mai, exprimé leur détermination à le soutenir. Ils justifient leur soutien par les avancées notables notées grâce aux différentes réformes dans cette filière qui, à les en croire, se porte aujourd'hui mieux que par le passé.
« En 2016, la filière des véhicules d'occasion était en agonie. Le président Patrice Talon à travers un merveilleux arrêté interministériel a relancé cette filière », a témoigné Justin Fagbéouro, président du syndicat national des jeunes déclarants, enleveurs et agents de transit du Bénin.
Autrefois, les acteurs de la filière des véhicules d'occasion sortaient moins de 4.000 véhicules par mois, a-t-il rappelé indiquant que n'eût été la crise sanitaire due à la pandémie du Coronavirus, et la fermeture des frontières avec le Nigéria, ils pourraient grâce aux différentes réformes, sortir au moins 18.000 véhicules par mois.
Le président du syndicat national des jeunes déclarants, enleveurs et agents de transit du Bénin souhaite la correction de certains aspects des textes pour relancer davantage la filière.
Il a évoqué entre autres, le code CIMA, qui demande que les véhicules dès leur débarquement soient assurés du quai jusqu'au parc de vente. Ce qui regrette-t-il, n'est pas le cas. « Les véhicules ne souscrivent à aucune police d'assurance jusqu'au parc de vente », a dénoncé Justin Fagbéouro.
L'arrêté en cours actuellement, poursuit-il, a fait son temps et ils suggèrent son toilettage afin de revoir un peu à la baisse, les différents frais.
Le troisième problème évoqué par le porte-parole des acteurs de la filière des véhicules d'occasion est celui du suivi. « Quand les textes sont pris, les comités mis en place, le suivi manque sur le terrain », a-t-il indiqué.
A la date de ce jour, les faux frais existent, a souligné le président exhortant le ministre des infrastructures et des transports à la mise sur pieds des équipes au niveau des différents parcs pour, suggère-t-il, « finir définitivement avec les faux frais sur le terrain ».
F. A. A.